- il y a 14 heures
A la une de cette édition : il est de toutes les guerres sans en faire aucune, Emmanuel Macron a présenté son projet de service militaire quelques mois seulement après l’effondrement de son service national universel.
Le millefeuille administratif français dans le viseur du député Anne-Laure Blin ! L’élue propose de s'attaquer aux agences et aux opérateurs de l'Etat pour trancher, espérant a minima 3 milliards d'euros d’économies.
Nous irons enfin outre-Rhin, où en dépit des plans de relance et de l’endettement, l’économie allemande continue de stagner, et espère à terme se refaire une santé en dépouillant l’industrie française.
Le millefeuille administratif français dans le viseur du député Anne-Laure Blin ! L’élue propose de s'attaquer aux agences et aux opérateurs de l'Etat pour trancher, espérant a minima 3 milliards d'euros d’économies.
Nous irons enfin outre-Rhin, où en dépit des plans de relance et de l’endettement, l’économie allemande continue de stagner, et espère à terme se refaire une santé en dépouillant l’industrie française.
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00:00...
00:00Madame, Monsieur, bonsoir et bienvenue sur TV Liberté.
00:09TV Liberté, à sa création, Philippe Millau, quand on est le président de la chaîne,
00:13avait trouvé cette phrase-là, qui nous définit tous, qu'on a conservé, c'est TVL,
00:18c'est le défenseur de l'esprit français et de la civilisation européenne.
00:21C'est vraiment une voie de la liberté, on est bien, on se sent bien.
00:30Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de vous retrouver pour cette nouvelle édition.
00:34Ces batailles de l'influence, on les a gagnées.
00:37Le peuple doit retrouver sa place centrale des institutions démocratiques.
00:50Merci aussi à vous d'être derrière vos écrans.
01:00Madame, Monsieur, bonsoir, à la une de cette édition, il est de toutes les guerres sans en faire aucune.
01:26Emmanuel Macron a présenté son projet de service militaire quelques mois seulement
01:30après l'effondrement de son service national universel.
01:35Le millefeuille administratif français dans le viseur du député Anne-Laure Blain.
01:39L'élu propose de s'attaquer aux agences et aux opérateurs de l'État pour trancher,
01:44espérant à minima 3 milliards d'euros d'économie.
01:48Nous irons enfin outre-Rhin où, en dépit des plans de relance et de l'endettement,
01:52l'économie allemande continue de stagner et espère à terme se refaire une santé
01:57en dépouillant l'industrie française.
02:03Un service national qui ne sera plus universel mais volontaire.
02:07Le président était attendu après les propos chocs du chef d'état-major des armées
02:11et c'est finalement des annonces à minima qu'aura présenté Emmanuel Macron.
02:15Mesdames et Messieurs, en vos grades et qualités.
02:27Le regard grave et solennel toujours surjoué,
02:30le président de la République a fait ses fameuses annonces sur le service militaire,
02:33n'oubliant pas la formule maçonnique « en vos grades et qualités ».
02:37Entouré d'un parterre de jeunes engagés, très blancs,
02:39à Vars, en Isère, auprès de la 27e brigade d'infanterie de Montagne.
02:43Le président était attendu au tournant après les déclarations polémiques
02:47du chef d'état-major des armées sur l'éventualité pour les Français
02:50d'accepter de perdre leurs enfants.
02:53Au niveau des annonces, le président n'a pas vraiment surpris.
02:57Son service militaire version 2026 est prévu pour les jeunes de 18 à 19 ans.
03:02Nos jeunes, comme il se plaît à dire, alors que lui-même n'a pas d'enfant.
03:05Il s'agira d'un service national volontaire et purement militaire de 10 mois
03:10qui débutera à l'été 2026.
03:13Les engagés pourraient être employés dans le cadre de l'opération Sentinelle
03:17qui assure des patrouilles de sécurisation partout en France
03:19ou dans le cadre d'opérations d'assistance à la population en cas de crise.
