- il y a 19 heures
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 26/11/2025.
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00:00Et Vitinha MVP, son triplé ce soir a soulevé le Parc des Princes, mérite-t-il ce soir ?
00:06La note de 10, 10 sur 10, match parfait.
00:10On y va.
00:12Greg ?
00:13Oui.
00:14Point de 10.
00:16Dave ?
00:16Nine.
00:17Neuf ?
00:18Neuf.
00:19C'est drôle.
00:21Même quand il ne veut pas, il est spirituel.
00:23Monsieur Villas ?
00:24Bien sûr.
00:25Oui.
00:27Monsieur Tarago ?
00:28J'étais même surpris par votre question.
00:29Oui.
00:30Et donc c'est non ?
00:31Bah oui.
00:32C'est oui ou c'est non ?
00:33Oui ou c'est non ?
00:34C'est oui ou c'est non ?
00:34C'est juste le blanc.
00:37C'est quoi mercredi soir ?
00:38Oui ou c'est non ?
00:42Envoyez, je crois qu'on a un super bol.
00:46Vous voulez lancer de lieux en lieux ?
00:48Je ne sais pas.
00:49On revient la lumière rouge quand même, non ?
00:51Je pense que je suis bien dans le cadre.
00:52Bon, on fera le débrief un peu plus tard.
00:54Je ne suis pas comme Bernard Rios.
00:55Dave Apadou et Sébastien Tarago, vous avez répondu Nine, neuf.
00:59Qui commence ?
01:00Il les soulève ou les découper ?
01:01Il soulève et je découche.
01:02Ah d'accord, ok.
01:03Sébastien, premier de cordée.
01:04Il peut faire les deux.
01:04C'est non.
01:07Il m'en laissera peut-être un bout à la fin.
01:08Soulevé, je ne suis pas sûr.
01:09Nicolas Villas et Greg Schneider qui commencent dans ce duo en ferme.
01:13Comme tu veux.
01:13Vas-y, vas-y, vas-y.
01:14Nicolas commence dans la raccroche.
01:15Je n'en ai plus rien.
01:16Moi, je le tente.
01:18Ce soir, Vitinha, mérite-t-il la note de 10 ?
01:23Oui, répond Gregor Schneider.
01:24A vous de jouer, Greg.
01:26Oui, parce que c'est lui qui a ramené deux fois l'équipe à un niveau sur des exploits personnels.
01:30Le premier but, il ne doit rien à personne sauf à lui.
01:32Le deuxième, c'est encore mieux.
01:33Il se le crée.
01:34Il se le fait tout seul.
01:37Donc, c'est un peu ces super pouvoirs qui ont mis Tottenham dans les cordes.
01:41A part ça, il fait un match exceptionnel.
01:43Le moindre relais, la moindre touche de balle.
01:45Et pour moi, en plus, ça symbolise quelque part ce PSG de cette saison qui passe plus par la qualité individuelle que par un grand élan collectif.
01:55Donc oui, pour moi, c'est lui qui gagne le match tout.
01:56Sébastien est coincé, regardez-le.
01:58Il va de soi qu'il ne s'agit pas de minimiser ni le talent de Vitinha ni son match.
02:04Enfin, écoutez, moi je l'ai vu.
02:06Il avait aussi les super pouvoirs pour lever les deux mains et pour s'excuser auprès de ses coéquipiers quand il a coûté un but.
02:12Enfin, du bal.
02:13Quand tu coûtes un but, tu n'as pas 10 sur 10.
02:16Ok, le match n'est donc pas parfait.
02:18Nicolas Villas, qu'avez-vous pour la défense de Vitinha ?
02:21Je n'ai pas besoin de défendre un joueur qui claque un triple-et en Ligue des Champions.
02:24Le mec, il est 6-8, il claque un triple-et en Ligue des Champions.
02:27C'est lui qui débloque la situation au moment où Paris n'y arrivait pas.
02:30Je ne parle même pas de la qualité des buts parce que le premier but, il est juste incroyable.
02:34Et puis, au-delà des buts, c'est ce qu'il a donné dans le jeu.
