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  • il y a 9 heures
Patrick Martin-Genier : «Donald Trump n'en a rien à faire de la France. Cette paix va se faire entre Trump Poutine. On n'avance pas parce que Poutine ne veut que la cession de territoire.»

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Transcription
00:00Je pense que le président de la République, parce que quand même nous sommes français,
00:03la France est une grande puissance, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies,
00:08elle a puissance nucléaire, donc on se dit oui, la France a un rôle à jouer.
00:11Moi ça me fait de la peine de voir qu'on trimballe un peu la France comme ça,
00:14c'est-à-dire que Donald Trump n'en a strictement rien à faire de la France, comme vous disiez.
00:18Ah c'est pas son sujet, son sujet c'est l'Ukraine et la Russie.
00:20Oui mais bien sûr, et donc premièrement, Emmanuel Macron a voulu montrer qu'il était encore au centre du jeu
00:26et que l'Europe pouvait apporter quelque chose, d'une part.
00:29N'oublions pas Volodymyr Zelensky, qui avait donc une utilité à venir à Paris, pourquoi ?
00:34Ça fait sa dixième visite, il a été considérablement affaibli par la démission de son directeur du cabinet,
00:40André Yermak, qui est quand même l'équivalent chez lui de notre secrétaire général de la Présidente de la République.
00:46Pour un scandale de corruption, on se demande si l'aide européenne n'est pas détournée.
00:50Voilà.
00:51Ce n'est pas un petit scandale, même le Wall Street Journal le dit.
00:53Pour tout vous dire, moi j'étais personnellement à Bruxelles, à la Commission européenne vendredi,
00:57j'ai rencontré le personnel de la Commission qui suit l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.
01:02Ils sont extrêmement inquiets de l'évolution de la situation dans ce pays sur la corruption.
01:07C'est-à-dire que la corruption, la gouvernance, ça fait partie des critères principaux pour l'adhésion à l'Union européenne.
01:13C'est dommage, c'était le programme de Zelensky.
01:14Il a été eu là-dessus.
01:15Et donc il y a des soupçons de corruption.
01:19Vous parliez tout à l'heure, je vous écoutais, du KIF indépendant d'un journal indépendant
01:22qui disait que sans doute, selon toute probabilité, il y aura des chefs d'inculpation
01:26contre l'ancien directeur de cabinet de M. Zelensky sur des soupçons de corruption.
01:31Alors évidemment, vous le disiez tout à fait justement, cette paix va se faire entre Trump et Poutine.
01:37On était passé d'un plan à 28 points à un plan à 19 points.
01:40Mais on sait très bien, et c'est ça la grosse difficulté aujourd'hui, c'est qu'on n'avance pas.
01:45Pourquoi ? Parce que Poutine ne veut qu'une chose, c'est la cession de territoire.
01:50Et Volodymyr Zelensky a dit que politiquement et constitutionnellement, cela n'était pas possible pour lui.
01:55Donc qu'est-ce qui va se passer ?
01:56Alors que l'on sait par exemple que la Crimée ne reviendra jamais dans le géro ukrainien
02:00et qu'il y aura sans doute des cessions de territoire.
02:03Je dis aujourd'hui que Volodymyr Zelensky n'est plus en situation d'assumer cette situation politique.
02:08Soit il ne peut pas politiquement concéder des territoires, s'il le fait.
02:12Ce sera un casus belli politique intérieur.
02:14Et donc je dis que dans ce plan...
02:16Il n'y a pas d'élection.
02:17Il est prévu dans ce plan des élections dans quelques mois.
02:20Il a peur des élections.
02:21Il n'y a pas le droit d'assumer.
02:22Je pense que s'il devait céder des territoires, ce serait la fin politique de Volodymyr Zelensky
02:28et que l'Ukraine devrait passer à autre chose.
02:30Sous-titrage Société Radio-Canada
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