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Budget, gouvernement: l'interview en intégralité de Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement
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il y a 10 minutes
Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, était l'invitée de BFMTV ce lundi 24 novembre
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00:00
C'est quoi l'idée, Maude Bréjean ? C'est de gagner encore un petit peu de temps ?
00:03
Il y a deux messages principaux. Le premier, c'est que tout ne peut pas attendre 2027.
00:07
La réduction du déficit, l'augmentation du budget de la défense, le travail sur l'énergie, sur l'agriculture,
00:13
c'est des chantiers auxquels on doit s'atteler dès maintenant et auxquels on doit apporter des réponses sans attendre l'élection présidentielle.
00:20
Et le deuxième message, c'est qu'il n'y a pas d'alternative au compromis.
00:24
On y reviendra peut-être, mais le compromis parlementaire n'est pas une option, c'est une nécessité.
00:30
Et donc, toutes les spéculations autour de la loi spéciale, des ordonnances, d'un retour par la fenêtre du 49.3
00:36
ne visent qu'à éviter le vote final au Parlement et nous n'éviterons pas ce vote final au Parlement.
00:42
Mais en vous entendant, le 24 novembre, la lundi, 18h52, vous dites, on balaie, pas d'ordonnances, c'est sûr ?
00:48
Il n'y a pas d'alternative au compromis parlementaire.
00:52
La différence entre le compromis et l'intransigeance, c'est l'intérêt général.
00:56
Et nous irons au vote, et les parlementaires iront au vote.
01:00
C'est un engagement clair du Premier ministre depuis les premiers jours, et donc nous nous y tenons.
01:05
On est à une croisée des chemins.
01:07
Expliquez-nous comment on passe.
01:08
On est à une croisée des chemins.
01:10
Il y a eu une première lecture sur les deux budgets à l'Assemblée nationale, un vote historique 149.3 sur le budget de la sécurité sociale,
01:20
et un projet de loi de finances qui a été rejeté ce week-end.
01:22
À la quasi-unanimité.
01:24
Une seule voix pour.
01:25
Ça s'explique, mais ça ne pourra pas durer comme ça éternellement.
01:30
Il va falloir que les groupes politiques qui veulent doter la France d'un budget, du parti socialiste ALR, en passant par le bloc central,
01:41
arrivent à faire émerger des compromis dans les jours à venir.
01:44
Mais vous entendez que dans « il va falloir que des compromis soient trouvés », très bien, vous êtes dans l'incantation et le souhait,
01:51
mais « il va falloir en l'État », non, il ne va pas falloir.
01:55
Personne ne souhaite le compromis.
01:56
C'est en tout cas ce que les débats dessinent depuis des jours et des jours.
02:00
Je vais le dire autrement.
02:01
J'entends beaucoup ce débat sur la loi spéciale.
02:03
Je voudrais d'abord dire à vos téléspectateurs qu'une loi spéciale, ce n'est pas un budget.
02:07
C'est une reconduction du budget de l'an dernier.
02:10
C'est un sparadrap qui vous donne le droit d'attendre, de repousser la discussion de quelques semaines.
02:15
Mais enfin, ça ne vous exonère pas du passage d'un budget le moment venu.
02:20
Et une loi spéciale, ça ne comprend pas un certain nombre d'avancées.
02:23
Et c'est bien ce qu'il faut aussi comprendre dans les mots de Sébastien Lecornu.
02:27
On ne veut pas un budget pour un budget ou la stabilité pour la stabilité.
02:32
Sans ce budget, il n'y a pas d'augmentation des effectifs de justice.
02:35
On ne peut pas dire qu'on veut lutter contre le narcotrafic
02:37
et s'opposer à la création de 1 600 postes de magistrats et de greffiers.
02:42
On ne peut pas dire que la défense est un intérêt national majeur
02:45
et s'opposer à l'augmentation du budget de la défense à hauteur de 6,7 milliards d'euros l'année prochaine.
02:51
Et donc, c'est tous ces sujets dont on doit continuer à discuter,
02:55
cette semaine notamment, et en amont, des secondes lectures,
02:59
des nouvelles délibérations à l'Assemblée nationale.
03:01
Vous savez, moi j'ai la conviction que sur un certain nombre de sujets,
03:05
on va arriver à trouver des compromis sur la question du gel des retraites.
