Lors de Midi News Week-end du 30/1/2025, la journaliste Karima Brikh était invitée sur le plateau. Elle est revenue sur le reportage de Complément d’Enquête : «Le simple fait de dire certains faits devient quelque chose de compromettant».
00:00Et ça, ça contribue, en fait, justement à la méfiance, je pense, des téléspectateurs et des citoyens à l'égard des médias en général.
00:08Et après ça, il y a des gens qui se font traiter de conspirationnistes, qui n'ont plus confiance.
00:13Mais écoutez, juste quand on regarde les chiffres, par exemple, parce qu'à la suite de compléments d'enquête, il y a eu, bon, il y avait le journaliste qui interviewait M. Ballard, il parlait des chiffres.
00:23Qui lui-même n'était pas content de la façon dont il avait été traité. J'ai vu sur les réseaux sociaux, il a réagi parce qu'il y a des séquences qui ont été coupées.
00:28Comme dit William Gould, qui lui aussi a été coupé dans certains de ses propos.
00:34Donc, moi, je reviens, par exemple, sur les chiffres, notamment sur la question de l'immigration.
00:40Il donne des chiffres du CEPI, et comme si c'était la Bible, vous savez, là, et là, c'était les informations et tout le reste.
00:48Non, non, non, non, attendez. Et l'autre lui dit, d'ailleurs, ce sont des chiffres, que ce soit du ministère de l'Intérieur,
00:54quand on regarde la surreprésentation, par exemple, des agressions sexuelles sur l'île de France,
01:00qui est une surreprésentation des étrangers, c'est pas de faire un lien existentiel,
01:04c'est pas de dire, évidemment, que ce n'est pas tous les immigrants qui agressent, c'est comme ça va de soi.
01:09Mais il y a une surreprésentation. Et juste de dire certains faits devient finalement quelque chose de compromettant,
01:16quelque chose qu'il ne faudrait pas dire. Il y a une sélection aussi des faits.
01:19Mais hier, on commentait les chiffres de l'insécurité. C'est pas nous qui les donnons.
01:24C'est le chiffre du ministère de l'Intérieur. On n'invente rien.
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