02:36C'est vrai qu'il a eu cette petite erreur.
02:39Mais il y a ce qu'il a fait.
02:40Il y a un autre but où il fait une talonnade absolument.
02:42Non, c'était Neves d'ailleurs.
02:43Le nombre de ballons qu'il récupère sur le match encore aussi.
02:45Mais c'est pareil, c'est Chavignesta.
02:46On ne peut pas les dissocier les uns des autres.
02:47C'est incroyable.
02:48Et là, Padeau, est-ce que vous avez dans le sillon de Sébastien Tarragon, votre partenaire ?
02:54A priori.
02:56Non, mais avec des arguments, j'entends.
02:58Avec des vrais arguments.
02:59Oui.
03:00On se vient démarrer à un moment.
03:01Non, tu vas te faire démarrer.
03:04C'était ça.
03:04Non, non, bien sûr.
03:06Ce n'est pas diminuer le match de Vitinha.
03:10De dire qu'effectivement, son match n'a pas été parfait.
03:13Paris s'est aussi mis dans le dur à cause aussi de son erreur.
03:16À un moment où peut-être ils avaient pris leur distance.
03:19Il a remis Tottenham en jeu.
03:21Tu ne sais pas à quel moment ça peut rebasculer.
03:23Et puis, il y a aussi le cadre.
03:24C'est-à-dire que là, on ne parle pas d'une finale de Ligue des Champions, d'une demi-finale, d'un match coup près.
03:29C'est le fait que là, on est dans une phase de Ligue.
03:33Donc, les crains comptent aussi.
03:35Et ce n'était pas non plus le plus haut niveau de la Ligue des Champions.
03:37OK.
03:38Deux secondes, 4 dixièmes pour Grégoire Schneider qui réclame la parole.
03:42Le PSG a été deux fois dans les cordes.
03:43Les deux fois, c'est lui qui en est sorti.
03:45Oui, c'était le même argument.
03:46Vous avez sorti il y a quelques minutes sur ce plateau.
03:48Donc, finalement, on aurait pu lui laisser ces deux secondes.
03:50Ça ne servait absolument à rien.
03:52Encore une fois, tu écoutes un but, tu n'as pas dix.
03:55Sébastien, vous avez interrompu Dave, notre partenaire.
03:58Je vous donne un conseil, on est parfaitement aligné.
03:59Ah oui, non ?
04:00OK.
04:01Parce qu'on se prend et on ne se répète pas, non.
04:03Ce super duel est donc terminé.
04:05Vous votez chez vous sur le compte X de l'équipe du soir, anciennement Twitter.
04:09Le président, vous grattez la moustache, vous grattez la barbichette, vous êtes embêté.
04:13Arrêtez.
04:14Vous êtes embêté.
04:15Non, non, je ne suis pas embêté.
04:16Mais l'argument série de la perte de balles, forcément...
04:19La gourmandise.
04:19Oui.
04:20Mais après, il est perte la balle.
04:21Le but, il y a encore dribbler deux mecs, dont Lucas Hernandez qui revient pour moi un peu trop dans l'axe.
04:27Mais bon, c'est vrai que c'est difficile d'un à dix après ça.
04:31Mais bon, il a fait un tel match.
04:33Parce qu'au-delà de ses trois buts, je trouve qu'il fait un match extraordinaire.
04:35Moi, je lui mets presque 7-8 sans ses buts.
04:38Donc vu qu'il en met trois, on me dit qu'à chaque fois qu'on met un but, normalement, c'est un point de plus.
04:43C'est rouf.
04:43Donc je lui aurais mis onze.
04:45Moins l'erreur, ça fait dix.
04:46Ça fait dix.
04:46Non, mais je comprends que le dix, en plus, eux, les journalistes, le dix, c'est vraiment très rare.
04:54Ça ne se donne pas comme ça.
04:55Mais c'est un match de Ligue des Champions quand même.
04:57Moi, je veux dire que ce ne soit pas une finale.
04:58Non, mais l'erreur, en fait, c'est ça qui est.
04:59Je suis d'accord.
