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  • il y a 1 heure

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Transcription
00:00Mais Nicole Calfon est avec nous, et il y aura donc ce concert, hommage à Alain Delon, le dernier samouraï, c'est au palais des congrès,
00:07vraiment c'est un très beau spectacle, je n'ai pas le prix des places, ce n'est pas prohibitif, ce n'est pas extrêmement cher.
00:17Nous on est invitées, c'est pour ça.
00:19Oui, mais écoutez, arrêtez ça, ça va, ça va, nous êtes un supportant maintenant.
00:23Voilà, ça dépend pour qui, vendez votre blouson qui coûte une blonde, vous êtes là en train de jouer, vendez, vous habillez chez Zara, ça coûtera moins cher.
00:39Mais Zara, vous avez travaillé des Ouïghours, c'est honteux, c'est honteux.
00:44Allez chez la Puyère, j'en sais rien.
00:46Chez Maüs, c'est vrai.
00:49Mais c'est vous qui dites ça.
00:50Oui, mais moi je ne dis pas, ça dépend du chan.
00:53Je n'ai pas les démagogues, vous avez un blouson qui vaut trois smic, alors arrêtez.
00:59Mais pas du tout.
01:00Mais si, bien sûr.
01:01Mais pas du tout.
01:01Mais achetez des billets avec votre veste.
01:02Pas du tout.
01:03Bon, allez voir, allez voir ce spectacle.
01:05Est-ce qu'on peut écouter quelques musiques ?
01:07Oh non, vous ne pouvez pas dire ça.
01:08Non, je le retire pour vous.
01:10Sa veste est halal, voilà ce qu'il a dit Richard.
01:11Non, Richard, n'écoutez pas.
01:14Sortez cinq minutes.
01:16Sortez cinq minutes.
01:17Je retire.
01:20Monsieur Lafitte, est-ce qu'on peut écouter des musiques ?
01:23Parce que c'est un ciné-concert.
01:25Donc on voit des images, plein écran, immense, de temps en temps des dialogues, et il y a un orchestre qui joue les bandes originales.
01:33Et bien par exemple, c'est celle-là.
01:34Ça, c'est Mélodie en sous-sol.
01:43Bah, je ne reconnaissais pas.
01:44Mélodie en sous-sol, c'est 63, c'est avec Jean Gabin.
01:47Bon, est-ce que vous avez ?
01:49Le clan des Siciliens.
01:50Ouais.
01:51Donc ça, c'est exceptionnel.
01:53C'est vraiment une musique où tu vois Delon.
01:56On pense à lui, même sans voir les images, on sait que c'est lui.
02:01Vous étiez présente à Douchy pour la cérémonie.
02:04Oui, de temps en temps.
02:05Ah oui.
02:06Et il y avait très peu de gens.
02:08Très peu.
02:09Ce qui était très beau, c'est qu'il y avait l'art qui était représenté, le cinéma, les amis.
02:16Mais c'était très...
02:18Chacun avait sa place.
02:20Ils nous aimaient tous d'une manière extrêmement différente.
02:24Mais on savait pourquoi on était là.
02:25Il y avait vraiment...
02:25On était très très peu.
02:27Et le chien qui errait parmi nous, qui était orphelin, c'était incroyable.
02:32C'est l'anti-enterrement Johnny Hallyday, l'enterrement de Delon.
02:37C'est-à-dire que c'est la famille qui a choisi qui était là.
02:40Il fallait que les trois disent oui, les trois enfants.
02:44S'il y avait un veto d'un des trois, vous ne pouviez pas aller à l'enterrement.
02:48Mais vous, celui que vous connaissez, c'est Anthony.
02:51Moi, je connais Anthony Anouchka aussi.
02:52Ah oui, vous connaissez Anouchka et Alain Fabien également.
02:57Quand vous pensez à Delon, cette fin de vie, elle est...
03:01Elle est triste.
03:03Moi, il y a une chose, mais ça n'a pas d'importance,
03:05parce qu'il sait combien je l'ai aimé, combien je l'aime toujours.
03:07C'est qu'il m'avait souhaité mon anniversaire, ce qui est incroyable.
03:11Et je me suis dit, on lui a dit de me le souhaiter.
03:16Et en fait, je l'ai remercié, et il m'a écrit des onomatopées sur son téléphone.
03:22Pour moi, merci.
03:23Et ce n'était pas lisible.
03:26Est-ce qu'on a une autre musique d'Alain Delon ?
03:29On va essayer de reconnaître.
03:35Alors, ça, je pense...
