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00:00Nous sommes de retour sur le plateau, toujours en compagnie de M. Amadou Diaby, consultant financier, entrepreneur et candidat aux législatives de 2025.
00:11Dans cette première partie, nous avons donc parcouru les fondements de votre vision économique, réformes monétaires, agriculture, PME, souveraineté nationale.
00:21Dans la seconde partie, nous allons parler d'entrepreneuriat, nous allons rentrer dans l'opérationnel, parler du territoire, parler de la gouvernance, l'industrialisation,
00:31mais également l'emploi des jeunes à travers la création des richesses.
00:36En quoi consiste véritablement votre politique d'ivoirisation de l'économie ?
00:42Pour nous, aujourd'hui, en Côte d'Ivoire, c'est une société très connue sur la place qui a dit publiquement
00:47que 5% d'entreprises, 5% d'entreprises étrangères produisent 80% de la richesse du pays.
00:56Donc pour nous, cette situation, c'est assez grave.
00:58Alors que, dès l'indépendance, le président Félix Fouadouani avait engagé une politique de l'ivoirisation de l'économie.
01:05Voilà pourquoi les sociétés d'État, à l'époque, représentaient presque 30% des sociétés d'État,
01:11non les participations de l'État, parce qu'il y avait les sociétés d'État,
01:14il y avait les participations aussi de l'État dans les sociétés commerciales.
01:18Parce que l'État n'est pas bon pour être sur le marché directement, il risque de fausser le marché,
01:27mais l'État peut apporter du financement.
01:29Voilà, pour pouvoir, lorsqu'il y a des secteurs qui ne sont pas porteurs, l'État peut apporter du financement.
01:33Donc les sociétés d'État représentaient presque 30% de la création de la richesse.
01:38Aujourd'hui, on est à 5%.
01:39Lorsqu'en 1989, ils ont essayé de privater nos sociétés, qui a pris la place.
01:47Parce que c'est le système actuel qui est dans notre pays.
01:49Par exemple, nous, notre combat, c'est pour dire que ce système qui est là en place depuis 35 ans,
01:54n'est pas bien pour notre pays.
01:56C'est ça notre combat principal.
01:57Pour que les évaluations comprennent que dans notre pays, le problème, ce n'est pas nos dirigeants.
02:01Parce que tous les évaluations captées, les dirigeants, M. Gbagbo, le président Ouattra...
02:05C'est quoi le problème ?
02:06Le problème, ce n'est pas...
02:09J'ai fait une comparaison.
02:10Ce n'est pas une voiture.
02:11La voiture ne roule pas bien.
02:13On est tous dans le cas où la voiture ne roule pas bien.
02:15Tout le monde dit que non, si on voit que la voiture ne roule pas bien,
02:17c'est que c'est le chauffeur qui ne roule pas bien.
02:19On dit non, le problème, ce n'est pas le chauffeur.
02:21Le problème, ce n'est pas le président Ouattra, ce n'est pas le président Gbagbo, ni le président Bédier.
02:25C'est le moteur qui en parle.
02:27C'est le système, le problème, c'est le système qui en parle.
02:29Au cœur de ce système-là, beaucoup d'Ivoiriens se plaignent de la grosse dette.
02:37Qu'est-ce que vous avez à dire à propos ?
02:39Pour nous, le problème n'est pas la dette.
02:41Nous n'estime que le pays, même, il est sous-endetté.
02:44Ah, vous pensez que la Côte d'Ivoire est sous-endettée ?
02:46Non, si on fait la comparaison, dette par rapport au nombre d'habitants...
02:50D'accord.
02:50C'est-à-dire qu'on fait la comparaison...
02:51Plus de 13 000 milliards de dettes, vous estimez que c'est...
02:54Non, on dit 32 000 milliards.
02:5532 000 milliards, pardon, de dettes.
02:57Vous pensez que le pays est sous-endetté ?
02:59Pour nous, le pays est sous-endetté.
03:00Parce que quand il fait la division des 32 000 milliards de dettes,
03:02par le nombre d'habitants, je vois que les Ivoiriens sont endettés à hauteur de 900 000 francs.