05:00C'est cette petite froide dans le match.
05:02Oui, mais alors attends.
05:02Mais j'ai envie de quand même, c'est un petit truc, c'est un petit détail, parce que ça ne change pas le score aussi.
05:09Sous vos applaudissements.
05:10Si tu fais, donc je mets dix.
05:12Dix ?
05:13Non, mais non, ce n'est pas l'école.
05:14Par rapport à l'erreur, est-ce que ce n'est pas le prix à payer pour le joueur qu'il est ?
05:16Non, mais c'est surtout le poste qu'il occupe.
05:18Si c'est un buteur, on lui met dix parce qu'il met trois buts, laisse un milieu de terrain.
05:20Est-ce que ce n'est pas le poste ?
05:21Si tu as un partout, il fait un énorme match, il fait cette faute et tu perds deux, un, tu ne peux pas lui mettre.
05:26Mais là, ce n'est pas le cas.
05:32Attendez, attendez, Greg et Nico, je vous mets juste un petit peu de côté, parce que vous êtes d'accord avec, en tout cas, la solution du président.
05:40Il ne sait pas s'il est d'accord avec lui-même, le président.
05:42C'est arrangé avec les matins.
05:43Comme je suis quelqu'un d'optimiste, je vais aller plus sur le côté.
05:46L'argument de l'erreur commise par Vitignac, qui coûte un but au Paris Saint-Germain, n'impacte pas, on va dire, le score.
05:54Ah oui, mais ça, ce n'est pas un argument.
05:55Si, c'est un argument.
05:56En tout cas, c'est utilisé comme un argument.
05:58Mais ce n'est pas une paire de balles où le gars n'a plus qu'à pousser la balle après, quand même.
06:02Oui, mais c'est une énorme paire de balles au milieu.
06:04Mais c'est une énorme paire de balles.
06:05Vous savez quoi ?
06:05Pour moi, l'argument est...
06:06Ce n'est pas une erreur, c'est le ballon qui glisse sous sa semelle.
06:09Non, parce que moi, je distingue l'erreur, celle-là, de l'erreur d'une prise d'initiative.
06:16Par exemple, s'il fait une paire de balles, en ayant tenté quelque chose...
06:19Il veut conserver le ballon avec la semelle.
06:21Ça glisse et il la perd.
06:22Après, le problème qu'il a, c'est que dans la zone où il est, quand il en perd presque jamais, et là, il en perd un, c'est sûr que ça devient une action.
06:30Facile gourmand là-dessus.
06:31Je ne suis pas sûr.
06:32C'est un joueur qui aime garder la balle pour aussi fixer les mecs.
06:35Un peu de facilité.
06:37Je ne suis pas sûr.
06:38D'accord, il reste du monde à dribler derrière, mais son attitude à Vitignac dit tout.
06:45Non, mais il s'excuse.
06:46Je pense que si vous demandez sa note à Vitignac, il ne se met pas 10.
06:51Oui, mais je pense qu'il ne se mettra jamais 10, en vrai.
06:54Et puis, je pense même que lui, il s'en fout, en vrai, de sa note.
06:56Lui, il est content d'avoir gagné, c'est un joueur d'équipe.
06:58Mais justement, un joueur d'équipe qui est à ce poste-là et qui fait ce qu'il fait, moi, je trouve ça quand même assez fort.
07:04Une idée qui me vient.
07:05Il y a quelques minutes, Joe, vous êtes là, il y a quelques minutes sur le plateau d'Aïva Padoue, nous disait, Louis Seneriquet avait mis un petit coup de klaxon.
07:11Il y a quelques jours, en conférence de presse, en disant, les gars, on va commencer la saison, c'est fini, la remise des prix individuels et tout ça.
07:18Moi, j'ai dit, tiens, Vitignac, l'erreur, il a joué un peu facile, c'est une petite gourmandise.
07:24Lui, évidemment, un mauvais joueur, on est bien d'accord.
07:28Louis Seneriquet, vous le voyez, il était énervé sur le banc.
07:33Je peux vous dire que quand il a fait la première période, comme d'hab, quand c'est au Parc des Princes, il l'a fait en tribune.