03:23En réalité, les réservistes participent déjà à des opérations végipirates
03:27et ce service national volontaire pourrait s'apparenter à une sorte de réserve sur un an.
03:33Ce service national se déroulera exclusivement sur le territoire national
03:37et ne concernera que des volontaires, 3000 personnes à l'été 2026
03:41puis un objectif de 10 000 en 2030 et 50 000 par an en 2035.
03:47Côté Gros-Sous, ce service sera financé par l'actualisation
03:50de la loi de programmation militaire 2026-2030
03:52qui prévoit un budget supplémentaire de plus de 2 milliards d'euros
03:56pour le service national.
03:58A partir de 2027, le programme devrait être étendu à la gendarmerie
04:01et aux pompiers de Paris et de Marseille.
04:03En revanche, le président a tenu à calmer le jeu vis-à-vis de la Russie.
04:07« Mobilisation de la nation pour se défendre.
04:12Pas contre tel ou tel ennemi,
04:15mais pour se tenir prête et être respecté. »
04:19Emmanuel Macron se tient donc prête.
04:22Mais peut-on prendre au sérieux cet engagement à minima du chef de l'État ?
04:25En effet, le président avait déjà fait des annonces retentissantes en matière de défense,
04:30mais la mayonnaise n'avait pas prise
04:31et personne ne voulait de son service national universel,
04:35mis à part lui et quelques-uns de ses lieutenants pour employer un langage militaire.
04:39Là où nous soutenions l'ambition d'un service national universel
04:44pour conforter la cohésion au sein d'une classe d'âge,
04:48l'accélération des crises, le durcissement des menaces
04:51me conduisent à proposer aujourd'hui un service national purement militaire
04:56qui, sans être universel, peut engager toute une génération.
05:02C'est faux.
05:03Si son service national universel, le SNU, n'a pas existé,
05:06c'est parce que personne n'en voulait et qu'il était trop coûteux pour rien.
05:11La formule proposée pour 2026 est autrement plus cohérente
05:14et revient finalement à simplement proposer un service militaire volontaire
05:17sur un modèle pas très éloigné de celui qui a pu exister par le passé.
05:21Le temps perdu avec le SNU et l'image ridicule véhiculée à cette occasion
05:25n'aura pas franchement servi la nation française
05:27qui se serait levée pour la première fois en l'an 2,
05:30selon les déclarations décidément très républicaines du président.
05:37Alors que le débat fait rage sur les dépenses publiques,
05:41le député Anne-Laure Blain propose de s'attaquer aux agences
05:44et aux opérateurs de l'État pour économiser au moins 3 milliards d'euros.
05:47Explication Édouard Chaneau.
05:49434 opérateurs de l'État, 24 autorités administratives
05:53et 317 commissions consultatives.
05:56La puissance publique devrait se serrer la ceinture
05:58mais multiplie pourtant les organes, souvent inutiles.
06:02Alors que le processus administratif apparaît de plus en plus inefficace en France
06:06et les chevauchements de compétences de plus en plus nombreux,
06:09l'élu LR du Maine-et-Loire, Anne-Laure Blain,
06:11s'indigne de l'absurdité qui a gagné la bureaucratie française.
06:14Il y en a pléthore, ça va d'une campagne de promotion à plan de ton slip,
06:19c'est-à-dire qu'on met un vêtement sous la terre pour vérifier comment,
06:23mais ça les Français peuvent le voir,
06:26comment l'état du sol se comporte,
06:29des campagnes de promotion du nombre de lavages de vêtements.
06:31On voit bien qu'aujourd'hui, les aberrations sont telles qu'elles sont insupportables.
06:36Il y a quelques semaines, les marins pêcheurs étaient confrontés à une obligation
06:39de mettre des toilettes à bord de leur embarcation.
06:42Voilà, c'est une inflation normative qui fait véritablement régner un sentiment d'angoisse et d'anxiété.
