00:00On est mobilisés plus que jamais pour la défense de nos services.
00:03La salle était comble. Les élus, 19 organismes communautaires, le corps médical et une cinquantaine de citoyens des Basques étaient réunis avec un seul objectif, se faire entendre.
00:14On a tout ça et ça. Ça va bien. Pourquoi nous l'enlever?
00:16Sans ça, on est condamnés quand même à s'affaiblir et à tranquillement s'effacer.
00:23J'ai pris un peu d'âge et ça m'insécurise beaucoup.
00:27C'est inacceptable. L'urgence existe depuis 60 ans. Elle fonctionne très bien.
00:32C'est même un modèle qu'on devrait utiliser à la grandeur du Québec, car c'est pour les régions rurales.
00:37Le style de gestion du CISSS a été vivement dénoncé, malgré ce qu'affirme l'organisation.
00:41Son approche ne valorise ni le dialogue, ni la transparence, ni la concertation, selon plusieurs.
00:46Ils nous disent qu'ils ont communiqué, qu'ils ont travaillé très fort avec les services de santé à Québec.
00:54Mais pourquoi vous allez-vous aller si loin alors que vous avez des experts sur place?
00:58En un an, jamais on n'a senti une volonté des gens de Santé Québec, des gens du CISSS, de venir s'asseoir avec nous.
01:04Après dix mois, on ne nous donne pas de réponse, mais qu'on nous dit qu'il faut aller vers un nouveau modèle.
01:09C'est une réponse en soi. On va tout perdre.
01:11Les deux médecins qui étaient présents ce matin l'ont martelé.
01:13L'urgence, elle a fait ses preuves. Elle fonctionne. Il n'y a jamais eu de coupure de service.
01:17Des soins critiques, on en offre. Des vies qu'on sauve, c'est réel.
01:22De nous retirer cette capacité-là, malheureusement, on va mettre des vies en jeu.
01:27On va retirer des soins de proximité qui, je le répète, sont essentiels et ce n'est pas un luxe.
01:31Ce n'est pas du luxe de demander ça. Je pense qu'il faut arriver avec cette prémisse-là qu'à trois pistoles,
01:35on n'acceptera pas que notre urgence ferme ou soit réduite.
01:38Le préfet de Témiscouata, le maire de Poinégamo, qui est le responsable du comité pour le maintien des services aux Transcontinentales,
01:45s'était déplacé à leur tour.
01:46On se soutient et on veut s'assurer effectivement que les décideurs comprennent que pour nous,
01:53ce n'est pas négociable l'urgence 24-7 dans nos deux milieux.
01:56Je pense que c'est important d'être solidaire.
02:00Maurice Vanné a invité la députée ministre Amélie Dion à mettre ses culottes
02:03et convaincre ses collègues que le maintien de l'urgence est une priorité.
02:07Les élus et organismes des Basques souhaitent obtenir une rencontre avec elle
02:10et le PDG du 6 du Bas-Saint-Laurent, le Dr Jean-Christophe Carvalho.
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