07:43Quand il est redescendu, il a vraiment donné de la voix.
07:46Moi, je trouve que ce but concédé par le Paris Saint-Germain, avec cette gourmandise de Vitignac, pour le coup, je rejoins totalement ce qu'a dit Dave.
07:55Ce n'est pas une initiative, c'est vraiment, il peut décaler deux, trois personnes.
07:59C'est son petit péché mignon, si on veut reprocher un petit quelque chose à Vitignac, c'est que parfois, il aime bien toucher le ballon quatre, cinq fois de la semelle avant de la lâcher.
08:08Bon, ça peut arriver, il n'y a pas de souci.
08:10C'est d'ailleurs pour ça qu'il s'excuse, Seb l'a rappelé, il s'est vraiment excusé, parce qu'il sait qu'il a fait une erreur, qu'il n'aurait pas dû faire ça et que c'était un petit péché d'arrogance.
08:19Et honnêtement, par moment, le Paris Saint-Germain a ce petit défaut d'être un peu trop facile, parce qu'ils sentent qu'ils peuvent prendre la mesure rapidement de leur adversaire.
08:27Ça leur a été arrivé aussi à aller vers Coussen, où ils se rendent le match sur une séquence un peu plus compliquée, alors qu'ils sont largement au-dessus des Allemands.
08:35Et on sent sur le bord de la touche, sur la deuxième période, Luis Enrique ne les a pas lâchés.
08:39Il a mis un bouillon monumental sur une relance ratée de Marquinhos.
08:44Voilà, donc on sent que le remplacement de Barcola très tôt, ce n'est pas anodin non plus.
08:49Il a envie aussi de leur dire, les gars, la récré, c'est fini, il faut être concentré, il faut retrouver ce qu'on sait très bien faire sur l'attitude, le comportement.
08:56Ok, j'ai l'impression que vous avez envie de lui poser cette petite question-là.
09:02Vous, vous lui aurez mis 10 à Vitignia, tiens, c'est vrai que c'est une réflexion de Sébastien, pour rebondir sur notre thème ?
09:09Non, pour le coup, je lui aurais mis 9, parce que son erreur, c'est vraiment une erreur.
09:17Après, dans le jeu, il a été monumental.
09:18Et Mémé, on a croisé un de ses plus grands fans, en tout cas, en vous rejoignant ici en salle de conférence de presse, Nicolas Sarkozy, qui s'est arrêté pour nous parler.
09:27Il nous a dit, Vitignia mérite le ballon d'or, il est exceptionnel.
09:31Il était dithyrambique, l'ancien président, au sujet du numéro 17 du PSG.
09:35Mais si, par exemple, il y a cette paire de balles, et que Lucas Hernandez contre le ballon ou Pacho, vous lui mettez 10 ou pas ?
09:43Ça, c'est l'histoire du but.
09:44Non, parce que c'était honnête.
09:46Parce que pour moi, ce n'est pas une conséquence.
09:48Vraiment, le mec ne va pas au but.
09:50Non, non, mais il était honnête.
09:52Pardon, mais je retourne dire.
09:54Non, mais pour moi, ce n'est pas une paire de balles où il part seul au but et il va devant un chevalier.
09:58Oui, il y a encore des joueurs.
09:59Deux joueurs.
10:00Il y a encore Pacho.
10:01Il y a deux joueurs qui se transforment en un grâce à Lucas Hernandez.
10:03Oui, mais franchement, à l'endroit où il est, il ne doit pas le faire.
10:07S'il est 20 mètres plus haut, OK.
10:08Oui, mais à l'endroit où il est, il est tout le temps là, en fait.
10:10Non, mais il est souvent dans cette zone pour faire le jeu du PSG.
10:15Oui, mais on le...
10:16Il peut éventuellement en perdre un.
10:17On le reprochait pas mal à Verratti la période où il avait des pertes de balles un peu coupables dans sa surface ou près des zones un peu dangereuses.
10:26Même si Vitignan, ce qu'il fait, c'est exceptionnel, là, c'est coupable.