06:49Voilà, moi je crois profondément en une société de confiance
06:52et donc pour avoir cette société de confiance,
06:54il faut véritablement que nous ayons une administration qui soit efficace
06:57et qui accompagne plus qu'elle ne bride.
06:59L'élu veut donc rationaliser le périmètre de l'État
07:02et a déposé le 25 novembre deux propositions de loi
07:05et une proposition de résolution
07:07pour s'attaquer à la gabegie des agences publiques.
07:10Parmi les opérateurs de l'État,
07:11Pôle emploi ou La Poste, bien sûr,
07:13et parmi les autorités administratives,
07:15l'ARCOM, l'Autorité de régulation
07:17de la communication audiovisuelle et numérique
07:19ou l'ADEME, l'Agence de la transition écologique.
07:23Leur budget atteint 90 milliards.
07:25Anne-Laure Blain propose de sélectionner
07:27ces institutions en fonction de leur intérêt,
07:29de leur coût et de supprimer les doublons
07:31au sein du millefeuille administratif.
07:33Elle envisage sans une rationalisation
07:34que cela soit des suppressions pures et simples
07:36d'organes inutiles ou des fusions si nécessaires.
07:39Moi, j'ai fait un travail de longue haleine
07:41durant plusieurs mois
07:44où je m'attèle véritablement
07:46à cette administration administrante,
07:48à cette bureaucratie qui devient insupportable à vivre
07:51pour bon nombre de Français,
07:53mais aussi beaucoup d'entrepreneurs.
07:55Et donc, j'ai fait ce travail de dénombrer
07:57via des textes budgétaires,
07:59qu'on appelle les jaunes budgétaires,
08:01et recenser, selon une méthode très simple,
08:04l'efficacité des organismes,
08:06les coûts de fonctionnement de ces organismes
08:08et les doublons potentiels qui peuvent exister
08:11déjà dans le millefeuille administratif.
08:13Vous avez d'un côté la France et les Français,
08:16les représentants qui représentent la France et les Français,
08:18et puis vous avez, oui,
08:20un fonctionnement administratif
08:21qui est en autorégulation, en autogestion,
08:23qui ne répond à aucune volonté
08:25et qui, parfois, prend des décisions,
08:27parfois souvent, je dirais,
08:29des décisions qui sont déconnectées.
08:31Et donc, oui, je crois que s'attaquer
08:33aux millefeuilles administratives de l'État,
08:35à ce phénomène d'agencification de l'État,
08:39c'est redonner le pouvoir aux Français.
08:41Par exemple, dans le viseur de l'élu,
08:43la suppression de l'agence bibliographique
08:45de l'enseignement supérieur,
08:46puisque la Bibliothèque nationale de France,
08:48la BNF, a déjà la charge
08:50de la conservation d'ouvrages.
08:51De quoi faire économiser 20 millions d'euros par an
08:53à l'État et donc aux contribuables.
08:55Anne-Laure Blain propose par ailleurs
08:57de fusionner le Centre d'études et de recherches
08:59sur les qualifications, CEREC,
09:01et l'Office national d'information
09:02sur les enseignements et les professions,
09:04dont les missions sur l'aide à la formation
09:06sont analogues et qui coûtent,
09:08respectivement, 12 et 33 millions d'euros par an.
09:11Autre suppression possible,
09:12la Commission consultative
09:13des recherches archéologiques à l'étranger
09:15ou encore l'Agence française
09:17pour le développement et la promotion
09:18de l'agriculture biologique,
09:20mais aussi le Haut-Commissariat à la stratégie
09:22et au plan à l'utilité pour le moins relative,
09:24l'ADEME et son budget de 290 millions d'euros
09:27ou encore les 12 conseils économiques,
09:29sociaux et environnementaux régionaux
09:31qui coûtent 60 millions par an.
