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  • il y a 2 heures
L’info du jour | 2 décembre 2025 - Soir

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00:00Les Européens doivent avoir leur propre plan de paix pour l'Ukraine et cesser d'attendre que les Américains prennent toutes les initiatives.
00:08C'est ce qu'a déclaré le commissaire européen à la défense, Andrius Kubilius, lors de l'émission Europe Today d'Euronews ce mardi.
00:30Récemment, la fuite d'un plan de paix entre Washington et Moscou a inquiété les Ukrainiens et les Européens car il semblait grandement favoriser la Russie.
00:40Andrius Kubilius a déclaré à Euronews que c'est une bonne chose que Donald Trump prenne l'initiative et essaie d'apporter la paix, mais il a souligné l'importance d'un plan de paix juste et à long terme.
01:00Le week-end dernier, les alliés européens ont présenté une contre-proposition qui a conduit Washington et Kiev à créer un cadre de paix actualisé et affiné lors d'une réunion à Genève.
01:17Ce cadre va servir de base aux discussions entre les Etats-Unis et la Russie ce mardi où se trouve le négociateur américain Steve Witkoff.
01:24Dans une réponse au Premier ministre belge, Bart Deweyver, la haute représentante de l'UE pour la politique étrangère, Kaya Kalas, a déclaré que l'approbation d'un prêt pour les réparations en faveur de l'Ukraine donnerait à l'Union européenne une plus grande influence à la table des négociations pour mettre fin à la guerre menée par la Russie.
01:44Bart Deweyver avait précédemment averti que cette proposition risquait de faire dérailler le processus diplomatique, mais Kaya Kalas a souligné que l'approbation du prêt pour les réparations enverrait trois messages forts.
01:55D'abord à l'Ukraine pour montrer que l'UE reste pleinement à ses côtés, ensuite à la Russie pour lui rappeler qu'elle ne pourra pas avoir l'Europe à l'usure et enfin aux Etats-Unis pour prouver que l'UE agit de manière résolue et crédible.
02:06Dans le cadre de ce plan, l'UE transférerait les avoirs russes gelés à l'Ukraine. Kiev ne serait invitée à rembourser le prêt que si Moscou acceptait de compenser les dommages.
02:16Toutefois, le premier ministre belge Bart Deweyver s'est opposé à plusieurs reprises à cette proposition. Il affirme qu'elle pourrait présenter un risque pour la Belgique.
02:24Les avoirs sont en effet stockés dans les coffres de la société Euroclear à Bruxelles et qu'elle pourrait enfin constituer un frein pour la Maison-Blanche qui tente de décrocher un accord entre l'Ukraine et la Russie.
02:36Le chancelier allemand Friedrich Merz a accueilli lundi à Berlin le premier ministre polonais Donald Tusk, dans un climat de tension entre les deux pays.
02:47Cette rencontre intervient alors que Varsovie cherche à décourager les provocations de Moscou, après plusieurs incursions de drones russes dans l'espace aérien polonais.
02:56Mais la méfiance règne entre l'Allemagne et la Pologne, Varsovie déplorant notamment de ne pas avoir été consultée lors des récentes négociations de paix en Ukraine.
03:06Le spécialiste de la Pologne, Kaj Olaf Lang, décrit les relations germano-polonaises comme paradoxales.
03:23Paradoxal.
03:25Peut-être que la rencontre entre Donald Tusk et Friedrich Merz à ce misstrau un changement ?
03:32Selon l'expert, la Pologne se considère comme la principale puissance régionale en Europe centrale et orientale et elle veut être traitée comme telle.
03:56Si le gouvernement polonais cherche à instaurer une coopération plus directe en matière de sécurité, la réalité sur le terrain semble bien différente.
04:17Pour la Pologne, il y a aussi l'impression d'être que l'Allemagne a une rhétorique de l'unité et de l'évaluation de la Pologne, mais si je suis vraiment à l'adresse, c'est que la Pologne n'est pas prévu.
04:35Varsovie espère que ce climat de tension évoluera vers un partenariat de sécurité germano-polonais plus solide à l'avenir.
