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00:0044, l'invité d'ici matin, Swazik Pelé, on va parler d'avenir industriel aujourd'hui.
00:04Avec ce nouveau projet Exalia, porté par des anciens de Vancorex,
00:08notamment pour tenter de relancer la plateforme chimique de Pondeclay.
00:12Bonjour Olivier Six.
00:13Bonjour Swazik, bonjour à tous.
00:14Merci beaucoup d'être avec nous dans ce studio ce matin.
00:16Vous êtes chef d'entreprise, engagé aussi dans ce projet Exalia,
00:20projet déposé juste avant ce week-end au tribunal de commerce de Lyon.
00:24Réponse attendue d'ici la fin du mois de janvier.
00:27Vous êtes optimiste ?
00:29On est plus qu'optimiste aujourd'hui, on sait que ça va aboutir.
00:33On a beaucoup travaillé, on est parti d'un projet qui était celui de reprendre la totalité de la plateforme.
00:40Oui, parce que ce projet Exalia, ce n'est pas le premier qui est porté pour relancer cette plateforme chimique
00:45et l'autre n'a pas abouti, alors pourquoi celui-ci aboutirait ?
00:50On n'est pas du tout sur le même périmètre.
00:52On est parti d'une situation catastrophique avec la liquidation de la totalité de la plateforme chimique
00:59et on s'est très vite dit que ce n'était pas possible, qu'on ne pouvait pas laisser un bijou industriel
01:05et l'avenir de l'industrie locale et même nationale sombrer comme c'était le cas.
01:11Donc on a construit un projet, ça fait maintenant 8 mois qu'on travaille avec les équipes sur le sujet.
01:18On s'est rendu compte qu'il y avait tout ce qu'il fallait pour sa marche, il y a surtout un marché.
01:22Les produits qu'on va fabriquer, c'est des produits dont tout le monde a besoin, notamment pour traiter l'eau.
01:26Donc c'est des produits qui sont attendus par le marché, c'est des produits qui sont compliqués à fabriquer,
01:31qui sont dangereux à transporter et aujourd'hui on n'en a plus en fabrication à 600 km à la ronde.
01:37Donc il faut les importer d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne, de Belgique.
01:41Et donc on se rend compte qu'il y a une véritable attente des gens.
01:44Mais c'était des produits qui étaient déjà fabriqués par Vancorex avant, auparavant ?
01:49Oui, en fait Vancorex fabriquait des produits chimiques complexes, on appelle les océanates.
01:53Nous on va se concentrer sur des produits simples, faciles, le chlore, l'acide hydrique, la soude,
01:59qui sont des produits dont tout le monde a besoin, depuis le traitement de l'eau jusqu'à l'industrie, en passant par l'agroalimentaire.
02:04Et c'est des produits qui vont irriguer, et parce qu'ils sont totalement décarbonés,
02:09et parce qu'on va remettre en état cette usine pour qu'elle soit une des plus efficientes d'Europe,
02:14on va irriguer l'économie régionale avec des produits qui vont permettre à tout le monde d'être bien plus compétitifs.
02:20Mais ça demande de l'argent, tout ça évidemment, c'est le nerf de la guerre.
02:24A chaque fois, c'est ce qui avait un peu bloqué la dernière fois, puisque vous aviez des promesses de soutien financier.
02:30Est-ce que là, c'est un peu plus concret ? Est-ce que vous avez de l'argent ?
02:35Alors, en tout cas, on a aujourd'hui des promesses, mais des promesses très fermes,
02:41et des promesses qui vont être concrétisées dans les prochaines semaines.
02:45Oui, alors que la dernière fois, c'était un peu plus flou.
02:47Oui, la dernière fois, très honnêtement, on a eu trois semaines pour trouver une solution,
02:51pour faire venir des investisseurs.
02:52On a trouvé un investisseur indien, mais qui nous a juste écrit une lettre de soutien.
02:55Aujourd'hui, on est allé beaucoup plus loin.
