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00:00Europe 1
00:0116h-18h
00:04Pascal Praud et vous
00:05Et nous sommes toujours avec
00:07Sarah Salmane, avec Richard Migny, avec Georges Fenech, avec Gauthier Le Vrette
00:10avec Olivier Guénac et également avec
00:11Françoise Laborde. Je vous propose d'écouter Maude Bréjean
00:13peut-être qui est porte-parole du gouvernement qui a voulu
00:15également rappeler qu'il n'y a pas de ministre
00:18de la vérité
00:19ni de ministère de la vérité. C'était à l'issue
00:22du Conseil des ministres. La réponse du
00:23Président de la République a été claire
00:26et il l'a redit ce matin
00:27lors du Conseil des ministres.
00:29Ces initiatives, prises encore une fois
00:31par des groupes de presse, ne sont pas
00:33absurdes, mais n'ont en aucun
00:35cas vocation
00:37à être portées par le gouvernement.
00:40Donc non, le gouvernement
00:41ne va pas créer tel ou tel
00:43label destiné à la presse.
00:46Il n'a jamais été dit l'inverse.
00:47Il n'y a pas de ministère de la vérité
00:50et je vous confirme, étant
00:51porte-parole du gouvernement de Sébastien Lecornu
00:54qu'il n'ait pas prévu la création d'un
00:55ministère de la vérité dans les jours à venir.
00:57Mais personne n'a dit cela de cette manière-là.
01:00On a souligné...
01:02Oui, on a souligné, d'abord au ministère de la vérité,
01:05évidemment, c'était une part de second degré,
01:08mais on a souligné effectivement que les arbitres
01:10seraient choisis par l'État
01:12et que les arbitres ne seraient peut-être pas
01:14imperciaux et nous avons cité RSF.
01:16Point !
01:17Mais que, comment dire,
01:19que l'Élysée en soit rendue à hier
01:21à cibler un groupe,
01:23parce que je rappelle que le point, par exemple,
01:25est sur la même position que nous,
01:27que Routel-Crieff sur LCI a dit la même chose que nous.
01:29Mais qui était cité dans cette 50 secondes ?
01:32Le journal du dimanche,
01:34Philippe Demelier et votre serviteur.
01:35C'est tout ce qu'on remarque.
01:36Richard Millet.
01:37Il n'y a peut-être pas de ministère de la vérité,
01:39mais pour jouer sur un titre de Graham Greene,
01:41il y a bien sûrement un ministère de la peur
01:43au gouvernement, me semble-t-il.
01:45Et puis, ce n'est pas digne.
01:47Franchement, moi, quand j'ai vu la vidéo,
01:50j'ai pensé que c'était une fake news.
01:52La borde, elle parle.
01:53Ça, c'est la base.
01:54C'est le problème.
01:55Allez-y.
01:55Je suis désolé.
01:56Quand j'ai vu la vidéo,
01:57j'ai cru que c'était une fake news, moi.
01:58Moi aussi.
01:59Ils ne sont pas tombés.
02:00Ils ne seront pas allés jusque-là.
02:02C'est ridicule.
02:02Moi aussi, d'accord.
02:03Et j'ai vu que c'était en boucle.
02:05J'ai pensé que c'était une fake news.
02:06Moi aussi.
02:06Je vous jure que c'est vrai.
02:07Moi aussi.
02:07Moi aussi.
02:08J'ai dit, parce qu'en fait,
02:10et c'est ça le paradoxe.
02:11Parce que c'est indigne.
02:11C'est indigne de l'utiliser,
02:12de faire une affaire pareil.
02:13Au-delà de ça,
02:14ils nous donnent une importance folle.
02:16Oui, discrète.
02:16Au fond, si j'ose dire,
02:18ils nous font une publicité formidable.
02:20Il n'y a pas de doute là-bas.
02:21Pourquoi ?
02:22Vu la défiance absolue
02:24des auditeurs,
02:26des téléspectateurs
02:26pour les médias.