04:41Paradoxal.
04:43Laut dem deutsch-polnischen Barometer zeigt nur ein Drittel der Polen Sympathie für seine Nachbarn in Deutschland.
04:48Und das dürfte nicht nur an den Reparationsforderungen liegen.
04:52Polen will mehr Mitspracherecht in Sicherheitsfragen.
04:55Zuletzt wurde der US-Ukraine-Friedensplan über die Köpfe der Polen hinweg diskutiert,
05:00inklusive des Punktes 9 mit der Stationierung europäischer Kampfjets auf polnischem Gebiet.
05:05Heute macht der polnische Ministerpräsident Donald Tusk deutlich,
05:10Entscheidungen über die Sicherheit in Europa dürfen nicht über Polen hinweg entschieden werden.
05:14Und der deutsche Bundeskanzler Friedrich Merz muss nun beweisen,
05:18dass er Polen als strategischen Sicherheitspartner ernst nimmt.
05:22Diana Resnik aus Berlin für Euronews.
05:25La Serbie n'a pas réussi à obtenir une licence d'exploitation des Etats-Unis
05:33pour son unique raffinerie de pétrole appartenant à la Russie.
05:36L'installation va donc interrompre ses activités
05:39et la menace de l'approvisionnement en carburant plane désormais sur la Serbie.
05:42Les Etats-Unis ont rejeté la demande de Belgrade de lever les sanctions
05:46alors que Gazprom, propriétaire de l'installation, cherche activement des repreneurs.
05:50Niche est en effet détenue à 45% par le géant russe,
05:54tandis que le gouvernement serbe n'en possède qu'environ 30%.
05:57La raffinerie couvre la plupart des besoins de la Serbie
06:00et les sanctions existantes entraînent déjà des pertes
06:02qui s'élèvent à plus de 350 000 euros par jour.
06:05La nouvelle a été annoncée par le président Aleksandar Vucic.
06:08Lui-même, ce mardi, il s'est dit surpris par la décision de Washington.
06:13Belgrade a toutefois pris la décision audacieuse
06:15de sécuriser les transactions de paiement à Niche,
06:17ce qui risque d'entraîner des sanctions secondaires de la part des Etats-Unis
06:21à l'encontre de la Banque centrale de Serbie
06:23et des prêteurs commerciaux du pays.
06:25Vucic affirme que l'interruption des systèmes de paiement de Niche
06:50provoquerait une énorme catastrophe pour la note d'investissement de la Serbie
06:53et pour l'entreprise.
06:55Le pays conserve des stocks de carburant suffisants
06:57pour durer jusqu'à la fin du mois de janvier.
06:59Mais le président a déclaré que des défis logistiques
07:01se profilaient à l'horizon avec des coûts de transport
07:04qui devraient monter en flèche.
07:06Il a également qualifié de politiquement motivé
07:09la décision des Etats-Unis de rejeter la demande de Belgrade
07:11affirmant que Washington voulait faire passer le message
07:14que ce n'était pas seulement Niche qui faisait l'objet de sanctions
07:17mais l'ensemble de la Serbie.
07:22Des milliers de personnes ont manifesté lundi soir dans les rues de Budapest
07:26pour protester contre les coupes budgétaires
07:28du gouvernement de Viktor Orban
07:29qui mettent à mal les fonds de la capitale.
07:51La Cour des comptes de Hongrie a récemment conclu
07:54que la contribution de solidarité
07:56qui prélève des milliards sur le budget de la capitale
07:58pourrait rendre Budapest insolvable
08:00d'ici la fin de l'année.
08:03Un ministre de Viktor Orban
08:04a répondu la semaine dernière
08:06que le gouvernement était prêt à aider la capitale
08:08mais seulement si elle se déclarait en faillite.
08:12Ce serait un échec cuisant
08:13pour l'actuel gouvernement municipal d'opposition
08:15et une grande victoire pour Viktor Orban
08:17en vue des élections de l'année prochaine.
08:19Le maire de Budapest accuse Viktor Orban
08:31d'utiliser l'argent des habitants de la capitale
08:34pour colmater les brèches du budget hongrois.
