Le correspondant CNEWS, en Italie, Antonino Galofaro, revient sur l’envahissement d’un quotidien italien par des pro-palestiniens : «Les locaux ont été dévastés, les murs ont été vandalisés».
00:00Oui, d'abord les réactions qui continuent encore aujourd'hui, d'abord de la classe politique, bien sûr, ministre de la Culture qui a rendu visite à la rédaction,
00:09et puis bien sûr de la première ministre Georgia Meloni qui a condamné ces violences, et puis réaction de la société civile aussi,
00:15notamment celle de l'imam de Turin, mais aussi la plus remarquée, celle de la rapporteuse spéciale de l'ONU pour les territoires palestiniens, l'italienne Francesca Albanese,
00:25et ses paroles ont choqué, d'abord elle a condamné les violences, mais elle a aussi ajouté que cette attaque soit un avertissement pour la presse,
00:33afin qu'elle se remette à faire son travail, à remettre les faits dans leur contexte.
00:36Alors, que s'est-il passé ?
00:38Plusieurs personnes, vous l'avez dit, qui défilaient dans le cortège organisé lors de la grève générale de vendredi, se sont dirigées plutôt vers la rédaction du journal,
00:47les locaux ont été dévastés, les murs tagués, voilà comment la stampa elle-même décrit les événements.
00:52Les assaillants ont créé un rideau de fumée devant le bâtiment pour pouvoir agir incognito,
00:57ils étaient tous cagoulés pour ne pas être identifiés par les caméras de surveillance.
01:02Toujours d'après la rédaction, cette attaque n'était ni inattendue, ni imprévisible, elle était planifiée, souhaitée et imaginée.
01:09Les assaillants ont profité en effet de l'absence des journalistes qui étaient dans le cortège pour la grève générale.
01:14La presse italienne rappelle par ailleurs que la stampa a déjà été victime de violences politiques,
01:19c'était il y a maintenant une cinquantaine d'années, le vice-directeur du journal a été assassiné
01:23par le groupe terroriste d'extrême gauche, les Brigades Rouges.
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