03:08
Entre ceux qui veulent le gel total, ceux qui n'en veulent pas du tout,
03:11
je vois qu'un amendement a été adopté en commission au Sénat
03:14
et propose un chemin avec un gel hors retraite, en dessous de 1 400 euros par mois.
03:22
Philosophiquement, on est plutôt d'accord avec ça.
03:24
Maude Bréjean, le Premier ministre, a dit qu'il voulait une nouvelle fois
03:26
consulter l'ensemble des chefs de partis.
03:28
Est-ce que ça vaut pour tous les partis, y compris la France Insoumise
03:32
et le Rassemblement National, dont il a dénoncé tout à l'heure le cynisme
03:36
lors de l'examen du budget ?
03:37
Tout le monde est le bienvenu ?
03:38
Ce sera proposé à l'ensemble des partis politiques.
03:41
Tous, LFI compris, Rassemblement National compris ?
03:44
Jean-Philippe Tanguy sera à votre place dans quelques minutes.
03:46
Vous lui poserez la question.
03:48
Ce sera proposé à l'ensemble des groupes politiques.
03:50
Pour une raison simple, tous les élus, les 577 députés de l'Assemblée nationale
03:55
sont élus de la République et représentent chacun les électeurs
03:58
qui les ont élus sur leur circonscription.
03:59
Ça se passera quand ces rencontres ?
04:01
On verra ceux qui acceptent de discuter et ceux qui, par principe,
04:05
comme depuis quelques semaines, le refusent.
04:07
Ça se passera quand ces rencontres ?
04:08
Dans les jours à venir.
04:10
Cette semaine, à priori ?
04:11
Dans les jours à venir.
04:11
À Matignon ?
04:12
Ça commence d'ailleurs ce soir, vous l'avez vu,
04:14
le Premier ministre réunit les présidents de groupe
04:16
de l'Assemblée nationale du socle commun
04:18
et ça continuera, encore une fois, jusqu'en fin de semaine
04:22
et la semaine prochaine.
04:22
Donc chacun son tour, ce ne sera pas tout le monde en même temps à Matignon.
04:25
Et la semaine prochaine, s'il le faut,
04:26
le Premier ministre aura l'occasion de donner ces détails-là.
04:30
Mais on est, encore une fois, je le redis, à un moment clé.
04:33
Il y a meilleure manière d'inviter des participants
04:36
que les traités de cyniques pour ensuite les inviter à la table à Matignon.
04:39
Vous ne craignez pas que ça vous revienne finalement en boomerang,
04:43
peut-être, de la part de la France Insoumise et du Rassemblement national ?
04:46
Nous, on respecte l'ensemble des groupes,
04:47
mais enfin, pardonnez-moi de faire quelques constats.
04:49
Qui a voté la motion de censure en refusant d'entrer dans le débat
04:54
avant même qu'il ait lieu ?
04:55
C'est la France Insoumise et c'est le Rassemblement national.
04:58
Qui a tenté de faire obstruction au débat ?
05:02
C'est la France Insoumise.
05:03
Quelque chose quand même de...
05:04
Je pense qu'aujourd'hui, il faut appeler un chat un chat.
05:07
La France Insoumise ne se bat plus pour les Français,
05:10
elle se bat contre le Parti socialiste.
05:12
et on a insisté à un exercice de cynisme absolu
05:16
où, à chaque début de compromis,
05:20
les députés de la France Insoumise
05:22
mettaient tout en œuvre pour faire échouer le débat parlementaire
05:25
et le compromis parlementaire et démocratique.
05:28
Bon, ça, ce n'est pas normal.
05:29
Et les Français doivent le savoir.
05:30
Alors, si on a bien compris ce qu'a dit ce matin le Premier ministre,
05:34
ça commencera la semaine prochaine, lundi prochain,
05:36
à l'Assemblée nationale avec un texte sur la défense,
05:39
l'une des cinq priorités qu'il a fixées.
05:41
Ça se passe comment ?
05:42
Le gouvernement arrive avec un texte.
05:44
Chacun peut le modifier, l'amender,
05:46
ou c'est ça ou rien ?
05:49
Alors, d'abord, l'objectif,
05:51
c'est de permettre à l'Assemblée nationale de voter.
05:53
Oui.
05:54
Et de voter...
05:55
Non, mais c'est important de le dire.
05:56
De voter sur l'augmentation du budget de la défense.
05:59
Dans ce cadre-là,
06:01
on recourt à ce qu'on appelle l'article 50-1,
06:03
pardonnez-moi, de la Constitution.
