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  • il y a 4 jours
Il a été un des premiers macronistes de Guadeloupe, mais il siège aujourd'hui au sein du groupe Liot à l'Assemblée.
Qu'il parle de coupe de cheveux, d'étymologie ou du Bénin, tout ramène Olivier Serva à son combat pour les outre-mers.

Pourquoi s'engage-t-on en politique ? Comment tombe-t-on dans le grand chaudron de l'Assemblée ?
Chaque jour, Clément Méric, dans un entretien en tête à tête de 13 minutes, interroge un parlementaire sur les personnalités, les évènements - historiques ou personnels - qui l'ont conduit à choisir la vie publique.
Car on ne naît pas politique, on le devient !

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Transcription
00:00Mon invité a été un des premiers macronistes de Guadeloupe, mais il siège aujourd'hui au sein du groupe Liotte à l'Assemblée.
00:07Qu'il parle de coupe de cheveux, d'étymologie ou même du Bénin, tout le ramène à son combat pour les Outre-mer.
00:25Bonjour Olivier Servat.
00:27Bonjour à vous.
00:27Votre visage est apparu sur les écrans, dans les JT, au mois de novembre 2022.
00:32Vous êtes devenu célèbre à une occasion un peu particulière, on va le voir.
00:37C'était lors d'un débat dans l'hémicycle sur ce qu'on appelle la réintégration des personnels soignants
00:43qui avaient été suspendus de leur fonction parce qu'ils n'étaient pas vaccinés.
00:46C'est ça.
00:47Vous êtes content d'avoir pu trouver une petite mesquinerie obstructive pour ne pas laisser une niche aller jusqu'au bout ?
00:57Tu vas la fermer.
01:00Ah non ! Non, ce n'est pas possible.
01:03Non, monsieur Servat, c'est une invective. Monsieur Servat, non.
01:07Chers collègues, chers collègues, on ne peut pas en venir aux invectives de cette manière-là.
01:11La séance est suspendue pour cinq minutes.
01:14Pas possible.
01:14Vous êtes d'un naturel plutôt calme d'habitude. Qu'est-ce qui s'est passé ce jour-là ?
01:19Effectivement, c'est un moment très dense à l'Assemblée nationale.
01:23Nous avons une niche parlementaire de la France Insoumise.
01:25Souvenez-vous, on sort du Covid.
01:27Donc, ça veut dire que le groupe de la France Insoumise a l'initiative pour présenter ses propres propositions de loi.
01:32Exactement. Et dans celle-ci, il y a la réintégration des personnels soignants qui ne sont pas vaccinés, qui ont été suspendus,
01:38et qu'on doit réintégrer parce qu'on a besoin, on manque de personnels soignants.
01:41Souvenez-vous, on les applaudissait aux 20 heures quelques mois auparavant.
01:45Et là, il y a une démarche obstructive du groupe En Marche, Sylvain Maillard, en l'occurrence le responsable du groupe,
01:53où il y a une tension énorme, où ils voient qu'ils vont perdre le vote, et donc ils déposent des amendements, des sous-amendements pour faire durer le débat.
02:01Et vous savez que...
02:01Pour empêcher d'aller au vote.
02:02Oui, une niche parlementaire.
02:03Ça arrête à minuit.
02:04Ça arrête à minuit, à minuit, c'est fini.
02:06Et qu'est-ce qu'il vous a dit pour vous mettre dans cet état de colère ?
02:09Je vais vous dire.
02:10Dix minutes avant, la présidente Naïma Mouchou suspend l'Assemblée nationale parce qu'elle voit qu'il y a une grosse tension.
02:15Il y avait déjà eu des incidents.
02:16Et elle réunit les responsables de texte.
02:18Je suis le responsable de texte pour mon groupe plus haut.
02:20Sylvain Maillard est le responsable de texte pour En Marche.
02:24Et elle nous dit soit on a arrêté le débat tout de suite, la présidente, soit on recommence, mais chacun parle à son rôle et on se laisse parler.
02:31Et là, on tombe dans la main Sylvain Maillard, Mathilde Panneau.
02:35Il y avait un deal, quoi.
02:35Il y avait un deal oral.