09:33Je me suis appuyée sur des documents publics
09:35qui sont les jaunes budgétaires
09:37dans lesquels il y a effectivement
09:39dénombré les coûts engendrés
09:42par un certain nombre d'instances
09:43et donc j'ai calculé en fonction des instances
09:47qui sont aujourd'hui mises en oeuvre,
09:49les doublons qui sont effectifs
09:50avec d'autres institutions
09:51et on en arrive effectivement à peu près 3 milliards.
09:54Mais c'est un début, c'est un commencement
09:56parce que la réalité, c'est que les agences,
09:59l'agencification de l'État,
10:00c'est près de 80 milliards.
10:02Donc on a véritablement des sources d'économie
10:04et donc j'ai dénombré une centaine de comités,
10:07commissions, etc.,
10:08quel que soit leur nom d'ailleurs,
10:09qui effectivement avoisinent les 3 milliards
10:11aujourd'hui de coûts de fonctionnement.
10:13Bien sûr, s'attaquer au rentier de la réglementation
10:15et de la complexité administrative est tardu.
10:18Anne-Laure Blain confie être déjà confrontée
10:20au sentiment retort de l'indispensable,
10:23à des rétentions d'informations
10:24et à la résistance passive des organismes publics.
10:27Tous les intérêts risquent de se coaliser
10:29contre les propositions de la députée,
10:31mais elle espère bien profiter
10:32de la niche parlementaire de son groupe en janvier
10:34pour taper du pied dans la fourmilière.
10:36L'industrie allemande minée par le prix de l'énergie
10:42continue sa descente aux enfers
10:44avec la fermeture hautement symbolique
10:46de ses usines Ford en Sars.
10:49Berlin tente le tout pour le tout
10:50pour redémarrer sa machine économique
10:52Nicolas de Lamberterie.
10:54Après le coup d'État constitutionnel
10:56du printemps 2025,
10:58l'Allemagne sort désormais
11:00ce qu'elle appelle le bazooka budgétaire
11:03avec un budget fédéral
11:04en très fort déficit
11:06dans l'espoir de relancer
11:08sa croissance et son industrie,
11:10notamment militaire.
11:12Pour rappel,
11:13après la crise financière de 2008,
11:15l'Allemagne avait inscrit dans sa constitution
11:17l'interdiction de présenter
11:19des budgets fédéraux en déficit.
11:21Pour se défaire de cette contrainte,
11:24l'élite politique allemande
11:25a littéralement tordu le bras
11:27à la démocratie
11:28juste après les élections fédérales
11:30de février 2025,
11:32en réunissant quelques semaines
11:34après les élections,
11:35le précédent Bundestag,
11:37afin de lui faire voter
11:38une réforme constitutionnelle
11:40supprimant l'interdiction
11:42du déficit budgétaire.
11:43En effet,
11:44il était impossible
11:45de voter cette réforme
11:46avec le nouveau Parlement,
11:48car il n'y avait pas
11:48la majorité des deux tiers
11:50nécessaires en faveur
11:51de cette réforme,
11:52et il était impossible
11:53de la faire voter
11:54avant les élections de février,
11:56puisque la CDU
11:57faisait campagne électorale
11:59sur la rigueur budgétaire.
12:00Et au final,
12:01pour forcer la main au vert,
12:02leur chef de file,
12:04Anna-Lena Baerbock,
12:05a été propulsée
12:06présidente de l'Assemblée Générale
12:08des Nations Unies.
12:09En résumé,
12:09toute cette histoire
12:10a été un modèle
12:11de négation de la démocratie
12:13et d'arrangement
12:14entre copains.
12:15Et maintenant que le chancelier
12:17Friedrich Merz
12:18a les mains libres
12:19pour présenter
12:20un budget en déséquilibre,
12:21il ne s'en prive pas.
12:22Et il faut bien dire
12:23que la situation allemande
12:24est catastrophique.
12:25La fermeture en catimini
12:27de l'usine Ford
12:28en Sars
12:29qui tournait
12:30depuis un demi-siècle
12:31est le symbole
12:33de cette Allemagne
12:34qui s'effondre.
