00:00Oui, parce qu'il n'y a pas que les adieux qui n'en sont pas, puisqu'elle tire sa révérence.
00:04Je vous l'ai dit tout à l'heure, elle ne fait pas ses adieux.
00:07Elle a ce film qui a parlé d'elle beaucoup.
00:10On y reviendra dans un instant où elle est un peu en toile de fond de Roland Perez.
00:14Et puis il y a la Maritza qui a cartonné sur TikTok.
00:17Chanson qui évoque donc le fleuve bulgare de son enfance.
00:20Musique, bien sûr.
00:21TikTok, TikTok, les plateformes, plus de 80 millions de streams en fait l'année dernière.
00:44Chanson remise en avant donc par ce film Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan.
00:49L'histoire de Roland Perez qui est très liée à Sylvie.
00:52Et c'est vrai qu'on parlait la semaine dernière de ces films, peu de films français qui ont fonctionné.
00:56Justement, celui-là fait partie des cinq films qui ont dépassé le million cette année.
01:01Pour en revenir à cette chanson, oui, Sylvie n'a que 8 ans quand elle quitte la Bulgarie stalinienne dans un train direction la gare de Lyon.
01:09Sa première découverte de la liberté de l'Ouest, ça va être des bananes que son papa va acheter lors d'un arrêt de ce train en gare.
01:18C'est très touchant, j'ai interrogé Sylvie Vartan, donc chez elle, avec Nicolas Mérard.
01:24Je n'avais jamais vu de bananes de ma vie et surtout je n'en avais jamais goûté.
01:30Et oh, merveille !
01:33Quand le mur de Berlin est tombé et que les gens qui étaient à l'Est, qui ne pouvaient pas passer à l'Ouest, tout d'un coup ont été libres,
01:41on les voyait tous avec des bananes.
01:44Il y a quelque chose dans la banane qui exprime la liberté, donc manger des bananes.
01:49L'amour, c'est comme une cigarette, ça flambe comme une lunette, ça plique les yeux, ça fait le rêve, et ça s'envole en fumée.
02:04Il n'y a pas une Sylvie, mais des Sylvie.
02:07Oui, c'est six décennies de musique, effectivement, c'est Sylvie Johnny, c'est les grands spectacles.
02:13Par la suite, c'est la danse qu'elle est allée apprendre aux Etats-Unis.
02:17Elle fait partie de cette génération qui a dépoussiéré la femme chanteuse, la femme interprète, par intuition, disait-elle.
02:23C'est une passion du spectacle qui s'est transmise au sein de la famille.
02:26D'ailleurs, lors du spectacle, elle a passé le flambeau à David dans un duo.
02:31C'est vrai qu'il y avait aussi les filles de David, il y a Emma, il y a Ilona, qui elles aussi sont dans le monde du spectacle, actrices, mannequins.
02:38Bref, une famille, une dynastie du spectacle dont Sylvie est assez fière.
02:44Les chevaux, par exemple, les champions arrivent à donner des enfants qui ont des talents différents.
02:52Et c'est vrai que certains de nos enfants, ils ont ces aptitudes non seulement pour le chant, mais aussi pour le dessin, pour l'écriture.
03:05Tout ça, c'est très jouissif.
03:08Elle est une six-star, elle est une six-star.
03:11J'entrais en tant, j'en donne l'histoire et j'ai de la croix.
03:16Est-ce qu'elle se considère à la retraite, Sylvie Barton ?
03:18Alors toi, tu vas m'énerver, Sylvie Barton.
03:20« Retraite », c'est un mot qui n'existe pas dans la bouche de Sylvie.
03:25Elle n'aime pas les adieux.
03:26T'as fait peur à Mathieu, quand même.
03:27Non, mais les adieux, elle n'aime pas ça.
03:29Elle a des projets, malgré tout.
03:31Il se murmure qu'elle pourrait faire des masterclass où elle pourrait discuter avec le public.
03:35Et aussi, peut-être du théâtre.
03:36Je l'ai questionné justement sur ses futurs projets.
03:39Je peux faire la scène différemment, d'une autre manière, sans forcément chanter.
03:44On n'arrive pas à être aussi proche des gens que si on leur parle.
03:49Et du théâtre, oui, pourquoi pas ?
03:52Tout dépend de trouver la bonne histoire qui est inspirante et qui vous transporte.
03:59Ça ne va pas s'arrêter comme ça.
04:01Voilà, ça ne va pas s'arrêter comme ça.
04:04Je tire ma révérence, le disque, donc la scène.
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