02:38Et Mathilde Panneau me dit, bon Olivier, comme c'est toi le plus calme de la bande, commence.
02:42Et je commence assez calmement.
02:43Et alors qu'on s'était dit qu'on se laisse parler, vous savez, dans l'hémicycle, c'est très petit.
02:48Ça résonne beaucoup.
02:49On ne se rend pas compte, c'est vrai, quand on voit les images à la télé, parce que les micros ne captent pas l'ambiance.
02:53Oui.
02:54Mais c'est vraiment brouillant.
02:55Mais je peux vous dire que Sylvain Maillard est à 25 mètres de moi.
02:58Moi, je l'entends très bien, même si on n'entend que moi au micro.
03:00Et là, Sylvain, que je connais très bien, se lève en me disant, ah non, vous n'avez pas donné des leçons de morale.
03:05Je lui dis, mais qu'est-ce que c'est que ça ?
03:06On s'était dit, 10 minutes avant qu'on se laisse parler.
03:10Je reprends mon souffle, ça ne se voit pas, je continue.
03:12Et il se lève de nouveau en disant plus fort, m'interrompant.
03:16Alors là, je me suis dit, il fallait que je puisse signaler mon mécontentement.
03:19Vous regrettez ces mots, aujourd'hui ?
03:22Bon, la violence des mots n'est jamais souhaitable, n'est-ce pas ?
03:25J'aurais pu lui dire, tais-toi.
03:28Mais sur le fond, la tension, l'obstruction, le non-respect de la parole donnée,
03:34d'ailleurs, on m'a demandé de présenter mes excuses, ce que j'ai refusé de faire,
03:38parce qu'il y avait en face de cette violence des mots, une violence des actes, une obstruction,
03:42par rapport à des personnels soignants, des Français, y compris chez moi, qui souffraient beaucoup.
03:47Vous imaginez bien, 18 mois sans salaire, c'est insoutenable.
03:51C'est un sujet qui a beaucoup mobilisé en Guadeloupe et dans les Outre-mer en général,
03:57la réintégration des personnels soignants non vaccinés.
04:00Et il faut dire que tous vos combats politiques ou presque sont liés aux Outre-mer.
04:04Vous dites que c'est votre socle, les Outre-mer.
04:06Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que c'est votre parti ?
04:08Vous n'êtes ni de droite ni de gauche ? Vous êtes du parti des Outre-mer ?
04:11Oui, bien sûr. Si vous voulez me toucher, il faut me parler des Outre-mer.
04:15Il y a 577 députés. Chacun choisit ses combats.
04:19Moi, je suis d'origine ultramarine. Je suis français de la Guadeloupe.
04:23Je fais partie de ce qu'on appelle la France visible.
04:26Et je considère qu'il y a parfois des injustices, des discriminations,
04:30des manques d'égalité qui doivent être corrigés.
04:33Et effectivement, je pense que c'est un combat qui mérite d'être mené.
04:36Je ne suis pas peu fier d'avoir créé, pour la première fois en 250 à l'Assemblée nationale,
04:41le groupe qui porte en son sein le nom Outre-mer.
04:43Liottes, liberté indépendante, Outre-mer, territoire.
04:46Alors, parmi vos combats, il y a le combat contre la vie chère aux Antilles,
04:49le combat contre les sargasses, ces algues qui polluent les côtes de la Guadeloupe
04:53et de la Martinique, qui polluent les plages.
04:56Et puis, vous vous battez contre l'usage de certains mots aussi.
04:59Et donc, en préparant l'émission, j'ai découvert l'étymologie du mot métropole.
05:02Je ne connaissais pas son étymologie.
05:05Et vous avez obtenu qu'il soit remplacé désormais par le mot « hexagone » dans les textes publics.
05:10Expliquez-nous pourquoi.
05:11Eh bien, oui.
05:12Souvent, c'est la connaissance d'une personne bien placée.
05:15En l'occurrence, Sébastien Lecornuille est ministre à l'époque de la Défense,
05:18mais elle a été ministre des Outre-mer.
05:19Et dans un texte sur la loi d'orientation pour la Défense,
05:23je dépose un amendement en disant qu'on doit remplacer le terme « métropole » par « hexagone ».
