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  • il y a 2 minutes
Marc Fesneau, président du groupe (Les Démocrates) à l'Assemblée nationale, est l'invité de BFMTV ce mardi 25 novembre

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Transcription
00:00Est-ce que le plus simple pour remettre de l'ordre dans le pays n'aurait pas été de suivre le conseil d'Edouard Philippe,
00:04c'est-à-dire qu'Emmanuel Macron démissionne et laisse le temps aux Français de retourner aux urnes,
00:08de choisir un candidat, un programme et peut-être une majorité ?
00:11Mais j'ai toujours été très défavorable à cette hypothèse.
00:13D'abord d'un point de vue institutionnel, parce qu'on ne gouverne pas un pays avec les sondages.
00:16Parce que s'il s'agit juste d'être populaire, voire d'être populiste,
00:20et qu'à chaque fois qu'il y a un moment sondagé, même s'il est assez long...
00:23Mais là, il n'y a ni les sondages ni la majorité à l'Assemblée.
00:25Oui, mais très bien.
00:26Je n'ai pas envie de bâcler l'élection présidentielle.
00:29Si on précipite les choses, comme on a fait d'ailleurs sur la dissolution,
00:33c'est-à-dire qu'on précipite des choses et qu'au fond, on n'a pas tranché des sujets qui sont des sujets devant nous.
00:37Il faut qu'on tranche les sujets immédiats, mais il y a des sujets devant nous qui vont être très importants.
00:41Il me semble que la présidentielle mérite mieux qu'un mois et demi de campagne.
00:44Et donc, c'est le travail que nous avons à faire, je le répète,
00:48c'est de faire en sorte qu'on essaie de remettre en route...
00:50Il y a quelque chose qui naît, j'espère qu'il aboutira,
00:52qui est une configuration qui nous oblige un peu à l'Assemblée nationale
00:56à faire ce qu'on n'a jamais fait, c'est-à-dire à dialoguer par-dessus les frontières partisanes.
00:59Ce qui, pour l'instant, n'a pas tout à fait...
01:01Mais c'est ce que je vous ai dit avec prudent, je vous ai dit...
01:02...le vote du budget. Quelle a été la position des députés modèles ?
01:04On s'est abstenus. On s'est abstenus. Pourquoi ?
01:06Il y a eu un député, un seul, qui a voté pour...
01:08Oui, peut-être pour se distinguer.
01:09Est-ce que vous préconisez depuis des mois,
01:11qui était aussi d'ailleurs la méthode de François Bayrou,
01:13aujourd'hui, elle ne fonctionne pas ?
01:15Oui, alors c'est un peu inexact.
01:16Ce n'est pas pour regarder que le verre à moitié plein.
01:18Je suis quand même très lucide sur les choses politiques,
01:19vous vous en doutez, vous le savez.
01:21Mais on a réussi à faire voter la partie recette
01:23du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.
01:25Et les socialistes qui sont dans l'opposition ont accepté de voter.
01:28Les écologistes se sont abstenus. Pourquoi ?
01:29Parce qu'ils ont considéré qu'il y avait un point d'équilibre
01:31qui n'était pas leur budget, qui n'était pas non plus le nôtre d'ailleurs,
01:34mais qui permettait d'aller au vote favorable.
01:37Bon, on a le même travail à faire sur la fin du projet de loi de financement
01:41de la Sécurité sociale qui nous reviendra du Sénat dans quelques jours.
01:43Et puis on a le projet de loi de finance.
01:45Parce que le projet de loi de finance,
01:46on ne peut pas s'abstraire de la responsabilité qu'il y a d'un autre
01:48d'essayer de trouver un budget pour le pays.
01:50Pour l'instant, je reconnais assez volontiers
01:52que ça n'éclate pas aux yeux.
01:54Ça n'est pas spectaculaire.
01:54Mais je reconnais par ailleurs qu'il s'est passé quelque chose d'un peu nouveau,
01:58c'est qu'on arrive à un peu se parler,
02:00à essayer de comprendre la position de l'autre et à essayer d'atterrir.
02:02Pour l'instant, ça n'a pas atterri, je ne vais pas vous dire le contraire.
02:04Mais on n'est pas braqués les uns et les autres avec nos lignes rouges.
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