03:38Écoutez, ce n'est pas Borsalino, ce n'est pas la piscine.
03:41Ce n'est pas le samouraï ?
03:42Je ne crois pas que ce soit le samouraï.
03:43Non.
03:44Il y a le mot cercle.
03:46C'est le cercle rouge ?
03:47Absolument.
03:48Melville.
03:48C'est une musique de qui ?
03:52Éric Demarsan.
03:55Il cherche dans le chapitre.
03:56Éric Demarsan ?
03:57Éric Demarsan ?
03:59Oui.
04:01Est-ce que vous avez un autre...
04:03Il n'y a pas d'autre chose ?
04:04Oui, non, mais...
04:05C'est un peu signifiant.
04:12Vous voyez, on ne vous demande pas.
04:15C'est Claude Bollé.
04:19Bon, alors là, c'est intéressant parce que la production était vraiment venue vous chercher.
04:25Je crois que vous faisiez des allers-retours, vous étiez à la Comédie Française.
04:27Oui.
04:28Donc, vous tourniez le matin, peut-être, et on vous prenait à l'avion.
04:31Je jouais dans la barre.
04:32Heureusement que j'entrais au troisième acte.
04:34Ah oui.
04:35Parce que, comme ça, mes parents venaient me chercher à Orly, à l'époque.
04:38C'était vos parents qui venaient vous chercher.
04:40Je me démaquillais dans la voiture.
04:42Oh, je l'ai fait pendant trois semaines.
04:44C'est pour ça qu'ils me donnaient toujours en exemple à Nouchka.
04:46C'est elle qui me l'a dit en disant, regarde ce qu'a fait la petite galeforme pendant trois semaines.
04:50Parce que quand j'ai été voir Pierre Dux pour demander un congé, il m'a dit, il n'en est pas question, vous jouez tous les soirs.
04:56Vous serez distribués tous les soirs, je ferme les yeux, faites ce que vous voulez, mais vous n'avez pas de congé.
05:00À vos risques et périls.
05:01Donc, je partais le matin, premier avion, à 17h, Alain regardait son chauffeur, il faisait la petite là, hop, le chauffeur m'emmenait à l'aéroport, mes parents m'attendaient,
05:14et je rentrais dans la VAR au troisième acte, et je disais à François Seignier, ah que je suis frozine dans un étrange état.
05:22C'était tous les soirs pendant trois semaines.
05:24Et vous êtes resté combien de temps à la comédie française ?
05:26Sept ans.
05:26Bah écoutez, merci, parce que c'est toujours un bonheur lorsque vous venez, parce que moi j'ai envie de vous interroger, alors on le fait pas, parce qu'on est évidemment, on respecte parfois ceux qui ne sont plus là,
05:37mais on a tellement envie d'avoir des informations sur les uns les autres, comment ils étaient parfois dans le privé, comment était-elle vedette, comment ça se passait, comment étaient les tournages, etc.
05:49Toutes ces questions que les gens doivent vous poser dans la vie.
05:52Parce qu'on aime les mêmes choses, parce qu'on vient de là.
05:55Parce que moi j'ai été élevée par Hirsch, par Charron, je sais que vous, ça vous dit quelque chose.
06:00Bah, c'est des gens avec qui, Robert Hirsch, c'est des gens que vous avez côtoyés ?
06:03Bah, c'est eux qui m'ont engagée pour rentrer à la comédie française.
06:05C'est ça qui est fou.
06:06Donc par exemple, la fameuse représentation du fil à la pâte, où il y a Michel Duchossois, où il y a Robert Hirsch, où il y a évidemment Jacques Charron.
06:15Il y a Jean-Pierre, Jean-Pierre, Jean-Pierre, ça devait être merveilleux de le rencontrer.
06:21Mais Jean-Pierre dans Ruy Blas, Jean-Pierre dans Cyrano, moi je jouais une petite sœur au cinquième acte, mais j'étais folle amoureuse de Jean-Pierre.
06:28Qui était très beau.
06:29Il était magnifique et surtout tellement merveilleux dans Cyrano.
06:32Ouais.
06:33Voilà, mais je pourrais vous parler des heures de tout ça.
06:35Bah, c'est des comédiats, effectivement, il y a une qualité, alors autant de noms peut-être que la jeune génération ne connaît pas.
06:41C'est l'académie, c'est une académie.
06:42Bon, Michel Duchossois était un comédien merveilleux, je ne sais pas non plus comment il était dans la vie.
06:46C'est lui qui double brando dans le parrain, peu de gens le savent.
06:49Ah bah, effectivement, moi je ne savais pas Michel Duchossois.
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