02:27Vous avez un président de la République
02:29qui dit,
02:29ce média-là,
02:30il ne faut pas l'écouter.
02:31C'est le contraire qui va se passer.
02:33C'est-à-dire que les gens vont aller
02:34précisément l'écouter.
02:35Puisque les gens,
02:37globalement,
02:38les gens nous détestent,
02:39les journalistes.
02:40Ils détestent aussi Emmanuel Macron
02:41pour beaucoup.
02:42Mais globalement,
02:43les auditeurs,
02:44les téléspectateurs,
02:45ils n'aiment pas beaucoup
02:46les journalistes.
02:46Détester, c'est un peu fort,
02:47sans doute.
02:48Mais ils nous aiment nous.
02:50Ceux qui nous écoutent,
02:50en tout cas,
02:51ils nous aiment nous.
02:52Ça, j'en suis sûr.
02:53Parce que d'abord,
02:53ils nous croient
02:54et ils ont un rapport
02:55avec nous
02:57qui est assez particulier,
02:58même,
02:59qui n'est pas si fréquent.
03:00Je pense que quand vous étiez
03:01sur France Télévisions,
03:02les téléspectateurs
03:03n'avaient pas le même rapport.
03:05Ils ont le sentiment
03:06d'être grandir.
03:07Oui, d'une grande proximité.
03:09Et à l'inverse,
03:10ceux qui auront le label,
03:12ils pourront,
03:12on peut certainement le dire,
03:14c'est pas bon pour eux.
03:14Vous êtes dans le récit officiel.
03:17Il y a peut-être des médias
03:18qui disent,
03:18non, on ne veut pas le label.
03:19On ne veut pas le label.
03:20Il faut le refuser.
03:22J'ai envie de mettre sur la chaîne
03:24ces news non labellisées.
03:27Je pense, oui.
03:29C'est la meilleure.
03:30Moi, vraiment,
03:30c'est un argument.
03:31Parce que si je suis labellisé,
03:33oh là là,
03:33non, mais ce n'est pas possible.
03:36C'est évidemment.
03:36Il n'y aura pas de label.
03:38Mais de toute façon,
03:39il n'y en aura évidemment pas.
03:40Mais je vous assure,
03:41si je devois faire
03:42une campagne de pub,
03:43je mets CNews,
03:44chaîne non labellisée,
03:45là, je fais du monde.
03:46Il y avait un label international,
03:47je lisais un article
03:48de France Info,
03:49il y avait un label international
03:50et je regardais notamment
03:51les médias qui l'avaient.
03:52Et il y avait Radio France,
03:54etc.
03:54Donc, ça existe déjà.
03:56Bonjour, Chinec.
03:57Non, mais si vous vous demandez
03:59pourquoi, finalement,
04:00vous n'êtes visé que vous
04:02et pas le point
04:03par Ruth Elkrieff,
04:04le groupe,
04:05c'est parce que vous avez été,
04:06pardonnez-moi,
04:06mon cher Pascal,
04:07mais vous avez été
04:08le plus incisif,
04:09le plus frontal
04:10avec Philippe Devilliers.
04:12Mais bien sûr,
04:13plus l'audience.
04:14toucher ma bosse,
04:16monseigneur.
04:17Plus l'audience.
04:17Il me fortera bonheur.
04:19Ah, il s'est fait,
04:20hein, Georges ?
04:21Mais non, Georges.
04:21Mais c'est pas pour vous flatter.
04:23Mais non !
04:23Il n'est pas sensible.
04:25Encore un peu.
04:27Encore un peu à mes oreilles.
04:30Vous avez été le plus...
04:30Blas, flattez-moi.
04:32Blas !
04:32Blas !
04:33C'est pas du tout
04:34mon intention, figurez-moi.
04:35Vous avez été le plus frontal.
04:36Vous avez été...
04:37Le plus courageux.
04:38Le plus incisif.
04:40Le plus incisif.
04:41Vous avez été le plus...
04:42C'est le plus clair.
