Plusieurs milliers de personnes ont marché ce mardi 2 décembre des Réformés à la préfecture pour dire leur colère contre le projet de budget de l'État. Les syndicats prévoient déjà une prochaine mobilisation contre l'austérité prévue pour les services publics. Tic-tac. L’horloge, dans la bataille pour trouver d’ici quinze jours un accord sur le budget de l’État, tourne de plus en plus vite. Les syndicats espèrent peser au cœur de ce match démarré en septembre, comme lors du mouvement "Bloquons tout" (https://www.laprovence.com/article/region/2808990796003914/marseille-les-manifestants-du-mouvement-bloquons-tout-ont-exprime-une-colere-sociale-de-plus-en-plus-vive). "La deuxième mi-temps", celle des négociations autour du projet de loi de finance de la sécurité sociale (PFLSS), est "déterminante" a insisté ce matin sur France inter la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet. Pour jouer la partie, CGT, FSU mais aussi Solidaires avaient convoqué dans la rue (https://www.laprovence.com/article/region/1910173089960915/greve-du-2-decembre-contre-le-projet-de-budget-des-perturbations-a-prevoir-dans-les-ecoles-marseillaises) militants et citoyens remontés contre "la casse du service public". Malgré un début de mobilisation très timide (https://www.laprovence.com/article/societe/6294679853184714/greve-du-2-decembre-un-maigre-cortege-selance-a-marseille-depuis-les-reformes) à Marseille depuis les Réformés (1er) où moins de 300 personnes trépignaient derrière les chars des organisations syndicales, la préfecture de police relevait 1 000 manifestants, et la CGT (https://www.laprovence.com/article/region/1404252207682115/la-cgt-des-bouches-du-rhone-se-prepare-a-monter-au-front-contre-le-budget-le-2-decembre) 15 000 à l’arrivée devant la préfecture, sur les coups de midi, boulevard Paul-Peytral (6e).
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