06:04
C'est bien, avec le gouvernement,
06:06
on révise la Constitution ce qu'on appelle la Constitution.
06:07
C'est un peu technique.
06:08
Mais l'article 50-1 que vous mentionnez,
06:10
il dit bien que ces votes sont consultatifs
06:12
et qu'ils n'ont pas de valeur,
06:14
ils ne remplacent pas le budget.
06:15
C'est autre chose.
06:16
Je vais vous répondre autrement.
06:17
La partie recette du projet de loi de finances,
06:20
c'est encore une fois un peu technique.
06:21
Celle qui a été rejetée vendredi soir.
06:21
Ayant été rejetée le week-end dernier,
06:24
l'Assemblée n'a malheureusement pas l'opportunité,
06:26
du fait de ce rejet,
06:27
de discuter des dépenses.
06:29
Or, dans ces dépenses,
06:30
il y a un point qui nous semble absolument fondamental,
06:33
c'est la hausse du budget de la défense.
06:35
D'une part, parce que c'est un montant considérable,
06:38
6,7 milliards d'euros.
06:40
Et d'autre part, parce que c'est très engageant
06:45
pour la France dans un contexte international qu'on connaît.
06:48
Donc, le Premier ministre a souhaité proposer
06:51
à l'Assemblée nationale de valider cette augmentation
06:54
par un vote qui, certes, n'est pas un vote
06:56
directement intégré au budget au sens technique du terme,
06:59
mais qui va permettre aux uns et aux autres
07:01
de se dire si, oui ou non,
07:03
ils adhèrent à cette augmentation de budget.
07:07
Avec aussi, Maud Bréjot, un petit piège posé
07:09
à certaines oppositions.
07:10
Est-ce que vous êtes prêts à ne pas voter
07:11
une augmentation du budget des armées en ce moment ?
07:13
C'est une question fondamentale.
07:14
Vous auriez pu commencer par un autre texte.
07:15
C'est une question fondamentale.
07:16
C'est le texte qui arrive en premier.
07:18
On ne peut pas parler de la situation en Ukraine
07:22
ou de la situation au Sahel
07:24
sans poser la question aux parlementaires
07:27
de leur accord dans l'effort national
07:30
qui va être demandé.
07:31
Il y a un caractère démocratique très important.
07:35
L'issue de ce vote n'aura aucun caractère contraignant.
07:38
Ça, c'est une réalité aussi.
07:39
C'est habile politiquement,
07:41
mais ça n'aura aucun caractère contraignant
07:43
sur le budget.
07:44
Si le Premier ministre propose au vote
07:47
cette augmentation de budget,
07:49
c'est précisément pour intégrer
07:50
le résultat de ce vote par la suite.
07:52
Donc tout ce qui sera voté à l'Assemblée nationale
07:54
sera repris intégralement dans le futur budget ?
07:57
Oui.
07:58
Le vote...
07:58
C'est valable sur la défense,
08:00
c'est valable sur les autres textes.
08:01
Par exemple...
08:02
Sur la sécurité.
08:03
Le texte sur l'agriculture,
08:04
si les députés votent contre l'entrée dans le Mercosur,
08:08
la France ne rentrera pas dans le Mercosur.
08:10
Il y a un vote prévu la semaine prochaine
08:12
sur la question du budget de la défense.
08:14
Il y a quatre autres chantiers
08:16
qui ont été énoncés par Sébastien Lecornu ce matin.
08:18
La question du déficit,
08:19
la question de l'agriculture,
08:20
la question de l'énergie
08:22
et la question de la sécurité.
08:24
Nous verrons lors des échanges avec les présidents de groupe
08:28
dans quelle mesure ces thématiques-là
08:32
doivent-vous pas faire l'objet d'un débat suivi d'un vote
08:35
dans ce même cadre que celui qui est demandé pour la défense
08:39
ou est-ce qu'on décide de travailler dessus par d'autres voies ?
08:42
Ce que dit Sébastien Lecornu,
08:43
c'est que ces sujets-là ne peuvent pas attendre 2027.
08:46
Et ensuite, on discutera avec les groupes parlementaires
08:48
et on décidera ensemble de la meilleure façon de les traiter.
08:52
Si vous prenez un exemple sur la question de l'énergie,
08:54
la programmation...
08:54
Oui, mais elle n'a pas répondu sur l'agriculture et le Mercosur.
08:56
Parce qu'on doit discuter avec les groupes parlementaires.