12:35De pays cités
12:36en modèle,
12:37l'Allemagne est devenue
12:38l'homme malade
12:39de l'Europe.
12:40Le pays a connu
12:40cinq années
12:41de croissance nulle
12:42et 25% de baisse
12:44de sa production industrielle
12:45en huit ans.
12:46L'industrie automobile allemande,
12:47concurrencée par la Chine,
12:49fait des plans
12:49de licenciement massif
12:50et ferme des usines.
12:52Plus généralement,
12:52l'industrie allemande
12:53souffre de l'énergie chère,
12:54des fameuses sanctions
12:56contre la Russie
12:56et du choix allemand
12:58du tout énergie renouvelable.
13:00Pour tenter
13:00un retour en force,
13:01le chancelier allemand
13:02Mers a fait adopter
13:03un véritable bazooka budgétaire
13:05pour relancer l'économie
13:06par des injections
13:07massives d'argent public.
13:09Environ 500 milliards d'euros
13:10pour les infrastructures
13:12et 1000 milliards d'euros
13:13pour l'industrie
13:14de défense allemande
13:14en 10 ans.
13:15Et les infrastructures
13:16allemandes
13:17ont réellement bien besoin
13:19d'être refaites.
13:20Tant elles illustrent
13:21elles aussi
13:21l'affaissement du pays.
13:23Quiconque a déjà
13:24traversé l'Allemagne
13:25en automobile
13:26sait à quel point
13:27le réseau autoroutier
13:29d'Outre-Rhin
13:29qui, à la différence
13:30de la France,
13:31n'est pas secondé
13:32par un réseau
13:33de routes nationales
13:34est souvent surchargé
13:36en rénovation permanente
13:38et constitue
13:39une véritable roulette russe
13:40avec des ralentissements,
13:42des bouchons
13:42et autres accidents
13:44en pagaille.
13:45Et depuis plusieurs années,
13:46c'est aussi
13:46le réseau ferroviaire allemand
13:48qui commence
13:49à sérieusement flancher
13:50avec une accumulation
13:52de retards
13:52désastreuses
13:54au point que
13:54les chemins de fer
13:55suisses
13:56commencent à réorganiser
13:57leur liaison internationale
13:59sans l'Allemagne
14:00en raison des retards
14:01trop importants
14:02de la Deutsche Bahn.
14:03On en viendrait presque
14:04à se demander
14:05comment et pourquoi
14:06l'Allemagne,
14:07qui était pourtant
14:08florissante jusqu'en 2020,
14:10a pu à ce point
14:11délaisser son infrastructure
14:12pendant aussi longtemps.
14:14Outre la réflexion
14:15de ces infrastructures,
14:16l'Allemagne
14:17semble désormais
14:17misée à fond
14:18sur l'industrie
14:19de défense
14:20et cherche en priorité
14:21à étouffer
14:22l'industrie militaire française.
14:24L'autre méthode
14:25utilisée par l'Allemagne,
14:26c'est de chercher
14:27à voler la croissance
14:29sur le dos
14:29de ses partenaires européens.
14:31MERS vient de nous gratifier
14:33d'un nouveau croche-pâte.
14:35L'Allemagne,
14:35qui a imposé
14:35des prix de l'électricité
14:37très chers
14:37à toute l'Europe,
14:38avec le marché européen
14:39de l'électricité
14:40et le tout
14:40énergie renouvelable,
14:42va offrir à son industrie
14:43une électricité
14:44à 5 centimes
14:45le Kilwater
14:46en la subventionnant
14:47directement
14:48par l'argent public.
14:49Pourquoi se gêner
14:50puisque les dirigeants français
14:51sont couchés
14:52et se laissent faire ?
14:53L'autre stratégie
14:54de rebond de l'Allemagne
14:54vis-à-vis
14:55de ses partenaires européens,
14:56c'est d'écraser
14:57l'industrie de défense européenne
14:59en offrant
14:591 000 milliards d'euros
15:00de contrats
15:01à l'industrie
15:01de défense allemande.