10:29Si Verratti fait ça, on lui médisse.
10:31Est-ce que Verratti, qui marque trois buts dans un match, c'est exceptionnel.
10:35Les gars, je reprends la main.
10:36J'ai une question très précise.
10:37Sur les deux premiers buts, le plus dur, c'est lequel ?
10:40J'ai l'impression que Grégory, dans la défense du 10, dit que le deuxième est encore plus dur que le premier.
10:47Oui, mais je suis d'accord.
10:49Mais alors, puisqu'on chipote.
10:51Oui, de toute façon, chipotons.
10:53Chipotons.
10:53Sur le deuxième, il y a Betancourt, qui a eu peur.
11:00Et en fait, il est face au ballon.
11:02Ce que fait Vitignan.
11:04J'imagine qu'il a eu peur de Vitignan.
11:07Il me fatigue.
11:08De Chavis.
11:09Voilà, tu vois qu'il arrive.
11:10Normalement, le ballon, il est contré par le joueur de Tottenham.
11:14Et il fait comme ça, en fait.
11:15Il y a la puissance.
11:17Il s'ouvre.
11:18Il s'enlève.
11:18Donc, je dis le premier.
11:20OK, le premier.
11:21Moi, c'est plutôt le premier.
11:24Que je trouve le plus difficile.
11:25Le plus dur ?
11:26Oui.
11:26On s'y attend ou pas ?
11:27Un peu.
11:28Il faut la mettre haut.
11:29Je ne sais pas si on s'y attend.
11:31Non, mais il la frappe en une.
11:33D'habitude, Vitignan, on le voit beaucoup, cette séquence, à l'entrée de la surface.
11:38Il y a un contrôle.
11:39Il y a un contrôle, sauf si la balle, elle lui est mise en retrait.
11:42Là, il peut enchaîner.
11:44Là, ce n'est pas le cas.
11:45Et je ne m'attends pas.
11:45Je m'attends à ce qu'il fasse un contrôle.
11:47Peut-être même que les gars de Tottenham, ils s'attendent à ça.
11:49Et là, effectivement, on a parlé de la frappe d'Ignesta.
11:52Ça nous a fait penser à ça.
11:53Ça me fait penser de suite à Chelsea-Barcelona.
11:56Celui à la dernière seconde contre Astamford-Bridge.
11:592009.
11:59J'ai l'âme à cheville.
12:01Voilà, Iniesta, il l'a dit.
12:03Xavier Iniesta.
12:04On est un peu plus loin.
12:05Mais alors, elle part.
12:06Mais avec une pureté, une puissance.
12:09Il ne peut pas mieux la mettre.
12:09Surtout quand ça vient comme ça, c'est difficile.
12:11C'est difficile à poser le pied d'appui.
12:15Parce que le ballon arrive.
12:16Il posait le pied d'appui et enchaînait la frappe et l'équilibre.
12:18Mais on voit qu'avant que la balle arrive, il a un relâchement.
12:20Déjà avant, pour se préparer à frapper comme ça.
12:23Et en fait, il y a un relâchement dans sa frappe qui prend un coup de pied un peu extérieur.
12:27Et ça part un peu comme Iniesta.
12:29Alors, les gens montriers.
12:30J'ai l'impression qu'on parle plus.
12:32Moi, je trouve que c'est deux frappes différentes.
12:33Je pense que le 1 est plus difficile à réaliser.
12:37Je pense que lui, il est capable de faire les deux.
12:38Et je trouve que le deuxième, c'est la qualité.
12:43Tu sais qu'il touche 4-5 fois le ballon pour vraiment trouver l'angle de frappe.
12:48Et ensuite, il l'enroule avec son mauvais pied.
12:50Et ça part très bien.
12:51Mais franchement, ce niveau de joueur-là, pied gauche, pied droit, 20 mètres du but,
12:57ils sont capables de frapper.
12:58Après, il y a juste un frappe.
13:01Mais moi, je trouve qu'ils sont très bons les deux.
13:02Mais le premier, pour l'ajustement, l'équilibre et tout, n'est pas facile.
