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  • il y a 2 jours
Face aux tensions croissantes sur la ressource en eau, cette table-ronde examine l'avenir hydrique de Toulouse et de la Garonne, particulièrement critique dans le bassin Adour-Garonne considéré comme un "hot spot". Alors que le sud de la France multiplie les expérimentations et les projets-pilotes - de la réutilisation des eaux usées à Argelès-sur-Mer au traitement des PFAS à Lunel, en passant par les économies drastiques d'Airbus - la question se pose : quelles technologies pourrait déployer la région toulousaine pour protéger la ressource hydrique ?

Avec Jérôme Natta, directeur régional Eau Sud-Ouest chez Veolia
Eric Sauquet, directeur de recherche en hydrologie, responsable scientifique d'Explore2, INRAE
Et Elodie Galko, Directrice Générale de l’Agence de l’Eau Adour Garonne

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03:501 litre sur 2 dans la Garonne qui venait de ses revenus. C'est-à-dire que sans ces revenus, il y aurait eu un débit dans la Garonne deux fois moindre que ce qu'on a pu constater aujourd'hui et il n'était pas au plus merveilleux.
04:03J'ai remarqué ce mur dont on parle, madame Calco, vous voyez arriver. Vous êtes d'accord avec les prévisions météo et hydriques de la directrice de l'agence de l'eau ?
04:15Oui, on le constate, tous les sites sur lesquels on exploite, et à partir de lorsqu'on flève de l'eau dans la Garonne, ce qui nous préoccupe, c'est effectivement cette baisse continue.
04:29Mais lorsqu'on parle de baisse continue, c'est qu'il y a aussi des extrêmes dans cette baisse. C'est-à-dire qu'il y a des jours où il y a une baisse de 30-40%, mais on peut avoir des jours où on a des bêtes beaucoup plus fortes.
04:41Et c'est ces points extrêmes qui aujourd'hui nous posent ce qu'elle fait, par temps, en quantité, et puis également en punité, puisque moins il y a de la Garonne, sa concentration en polluant est forte.
04:53Et donc ça demande un misanol de traitement beaucoup plus poussé.
04:57Ce que vous voulez dire, c'est qu'on ne va pas lisser la baisse, il y aura des jours plus secs que d'autres encore.
05:03Oui, oui, derrière une moyenne se cachent toujours des extrêmes, et c'est ces extrêmes-là qui peuvent générer soit de la pénurie, soit du rassonnement, soit des très très fortes difficultés en termes d'exploitation.
05:16Alors on va revenir sur le bassin qui nous intéresse, mais d'une manière un petit peu plus large.
05:22Nous avons, à nos côtés ex-soqués, chercheurs.
05:25Vous avez conduit une étude, Explore 2, sous légitimité, une enquête à grande échelle sur le devenir du primaire et de l'hydrologie au XXIe siècle, en lien avec le GIEC.
05:37Et vous avez dessiné dans cette étude trois scénarios.
05:40Est-ce que vous pourriez nous les bronzer à grands zènes, ces scénarios ?
05:46On a repris beaucoup les éléments du GIEC, c'est-à-dire que quand on anticipe le futur, on s'énarise en premier lieu les initiatives de la CFS, puisque c'est ça qui va être le moteur des changements et des modifications du cycle de l'eau.
06:02Donc on est parti de ces éléments-là, on les a fait entrer dans des chaînes de modélisation avec l'objectif de pouvoir avancer un certain nombre de chiffres pour anticiper les futurs.
06:13On a besoin d'objectiver, c'est-à-dire de donner des éléments pour la décision.
06:21Alors, on est scientifique, on est conscient parfois de nos représentations partielles, on a parfois du futur, on a des incertitudes.
06:29Mais l'idée, c'est effectivement de préciser, de scénariser avec des outils du GIEC.
06:35Alors, quels sont ces trois scénarios ? J'imagine qu'il y a un scénario catastrophe, un scénario plutôt dédifiant.
06:43En fait, il y a un scénario médium. Qu'est-ce qui nous attend ?
06:46Alors, on a les trois scénarios.
06:49Un qui est compatible avec les accords de Paris, qui sont bien connus.
06:53Et puis, il y a un autre qui est modéré en termes de limitation de nos emissions de gaz à effet de serre.
06:58Et puis, il y a un qui est totalement débridé.
07:00Et effectivement, celui qui est complètement débridé, qui va engendrer les changements les plus importants, qu'elle le dit.
07:06C'est-à-dire qu'on est dans des élevations de température très très importantes à l'échelle de la France.