15:02Von der Leyen
15:03appuie les efforts allemands
15:04en demandant
15:05à tous les pays européens
15:06d'augmenter
15:06leurs achats d'armements.
15:08Les Allemands
15:08sont même capables,
15:09sans honte aucune,
15:10de faire du chantage
15:11à Dassault
15:12sur le projet SCAF.
15:13Soit vous nous cédez
15:14le leadership
15:14et vos technologies,
15:15soit nous vous évinçons
15:16du programme
15:17d'avions du futur.
15:18La France
15:19est traitée
15:19comme un paillasson
15:20par l'Allemagne.
15:21Elle est trahie
15:22par des dirigeants français,
15:23soumis
15:24et incapables
15:24de défendre
15:25les intérêts nationaux.
15:26On appelle ça
15:27l'amitié franco-allemande
15:28dans les milieux autorisés.
15:30Dès lors,
15:31on comprend mieux
15:32la volonté très dure
15:33de certains en Europe
15:34de maintenir
15:35une confrontation
15:36de haute intensité
15:37dans le cadre
15:38du conflit
15:39russo-ukrainien,
15:40étant donné
15:41qu'il mise
15:42sur l'industrie
15:43de défense
15:43pour relancer
15:44les pertes
15:45subies
15:45dans d'autres secteurs
15:46industriels
15:47ou économiques.
15:48L'histoire nous dira
15:49si ce choix
15:50était judicieux,
15:51même si on peut
15:52d'ores et déjà
15:53émettre quelques réserves.
15:58Passons à présent
15:59à l'actualité
15:59en bref
16:00en France.
16:03Les révélations
16:04sur les failles
16:05de la sécurité
16:05du Louvre
16:06se poursuivent.
16:07Mercredi,
16:08le président
16:08de la commission
16:09de la culture
16:09du Sénat,
16:10Laurent Laffont,
16:11est revenu
16:11sur le rapport
16:12dévoilé la veille
16:13par Le Monde
16:13selon lequel
16:14des experts
16:15avaient lancé
16:15l'alerte
16:16dès 2018
16:16sur la vulnérabilité
16:18du balcon
16:19de la galerie
16:19Apollon.
16:20Selon le sénateur
16:21LR,
16:22cette faille
16:22était déjà connue
16:23depuis 1976.
16:25En effet,
16:26l'épée de Charles X
16:27a été volée
16:27au musée du Louvre
16:28dans cette même galerie
16:29et les cambrioleurs
16:30étaient passés
16:31par la même fenêtre.
16:32Mais les directeurs
16:33qui se sont succédés
16:34au Louvre
16:34n'auraient jamais jugé
16:35utile de corriger
16:36cette faille.
16:37Prendre les transports
16:38à Paris ne sera pas
16:39un régal en 2026.
16:41Mercredi,
16:41le vice-président
16:42d'Île-de-France Mobilité
16:43a annoncé
16:44d'importants travaux
16:44de rénovation
16:45du réseau de métro
16:46et de RER
16:47pendant l'année à venir.
16:48A titre d'exemple,
16:49la station Nation
16:50sur le RER A
16:51sera fermée
16:51pendant les mois
16:52de juillet et août
16:53tandis que la ligne C
16:54sera interrompue
16:55entre la gare d'Austerlitz
16:56et l'ouest de Paris
16:57du 5 juillet au 22 août.
16:59Les usagers du RER C
17:00commencent à avoir l'habitude.
17:02Enfin,
17:03de nombreuses lignes de métro
17:04seront fermées
17:04plus tôt en soirée
17:05ou verront
17:06certains arrêts supprimés.
17:07Un gang qui a du palais.
17:09Le procès de 12 membres
17:10présumés du Gang des Grands Crus,
17:12dont 6 chinois,
17:13s'est ouvert mercredi à Bordeaux
17:14après deux ans et demi
17:15de batailles procédurales.