13:04Ce qui est quand même remarquable d'une façon générale avec Vitinha.
13:07Et j'ai envie de te dire, c'est un de plus.
13:09Mais c'est ce que Louis-Saint-Riquet en a fait.
13:11C'est-à-dire que Vitinha, époque Porto, vraiment, c'était un très bon joueur.
13:14Mais c'était Porto avec ce plafond de verre.
13:16Au niveau européen, ce n'était pas la même dimension, la même réalité que le Paris Saint-Germain.
13:21Le Paris Saint-Germain, ça fait 3 ans, 4 ans.
13:22Oui, justement.
13:24Mais on lui reprochait beaucoup de ne pas tenter de frappe.
13:26Et surtout, de ne pas avoir de statistiques.
13:28Et là, depuis 2 ans, il est méconnaissable.
13:31C'est-à-dire que c'est un joueur.
13:32Ça devient un joueur complet.
13:33Et d'ailleurs, c'est fou.
13:34Tu vois, même là, on est en train de débattre sur la petite erreur.
13:36Et moi, je l'entends.
13:37Même lui, il était dégoûté.
13:38Et je pense que même là, il sera dégoûté d'avoir fait cette boulette malgré les 3 buts.
13:42C'est un joueur qui est exigeant aussi avec lui-même.
13:44Mais c'est qu'on a tendance à oublier tellement il nous habitue à faire des passes dés incroyables.
13:48Parce qu'il y a aussi ça dans le match.
13:50Les passes qu'il a faites, qu'il a tentées et qu'il a réussies aussi.
13:53Et les buts, qu'on en oublie qu'un 6-8, ça ne devrait pas claquer des triplés en Ligue des Champions face à Tottenham.
13:59L'année dernière, quand ils sont champions d'Europe, on a dit que c'est une mécanique collective exceptionnelle.
14:04Mais Louis-Sénriquet a aussi fait grandir les mecs individuellement.
14:08Ça, c'est indiscutable.
14:09Ils se grandissent eux-mêmes parfois.
14:10Non, mais bien sûr, ça compte.
14:15En tout cas, l'un dans l'autre, c'est le joueur.
14:16Il n'a pas encore la manette.
14:18Il en rêve, mais il n'a pas la manette de la console.
14:20Et je trouve que depuis le début de saison...
14:20Non, mais justement, j'en arrivais là.
14:22Je trouve que depuis le début de la présente saison, c'est plus la qualité individuelle des mecs qui me semblent ressortir,
14:28comme Doué à l'Everkusen, qui gagne le match en 10 minutes à la fin d'un premier mi-temps...
14:31Mais ça a toujours été ça l'an dernier aussi.
14:33Collectivement, c'était fort, mais tu avais un mec ou un deux qui t'arrivaient et te faisaient un truc...
14:37Sur la fin de saison, il y a le côté machine.
14:40Je vois la machine de ton en dessous, et je vois la qualité individuelle de mec qui a gravé ça.
14:45Jean, j'ai une image pour accréditer la lecture de...
14:48Parfois, ça nous semblait un tourbillon.
14:51Oui, t'as moins là.
14:52Non, l'idée d'un tourbillon avec des déplacements, tout ça, des mouvements...
14:58Ou moins ce soir.
15:00C'est moins vite, en fait.
15:01Peut-être que c'est moins marqué par rapport au but, parce que là, vous parlez juste des buts.
15:04Non, mais le mouvement est moins permanent.
15:06Il y a ce côté un peu moins sarabande.
15:07Il y a moins d'ocases, il y a moins de...
15:09Parce que quand ils mettent leur quatrième but, c'est sur quatre tirs cadrés.
15:12Après, il manque du monde, hein, les gars ?
15:13Il y a eu des matchs, j'en ai rien.
15:16En plus, 50 ocases par match.
15:17Parce que nous, après, on reste sur le trip de l'Inter à la fin de la qualité.
15:21Ça partait dans tous les sens.
15:22Non, mais tu vois, même contre Liverpool, il y a eu des moments où tu as l'impression...
15:25Ils sont ultra dominants.
