00:00On termine avec Marine Tondelier, pas inquiète d'un entrisme au sein du mouvement écologiste, écoutez-la.
00:05Et en ce qui me concerne, je ne suis pas inquiète quant à un entrisme potentiel de l'idéologie islamiste ou encore terroriste
00:10au sein du mouvement des écologistes que j'ai l'honneur de présider depuis 2022.
00:16Ce qui m'inquiète en revanche, ce sont les amalgames qui blessent, les vécus que l'on nie et une menace réelle
00:22qui peut dans certains cas être instrumentalisée pour fragiliser des individus, leurs organisations et au bout du compte nos libertés collectives.
00:28Car pour résumer, on parle d'une menace d'entrisme dont les contours sont particulièrement flous, qu'on peine à véritablement caractériser.
00:37C'est assez simple l'entrisme, lorsqu'on voit par exemple des gens en burkini dans une piscine
00:42ou lorsqu'on voit des petites filles entrer voilées à l'Assemblée Nationale, tout ça est très simple.
00:47Mais c'est ce que disait très justement Gauthier, c'est-à-dire qu'on euphémise, on ne veut pas voir les choses.
00:52Alors écoutez ce qu'elle dit sur le burkini dans les piscines et Sabrina Medjeber va pouvoir réagir.
00:56La laïcité ne s'applique pas à la piscine, c'est-à-dire qu'en fait la laïcité c'est des fonctionnaires
01:00où dans l'exercice de leurs fonctions ne peuvent pas porter de symbole religieux.
01:05Dans les piscines, ce qui s'applique c'est les lois d'hygiène.
01:08Et donc en fait il y a des piscines qui font le choix pour des régions d'hygiène de l'autoriser, d'autres de l'interdire.
01:12Et voilà, on voit aussi qu'il y a la question très précise du burkini qui pour le coup est un vêtement religieux
01:18mais il y a aussi des personnes qui se couvrent parce que dans des piscines extérieures il y a des problèmes avec le soleil,
01:23des personnes qui ont subi des opérations, qui ont des problèmes de santé, des problèmes de pudeur aussi parfois.
01:27C'est extraordinaire.
01:30Je vous assure, ça fait...
01:31C'est-à-dire que plus c'est gros là encore, plus ça passe.
01:34Et plus ça passe, et plus en plus elle semble être vraiment créditée de la bonne parole.
01:39Elle nous enseigne que non, le burkini, c'est pas un vêtement islamiste, la fillette voilée, c'est pas non plus islamiste.
01:46Elle part de pudeur.
01:47Elle reprend la logorée des frères musulmans.
01:49Exactement, des frères musulmans qui veulent effectivement imposer le voilement pour faire respecter la pudeur de la fillette
01:56ou bien de la femme parce qu'il y a des injonctions patriarcales.
02:00Là, bizarrement, on n'entend pas parler de patriarcat, ni sur le burkini, ni sur le voilement des fillettes.
02:04Elle, la féminine, soi-disant, part en gond de la défense des droits des femmes.
02:08Et ça a une conséquence quand il y a une manifestation pour les femmes iraniennes, place de la République, avec des...
02:13Elle ne les soutient pas.
02:14Mais non, Sandrine Rousseau, quand elle y va, elle se fait luer par les femmes iraniennes parce que leur sœur meurt pour enlever leur voile en Iran.
02:20Et pour Sandrine Rousseau, c'était un embellissement de la femme, le voile.
02:22Il y a aussi des filles en France, vous savez Gautier, qui se battent pour retirer leur voile, mais qui ne peuvent pas.
02:26Alors, plutôt que de défendre ces femmes-là, elles encouragent précisément les frères musulmans à continuer leur travail d'entrée.
02:31Elles reprennent leur champ lexical.
02:33Elles reprennent le champ lexical, tu as raison.
02:34Et la même Mme Bordelier, manifestée, il faut le rappeler quand même, place de la République, avec les drapeaux palestiniens il y a quelque temps, etc.
02:40Enfin, il n'y a pas très longtemps.
02:41Et notamment, à ses côtés, il y avait quand même un ancien terroriste palestinien.
02:47Donc, ben oui, non mais ça, bizarrement, elle ne parle pas.
02:50Elle ne joue pas.
02:51Elle a applaudi, Georges-Yves Daré-Brain, elle a applaudi de sa libération.
02:53On a fait le tour du sujet, on est tous d'accord.
02:55Si Mme Bordelier veut nous répondre un jour, qu'elle vienne sur cette antenne, mais elle ne viendra pas, bien évidemment.
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