05:28Pourquoi ?
05:29« Métropole » dans le dictionnaire, c'est territoire dont sont issus les colonies.
05:32Or, depuis 1946, les départements d'Outre-mer ne sont plus, en théorie, des colonies.
05:37Et quand je commence à expliquer ça dans mon amendement,
05:39je sens notamment sur la partie droite extrême de l'hémicycle que ça tousse un petit peu.
05:44Mais quand j'explique, eh bien, figurez-vous que c'est voté à l'unanimité.
05:48« Hexagone », c'est plus neutre, c'est plus géométrique,
05:50alors que « métropole », c'est plus connoté.
05:51Or, on n'est pas colonie.
05:52On va s'arrêter sur un autre de vos combats, si vous le voulez bien.
05:54Plus inattendu, celui-là.
05:56Ça a d'ailleurs pu en faire sourire certains, mais c'est un sujet très sérieux.
06:00« Les cheveux texturés doublent le risque de micro-agression au travail. »
06:06C'est le cas d'Aboubacar Traoré, qui a poussé le parlementaire Olivier Servat
06:10à proposer cette loi contre les discriminations capillaires.
06:13En 2012, le jeune homme est en conflit avec son employeur à cause de ses dreadlocks.
06:18Ce steward d'Air France a dû porter une perruque pour travailler pendant 4 ans et demi.
06:21La coupe, la longueur, la couleur ou la texture des cheveux
06:25viennent s'ajouter à la liste des discriminations passibles de sanctions pénales.
06:29Vous êtes donc à l'origine de cette loi contre les discriminations capillaires.
06:34Alors, n'y voyez pas ma liste, mais quand on est chaud,
06:36on peut aussi être victime de discriminations capillaires ?
06:38Absolument.
06:39Figurez-vous que moi aussi, quand ma collaboratrice parlementaire,
06:43suggérée par Guélène Conquette, une ancienne journaliste de Guadeloupe 1ère,
06:46est venue m'apporter ça, j'ai souri, j'ai dit « mais qu'est-ce que c'est que ça ? »
06:49Très rapidement, au bout de 5 minutes, j'ai compris.
06:51Guylène Conquette, elle est là, on la voit.
06:53C'est elle, c'est elle, avec Max Mathias et mon collègue, drapeau de la Guadeloupe.
06:57Et donc, qu'est-ce qui s'est passé ?
06:59En fait, en recherchant rapidement, on comprend que, un, c'est un problème sanitaire.
07:03Les femmes qui utilisent des produits lissants
07:05ont trois fois plus de chances d'avoir des fibromes ou des cancers de l'utérus.
07:10Un problème économique, ça coûte plus cher d'utiliser des produits lissants.
07:13Et c'est un problème de représentation de soi.
07:14Vous savez, quand on se lisse les cheveux, quand on se transforme ses cheveux,
07:19eh bien, on se dénature soi-même.
07:20Et quand on se dénature soi-même, on n'est pas bien pour soi ni pour la société.
07:25Huit femmes noires sur dix, dans le monde, quand elles vont postuler un emploi,
07:29elles se changent de coupe de cheveux.
07:31Mais, très important, j'insiste dessus, ce n'est pas qu'un problème de noirs.
07:34Les femmes blondes, lorsqu'elles doivent progresser,
07:36elles progressent 30% de moins que les brunes.
07:39Les femmes rousses aussi, par rapport à quelques préjugés.
07:42Et vous avez raison, les cheveux aussi.
07:44Eh bien, ils ont 30% de chance.
07:45Et les barbus ou pas ?
07:46Je n'ai pas de statistiques de les barbus.
07:48Mais quand on cumule le chauvet barbus, je pense que c'est pénalisant.
07:51Mais en tout cas, 30% de chance de moins de progresser.
07:53Ça veut dire que c'est un problème universel.
07:55Et, vous avez parlé de...
07:56C'est un combat qu'on peut mener en chanson aussi.
07:58On vous a vu faire une petite chorégraphie dans les couloirs de l'Assemblée,
08:01avec Eloïcha Isa.
08:02Elle est incroyable, cette chanteuse, qui...