15:26Et en plus, d'ailleurs, même le match allé, ils le perdent.
15:27Mais tu as l'impression que c'est un tourbillon.
15:29D'ailleurs, moi, ça me faisait penser qu'ils pouvaient encore aller gagner là-bas.
15:32Mais juste pour Vitignard...
15:33Pardon, je vais élargir la question.
15:35On prend un peu de hauteur parce que je sais que vous aimez ça.
15:37Non, mais pour Vitignard, le fait que là, individuellement, il soit capable de le dominer,
15:43même si c'est encore chef d'orchestre, etc.
15:45Je trouve que ça met en lumière une qualité dont on ne parle pas assez chez lui.
15:49On parle toujours de son cerveau, ses pieds, sa technique, etc.
15:53Là, c'est pas grand-chose, alors.
15:54Non, la personnalité.
15:57Non, la personnalité, c'est quelque chose, je trouve, qu'on ne met pas assez en avant.
16:00Alors qu'on parle de quelqu'un, et il y en a d'autres qui auraient coulé,
16:04qui a vécu un début d'aventure au PSG, mais un calvaire.
16:08Béjouté par Neymar, c'est ça ?
16:09Oui, mais il y a eu des trucs qui sont sortis.
16:12On est proche, harcèlement par moment.
16:14Je veux dire, léger.
16:15Ah, il a été béjouté par Messi, Neymar, en arrivant.
16:18Non, non, mais Messi, Neymar, je ne sais pas dire Messi.
16:21Non, mais attends, je ne sais pas dire Messi.
16:23Et Dev rajoute les supporters, parce que c'est vrai qu'au départ,
16:26il coûte plus de 40 millions d'euros.
16:27C'est quoi la banane que Campos nous a ramenée ?
16:30Il y a beaucoup de supporters du PSG.
16:31Il y a pas mal de tweets qui sont sortis, mais bien sûr.
16:33Et lui, tu avais l'impression qu'il était un peu dans sa...
16:35Enfin, il était en train de rapetir.
16:36C'est pas le même.
16:38Fabien Ruiz, c'était pareil.
16:40C'est pas le seul.
16:41Je suis d'accord, mais Fabien Ruiz, il arrive, il a...
16:43C'est quelqu'un qui a déjà beaucoup de vécu.
16:45Il était à Naples, la pression il connaît, etc.
16:47Oui, mais lui, ce qu'il veut dire, c'est qu'il aurait pu couler.
16:49C'est un enfant.
16:51Vitinha, c'est un gamin.
16:52Il arrive, il y en a d'autres qui ne s'en relèvent pas.
16:54Et je trouve que c'est quelque chose quand même.
16:57Tu veux une anecdote ou pas ?
16:58C'est pas rien.
17:00Certainement pas.
17:00Allez-y.
17:01Non, mais très rapidement, pour dire à quel point c'est un gamin.
17:02Moi, je l'avais rencontré quand il est arrivé au PSG.
17:04J'avais fait l'une des premières interviews avec lui.
17:06Il a une coutume.
17:09Tous les jours, en fait, il mange des céréales pour bébé.
17:12Le portugais s'appelle Cérélaque.
17:13Non, mais pour vous dire à quel point il a gardé un peu ce côté un peu enfant, finalement.
17:17En fait, c'est son truc.
17:18Non, mais je vous jure que c'est vrai.
17:19Il bouffe des céréales pour enfants tous les matins, ce gars.
17:21Non, mais pour vous dire à quel point il est resté, c'est...
17:22Il arrive au PSG, c'est un gamin qui bouffe encore des céréales pour bébé.
17:25Voilà.
17:26C'est son secret.
17:27Cérélaque.
17:28Pour la pique-en-aille.
17:29Non, mais tigre !
17:30Parce que je sais, les bébés, a priori, ils ne mangent pas les céréales dans du lait.
17:35Ils attendent un tout petit peu.
17:36Non, mais bébé, elle a 2-3 ans, tu manges.
17:38Tu le remarques.
17:40Après, tu nourris mal tes enfants.