03:06D'accord.
03:07Lorsqu'il fait cette même division avec les pays...
03:10Je prends le cas de la France, par exemple.
03:12Il voit que la France est endettée à hauteur de 30 millions.
03:14Si j'ajoute les engagements hors bilan,
03:18alors que chez nous, ici, il n'y a pas beaucoup d'engagement hors bilan,
03:20c'est comme les retraites, tout ça.
03:22Vous savez, toujours en France, il y a des problèmes de retraite.
03:23Mais ce sont des engagements qui ne sont pas dans le bilan.
03:25Mais c'est des engagements hors bilan, mais lorsqu'on les retraite,
03:28ils deviennent comme de la DEP.
03:30Ces engagements sont autant exigibles comme la dette.
03:33Lorsque je fais ces comparaisons,
03:34je vois que la France, chaque Français,
03:36est endettée à hauteur de 80 millions de francs CFA.
03:38Donc, chaque Ivoirien est endettée à hauteur de 900 000 francs.
03:42Puis là, je ne parle pas des États-Unis.
03:43Donc, la dette n'est pas le problème.
03:45Le problème, c'est la création de la richesse.
03:48Mais une richesse par les Ivoiriens.
03:51Une richesse qui est créée par les Ivoiriens
03:53est pour les Ivoiriens harmonieux aux Coréens.
03:57Et cette richesse par les Ivoiriens,
03:59ça contribue également au développement
04:01de véritables pôles économiques régionaux.
04:04Exactement.
04:04Voilà pourquoi il est important
04:06de mettre aussi de la planification.
04:10Parce qu'aujourd'hui, si on prend le cas d'Abidjan,
04:12si on prend le cas d'Abidjan,
04:14Abidjan seul, avec 22% de la population ivoirienne,
04:1780% de la Génie.
04:1880% ?
04:20Et les autres régions du pays ?
04:22Même le journaliste,
04:23si vous avez 500 millions d'investis,
04:25si vous avez investi à Abidjan,
04:27et votre région d'origine prête à couper,
04:29ou bien à Corogo, ou bien à Oudjéné,
04:31vous allez dire que non, ce n'est pas rentable à Oudjéné.
04:33Alors qu'il faut créer de la planification
04:35pour qu'on puisse créer de la richesse un peu partout,
04:39pour que la richesse soit plus efficace
04:42et plus dynamique pour le pays.
04:43Alors on sait qu'en Côte d'Ivoire,
04:44il y a quand même des jeunes talents
04:46qui essaient d'émerger,
04:47mais au niveau local,
04:48au niveau de leur région,
04:51c'est quoi la stratégie que vous pourriez proposer,
04:55justement, pour faire retenir ces jeunes-là
04:57dans ces localités ?
04:58– Oui, c'est le financement avec la planification.
05:00C'est le financement et la planification.
05:02Pour l'honneur, la guerre, c'est le financement.
05:04Lorsque les gens ont le financement nécessaire
05:06pour développer l'activité sur place,
05:08ils vont pouvoir rester sur place.
05:12Et puis aussi, pour nous,
05:14il faut que l'État soit investisseur.
05:17Pour nous, c'est ça la différence aussi.
05:19L'État en tant qu'investisseur en dernier ressort.
05:22Parce que l'État a une vision à long terme.
05:27Une société privée a une vision à court et moyen terme.
05:30Une société privée,
05:31lorsqu'au bout de 4-5 ans,
05:32elle ne voit pas l'horizon, elle arrête.
05:35Alors que l'État a une vision à long terme, à 30 ans.
05:38Pour que la Côte d'Ivoire soit première produite de cacao,
05:40ça a pris 30 ans.
05:42J'imagine que la Côte d'Ivoire avait la première industrie des textiles
05:45en Afrique subsaharienne,
05:48avec les zones de Côte d'Ivo, à Gauville,
05:50Utexia-Dimocro, Gonfléville, à Gauville.
05:54Parce que l'État était là pour soutenir ces entreprises.
05:57Parce que l'État avait une vision à long terme.
06:00Donc ces entreprises-là pouvaient émerger à long terme.