08:58
Si les députés votaient la non-entrée de la France dans le Mercosur,
09:02
vous reprendriez ça ?
09:03
On discutera avec les groupes parlementaires
09:05
de l'opportunité de mettre en place un vote sur cette question-là.
09:09
C'est la dernière cartouche, là ?
09:11
On est à un moment absolument décisif.
09:12
Il n'y a plus rien derrière.
09:15
Ou alors, c'est loi spéciale ou dissolution.
09:17
Complètement.
09:18
On est à un moment absolument décisif.
09:21
Ce sont les prochaines options.
09:22
Je vous dis très clairement, parce que, là encore, c'est technique,
09:25
mais il y a ces votes, il y a la commission mixte paritaire,
09:28
il y a le retour à l'Assemblée ensuite.
09:30
On voit mal, pardonnez-moi, où on intérit avec un compromis.
09:33
Sauf si vous arrivez à trouver cette majorité
09:37
qui ne souhaite pas la dissolution, en fait.
09:38
On retombe là-dessus.
09:39
Je redis qu'il n'y a pas d'alternative au vote parlementaire
09:44
et au vote des députés.
09:47
Et c'est tout l'engagement du Premier ministre,
09:49
depuis le départ, en mettant de côté le 49-3,
09:51
en proposant la suspension de la réforme des retraites.
09:54
Eh bien, une chose qu'il faut comprendre,
09:56
c'est que je vois bien les uns et les autres défendre des positions politiques.
09:59
La suspension de la réforme des retraites, elle est dans le texte.
10:02
La question de la défiscalisation, d'aller plus loin sur la défiscalisation
10:05
des heures supplémentaires proposées par Laurent Wauquiez,
10:08
tout ça, ça a été voté.
10:10
Mais pour que tous ces changements, pour que toutes ces mesures
10:14
rentrent concrètement dans la vie des gens,
10:17
il faut un vote final sur le texte.
10:19
Sans vote final, la suspension de la réforme des retraites
10:22
ne pourra pas s'appliquer.
10:24
Et ce n'est pas une menace, c'est extrêmement factuel.
10:27
Sans vote final sur le texte, il ne pourra pas y avoir
10:30
de hausse du budget de la défense.
10:32
Sans vote final sur le texte, il ne pourra pas y avoir
10:34
cette création de 1 600 postes de magistrats et de greffiers
10:38
dans la justice, ou de 1 400 postes de policiers
10:40
pour le ministère de l'Intérieur.
10:42
Si on veut que tout ça entre dans la vie des gens,
10:46
il faut qu'on soit en capacité de trouver un compromis final.
10:49
Et ça se passe dans les prochaines semaines.
10:51
Maude Bréjean, depuis ce matin, l'un des plus gros
10:52
narcotrafiquants de France, qui purge une peine de prison
10:55
à la prison ultra sécurisée de Vendin-le-Vieille,
10:58
peine de prison jusqu'en 2029, a pu quitter sa cellule
11:01
le temps d'une journée, dans le cadre de son droit
11:03
à la réinsertion, pour passer un entretien professionnel.
11:07
Est-ce que, d'abord, vous pouvez nous confirmer
11:09
que même s'il n'a pas à proprement parler d'escorte,
11:11
il a été surveillé depuis sa sortie de cellule ce matin
11:14
jusqu'à son retour ce soir ?
11:16
Oui, mais je vous renvoie vers le garde des Sceaux
11:18
et le ministère de l'Intérieur.
11:19
Moi, ce que je peux vous dire, c'est que cette décision...
11:20
Je vous pose la question parce que ce sont les syndicats
11:22
de la pénitentiaire qui ont alerté sur son cas,
11:25
ce qui veut dire qu'il n'aurait pas du tout été surveillé
11:28
s'il n'avait pas prévenu.
11:30
Je n'ai pas d'information là-dessus et je vous renvoie
11:33
encore une fois vers le garde des Sceaux et le ministre de l'Intérieur.
11:35
Moi, ce que je peux vous dire, c'est que c'est une décision
11:37
qui relève, un, de l'autorité judiciaire,
11:40
mais qui, deux, pose une question plus globale,
11:42
qui a été mise sur la table par le garde des Sceaux,
11:44
Gérald Darmanin, à savoir de l'application,
11:47
quel est aujourd'hui le cadre nécessaire et cohérent
11:50
à l'application des peines pour les profils les plus dangereux
11:53
et notamment ceux issus de la grande criminalité organisée.