17:16Ils sont poursuivis
17:16pour vol avec effraction
17:17en bande organisée,
17:19association de malfaiteurs
17:20et recel
17:20avec un préjudice estimé
17:22à 5 millions d'euros.
17:23Le réseau,
17:24démantelé en décembre 2020
17:25par un coup de filet
17:26en Giron,
17:26dans Dordogne
17:27et dans la Loire,
17:28visait des entrepôts
17:29de vins prestigieux
17:29autour de Bordeaux.
17:31Une opération en mars 2021
17:32au Bervillet
17:32a révélé une filière
17:34de recel
17:34impliquant commerçants
17:35et restaurateurs asiatiques
17:36avec suspicion d'export
17:38vers la Chine.
17:39Des centaines de bouteilles saisies
17:40incluent les prestigieux
17:41Bordeaux,
17:42Petrus et Château d'Iquem,
17:43mais aussi le célèbre vin
17:45de Bourgogne
17:45de la Romanée-Comtie
17:46et d'autres grands crus.
17:47Le butin en vin
17:48excède 3 millions d'euros.
17:50A cela s'ajoutent
17:51des vols de véhicules
17:52et des dégradations,
17:53les cambrioleurs opérés de nuit
17:54avec des fourgons volés,
17:55l'accusé principal,
17:56un girondin de 34 ans
17:57au casier chargé,
17:59est jugé en récidive
18:00pour violences aggravées
18:01et vol de 100 000 euros
18:02sur ses complices chinois.
18:03Il risque 20 ans de prison,
18:04un premier procès
18:05avait été ajourné
18:06en 2023
18:06pour irrégularité.
18:08L'affaire a été renvoyée
18:09par la Cour de cassation.
18:12Renaissance touristique
18:13pour Notre-Dame de Paris.
18:14Déjà 11 millions de visiteurs
18:15ont franchi les portes
18:16de Notre-Dame de Paris
18:17depuis sa réouverture
18:18le 7 décembre 2024,
18:20marquant un record potentiel
18:21pour l'année.
18:22Après le chantier post-incendie
18:23et le retour du culte
18:24dans la cathédrale,
18:25en un an,
18:261600 célébrations ont eu lieu,
18:27les responsables ecclésiastiques
18:28demeurent vigilants
18:29et la jauge a été abaissée
18:31à 30 visiteurs par minute
18:32pendant les offices
18:33contre 50 habituellement.
18:35Avant l'incendie,
18:36la fréquentation aussi
18:36entre 10 et 12 millions annuels,
18:392026 pourrait connaître
18:40de nouveaux chiffres records
18:41avec l'ostention
18:41de la Couronne d'Épines
18:42tous les vendredis
18:43de 15h à 18h30
18:44dès le 5 décembre,
18:46ainsi que l'aménagement
18:47de la chapelle Saint-Guillaume
18:48avec un hôtel en pierre luthécienne
18:49pour la garniture
18:50de Viollet-le-Duc
18:53et un tabouret installé
18:55en s'installant
18:56sur les codes du patrimoine
18:56pour apprendre les termes
18:57de la tribune de l'art.
19:01L'actualité internationale
19:03en bref.
19:07Fusillade à deux pas
19:08de la Maison-Blanche.
19:09Un homme a tiré
19:10sur des gardes nationaux
19:11blessant grièvement
19:13deux d'entre eux
19:13hier 26 novembre.
19:16L'assaillant réfugié afghan
19:17arrivé en 2021
19:19a été neutralisé
19:20par les militaires
19:20et se trouve
19:21dans un état critique.
19:22Le président Trump
19:23a qualifié l'attaque
19:24d'acte terroriste
19:26et promis des mesures
19:27contre les bénéficiaires
19:28du programme afghan.
19:29Le FBI enquête
19:31sur les motivations
19:31encore inconnues.