08:36Près de 27 000 fonctionnaires de Budapest
08:38pourraient perdre leur emploi
08:40à partir de janvier
08:41si aucune solution n'est trouvée.
08:42Il y a des milliers de personnes
09:11sont descendues dans la rue ce lundi
09:13à Sofia en Bulgarie
09:14pour protester contre le gouvernement
09:16et sa proposition de budget
09:18pour l'année prochaine.
09:20Des heures avec la police
09:21ont éclaté à la fin du rassemblement
09:23après que des manifestants
09:25ont pris pour cible le siège
09:26d'une formation politique
09:27qui soutient le gouvernement
09:28et un bureau du parti au pouvoir.
09:31Des baines à ordures ont été mises à feu
09:32et des voitures ont été vandalisées.
09:35Ces rassemblements ont commencé
09:37dès la fin du mois de novembre
09:38lorsque le gouvernement a annoncé
09:40une révision du budget
09:41prévoyant une augmentation
09:43des salaires du secteur public
09:44et des hausses d'impôts.
09:46Dans un contexte de défiance
09:47des institutions,
09:48les détracteurs du texte
09:49estiment que les finances publiques
09:50sont si corrompues
09:51que ces mesures
09:52ne feront que renforcer la corruption.
09:55Le président bulgare
09:56Roumen Radev
09:57a appelé à l'arrêt des violences
09:58en les qualifiant de provocations
10:00et demandé au gouvernement
10:01de démissionner.
10:03La coalition au pouvoir
10:04devrait proposer cette semaine
10:05des amendements
10:06au projet de budget
10:07après avoir promis
10:08de ne pas adopter
10:09les points contestés
10:10comme l'augmentation
10:11des cotisations sociales.
10:13Avec l'entrée de la Bulgarie
10:14dans la zone euro
10:15le 1er janvier prochain,
10:17ce budget sera le premier
10:18à être calculé en euro.
10:20Le pays figure
10:20parmi les états membres
10:21de l'Union européenne
10:22les plus corrompus
10:23avec la Hongrie
10:24et la Roumanie
10:25selon l'indice de perception
10:26de la corruption
10:27de l'organisation
10:27Transparency International.
10:29La Maison-Blanche
10:36a défendu lundi
10:37les frappes
10:38sur un bateau
10:38de narcotrafiquants
10:39présumés
10:40dans la mer des Caraïbes
10:41en septembre.
10:43La secrétaire de presse
10:44Caroline Levitt
10:45n'a pas contesté
10:46un récent article
10:47du Washington Post.
10:48Celui-ci affirme
10:49que des passagers
10:50du bateau
10:51ont survécu
10:51à la première frappe
10:52et que le secrétaire
10:53à la défense
10:54PTXS
10:54a alors lui-même
10:55autorisé l'armée
10:56à mener une deuxième frappe
10:57sur l'embarcation.
10:57Pour la Maison-Blanche,
11:00l'amiral responsable
11:01de la mission
11:01a agi dans le cadre
11:02de son autorité
11:03et de la loi.
11:05Depuis septembre,
11:06cette seconde frappe
11:07suscite la controverse
11:08parmi les élus démocrates
11:09comme républicains.
11:11Donald Trump
11:12lui-même a reconnu
11:13qu'il n'aurait pas voulu
11:14une deuxième frappe
11:14lorsqu'il a été interrogé
11:15sur l'incident.
11:17Plus de 80 personnes
11:18ont été tuées
11:19lors d'une série d'attaques
11:20menées par l'armée américaine
11:22dans la mer des Caraïbes
11:22et dans l'est
11:23de l'océan Pacifique.
11:25Selon Washington,
11:26ces frappes aériennes
11:27visées des cartels
11:28de la drogue
11:28que Donald Trump
11:29accuse son homologue
11:30vénézuélien
11:30Nicolas Maduro
11:31de contrôler.
11:33Ce dernier a nié
11:34cette allégation
11:35et a dénoncé
11:3622 semaines
11:36de terrorisme psychologique
11:38selon ses termes.
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