07:12On est à plus 4 degrés en fin de l'inquième siècle.
07:15On se jette en plus 3,5 et 5,5.
07:19En moyenne, à l'échelle annuelle, le sable pourrait se disiper ce qui a été évoqué, c'est-à-dire des extrêmes encore plus importants.
07:26Et puis, avec le scénario le plus optimiste et compatible avec les accords de Paris, on arrive à réguler, effectivement, les températures et d'être dans un climat qui est plus acceptant, en tout cas, un peu plus de pouvoir à ce que l'on sait aujourd'hui.
07:40Alors, sur l'impact sur la ressource en d'aujourd'hui, on ne sait pas, prenons peut-être le scénario médian, soyons ni trop optimistes, ni trop pessimistes.
07:49Donc, quel sera l'impact de son réchauffement sur la ressource en France ? On le dévient dans la résidence de l'inquième.
07:57Alors, ce que l'on voit en premier lieu, pour nous, hydrologues, ce qui nous intéresse sur la ressource en eau, c'est ce qui passe en termes de précipitations.
08:03Donc, ce que l'on voit apparaître émergé de nos modélisations, c'est au futur, par une nouvelle répartition des précipitations.
08:10C'est-à-dire qu'on aura, dès l'échelle de la France, un certain temps, des hivers qui seront plus vides et des étés qui seront plus secs.
08:17Donc, ça va vraiment engendrer des contrastes très importants en termes de la ressource en eau.
08:22On a retrouvé ça, c'est-à-dire que, globalement, on aura des débits plus importants pendant la période hivernale et plus faibles pendant la période estivale.
08:33Après, le mot du lancôme, on peut rentrer dans les détails.
08:36En montagne, on aura des petites subtilités, mais en tout cas, c'est globalement ce que l'on voit apparaître.
08:41Et alors, vous avez chissé ? Le manque à gagner, il y a que c'est-à-dire ?
08:45Alors, le manque à gagner, là, je vais être dans le scénario plus pessimiste et en fin de XXIe siècle, pour vous donner le pire du pire.
08:51On est à moins 50% en termes de ressources estivales, donc, en été.
08:57Et puis, inversement, on est à plus 10, plus 1% pendant la période hivernale.
09:03Donc, voilà, ça fait des chiffres un peu plus gros.
09:05Après, il faut rappeler que quand on parle de pluie, de pluie, pendant la période hivernale, ça veut dire que le secteur de France a un risque de cru qui est plus important.
09:14Donc, ce n'est pas forcément une ressource, d'une certaine manière.
09:16Quand vous voyez des crues, ce n'est pas les moments où on bénéficie de cette eau pour des usages.
09:22Voilà, c'est plus le facteur risque qui intervient et fait des dégâts.
09:26Il est difficile de récupérer cette eau et d'en faire quelque chose.
09:31C'est ça que vous verrez peut-être tout à l'heure avec le patron de Veolia.
09:34Alors, j'en reviens au bassin Badour-Garande, dont vous avez la responsabilité, Elodie Galco.
09:42Pourquoi est-ce que c'est un hotspot ?
09:45Pourquoi est-ce que le sud-ouest sera la région la plus impactée de France par rapport au sud-est, par exemple ?
09:52Il fait également très chaud.
09:53Alors, d'abord, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on a tous effets.
09:58On a une modification de l'hyrologie, mais on a aussi une modification de la température.
10:03Et on a dit que quand il fait plus chaud, on voit plus, on prend plus de douche, on a besoin de s'hybrater davantage.
10:10Ben, tout l'écosystème autour de nous aussi.
10:13Et donc, ça peut être parce qu'il y aurait, enfin, combien même il y aurait autant d'eau.
10:17Le fait qu'il fasse plus chaud, ça va conduire à ce que la ressource soit moins indisponée.
10:21Parce qu'on peut en arriver plus utilisé par les écosystèmes.
10:26Et donc, il sera moins disponible aussi pour les humains.
10:30Ça, c'est un truc qu'il faut bien le montrer.
10:32Le deuxième point, c'est que dans le sud-ouest, d'abord, on a été habitué à avoir de l'eau.
10:36Donc, on a des usages de l'eau qui sont peut-être qu'un tout petit peu plus généreux
10:42que dans d'autres régions du territoire, où ils avaient l'habitude de sécheresse régulière.
10:47On n'a pas cette culture de pédurier.
10:49On n'a pas cette culture de pédurier.