06:03Mais à court terme, elles étaient déficitaires.
06:05Mais lorsque ça a été privatisé,
06:06et vu que l'entreprise privée,
06:08ils ont une vision à court terme,
06:09dès qu'ils ne voyaient pas la rentabilité à court terme,
06:12automatiquement, ils ont fermé cette société.
06:14C'est la perte d'emploi pour ces régions-là.
06:17Et ces zones-là sont automatiquement sinistrées.
06:23Donc pour nous, il est vraiment important d'envoyer le phénomène pour les PMU.
06:30Imagine aujourd'hui, je prends le cas de l'anacadre par exemple.
06:33Ça c'est un cas qui me tient vraiment au cœur.
06:35Parce qu'aujourd'hui, même dans ma région à Boutreau,
06:37on fait de l'anacadre chez moi à Boutreau.
06:40Mais moi j'ai vu à la télévision,
06:41mon fils le plus est à 425 francs le kilo.
06:43Mais au bout de deux semaines, au bout de trois semaines,
06:49moi dans ma population,
06:50je suis ma population à Boutreau, à Côte-Françou,
06:52moi j'ai croisé des personnes,
06:54même pas à Boutreau, à Côte-Françou,
06:55même dans mon parrainage,
06:57j'étais à Daoukro, j'étais à Nibi-le-Cro,
06:59j'étais à Saint-Amar,
07:01les gens m'ont dit qu'ils ont vendu l'anacadre à 150 francs.
07:05Même à 200 francs le kilo.
07:06Alors que le prix, il était à 425 francs.
07:10Parce que la politique a été mise en place,
07:14moi je suis en désaccord avec la politique qui a été mise en place,
07:16parce que l'État a voulu protéger les transformateurs locaux
07:21pour qu'on puisse transformer sur place.
07:24Dans un pays, lorsqu'on dirige un pays,
07:27on doit défendre la majorité.
07:29La majorité, ce n'est pas les transformateurs locaux.
07:31La majorité...
07:32Quand même tout le monde appelle à l'industrialisation.
07:34Je sais, mais il faut défendre, même si on appelle à l'industrialisation,
07:37il faut mettre les moyens nécessaires aux transformateurs locaux,
07:41mais il faut les apprendre à compéter sur le marché.
07:43D'accord.
07:44Ton enfant, il faut apprendre à compéter.
07:46Aujourd'hui, le fait qu'il y a pendant deux mois,
07:50lorsque la campagne commune, pendant deux mois,
07:52il n'y a pas d'exportation,
07:53ça fait automatiquement que les étrangers qui viennent sur place
07:57ne peuvent pas venir faire la compétition pour maintenir les prix hauts.
08:01Vous parlez de compétitivité, on se pose la question,
08:04de savoir ce que l'industrialisation occupe comme place dans vos projets.
08:09Parce que, comme je vous l'explique,
08:10en fait, le cas de l'ANACA, je vais finir avec ça,
08:13les transformateurs locaux,
08:15pourquoi ils n'arrivent pas à compéter avec les multinationales étrangères ?
08:19Parce qu'ils sont en défaut du financement.
08:21C'est ça le vrai problème.
08:22Si on met les financements nécessaires à leur disposition,
08:26ils pourront compéter avec les Indiens
08:29et les Vietnamiens qui viennent chez nous dans l'ANACA.
08:32Ils pourront compéter avec eux.
08:33Et puis, par la même occasion,
08:35nos producteurs, ils vont avoir le prix assez élevé
08:38puisque la compétition sera réelle.
08:40Mais si l'État protège nos transformateurs locaux
08:45en disant que pendant deux mois,
08:46ravitaillez vos stocks avant que les acheteurs internationaux n'arrivent,
08:53non seulement ça crée deux problèmes.
08:54Le premier problème, nos producteurs déjà,
08:59ils n'arrivent pas à vendre l'ANACA dans les bons prix,
09:01ça fait un.
09:02Et puis, le deuxième problème,
09:04c'est que les transformateurs internationaux,
09:06qu'est-ce qu'ils vont faire ?
