00:00Ce 48e Grand Prix des Nations, nous l'ouvrons avec Stéphane Roche.
00:04On pouvait penser que l'Irlandais allait créer la surprise.
00:07Au pointage du 14e kilomètre, Roche devançait Giziger de 3 secondes et Lémon de 2 secondes.
00:12Au 30e kilomètre, la situation changeait du tout au tout,
00:15puisqu'il se trouvait relégué à la 9e place à 1.26 de Daniel Giziger.
00:19On pensait alors que tout était fini.
00:20Adieu la place d'honneur, on se trompait,
00:22car le petit Irlandais de chez Peugeot revenait en 15 kilomètres au 4e rang.
00:28Il avait grignoté une bonne partie de son retard.
00:31Il était à 36 secondes de Lémon et à 26 secondes seulement de Giziger
00:37pour finalement terminer en 5e position à 3 minutes 3 secondes du vainqueur.
00:43Osterbosch, le Hollandais, s'est un peu mêlé au débat, mais en fin de course seulement.
00:47Il va ainsi perdre la 3e place à 2 minutes 52 du 1er.
00:54A aucun moment il n'aura été, on peut le dire, menaçant.
00:56Le Grand Prix des Nations le voit toujours accéder à une place d'honneur
00:59et cela semble suffire à son bonheur sur ce parcours qu'il juge trop dur
01:03pour le genre d'efforts qu'il a l'habitude de faire.
01:06Donc il va terminer en 3e position.
01:07Il y a eu la longue côte de Valoris, les nombreux faux plats,
01:09un circuit plein d'exigences techniques.
01:12Ça n'était certes pas fait pour le favoriser.
01:15En revanche, on a cru longtemps à la victoire du champion du monde Greg Lémon,
01:18parti prudemment.
01:20Il est passé en tête à la mi-course exactement,
01:23devançant Daniel Giziger de 10 secondes.
01:25La machine était en route, mais on devait déchanter.
01:31Car Daniel Giziger, à ce moment-là, allait augmenter son avance.
01:37Giziger, déjà vainqueur de cette épreuve,
01:39deux fois deuxième, savait fort bien où placer ses accélérations.
01:43Au kilomètre 75, le Suisse était en effet en tête avec 22 secondes d'avance.
01:47Il allait sans cesse augmenter cette avance pour atteindre un maximum de 1,47 à l'arrivée.
01:53Daniel, vous doublez ici Jean-Luc Vandenbrouck.
01:55Vous étiez en permanence renseigné sur vos temps.
01:59Oui, j'ai toujours été très bien renseigné, Bizeca.
02:00J'ai eu peur un moment parce que, sur la fin du premier tour,
02:06Lémon a roulé très très fort sur le bord de mer.
02:09Alors j'ai dosé mes efforts et je me suis dit que je verrais le pointage au sommet à Valbonne.
02:13Et que après j'allais me lancer dans le final.
02:15Et sans augmenter vraiment l'allure, j'ai vu que Lémon perdait du terrain.
02:18Et là, j'étais à peu près certain de remporter le Grand Prix des Nations.
02:22Vous avez déjà remporté le Grand Prix des Nations.
02:24Cette expérience vous a quand même servi.
02:27Oui, c'est sûr. Je courais pour la sixième fois ici à Cannes.
02:29Je connais très bien le parcours.
02:31Ce n'est pas vraiment dans la bosse de Valorise qu'on fait la différence.
02:34Je crois que c'est plutôt dans les faux plats d'après.
02:36Je crois que Bernard ne va pas démentir ce que je dis.
02:39C'est très bien où il faut appuyer et où on peut un peu relâcher l'effort.
02:43Et je crois que la connaissance du parcours m'a aidé aussi aujourd'hui.
02:46Finalement, quand on prend la montre, on va encore vous retrouver.
02:49Vous allez gagner le Baraki ?
02:50Ça dépend avec qui M. Baraki va m'associer.
02:53Je pense que je serai au départ.
02:55Je ne crois pas regagner.
