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L'Orchestre Philharmonique de Radio joue plusieurs extraits du Songe d’une nuit d’été, musique de scène op 61 de Mendelssohn sous la direction de Riccardo Minasi. Extrait du concert enregistré le 17 septembre à l'Auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique.

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Fils d’un banquier et petit-fils d’un philosophe, le jeune Félix Mendelssohn baigna dès l’enfance dans un milieu intellectuel et artistique propice à l’acquisition d’une vaste culture littéraire. Tout jeune, il se passionne pour le théâtre de Shakespeare en montrant déjà sa prédilection pour l’une de ses pièces : « Nous avons grandi avec Le Songe d’une nuit d’été et Felix l’a fait sien », écrira plus tard sa sœur Fanny. Cette comédie à la fois féerique, lyrique et burlesque s’accorde si bien à son tempérament qu’elle lui inspire à seulement dix-sept ans son premier chef-d’œuvre orchestral, une ouverture de concert, qui réalise le tour de force de résumer toute la pièce en onze minutes : alors que se prépare le mariage de Thésée, duc d’Athènes, un groupe d’artisans-comédiens se retrouve la nuit dans la forêt pour répéter la fable de Pyrame et Thisbé tandis que se noue entre quatre jeunes nobles athéniens un imbroglio amoureux dont Obéron, le roi des fées, tire les ficelles avec la complicité de Puck, lutin facétieux.

Ce faisant, le tout jeune Mendelssohn contribue à l’avènement d’un genre nouveau : l’ouverture de concert à sujet extra-musical, de même que Berlioz en France avec ses ouvertures de Waverley d’après Walter Scott (1826-1828) et du Roi Lear d’après Shakespeare (1831). Les deux musiciens ouvrent ainsi la voie au poème symphonique, dont Franz Liszt est considéré comme l’« inventeur ». Dédiée au futur roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV, l’ouverture de 1826 sera complétée en 1843 par une musique de scène commandée par le souverain à Mendelssohn dont il a fait entretemps son Generalmusikdirektor. Les treize numéros supplémentaires (entractes, mélodrames, duo et chœur de fées…) sont destinés à ponctuer les cinq actes de la pièce de Shakespeare. Après avoir entendu l’œuvre, Berlioz écrit au compositeur : « je n’ai jamais rien entendu d’aussi profondément shakespearien que votre musique ». Ce n’est pas un mince compliment de la part du Français, admirateur passionné du dramaturge anglais. On peut même dire que l’orchestre de Mendelssohn rivalise en féerie avec celui du Scherzo de La reine Mab, ou la fée des songes inséré par Berlioz dans sa symphonie dramatique Roméo et Juliette de 1839. Devenue l’une des plus populaires du répertoire, la musique de scène du Songe d’une nuit d’été est généralement donnée, comme ici, sous la forme d’une suite de concert qui n’en reprend que les principaux morceaux.

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