Sylvain Maillard, député "Ensemble pour la République", était l'invité de BFMTV ce mardi 2 décembre. Il évoque la présidentielle et le possible candidat du Rassemblement national.
00:00Écoute, Marine Le Pen, comme Jordan Bardella, ont la possibilité d'être candidat pour leur parti et leur couleur.
00:06Enfin non, elle, pour l'instant, elle n'en a pas la possibilité, à ce stade.
00:09Sauf que Marine Le Pen a parti avec la justice et donc elle a fait appel.
00:14Il y aura un appel, je crois, au CTT et qui dira si elle peut ou pas être candidat.
00:19Après, pour moi, je pense que la situation est assez claire.
00:22Enfin, ce que je regrette, c'est quelque part, c'est que dans cette ambiguïté de faire en sorte d'instrumentaliser la justice en disant qu'au fond, c'est les juges qui décideront qui est le candidat.
00:34Et pour moi, ce n'est pas bien. On est en erreur public.
00:37Vous auriez préféré qu'il y ait un distinguo dans les calendriers, que les juges ne soient pas mis dans cette situation ?
00:45Non, la justice est indépendante en France. Moi, je ne rentre pas dans les décisions de justice.
00:48Vous venez de dire quand même que vous le regrettez.
00:49Je regrette juste que le Rassemblement national à travers Marine Le Pen, la présidente du groupe à l'Assemblée nationale, laisse entendre qu'au fond, ce sont les juges qui décideront qui va être le candidat.
00:59Sinon, qu'elle a parfaitement reconnu qu'elle n'était plus maître de son destin et que la justice allait trancher et qu'elle serait candidate dans la mesure où la justice lui permettrait de l'être.
01:08Et que dans l'hypothèse où elle ne le sera pas candidate, c'est bien Jordan Bardella qui sera, précisant d'ailleurs qu'elle sera son premier soutien.
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