09:07Ils vont venir se saler en Côte d'Ivoire.
09:09Et quand ils vont venir se saler en Côte d'Ivoire,
09:10ils vont venir avec des capitaux puissants.
09:12Donc, les présences en Côte d'Ivoire
09:13vont faire que nos transformateurs locaux
09:16ne pourront plus tenir la concurrence.
09:19Donc, tout le secteur sera pris
09:20par les transformateurs internationaux.
09:22Parce que eux, si ils voient qu'ils ne peuvent pas avoir l'ANACA,
09:24aujourd'hui, nous sommes le premier producteur de l'ANACA.
09:27Aujourd'hui, l'ANACA, c'est l'une, franchement,
09:29des productions où l'État a vraiment réussi.
09:32Parce que sur toute la moitié du pays,
09:34depuis le Boaké jusqu'à Tengrela,
09:37l'ANACA pousse partout.
09:38Donc, de toute façon,
09:39ils ont vraiment besoin
09:40à ce que cette filière-là se développe.
09:43Nos transformateurs locaux,
09:44il faut que la banque donne le financement nécessaire
09:49à nos producteurs,
09:50à nos transformateurs locaux.
09:52pour qu'ils puissent compéter en âme égale
09:55avec les industriels étrangers
09:58qui viennent sur nos territoires.
09:59Alors, M. Diaby,
09:59vous parlez beaucoup de création de richesses.
10:03Cela m'amène naturellement,
10:04comme je le disais tantôt,
10:06à insister sur le terme industrialisation.
10:10Quelle industrie prioritaire pour vous
10:12pour aboutir à un certain décollage économique ivoirien ?
10:17Déjà, lui, il n'est pas dans l'ANACA, déjà.
10:20Vu que le principe est simple, en fait.
10:24C'est-à-dire qu'avec 200-300 millions,
10:26on peut mettre en place une petite unité dans l'ANACA, déjà.
10:29D'accord.
10:29Voilà.
10:29C'est-à-dire qu'avec très peu de moyens,
10:31si on a un copain avec des financements bancaires,
10:33automatiquement, on peut avoir des milliers
10:35des transformations dans l'ANACA, dans le pays.
10:39Et puis, la matière première est là.
10:41Donc, déjà, le fait,
10:42on devait soutenir nos transformateurs
10:44en mettant les financements légitaires
10:46pour qu'ils puissent acheter rapidement,
10:48faire la compétition.
10:49Est-ce que c'est une initiative
10:50que vous avez tentée en Côte d'Ivoire,
10:51vous, personnellement ?
10:53J'avais eu le projet,
10:54mais après, ça a été abandonné.
10:56Voilà.
10:56Mais j'avais eu le projet
10:57de pouvoir créer une petite unité.
10:58Abandonnée, pourquoi ?
10:59Hein ?
11:00La même question.
11:02D'abord, le financement.
11:03Voilà.
11:03Parce qu'après,
11:04le financement bancaire ne se fait pas.
11:05Et puis, après, je me suis dit
11:09que, bon, je voudrais mettre ça plus tard.
11:11Alors, vous avez abordé la question
11:13de faire émerger les champions nationaux.
11:17J'aimerais que vous résumiez ça.
11:19C'est quoi la stratégie
11:20qu'on pourrait mettre en place
11:22pour que ces champions nationaux-là
11:26puissent rivaliser avec les multinationales ?
11:30Mais déjà, il faut que l'État apporte
11:34la formation nécessaire.
11:36Voilà.
11:37C'est tout ce qui est déficit.
11:38S'il y a un déficit
11:38en matière de formation,
11:40il faut que l'État apporte la formation,
11:42qu'on passe sur ce déficit-là.
11:45S'il y a un déficit également
11:46en termes d'organisation,
11:48il faut que l'État apporte ce déficit.
11:50S'il y a un déficit également,
11:52qui est le déficit le plus important
11:53en termes de financement,
11:56soit l'État,
11:57il permet au financement bancaire d'agir.
11:59Si le financement bancaire
12:00ne peut pas suivre,
12:01il faut que l'État soit investisseur
12:03en dernier ressort,
12:05vienne prendre des participations.