17:41Les bébés, après, si tu leur as foutu...
17:43Si tu leur as mis...
17:44Non, mais Seb, tu nourris mal tes gosses.
17:45Tu nourris mal tes gosses.
17:46Si tu leur as donné des...
17:47Écoute, nous, au Portugal, on donne des céréales à le gosse et pas redire de résultats.
17:54Neves, Vitignan, Xavi, Iñesta.
17:56Et des titres.
17:59Est-ce que ce soir, il faut résumer le PSG à son milieu de terrain ?
18:02Parce que les trois...
18:03Non, non, non.
18:03Xavi, Iñesta ?
18:04Non, c'est pas...
18:05Franchement, c'est injuste.
18:05Neves, Ruiz...
18:06Devant, c'était pas mal ce soir.
18:08Devant, c'est pas mal, mais même...
18:10Même Monnier, c'était pas mal.
18:11Paccho...
18:12Je trouve que c'est injuste.
18:16Enfin, personnellement...
18:17Qu'est-ce qui est injuste ?
18:18C'est pour rebondir sur ce qui est injuste.
18:20Non, mais c'est pour rebondir sur quelque chose sur laquelle a dit Dave, c'est la notion de caractère.
18:24Et ça, je trouve qu'elle est partagée un peu dans toutes les listes.
18:26Qu'est-ce qui est injuste avec Maquinhos ? J'ai pas compris.
18:29Mais non !
18:29C'est injuste de dire que les milieux de terrain ont été les seuls à ce soir.
18:33Donc, encore faut-il.
18:34C'est-à-dire que...
18:34Et je trouve que cette question de caractère traverse un peu toute l'équipe.
18:36Par exemple, ce qui m'a marqué, c'est le but de Paccho sur Corner.
18:39Parce qu'il va quand même se le chercher.
18:40Il est quand même au milieu d'une forêt.
18:41Tu le sens plus déterminé.
18:42Enfin, Tottenham n'y est plus, là.
18:44Non, mais indépendant avant de ça, c'est une équipe qui, à chaque fois...
18:47Par exemple, Vitignia ressurgit à chaque fois, alors qu'ils avaient quand même un peu la tête dans l'eau quand Tottenham ouvre le score.
18:53C'est-à-dire que c'est quand même des mecs qui ont un côté un peu irréductible.
18:56Ils vont quand même chercher quand c'est dur.
18:58Et je trouve qu'on n'a pas souvent souligné ça l'année dernière, que c'était l'une des clés de leur succès.
19:01Parce qu'on disait quelle mécanique collective, quel ceci, quel cela.
19:03Mais au fond, c'est quand même des mecs qui, quand c'est dur, se révèlent ou sont présents.
19:08Ils ont se braqué en plus.
19:10Après, c'est quand même compliqué de ne pas ressortir, même si on ne peut pas le résumer, mais on ne peut pas ressortir au milieu de terrain.
19:16D'ailleurs, entre le triplé de Vitignia, la pannella géniale de Nevesse, effectivement.
19:22Oui, un ton en dessous, Nevesse, quand même, ce soir.
19:24Je suis d'accord.
19:25Mais ce que je veux dire, c'est que les trucs que tu vas retenir quand même de la soirée, c'est pour ça que je dis qu'on ne peut pas les résumer.
19:30Mais tu vas les retenir, c'est une sorte écrasante.
19:32C'est partagé comme le président.
19:36Victoire écrasante.
19:36C'est la musique de Nico Lovilas.
19:38Je crois qu'il y a 48 pour toi, Nico, et 3 pour...
19:42PSG 5, Tottenham 3, là, déclare du capitaine.
19:46500e match ce soir, Marquis.
19:48Un peu déçu quand même, mine de rien.
19:50Je voulais qu'on ne prenne pas de but pour que la soirée soit parfaite.
19:53Tottenham a appuyé sur nos points faibles, sur les centres au deuxième poteau, les contres et les duels.
19:57Mais on est resté costauds.
19:58Je voulais qu'on gagne pour mon 500e match avec le PSG.
20:01Le coach nous apporte de plus en plus.
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