10:51Le deuxième point, c'est que les Pyrénées, je ne vais rien vous apprendre, c'est plus bas que les Alpes.
10:57Et donc, la disparition des glaciers, c'est déjà une réalité.
10:59Et la disparition, une forte réduction du manteau des jeux, ça commence à se voir.
11:07Ça sera encore plus vrai dans quelques années.
11:10Et donc, le château d'eau qu'on avait dans les Pyrénées est en train de disparaître.
11:14Or, c'est celui-là qui venait soutenir les tièges, c'est-à-dire mettre de l'eau dans la Garonne.
11:19L'été, jusqu'à quelques années, c'était jusqu'à fin juin, début juillet,
11:27que la neige venait alimenter la Garonne, cette année, c'était début juin.
11:33Ça s'est arrêté début juin.
11:35Et il faut tenir, ensuite, il faut tenir jusqu'à début octobre, début novembre,
11:41mois de fin novembre, pour retrouver des réserves liées aux pluies hivernales
11:47et aux morceaux de cieux du manteau des jeux.
11:51Donc, on est particulièrement vulnérables et on sera les premiers touchés en France
11:56par la disparition des réserves.
11:59Tout en que les réserves sous-terranes ici sont assez faibles,
12:03on pourrait être en tradition.
12:04On a effectivement, je ne sais pas si vous avez en tête les cartes du PRGM
12:08qui sont maintenant publiées sur la météo-climat de France 2,
12:14mais on pense qu'effectivement, il n'y a pas de lappe structurante sur notre bazar.
12:18Alors, ça ne veut pas dire qu'on n'a pas de lappe dans laquelle on prise notre eau.
12:23Mais on n'a pas les mêmes réserves structurantes que l'on peut trouver sur d'autres territoires.
12:27Et effectivement, beaucoup de notre eau vient des fleuves et des rivières.
12:32Par exemple, le comptable à Toulouse, c'est la Garonne.
12:36Il y a aussi les barrages.
12:37La Garonne est un fleuve soutenu.
12:39Mais expliquez-vous, et ces barrages ont besoin d'eau aussi pour fonctionner.
12:44C'est une contrainte supplémentaire ?
12:46Alors, c'est une contrainte, c'est un outil de pilotage, déjà.
12:50Parce que c'est, comme je le disais tout à l'heure,
12:51c'est ce qui permet de mettre de l'eau dans la Garonne l'été.
12:55C'est un outil de pilotage.
12:56Mais effectivement, c'est les réserves.
12:58Il faut qu'elles se remplissent.
13:00Et qu'elles puissent, pour certaines, la question qui se pose.
13:04Donc, on est en train de chercher des solutions, de les mettre en place, etc.
13:08Mais on a vraiment besoin que ces réserves se remplissent
13:12pour pouvoir continuer à avoir de l'eau dans la Garonne.
13:15Alors, on démarre tout à l'heure les solutions qu'envisage Veolia
13:19et que Veolia a déjà commencé à mettre en œuvre.
13:22Mais question, où est-ce que pour commencer ?
13:25Est-ce que la varéfaction s'est déjà proposé un sujet ?
13:29Est-ce que vous avez ça en tête ?
13:30Et comment est-ce que vous résolviez cette contradiction ?
13:34Parce que l'intérêt de Veolia, c'est de vendre de l'eau.
13:36Elle peut dire que c'est une ressource qui va se tarer.
13:38Alors, comment est-ce que vous gérer ça ?
13:40Quelle est votre approche ?
13:42Aujourd'hui, la varéfaction, elle s'est réalisée.
13:44Alors, évidemment, sur les grandes englomérations,
13:47comme collectivité aujourd'hui, on n'est pas de pénurie d'eau.
13:51Mais on gère certaines communes isolées.
13:55J'ai déjà dit quelques exemples.
13:56Dans la Dordogne, dans les luttes quintales, dans le Limousin,
14:00où on a été obligé d'alimenter les communes par des interdits,
14:05c'est-à-dire du transport d'eau dans le camion s'inter pour pouvoir alimenter les choses de l'eau de ces communes.
14:10Donc, aujourd'hui, on est confronté déjà à de la varéfaction et de la pénurie.
14:15Sur des périodes relativement courtes, les englomérations donnent à durer presque plus d'un mois en plus d'été.
14:21Donc, face à ça, nous, notre objectif, c'est évidemment d'accompagner cette réperfection
14:26et de faire en sorte, alors, notre équilibre, c'est de produire de l'eau et de distribuer.
14:32Mais notre objectif, surtout, c'est d'assurer la continuité du service.