12:06C'est ce que l'État a fait.
12:09Lorsque l'État avait 30%
12:11de création,
12:13les participations de l'État
12:14dépend de 30% de la création des richesses,
12:18c'est parce que l'État
12:19avait des participations.
12:20Vous savez, tous les secteurs,
12:21tous les génies ivoiriens
12:23qui voulaient émerger,
12:24qui voulaient créer des sociétés
12:25et qui n'avaient pas
12:25des financements bancaires,
12:26l'État venait prendre
12:27des participations de la société.
12:29Donc, ça permettait automatiquement
12:31tous ces génies
12:35qui sont dans ce pays-là,
12:37qui ne peuvent pas mettre en place
12:38leurs projets,
12:39de pouvoir émerger.
12:41On parle de finance,
12:42on parle de transactions
12:43et on ne peut mettre de côté
12:45ce qu'on appelle
12:46la gouvernance économique,
12:48on ne peut mettre de côté
12:48ce qu'on appelle
12:49transparence économique.
12:51Sous nos cieux,
12:52il y a toujours des discussions,
12:53il y a toujours
12:54des désaccords
12:56à ce niveau
12:57pour vous.
12:58C'est quoi
12:58les réformes structurelles
13:00qu'il faut
13:00au gouvernement,
13:02qu'il faut proposer
13:03au gouvernement
13:03dans le but justement
13:04d'éviter les gaspillages,
13:06dans le but d'éviter
13:07la corruption en Côte d'Ivoire ?
13:08Oui, parce que
13:08pourquoi il y a la corruption
13:10dans l'autre pays ?
13:11Parce que l'État
13:12n'a pas beaucoup
13:13de fonctionnaires.
13:15Aujourd'hui,
13:16en Côte d'Ivoire,
13:17il y a 300 000 fonctionnaires
13:18pour 32 millions d'habitants.
13:21Ça fait un fonctionnaire
13:22pour 100 habitants.
13:23Sauf que vous avez
13:24un fonctionnaire
13:25pour 100 habitants.
13:26Pour qu'on délire
13:26contre la corruption.
13:27Vos propositions ?
13:28Voilà.
13:29Mais ça revient pareil.
13:30Pourquoi l'État
13:30n'arrive pas à coûter
13:31plus de fonctionnaires ?
13:32Pas parce que l'État
13:34ne veut pas recruter les gens.
13:35Parce que l'État
13:35n'a pas les moyens.
13:37Et pourquoi l'État
13:37n'a pas les moyens ?
13:38Parce que le pays
13:39n'écrit pas beaucoup
13:39de richesse.
13:41Parce que le pays
13:42n'a pas beaucoup d'impôts.
13:43Et pourquoi le pays
13:44n'a pas beaucoup d'impôts ?
13:45Parce que le pays
13:46n'écrit pas beaucoup
13:46de richesse.
13:47Et pourquoi le pays
13:47n'écrit pas beaucoup
13:48de richesse ?
13:49Parce que le pays,
13:51les populations
13:54n'ont pas accès au financement.
13:55C'est comme si
13:56on prend le cas des jeunes.
13:57Selon les organismes
13:58comme l'OIT,
13:59la Banque mondiale,
14:00on dit
14:01entre 30 et 40%
14:04des Ivoiriens
14:05sont en situation
14:06de non-emploi,
14:08non-éducation
14:08et non-formation.
14:10C'est-à-dire que
14:11ce thème-là
14:11est différent
14:12du taux de chômage.
14:13Il y a le taux
14:13de non-emploi,
14:14non-éducation,
14:14non-formation
14:15qui est différent
14:16du taux de chômage.
14:17Le taux de non-emploi,
14:18non-éducation,
14:19non-formation
14:19en Côte d'Ivoire
14:20ça fait 30%.
14:21Alors que 115%
14:23des Ivoiriens
14:23ont moins de 35 ans.
14:26C'est-à-dire
14:2635 ans de jeunes
14:27actifs dans notre pays
14:28sont en inactivité.