08:04Je suis fort, je suis beau, et puis ma force est dans mes cheveux.
08:08Je crois que c'est important pour le...
08:10Vous savez, la douleur d'autrui n'est qu'un songe.
08:12Et souvent, la France visible, sans plus que la France, je dirais, normale, entre guillemets,
08:19c'est problème de discrimination.
08:20Et donc, j'y tiens beaucoup.
08:21On va revenir un peu en arrière dans le temps pour évoquer votre histoire personnelle.
08:24À 26 ans, ce n'est pas la politique qui vous a valu un long reportage à la télévision.
08:27Non, c'est votre agrégation d'économie et de gestion comptable.
08:32Je crois que vous avez été le premier antillais à obtenir cette agrégation, c'est ça ?
08:36Oui, je n'en suis pas peu fier.
08:37Beaucoup de travail.
08:39On voit, à l'époque, en train de fêter ça en famille.
08:41Oh là là, j'avais des cheveux.
08:42Vous avez retrouvé ces archives, c'est incroyable.
08:44Eh bien, c'est fort, ça.
08:46Et donc, c'est bon.
08:48Eh bien, écoutez, je n'en suis pas peu fier.
08:50Deuxième au concours national.
08:52Après avoir échoué deux fois auparavant, vous savez, c'est un message pour ceux qui ne réussissent pas du premier coup.
08:58On doit toujours persévérer.
08:59Et je suis aussi expert comptable.
09:01Et alors, par la suite, vous avez créé une association qui s'appelle Écosabime.
09:04Alors, au début, c'était une association sportive et culturelle pour aider la population.
09:07Et puis, c'est devenu aussi, je crois, un parti politique.
09:10Un parti avec des militants qui, de temps en temps, offrent des paniers alimentaires aux habitants
09:16ou qui vont distribuer des packs d'eau dans les quartiers qui subissent des coupures d'eau.
09:20en portant des t-shirts à votre nom, avec votre visage.
09:25Est-ce que ce n'est pas un peu limite, tout ça ?
09:28Est-ce que ce n'est pas une forme de clientélisme électoral ?
09:30Vous savez, je crois que la politique, c'est aussi être au plus proche de la population.
09:34Et là, on vous voit avec votre père en train de distribuer des packs d'eau.
09:38On vous voit avec votre famille.
09:40Vous savez, en Guadeloupe, il y a des coupures d'eau.
09:41Un tiers de la population n'a pas d'eau tous les jours.
09:44Et c'est sûr que ça, ce n'est qu'une goutte d'eau qui va peut-être soulager une personne un jour.
09:50Mais je crois que chacun, comme le colibri, face à un gros incendie, fait sa part.
09:53Mais ce n'est pas une façon de s'acheter les bonnes grâces des électeurs ?
09:56Eh bien, écoutez, nous, on fait notre travail.
09:58Au moins, on fait quelque chose.
10:00Et ceux qui n'en font rien, eh bien, ils n'ont qu'à proposer quelque chose d'autre.
10:02En 2016, alors que vous étiez plutôt proche du Parti Socialiste,
10:06vous avez été un des tout premiers à soutenir Emmanuel Macron dans sa campagne présidentielle.
10:11Et je crois que vous avez d'ailleurs passé une soirée mémorable à l'époque.
10:13C'était au moment de Noël, à la fin de l'année.
10:16Vous avez fait une fête avec lui.
10:18Vous avez chanté, dansé.
10:19Il était vraiment déchaîné ce soir-là.
10:21On le voit d'ailleurs danser.
10:22Il danse bien le zouk ?
10:23Il s'est bien débrouillé.
10:24Et je dois dire que c'était le chanté Noël des Kouzabim.
10:28C'est une tradition chez nous.
10:29Et il avait, je pense, bu deux ou trois ponches avec moi.
10:32On était bien là.
10:33On avait chanté Noël, on avait bu.
10:35Et je me souviens que ses équipes disaient, bon, ben, monsieur le candidat, on va rentrer.
10:39Il dit, mais non, on est bien là.
10:40Et oui, à l'époque, on lui a fait confiance, très clairement, parce qu'il était...
10:44Je vais vous dire pourquoi je lui ai fait confiance à Emmanuel Macron.
