00:02Je commence avec vous Gilles, vous disiez vouloir trouver le grand amour, est-ce que vous l'avez trouvé ?
00:08Ah mais complètement, oui.
00:10C'est-à-dire ?
00:10Je l'ai trouvé.
00:12En fin de compte, je m'en suis aperçu que je l'avais trouvé, c'était au moment du speed dating.
00:16Direct ?
00:17Oui, quand je l'ai rencontré pour la première fois sur la péniche.
00:20À Paris ?
00:21À Paris, on s'est fait coucou et là j'ai dit, ah, ça y est, là il y a quelque chose qui se passe.
00:25Et après au speed dating, là, on avait plein de points communs, il faisait que c'était fluide, c'était une conversation fluide et tout, comme si on se connaissait depuis toujours.
00:40Pareil pour vous Isabelle, ça a été une évidence.
00:42Qu'est-ce qui vous a séduit chez Notre-Normand ?
00:44Est-ce que c'est son talent de danseur et son déhanché comme présenté dans le portrait ?
00:49Alors oui, ça en faisait partie, effectivement.
00:51Quand j'ai vu son portrait, la toute première image, en fait, où il est de dos, ensuite il se retourne, il sourit, ça m'a fait quelque chose.
01:01Donc c'est là où je me suis dit, oui, je vais écrire.
01:03Et puis, oui, dans son portrait, ce qui m'a plu, c'est son côté rigolo, gentil.
01:09On voyait très bien que c'était un vrai gentil.
01:11Et puis, ils sont déhanchés, oui, effectivement.
01:13Ça a fini de me séduire.
01:16Il y a eu le fameux épisode du cours de danse à Rouen qui a fait tout basculer.
01:20Et Gilles, on va parler un peu, désolé, de votre vie d'avant, de vos ruptures notamment.
01:25Vous avez expliqué que c'était lié à votre métier d'agriculteur, c'est-à-dire ?
01:30Ben oui, parce qu'avant, justement, quand j'avais des vaches laitières, c'était un métier très, très apprenant.
01:35C'était tous les jours.
01:36Et donc, je peux comprendre que mes partenaires, au bout d'un moment, ils s'enlaçaient.
01:40Parce que je n'avais pas assez de moments, de vie privée avec eux.
01:51C'était boulot, boulot, boulot.
01:52Boulot, boulot, boulot, oui, c'est ça.
01:54Vous avez levé de pied il y a quelques années.
01:56Pourquoi vous avez choisi une émission comme L'amour est dans le pré ?
01:59Alors, des applications, des réseaux sociaux ?
02:02Non, parce que les applications, les réseaux sociaux, les sites de rencontres, tout ça, non, c'est terminé.
02:08Je ne voulais plus en entendre parler.
02:10Parce que de toute façon, à chaque fois, ça tombait, c'était un échec complet.
02:14Et justement, quand je parlais, quand j'avais une discussion avec quelqu'un,
02:19il y avait toujours un moment où on parlait du métier.
02:21Dès que je parlais d'agriculteur, c'était terminé.
02:23Il n'y avait plus de sang, plus d'image, plus rien.
02:25Elle partait ?
02:25Oui.
02:26Ah oui, carrément.
02:27C'était un tue-l'amour, dire qu'on agriculteur.
02:29Ah oui, carrément, oui.
02:30Ah oui, d'accord.
02:32Donc, c'est pour ça, en faisant l'émission de L'amour est dans le pré,
02:34là, ceux qui allaient écrire, c'était sûr que c'était des personnes qui aimaient bien le métier.
02:39Donc là, il y avait plus de chance de pouvoir rencontrer la bonne personne.
02:44Vous avez évoqué, au cours de la vie à la ferme, un moment fort de votre adolescence,
02:48suite à un problème hormonal, vos seins ont grossi et vous avez dû vous faire opérer.
02:53C'était un tabou jusqu'ici.
02:54Est-ce que c'était libérateur de le dire, ça, à la télévision ?
02:59Oui, parce que c'est vrai que je gardais en moi.
03:03J'ai toujours gardé ça en moi et j'ai passé une enfance très difficile à cause de ça.
03:11Et puis, en faisant l'émission et en en parlant, ça m'a permis de me libérer.
03:17Et puis, en même temps, de dire, peut-être qu'il y a d'autres personnes qui sont comme moi.
03:21Et puis, au moins, ça pourra aider les gens, des fois, à dire, tiens, en fin de compte, il n'y a pas que moi qui est comme ça.
03:28Et puis, moi, je m'en suis sorti.
03:30Donc, non, ça peut être un message.
03:33Ça a créé chez vous beaucoup de complexe, même encore aujourd'hui ?