14:30Donc si éventuellement
14:32on envoyait le financement,
14:34on envoyait
14:34l'organisation nécessaire
14:35pour pouvoir mettre
14:37tous ces jeunes
14:37en inactivité,
14:39automatiquement
14:39le pays allait créer
14:41plus de richesses,
14:42ça fait un,
14:42l'État allait avoir
14:44plus d'impôts,
14:44ça fait deux,
14:45les capacités
14:46d'endettement du pays
14:48allaient encore s'améliorer,
14:50l'État s'endettait
14:50encore beaucoup plus,
14:51parce que nous,
14:51on est sous-endettés,
14:53on allait encore
14:53s'endetter beaucoup plus,
14:55on allait faire face
14:55aux besoins
14:57de nos populations.
14:58Voilà le principe,
14:59même si je dis souvent,
15:00Jean,
15:00si je prends le cas,
15:01je prends le cas du Mali,
15:02du Burkina,
15:03du Niger,
15:04parce que souvent,
15:04nous sommes dans les mêmes
15:05problèmes,
15:05parce que la cause
15:06de ce terrorisme,
15:07c'est quoi ?
15:08C'est la pauvreté.
15:10On dit,
15:10pour moi,
15:10un pays,
15:11je prends le cas du Mali,
15:12par exemple,
15:1390% des Maliens
15:14sont des musulmans.
15:15Comment on peut expliquer
15:16qu'on parle de djihadisme
15:17du Maliens,
15:17parce qu'en réalité,
15:18ce n'est pas le djihadisme,
15:20c'est des banques
15:20criminelles organisées.
15:22Mais qu'est-ce qui fait
15:22que les banques
15:23criminelles organisent
15:24prospèrent ?
15:24C'est la pauvreté,
15:26c'est la faiblesse
15:26de l'État.
15:27Lorsqu'il n'a pas
15:28les moyens
15:29d'assurer la sécurité
15:30du pays,
15:32des banques
15:32criminelles organisées
15:33prennent le dessus.
15:35C'est tout partout
15:35comme ça,
15:36même à Haïti,
15:37en Amérique du Sud,
15:37le phénomène des microbes,
15:40c'est quoi ?
15:41Les petits,
15:42vous voyez,
15:43ont toujours existé,
15:43mais lorsqu'ils se mettent
15:44ensemble,
15:45ils créent des banques
15:46criminelles organisées,
15:47automatiquement,
15:48ça devient
15:48une première société.
15:49– M. Diaby,
15:50on va terminer cette émission
15:51parce que nous tirons
15:52à l'errement
15:52vers la fin de ce numéro.
15:54Nous avons parlé
15:55très rapidement
15:56de la mise en œuvre
15:57de votre vision,
15:58mais également
15:59de votre capacité politique.
16:02Vous êtes candidat
16:03aux élections législatives.
16:06Qu'est-ce que vous ferez
16:06adopté dans les 100 premiers jours
16:09si jamais vous êtes élu
16:11au Parlement ?
16:11– Si je suis élu
16:12au Parlement,
16:14nous allons exiger
16:16dans le budget du pays
16:18la création
16:19des souhaités d'État.
16:21Nous allons exiger
16:21immédiatement
16:22la réforme
16:23de la Banque centrale
16:24parce que
16:26la Banque centrale,
16:27qui est notre banque
16:28en nous,
16:29ne défend pas
16:31correctement
16:31les intérêts
16:32de notre sous-région.
16:34– D'accord.
16:35– Parce que
16:35les financements,
16:36il y a un rapport
16:37qui est sorti
16:37en mars 2025
16:40sur un rapport
16:41de la BCAO
16:42où on dit
16:43que
16:43les 400 grandes entreprises
16:47de lui au mois,
16:48c'est-à-dire 50 par pays,
16:50captent
16:5050%
16:52du financement
16:52bancaire.
16:54C'est-à-dire que
16:55dans notre pays,
16:56ce sont les multinationales
16:57étrangères,
16:58les grosses sociétés
16:58qui captent
16:59le financement.
17:01Donc ça fait que
17:01ça crée un problème
17:03non seulement
17:03si ils captent
17:04le financement,
17:05qu'ils captent
17:05le financement,
17:06qu'est-ce qu'ils font ?
