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  • il y a 10 heures
Ce mercredi 26 novembre, BFMTV consacre une nouvelle émission qui donne la parole aux Français. “Impôts, dépenses: à quoi jouent nos élus?”, un Forum présenté par Maxime Switek.

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Transcription
00:00– Jean-Louis Borloo, il a été aux affaires, il a fait quoi ?
00:03– Il était ministre, et puis à l'époque c'était un sujet inaudible.
00:06– Les grandes idées arrivent toujours quand ils sont sortis, c'est comme Convendit, c'est pareil.
00:10Il sort des idées, le gars qui n'en peut plus, au final on ne voit plus.
00:14– Mais alors de les cinq, c'était inaudible d'avoir un sujet pour tout changer.
00:17– Mais nous on est d'accord pour changer le système,
00:21mais on a des gens qui s'accrochent comme le moule à un rocher, qui ne voulaient pas changer.
00:25– Pendant la réforme des retraites, j'étais décalé de ma majorité,
00:29ça ne vous a pas échappé, et j'ai eu des retraités qui m'ont écrit en me disant
00:32« Monsieur Vignal, si vous baissez les dépenses publiques,
00:36si un euro qui est donné, on sait où il va,
00:39nous sommes prêts à nous retraiter qu'avec 4-5 000 euros,
00:42on a payé notre maison, on est prêts à participer. »
00:45Parce que quand même, il faut le dire aux jeunes qui sont là.
00:47– Mais d'accord, je l'entends, mais vous dites de changer le système, changeons-le le système.
00:50– On a pu acheter une maison, on a pu investir, la jeunesse là je vois,
00:55est-ce qu'ils pourront acheter à 10 000 euros du mètre carré ?
00:57– Peut-être que si on change le système.
00:59– Les très très riches, et le deuxième avec qui je m'étais empaillé,
01:02parce qu'on parle comme ça chez moi, je peux le citer,
01:05c'était Patrick Pouyanné, le grand patron de Total,
01:08il est venu sur le plateau de BFM TV, il a dit,
01:11il paie déjà quand même 45% d'impôts,
01:14donc il gagne 10 millions par an, il paie déjà 5,
01:17et il a dit, si je sais où va mon argent, je suis prêt à le payer.
01:21Parce que vous voyez, Maxime, moi, j'ai une deuxième lettre.
01:23– Qu'est-ce que c'est que ça encore ?
01:24– Guillaume Garcia ! – Oui mais ça ne change pas le problème,
01:27que pour l'instant on ne change pas le système.
01:28– Ça nous concerne, bâtonnier d'Alès, il fait un appel de détresse,
01:33il est bâtonnier, il y a eu 8 homicides,
01:378 femmes qui sont tombées sous les coups du compagnon,
01:40il y a un jeune à la grande combe, à la mosquée,
01:43qui s'est fait dessouder à coups de calache,
01:45il y a un gamin, le fils d'un avocate,
01:47qui s'est fait tuer devant un fast-food.
01:49Aujourd'hui, il n'y a pas de tribunal de juge pour enfants.
01:53Un bâtonnier qui écrit sur LinkedIn,
01:55« Help ! Chez nous, à Nîmes,
01:58vous avez des narcotrafiquants qui vont acheter
02:00des fournitures scolaires pour nos enfants.
02:03Vous avez 12 000 gamines à la ZEU,
02:05certaines qui se prostituent d'un Airbnb.
02:07Et nous, on a besoin de moyens, Maxime. »
02:10– Et la ZEU, vous en donnez des moyens ?
02:12– Je dis à mes copains députés,
02:14ça fait 215 heures qu'ils discutent pour 3 mois de retraite.
02:17Pour ceux qui partiront en 1965, pour 3 milliards,
02:21la France est à feu.
02:22On a aujourd'hui des menaces comme ça.
02:25Et on fait, nous, on réfléchit en se posant la question.
02:28Il faut trouver des moyens.
02:29Les moyens, ils sont dans des agences.
02:31Les moyens, c'est 8 milliards, Maxime.
02:33Et 54 000 emplois qui sont redondants dans les collectivités,
02:38dans le millefeuille.
02:39Il faut changer le système.
02:40– Qui le fera en 2027 ?
02:43– Patrick, Aurélie, sur l'idée de forcer les plus riches,
02:47encore une fois, je reviens à cette idée-là,
02:49à prêter de l'argent à l'État.
02:51Qu'est-ce que vous dites-vous ?
02:51– Mais ce n'est pas plus juste que de geler des retraites à 1 400 euros.
02:55– Mais tout à fait d'accord.
02:56– Je suis désolée.
02:57Moi, je n'ai pas la prétention d'avoir 10 millions de patrimoine
03:00et de gagner je ne sais combien.
03:01J'adorerais, mais ce n'est pas mon cas.
03:03– On est nombreux, on en adorerait.
03:04– Mais je trouve que ce n'est pas plus juste pour ces gens-là.
03:08Il y en a qui sont, oui, ils sont bien nés, ils sont riches.
03:10Et ouais, ça fait râler, ça fait super râler.
03:13Mais en même temps, pourquoi on ira les ponctionner eux aussi ?
03:16Ils sont comme nous, ils participent comme nous.
03:18Et pourquoi eux, on irait les saigner plus ?
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