14:36Donc, l'idée, c'est de mettre en compagnie cette prise en compte
14:40et cette prise de conscience sur l'usage raisonné de l'eau
14:45pour qu'on soit en capacité de toujours distribuer cette eau qu'on construit.
14:49Alors, madame Calcou, vous le disiez tout à l'heure
14:53qu'il n'y aura pas de paquette magique, pas de solution, tout de fait.
14:59D'abord, je vous vois opiner, monsieur Soquet, que vous êtes d'accord avec ce constat,
15:05cette mise en garde, il n'y aura pas de solution, tout de fait.
15:08Et on pourra voir, pour parler un petit peu, savons, d'une approche logistique,
15:13c'est-à-dire, globale, des problèmes et des solutions.
15:17Sur les solutions, il n'y a pas une solution magique,
15:21c'est-à-dire qu'il y a un panel de solutions qui peuvent être mobilisées,
15:25qui vont dépendre des territoires, c'est-à-dire savoir qu'est-ce qu'il y a déjà en place,
15:30il y a une histoire du territoire, il y a également qu'est-ce que veut le territoire dans le futur.
15:34Donc, il faut essayer de construire des stratégies d'adaptation pour la gestion de l'eau
15:39qui soit compatible avec une volonté des territoires,
15:43et de ne pas construire quelque chose qui sera complètement déconnecté.
15:46Et en termes de levier d'action, il y a du coup, il y a la sobriété,
15:52il y a des actions, il y a des solutions fournées sur la nature,
15:55mais il y en a un panel, et c'est certainement dans cette léchece,
15:59dans cette complémentarité qu'il faut jouer,
16:01parce qu'optimiser une trajectoire d'adaptation avec une seule solution,
16:06sachant que le futur, et malgré tout incertain,
16:08même ce changement climatique est une réalité,
16:10il va se poursuivre, il va peut-être se manifester de façon un peu différente
16:15de ce que l'on avait bien vu, on serait toujours dans un réchauffement,
16:18et optimiser une adaptation par rapport à une trajectoire,
16:23par rapport à un seul levier, c'est certainement peut-être être infrigible,
16:27c'est vraiment à partir d'une avérité, mais que partiellement.
16:32Alors, pour le fond, on sera une question qui fasse,
16:35c'est celle des choix, des choix économiques, des choix agricoles,
16:39si j'ai bien compris, on ne s'en sortira pas en réduisant simplement
16:42le nombre de bains que l'on prend dans une semaine,
16:45il va falloir faire des choix drastiques,
16:48sur le plan industriel, peut-être renoncer à certaines industries,
16:52je ne sais pas, il s'agit de les délocaliser,
16:54et puis, s'agissant de l'agriculture,
16:57eh bien, abandonner certaines cultures très consommatrices,
17:01pour en privilifier d'autres,
17:03il y a des virages à prendre,
17:05si vous, Elodie Caco, dans un papier que j'ai lu,
17:08des virages, à prendre, alors qu'est-ce que ces virages ?
17:11Il va falloir d'être douloureux et un peu raide.
17:15Et tout le reste, c'est du ça.
17:17Des solutions, on en parle, évidemment,
17:22ce point de vue sur eux, c'est cette pénurie qu'on a devant nous,
17:27c'est si on ne fait rien, c'est si on continue comme avant.
17:30Et tout l'enjeu, c'est pendant les 25 années qu'il nous reste,
17:34et dès maintenant, parce que ça commence dès maintenant,
17:37de prendre le virage, progressivement,
17:39que dans la voiture, on se soit le moins désagréable possible.
17:43Donc, comme Eric l'a dit très bien,
17:47il va falloir mobiliser toutes les solutions.
17:49On n'a pas le choix de choisir entre les solutions.
17:54Il faut tout apprendre.
17:56Depuis, faire des économies chacun à d'autres niveaux,
18:00que ce soit un industriel qui va pouvoir travailler sur sa consommation d'eau,
18:05ou un particulier qui va effectivement les saisons des bains
18:09pour se tourner résolument vers la douche.
18:13Et en matière d'agriculture aussi, évidemment,
18:16il va falloir prendre ce virage.
18:19Alors, ça passe par des meilleures utilisations de l'eau au quotidien.
18:24C'est souvent parce qu'il y a l'image du goutte-à-goutte, par exemple,
18:28qu'on met souvent en avant.
18:30Mais c'est aussi des changements qui peuvent être parfois plus profonds,
18:34parce qu'on ne saura pas faire, on n'aura pas l'eau nécessaire
18:39pour continuer avec les mêmes cultures.