17:07Ils thésaurisent
17:08cet argent
17:09et puis ils repartient
17:10une partie du bénéfice.
17:12Donc le fait
17:12que l'argent est thésaurisé,
17:13l'argent ne tourne pas
17:14dans l'économie,
17:16ça appauvrit
17:17nos citoyens,
17:18ça fait un un.
17:19et le 2,
17:20en plus de ceux-là aussi,
17:22ça,
17:23vous voyez,
17:23l'argent ne tourne pas.
17:24Donc l'État aussi,
17:25il n'a pas beaucoup d'impôts.
17:26Nos États sont faibles.
17:28Nos États n'arrivent pas
17:28à être à la hauteur
17:30des enjeux
17:31de nos pays.
17:32Alors que dans notre pays,
17:34en Côte d'Ivoire,
17:34précisément,
17:35tous les 25
17:36à la place,
17:36on doule.
17:37Aujourd'hui,
17:37on est 32 millions d'habitants.
17:39En 2050,
17:40on sera à 60 millions d'habitants.
17:42Donc,
17:42on est à 60 millions d'habitants
17:43avec ce système
17:44qui est en place
17:44depuis 35 ans,
17:46c'est l'existence
17:47et l'union
17:48d'un pays même
17:48qui est menacé.
17:49– Pour le moment,
17:50nous sommes à 32 millions d'habitants.
17:52Qu'est-ce que vous pensez ?
17:54Pourquoi vous pensez
17:54que ces 32 millions d'habitants
17:56au nombre desquels
17:57il y a des Ivoiriens
17:58devraient vous faire confiance
17:59pour transformer
18:00l'économie du pays ?
18:01Je vous accorde une minute
18:02pour répondre à cette question.
18:03– C'est aussi
18:05ce qui est ça.
18:06Nous, on vient d'aux Ivoiriens.
18:07Lorsqu'il y a deux systèmes
18:09dans ce pays,
18:10vous avez un système
18:11qui vous envoie au miracle
18:12Ivoirien.
18:13De 1966 à 1989,
18:15il y a un deuxième système
18:16qui a commencé
18:16dès 1990 jusqu'aujourd'hui.
18:18Ça fait 35 ans.
18:19Vous pouvez comparer ?
18:20Moi, je dis non,
18:21le problème,
18:22c'est le système.
18:23Le problème,
18:23c'est le moteur.
18:25Le problème,
18:25ce n'est pas les dirigeants.
18:27Ils n'ont pas
18:28les responsabilités,
18:29mais n'ont pas
18:30les responsabilités
18:30et nuancées.
18:32Donc 30%
18:32n'est pas les responsabilités,
18:33mais 70%
18:34des problèmes
18:34de notre pays
18:35et de nos sous-regions.
18:36C'est le système
18:37qui n'est pas bon.
18:38Il faut juste changer le système.
18:39– Et on espère
18:40que ça changera avec vous.
18:41On espère vous retrouver
18:42dans le cadre
18:43de la campagne
18:44pour les législatives
18:46pour mieux développer
18:47vos différents projets
18:49de société.
18:49Maintenant,
18:50on vous dit merci déjà
18:50d'avoir accepté
18:51notre invitation
18:52et d'avoir participé
18:53à cette émission.
18:53– Merci beaucoup.
18:54– Je rappelle
18:55que vous êtes
18:55Amadou Diaby,
18:56consultant financier,
18:57entrepreneur
18:58et candidat
18:59aux législatives
19:00à Boutreau,
19:01Crofouinsou
19:02et leur sous-préfecture.
19:03Mesdames et messieurs,
19:04on a pris beaucoup de plaisir
19:05à vous présenter
19:05cette émission.
19:07Merci de nous avoir suivis.
19:08On se dit
19:08à bientôt
19:09sur la même chaîne,
19:10la première chaîne d'information
19:11continue de Côte d'Ivoire.
19:12– Sous-titrage Société Radio-Canada
19:14– Sous-titrage Société Radio-Canada
19:15– Sous-titrage Société Radio-Canada
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