04:43Monseigneur Égou.
04:44Elle est très bien,
04:45Moutel Créef.
04:47Elle n'a pas pris comme ça.
04:48Vous l'avez pris bien en tête
04:50avec mon mystère de la vérité, là.
04:51Oui.
04:52Il l'a repris, c'est drôle.
04:53Il a repris quoi ?
04:54Le mystère de la vérité.
04:55Oui, mais qui a dit ça ?
04:56C'est pas vous qui avez lancé ça ?
04:57Je l'ai dit, mais il y avait une...
04:59Vous avez dit la Pravda.
05:00Vous avez parlé du mystère de la vérité.
05:02Mais bien, mais j'ai parlé
05:03du mystère de la vérité.
05:04Je ne crois pas être le seul au monde
05:05à avoir parlé du mystère de la vérité
05:07puisque c'est Georges Orwell.
05:08C'est une référence littéraire.
05:11Vous avez vu ce qu'a dit David Lissnard,
05:14le maire de Cannes.
05:15Il n'est pas chroniqueur sur CNews.
05:17Quand Emmanuel Macron a dit
05:18je renonce au label d'État,
05:21il a dit voilà une bonne nouvelle,
05:21paraît-il qu'il renonce aussi au goulag.
05:23Donc c'est David Lissnard,
05:24c'est le maire de Cannes
05:25qui faut aussi un peu d'humour.
05:26Bruno Retailleau a dit
05:27rassurez-moi,
05:27ce tweet de l'Élysée
05:28a bien été labellisé.
05:31Bruno Retailleau
05:32qui avait dit
05:32pour préserver la liberté d'expression
05:34non au projet de labellisation.
05:36Il lance d'ailleurs, je crois,
05:36une pétition comme l'UDR.
05:3820 000 signatures déjà
05:39sur la pétition d'Éric Ciotti.
05:41Bon, David Lissnard,
05:41je n'ai pas les signatures sur LR.
05:43Si la présidence de la République
05:45voulait se caricaturer
05:46en ministère de la vérité,
05:48elle ne s'y prendrait pas autrement.
05:49Donc vous voyez,
05:49même David Lissnard l'a dit aussi.
05:52Jordan Bardella,
05:53que le compte officier de l'Élysée
05:54s'attaque à un média privé en dit long
05:55sur la dérive de la présidence macroniste,
05:58etc.
06:00Alors, globalement,
06:02à droite, effectivement,
06:03il y a des réactions.
06:04Les journalistes...
06:07Si, si, il y a Patrick Cohen
06:08qui a fait un édito ce matin
06:09pour nous attaquer.
06:10Il a dit quoi ?
06:10Qu'est-ce qu'il a dit ?
06:11Il a défendu Emmanuel Macron.
06:13Il a fait un édito entier
06:14pour dire qu'on faisait dire
06:15le contraire de ce qu'il disait
06:16à Emmanuel Macron
06:17et pour dire qu'évidemment,
06:18il y avait un sujet
06:19avec les médias de notre groupe.
06:20Vous parlez du porte-parole
06:22du Parti Socialiste ?
06:24Non, je parle de l'homme
06:24qui complote dans les restaurants
06:25contre Rachet Ladadine.
06:26Patrick Cohen, c'est lui.
06:27Vous parlez de cet homme-là
06:28qui est le porte-parole
06:30du Parti Socialiste.
06:31Mais alors, lui,
06:32il est bien labellisé.
06:33Je vais vous dire
06:34qu'il est labellisé partout.
06:35Il est sur le front,
06:36il en va partout des labels.
06:38C'est vraiment...
06:39Il a double label.
06:40Il est labellisé.
06:42Mais il a...
06:43Voilà.
06:43Et d'ailleurs,
06:44il rappelait que Radio France
06:45était labellisé par ce consortium
06:48qui avait labellisé aussi
06:49le groupe Ebra.
06:50Donc, il était très content
06:51de pouvoir dire
06:52que Radio France
06:52était labellisé.
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