18:41Comme dit, ce sont des changements plus profonds,
18:43c'est que ce n'est pas seulement un changement à l'échelle de l'agriculteur,
18:46c'est aussi des changements à l'échelle de la coopérative agricole,
18:49donc de la filière de transformation agroalimentaire.
18:51Et puis, au bout du bout, ce sont aussi des changements
18:54qui vont impacter le consommateur.
18:57Parce que si on continue à consommer comme avant,
18:59sans s'intéresser à l'empreinte eau de ce qu'on consomme,
19:04ça ne marchera pas.
19:05Les agriculteurs, ils ont quand même besoin de vendre,
19:07ils n'ont plus de vendre.
19:08Enfin, c'est des consommateurs qui changent les habitudes de consommation aussi.
19:13Celui-ci, j'ai une vision industrielle très importante,
19:17parce qu'en termes d'industrie, il va falloir aussi
19:19qu'on va céder à certains renoncements,
19:24renoncer à certaines activités.
19:25Je crois que l'argent ne s'est pas beaucoup battu
19:27pour accueillir ici des centres de cas qui sont petits dévoreurs.
19:33Vous aviez un chiffre que vous m'allez donner tout à l'heure en police,
19:36l'IA, puisqu'il en a été question juste avant,
19:38c'est dévoreurs en eau.
19:41Est-ce que vous pouvez m'en donner ce chiffre ?
19:45Oui, il discutait tout à l'heure en police.
19:46Dis-moi, on dit que l'empreinte d'une roquette,
19:50il fallait éviter pour produire un rapport d'équipage,
19:52c'est 60 litres.
19:53Une seule roquette, 60 litres.
19:55Donc on peut imaginer à l'échelle de toutes les roquettes
19:57qui sont faites sur ce moteur,
19:59et ce n'est pas le seul.
20:01Ça fait des quantités assez pénoménales.
20:03Et la centrale nucléaire de Goldfeich,
20:07qui est tout près d'ici,
20:08a été déjà amenée à réguler son réactivité
20:10faute de ressources suffisantes.
20:14C'est vraiment vrai, c'est pas des ressources,
20:16il y a un jeu de reforçons.
20:17C'est vrai que, comme le disait Elodie,
20:19on a deux phénomènes.
20:21On a un phénomène, effectivement, de réaction,
20:23mais aussi on a un phénomène de réchauffement très fort
20:26de la ressource à nous,
20:27puisqu'on a essentiellement des ressources de surface.
20:30Et donc, les centrales nucléaires ont besoin
20:32de refroidir le réacteur,
20:33et lorsque l'eau est trop chante,
20:35que le débit est suffisant,
20:37elles sont obligées de réduire sur l'empre,
20:39ils sont en soi de les stopper.
20:41Donc, ça a déjà été le cas, à l'heure, c'est chaud.
20:43Alors, j'insiste un peu,
20:44ce qu'il va vraiment falloir,
20:46parmi toutes les solutions que vous proposez,
20:50faire du choix drastique,
20:51parce que le plateau va se réduire.
20:54Il y a dit, je pense, à la guerre des usages.
20:56Est-ce qu'on peut s'attendre à ce que ce soit ?
20:59C'est une question éminemment politique,
21:01celle-ci, c'est le choix.
21:02Et est-ce que certains choix
21:04devront être forcément douloureux ?
21:07Alors, comme le disait Lottie,
21:09il faut que ce soit le moins douloureux possible.
21:10Oui, on n'en parle pas.
21:11Mais une fois qu'on a dit ça.
21:12Une fois qu'on a dit ça, voilà.
21:15Non, ce que je veux dire,
21:18c'est qu'effectivement,
21:19pour le bassin de la Garonne,
21:20on a des changements qui sont assez forts,
21:23très importants,
21:24et qu'évidemment,
21:26quand on va faire des adaptations,
21:29on ne va pas y aller tout petit à petit.
21:32On va être simplement amené à des scénarios de rupture.
21:35Compte tenu de la vague du changement climatique,
21:38on va être amené à renoncer.
21:41Voilà.
21:42À renoncer à certaines activités,
21:44parce que, déjà, là, on se fera pas là.
21:46Et puis, les températures aussi,
21:47un peu le contexte climatique.
21:49Aujourd'hui, on parle beaucoup de l'eau,
21:51mais il y a tous les éléments qui vont autour de ça.
21:56Et l'intérêt se fait de façon plus générale.