11:57
Et vous pensez qu'il faut changer ça ?
11:59
Oui, il faut le changer et le garde des Sceaux
12:01
travaille actuellement sur un projet de loi,
12:03
de réforme de la justice, vous le savez,
12:05
il en parle depuis plusieurs mois maintenant
12:07
et il l'intègre là-dedans, en tout cas,
12:09
il travaille à l'intégration, encore une fois,
12:13
d'un droit spécifique et d'un juge d'application des peines
12:15
dédiée à ces profils très particuliers,
12:19
les grands narcotrafiquants et la criminalité organisée.
12:21
Mais qu'il aurait pour conséquence que ce type d'individus
12:24
ne puisse tout simplement pas avoir une permission de sortir ?
12:27
Qui, en tout cas, prenne en compte cette nouvelle réalité, oui.
12:31
Et donc Gérald Darmanin travaille dessus
12:32
et un projet de loi, ce projet de loi,
12:34
devrait être présenté en début d'année prochaine.
12:36
Vous avez peut-être entendu ces dernières heures
12:38
sur France 2 hier soir et sur France Inter ce matin,
12:40
les premiers mots de Boilem sans salle une semaine après son retour en France
12:44
et la grâce dont il a bénéficié du régime algérien.
12:47
Il dit lui-même qu'il pèse aujourd'hui, dans ses passages, dans les médias,
12:51
chacun de ses mots pour ne pas froisser l'Algérie
12:53
parce qu'un autre Français, notamment Christophe Glez,
12:55
est toujours détenu là-bas.
12:57
Je contrôle chacun de mes mots aujourd'hui.
12:59
Est-ce que ça veut dire que vous, le gouvernement,
13:01
lui avez demandé de rester discret,
13:03
de ne rien dire, qu'il puisse fâcher Alger ?
13:06
Non, nous n'avons aucune directive, évidemment, à lui donner.
13:11
Et c'est, je pense, un plaisir pour nous tous de l'entendre depuis hier,
13:15
c'est que, voilà, s'exprimer de nouveau.
13:18
Maintenant, on est tous conscients qu'effectivement,
13:20
notre compatriote est encore détenu là-bas.
13:23
Et ce que je peux vous dire, moi, c'est que le président de la République,
13:26
comme il l'a fait pour Boilem sans salle,
13:28
travaille d'arrache-pied et pleinement mobilisé.
13:31
à ce qu'il puisse être libéré le plus rapidement possible.
13:36
Il faut quand même avoir en tête
13:37
que c'est, voilà, deux personnes et deux cas très différents.
13:42
Aucune consigne officielle, officieuse,
13:44
ne lui a été donnée de prudence.
13:46
Ça pourrait expliquer.
13:47
Il y a un Français qui attend un jugement
13:50
dans les jours qui viennent, Christophe Glez.
13:52
Il dit lui-même qu'il le prend en compte.
13:54
Mais le gouvernement ne donne aucune directive,
13:57
pardonnez-moi, de communication.
13:58
à Boilem sans salle ou à d'autres citoyens d'ailleurs.
14:03
Une question importante au sujet du plan de paix
14:05
proposé par les États-Unis pour l'Ukraine ces derniers jours.
14:08
Il y a des discussions en cours entre les Ukrainiens,
14:09
les Américains et les Européens
14:12
avec un point qui est l'un des points de crispation aujourd'hui.
14:15
C'est de savoir si l'Ukraine doit céder
14:17
une partie de son territoire à la Russie
14:20
pour signer la paix.
14:20
Quelle est la position de la France ?
14:22
L'Ukraine doit être maître de son destin.
14:24
Et la France se tiendra aux côtés de l'Ukraine
14:26
avec ses alliés européens, quelle que soit sa décision.
14:29
De plus, nous ferons tout évidemment
14:31
pour être encore une fois à leur côté
14:33
et apporter les garanties de sécurité nécessaires.
14:36
Mais c'est à l'Ukraine d'être maître de son destin.
14:38
Et donc c'est à l'Ukraine de répondre
14:39
« Nous, nous serons aux côtés des Ukrainiens »
14:44
Nous l'avons toujours été
14:45
et la France n'a pas dicté sa position à l'Ukraine.
14:48
L'Ukraine a toujours pris souverainement ses positions
14:50
et nous avons toujours été à leur côté.
14:52
Ça restera.
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