19:33La maire démocrate
19:34Muriel Bowser
19:35a quant à elle
19:36renouvelé ses critiques
19:37contre le déploiement fédéral
19:38de la garde nationale
19:39dans la capitale américaine.
19:41Le président ayant
19:42régulièrement fustigé
19:43l'insécurité
19:44qui y règne.
19:45Nouveau coup d'état
19:46en Afrique.
19:47Des tirons retentis
19:48mercredi près du palais
19:49présidentiel de Guinée-Bissau
19:51où des militaires
19:52ont pris le contrôle
19:53alors que le pays
19:53attend les résultats
19:54des élections présidentielles
19:56et législatives
19:56de dimanche.
19:58Des hommes en uniforme
19:59ont sécurisé
19:59la principale artère
20:00menant au palais
20:01provoquant la fuite
20:02des passants.
20:03Le camp du président
20:04sortant Umaro
20:05Sisoko Mbalo
20:06et celui du candidat
20:07d'opposition
20:08Fernando Diaz
20:09d'Acosta
20:09ont chacun revendiqué
20:10la victoire mardi.
20:12Les résultats provisoires
20:13étant prévus jeudi.
20:14Dans un communiqué
20:15lu à l'état-major
20:16à Bissau
20:16les militaires
20:17ont annoncé
20:18prendre le contrôle
20:19total du pays
20:20suspendre le processus
20:21électoral
20:22et fermer les frontières.
20:24Ce petit pays
20:24d'Afrique de l'Ouest
20:25habitué aux instabilités
20:26a connu
20:27quatre coups d'état
20:28et de nombreuses
20:29tentatives de putsch
20:30depuis son indépendance
20:31en 1973.
20:32Les événements
20:33interviennent
20:33dans un contexte
20:34de tensions post-électorales
20:36sans détails immédiats
20:37sur les motivations
20:38ou les leaders
20:38du mouvement militaire.
20:40Au moins 55 morts
20:41270 disparus
20:43et 45 blessés graves.
20:44Un incendie géant
20:45a ravagé
20:46six tours HLM
20:47du quartier
20:47Wang Fu
20:48Courte
20:48à Hong Kong.
20:49Le feu déclenché
20:50mercredi après-midi
20:51lors de travaux
20:51de rénovation
20:52s'est propagé
20:53à une vitesse
20:54fulgurante
20:55via les échafaudages
20:56traditionnels
20:56en bambou
20:57et l'isolation
20:58en police tirène.
20:59Des centaines
21:00d'habitants
21:00ont été piégés.
21:01Les pompiers
21:02luttent encore
21:02contre les foyers
21:03résiduels.
21:04Ce drame,
21:04l'un des plus meurtriers
21:05de l'histoire
21:06récente de la ville,
21:07relance les critiques
21:08sur la sécurité
21:09des vieux immeubles
21:10et des chantiers
21:10à Hong Kong.
21:11Une enquête
21:11est ouverte.
21:13Le château de Windsor
21:14a dévoilé mardi
21:14ses décorations de Noël.
21:15Un sapin Norman
21:16de 6 mètres
21:17issu du parc royal
21:18et destiné
21:19à être replanté.
21:20Près de 3000 guirlandes
21:21lumineuses dorées
21:22et cuivrées
21:23illumineront
21:23les salles historiques
21:24jusqu'au 6 janvier.
21:26Huit fleuristes
21:26ont réalisé l'ensemble
21:27en trois jours
21:28souvent juchés
21:29sur nacelles.
21:30Le public peut admirer
21:31cette tradition médiévale
21:33et même observer
21:33l'équipe au travail.
21:35Le plus grand château
21:36habité au monde
21:36brille ainsi
21:37d'élégance.
21:42Ce soir immédiat,
21:43c'est la fin de cette édition.
21:44Merci de votre fidélité.
21:45À demain.
21:46Sous-titrage Société Radio-Canada
21:54Sous-titrage Société Radio-Canada
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