10:47Je suis expert comptable.
10:48Il était ministre de l'économie.
10:49J'étais président de l'Ordre des experts comptables.
10:51Et je l'ai vu bien gérer la réforme des professions libérales.
10:54Et donc, c'est un homme pragmatique, intelligent.
10:55C'est ça qui vous a converti au macronisme.
10:57Sauf qu'en 2022, vous avez quitté son parti pour rejoindre l'Iotte dont on parlait.
11:01– Justement par rapport à l'obligation vaccinale.
11:04En un mot.
11:05Vous savez quoi ?
11:06Quand il décide, en janvier 2021, de faire l'obligation vaccinale,
11:14eh bien, je lui dis, président, chez moi, en Guadeloupe, j'ai 20% de personnel vacciné.
11:18Chez toi, en France hexagonale, t'en as 55%.
11:20Ça ne va pas marcher chez moi.
11:23Ce sera le bordel.
11:24Résultat des courses, il y a eu des émeutes, il y a eu des tensions.
11:26– Donc, on en revient à ce sujet-là.
11:28– Ah oui, c'est le cas Susbelli,
11:29parce qu'il n'a pas traité les Outre-mer à leur niveau de différenciation par rapport à l'hexagone.
11:35On ne voulait pas de la vaccination, il ne fallait pas l'imposer.
11:37– On va conclure l'émission avec le quiz de la politique et moi.
11:41Vous allez donc devoir compléter les phrases que je vais vous proposer.
11:43– Mon dernier coup de sang dans l'hémicycle ?
11:46– C'était pour la réintégration des soignants.
11:49– Il n'y en a pas eu d'autres depuis ?
11:50– Pas encore.
11:51– Pas encore.
11:52Depuis que je suis devenu béninois, j'ai découvert ça.
11:56Vous avez demandé la nationalité ?
11:57– Béninoise.
11:59Eh bien, je suis fier de revendiquer mon ascendance africaine.
12:02Je suis fier de rappeler, ici à l'hémicycle,
12:05quand on voit une montée de la xénophobie,
12:07qu'on est fier de revendiquer la nationalité africaine,
12:10entre guillemets béninoise en l'occurrence,
12:11parce que je crois que l'Afrique, c'est un continent riche.
12:14D'ailleurs, tout être humain vient des hauts plateaux d'Éthiopie
12:17et donc c'est une réalité, je dirais, génétique.
12:19– Peut-être qu'on peut expliquer cette loi votée par le Bénin
12:22qui permet à tout descendant d'Africains
12:27de demander la nationalité béninoise.
12:29– Vous disiez que j'étais attaché au mot,
12:30et je vais dire d'ascendance africaine,
12:31parce que déjà l'Afrique, on voit que c'est mal vu,
12:33alors si on dit descendant, ce n'est pas moi qui l'ai dit,
12:34c'est la décennie des peuples noirs qui m'expliquaient
12:37qu'on dit plutôt d'ascendance africaine.
12:39– Oui, on peut demander la nationalité béninoise
12:41et je crois que ça fait partie du soft power.
12:44– Enfin, les séances de gym d'Ecosabim.
12:46Vous trouvez sur une vidéo de…
12:47– Récemment, de Zumba.
12:50– Je ne sais pas, mais on vous voit danser là.
12:51– Terrible.
12:53– Dans la rue avec beaucoup de monde.
12:54– Alors c'était à l'issue d'une marche,
12:56on fait donc après une Zumba géante
12:58où chacun peut s'exprimer, je dirais,
13:01de façon tout à fait décontractée, dont moi.
13:03– Oui, on vous voit là.
13:04Et d'ailleurs, vous ne faites pas que de la gym,
13:05vous faites de la course à pied, je crois.
13:06– Je fais de la course à pied, je fais de la boxe française.
13:10J'aime bien le sport, enfin, quand j'ai le temps d'en faire.
13:12– Merci à vous, Olivier Servat, d'être venu dans La Politique et moi.
13:14– Sous-titrage ST' 501
13:17– Sous-titrage ST' 501
13:19– Sous-titrage ST' 501
13:30– Sous-titrage ST' 501
13:34– Sous-titrage ST' 501
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