03:36Oui, toujours.
03:37Isabelle, c'est quelque chose que vous avez découvert aussi à ses côtés ?
03:41Ce complexe-là, cette difficulté, parfois, de se montrer ?
03:44Alors, il m'a parlé de son complexe.
03:45Honnêtement, il ne me l'aurait pas dit.
03:47Je ne sais même pas si j'aurais remarqué.
03:49Parce que ça reste très, très, très discret.
03:51Mais après, j'ai des complexes aussi.
03:53Donc, tous les deux en maillot de bain, c'est pas...
03:56Voilà.
03:57On n'est pas super à l'aise.
03:58On n'est pas top, quoi.
03:58Mais d'un autre côté, on s'en fiche.
04:01Parce qu'à La Réunion, on en est bien profité, quand même.
04:03Oui, voilà.
04:03Oui, vous avez réussi quand même à passer à la télé.
04:06Tout le monde n'aurait pas réussi, non ?
04:08Oui, mais maintenant, à l'âge que j'ai, je n'ai plus de complexes.
04:10Maintenant, c'est fini.
04:11Tout ça, c'est derrière moi.
04:12Non, moi, c'est à l'âge que j'ai que j'ai des complexes.
04:15Avant, je suis une ancienne plutôt très, très mince.
04:19Et donc, là, j'ai dans...
04:21Je n'ai pas changé mon régime alimentaire qui n'est pas bon du tout.
04:25Mais c'est de l'alimentation plaisir.
04:28C'est que de l'alimentation plaisir.
04:30Et du coup, maintenant, je stocke.
04:32Vous allez pas vous en sortir avec son surnom, Daddy Chocolat ?
04:34Ah ben non, mais j'ai pris 6 kilos depuis que je le connais.
04:37Au moins.
04:38Au moins.
04:38Parce qu'on ne s'est pas repesé depuis un petit moment.
04:42Si, si, je me suis repesé avec ma balance qui analyse tous mes trucs.
04:44Parce qu'on faisait à peu près 1 kilo par mois.
04:45Ah, c'est ça.
04:46Tous les deux, moi aussi.
04:47C'est l'amour, ça, non ?
04:48Oui, mais c'est ce qu'on dit, normalement.
04:50Oui, normalement.
04:53Non, mais à un moment donné, il faut que ça s'arrête.
04:54Parce que Karine Lemarchand nous a dit, non mais il faut arrêter maintenant.
04:57Oui, bon, je pense que vous avez de la marche quand même.
04:59Mais justement, Isabelle, vous montrez vos angoisses, vos peurs, notamment de ne pas être choisie par Gilles.
05:06Ça n'a pas été difficile ?
05:08C'est-à-dire ?
05:11Devant la télévision, on vous voit par exemple parfois les larmes aux yeux, votre passé, etc.
05:17Ah oui, mon passé, oui.
05:18Non, mais ce n'était même pas par rapport à ça.
05:20C'était en fait cette situation inédite d'être deux femmes pour un homme au même endroit, au même moment.
05:27C'est horrible.
05:28Oui.
05:29Non, c'est vrai.
05:30Même pour moi, c'était compliqué.
05:33Je n'avais jamais vécu ça, je veux dire, voilà.
05:37Mais il a su me rassurer en me faisant un petit bisou volé.
05:44Oui, sous la douche de Pascaline.
05:47Non, pendant.
05:47Alors, non, pas sous la douche.
05:48Non, pendant, non, pas sous la douche.
05:50On n'était pas sous la douche avec Pascaline.
05:54En tout cas, il y a eu ça, vous l'avez avoué après, avant les caméras.
05:57Bon, Gilles, vous avez dit dans l'émission, je me fais souvent larguer, tout le temps.
06:02Oui.
06:03Pas cette fois-ci, Isabelle.
06:04Voilà, non, c'est pour ça.
06:06Et puis Isabelle aussi, elle se faisait tout le temps larguer aussi.
06:09C'est pour ça qu'on avait ce poids commun-là.
06:12Quand j'étais jeune, non, mais je pense que du coup, mon karma a pris cher et après, je me fais larguer.
06:18Mais moi, c'est pareil, c'est au début aussi.
06:19Au début, non, c'est moi qui quittais tout le temps.
06:23Et puis après, oui, sûrement le karma m'a rattrapé.
06:24Enfin, vous pleuriez quand même dans le tracteur, c'est ce que vous avez dit dans le portrait.
06:28Comment ? Que ?
06:29Que vous avez pleuré pas mal dans le tracteur, quand même.
06:31Ah oui, oui, mais là, après, c'était des relations quand même à longue durée.
06:35Donc, quand ça dure longtemps, c'est normal que ça fasse mal.
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