02:56Comme vous le savez, la métropole a délibéré.
02:58La région et le président Pancou, qui étaient là vendredi, apportent ce soutien,
03:05et le ministre était là aussi vendredi, et apportent le soutien de l'État.
03:11À côté de ça, on a des fonds privés, et on a beaucoup de marques d'intérêt sur ce sujet.
03:16On a les banques qui nous suivent.
03:17Le projet est aujourd'hui bien plus mature que ce qu'on était le premier.
03:20Un nouveau projet qui s'appelle Exalia, porté par des anciens de Vancorex.
03:24On en parle ce matin avec notre invité à 7h48, Olivier Sixx, qui répond à vos questions.
03:28Vous avez évoqué le gouvernement, le ministre de l'Industrie qui était là vendredi dernier,
03:33effectivement sur le site, Sébastien Martin.
03:36Un nouveau ministre de l'Industrie, qui est aussi plus optimiste que le précédent.
03:44Est-ce que ça joue, ça ?
03:46Alors, ça joue. Il y a eu deux choses qui se sont passées.
03:48Le projet a vraiment atteint une maturité il y a maintenant quelques semaines.
03:52Et l'appui fort de l'État, qui vient en plus de celui de la région, de celui de la métropole,
04:00de celui des services qu'on avait depuis longtemps, est fondamental.
04:03On est sur un projet.
04:05On ne va pas fabriquer des petits pains ou du jus ou du sirop, pour parler de nos amis de Tessert.
04:12On va fabriquer des produits chimiques.
04:14On va exploiter une mine de sel.
04:16On va transporter de la saumure à travers l'Isère.
04:20Et on va fabriquer du chlore sur Pont-clé.
04:22Donc, si on n'avait pas l'appui et l'appui ferme de l'État, on n'aurait pas pu démarrer.
04:28Aujourd'hui, avec cet œcuménisme, entre guillemets, si je peux m'exprimer ainsi, sur le projet,
04:33c'est-à-dire qu'on a vraiment un appui du premier, du plus simple citoyen de la métropole jusqu'au sommet de l'État.
04:38On a l'appui de la gauche à la droite.
04:41On a l'appui des parlementaires.
04:43On a un appui unanime sur ce projet.
04:46En fait, ce qu'on va faire, c'est un peu comme reconstruire la cathédrale Notre-Dame en cinq ans.
04:52C'est juste impossible.
04:53Mais on va y arriver.
04:54Et on va y arriver.
04:55Pourquoi ? On va y arriver parce qu'on a tout le monde derrière nous, qu'on a tout ce qu'il faut,
04:58qu'on a des salariés, qu'on a des équipes hyper motivées,
05:01et qu'on a un appui de la totalité des parties présentes.
05:07En tout cas, on sent que le projet est bien sur les rails.
05:11Réponse donc d'ici la fin du mois de janvier, normalement ?
05:16Oui, on espère que ça ira très vite.
05:17La justice et les juges ont des calendriers qui ne sont parfois pas forcément compatibles avec ce qu'on a besoin.
05:25Ils ont des critères de décision qui ne sont pas forcément ceux qui nous intéressent.
05:30Mais on leur demande vraiment sur ce sujet-là d'aller très vite.
05:34Pourquoi ? Parce qu'en fait, on a besoin de redémarrer.
05:37On a besoin des autorisations administratives.
05:39On a les clients qui ont besoin d'avoir confiance en nous.
05:41On a les salariés qui, aujourd'hui, attendent.
05:43Et donc, on ne peut pas durer.
05:44Et ne pas perdre trop de temps, effectivement.
05:47Exactement. Si la décision n'est pas prise fin janvier, ça sera bien plus difficile de démarrer.
05:50Donc, vraiment, on demande au tribunal des commerces de Lyon de se dépêcher de décider.
05:55On refera le point à ce moment-là.
05:57Merci beaucoup, Olivier Six, d'avoir été avec nous ce matin dans ce studio.
06:00Merci beaucoup. Merci à tous.
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