21:58Après, effectivement,
22:00les usages aujourd'hui sont assez nombreux
22:03sur le territoire, l'agriculture, l'industrie.
22:07Il va falloir s'effacer un petit peu aujourd'hui.
22:09Il y a un nombre des choix de hiérarchie,
22:12d'usage, de restriction d'eau.
22:16Il y a eu des choix qui ont été faits
22:18avec des priorités.
22:20Est-ce que, demain,
22:21ce sont les mêmes priorités
22:22qui seront mises en place
22:24pour essayer de réguler,
22:27d'essayer de gérer au mieux les usages ?
22:30Aujourd'hui, il y a des conflits
22:32qui sont latents et d'autres qui existent.
22:35Demain, est-ce que, par exemple,
22:37la Ronde, on va apporter un nouvel EPL ?
22:39La question, aujourd'hui, elle est posée.
22:41Voilà.
22:42Elle va être en partie,
22:45d'ici l'heure, je pense,
22:46arrivée dans les prochaines.
22:47On n'a pas le toucher dans les prochains mois.
22:49Mais, en tout cas,
22:49se pose la question de l'implantation
22:51espèce-tématique,
22:52ce n'est pas compte tenu déjà
22:53d'une tension qui est à présent
22:54sur le territoire.
22:55On ne s'en sortira pas
22:57avec des mesurettes,
22:58si vous voulez.
22:59Et le petit calco,
23:00est-ce que, malheureusement,
23:02une région comme celle-ci,
23:04mais toute la France est concernée,
23:05même le monde entier,
23:07est-ce qu'on doit s'attendre
23:08à, d'une certaine manière,
23:09à un impauvrissement économique
23:11duier de cette raréfaction ?
23:13On ne s'en sortira pas
23:15avec des mesurettes,
23:16mais la bonne nouvelle,
23:17c'est que les mesures d'ampleur existent,
23:20elles sont déjà,
23:21en partie,
23:22mises en œuvre
23:23par certains des acteurs.
23:25Je vais prendre un exemple
23:26d'une entreprise
23:26qui est dans la riège,
23:28qui a,
23:29en quelques années,
23:30et puis partissent
23:31ses consommations d'eau.
23:33Comment ?
23:34Ben, avant,
23:34elle fonctionnait,
23:36en mode,
23:36l'eau est disponible
23:37et quasiment gratuite.
23:38Donc,
23:38je la prends dans la riège,
23:40je l'utilise
23:41et je la rejette
23:42dans la riège propre.
23:44Et maintenant,
23:45elle la prend dans la riège
23:46une fois,
23:48elle l'utilise,
23:48elle la réutilise,
23:49elle la réutilise,
23:51etc.,
23:51etc.,
23:51elle fonctionne en mode
23:52fermée
23:53et elle ne prélève plus,
23:54quasiment plus dans la riège.
23:55Donc,
23:56les solutions,
23:56elles existent
23:57et on le voit,
23:57ce n'est pas des mesurettes
23:58parce que c'est difficile
23:59par le 10
24:00des consommations d'eau
24:01d'un acteur industriel.
24:03Donc,
24:03qui fait ce choix-là,
24:04ce n'est pas un choix
24:05de compétitivité
24:06parce que je l'ai dit,
24:08l'eau,
24:08elle coûte très cher en fait.
24:10Donc,
24:10l'impact sur le prix
24:11de ce produit,
24:12c'est pilote.
24:14L'investissement,
24:15d'ailleurs,
24:15il n'est pas très vente.
24:16Rousset,
24:17c'est un choix
24:17parce qu'il a vu en 2022
24:20le vent du boulet
24:21sous les balouins,
24:22c'est-à-dire
24:22le moment où le préfet
24:24allait lui dire
24:24« Bastog,
24:25vous arrêtez ».
24:26Le « Stop,
24:27vous arrêtez »,
24:27c'est
24:28« J'arrête mes fours,
24:30donc il faut refroidir
24:31et il va falloir
24:32que je les réchauffe,
24:32ça coûte. »
24:33Tu comprends ?
24:34Et j'arrête ma production
24:36alors que j'ai des délais
24:37à respecter
24:37vis-à-vis de mes clients
24:40et ça coûte aussi très cher.
24:42Donc,
24:42il fait ce choix-là
24:43résolument
24:44pour des raisons économiques
24:46et pour des raisons
24:47de production
24:48et c'est massif
24:51en termes d'impact
24:52sur la consommation d'eau
24:54et sur nos enjeux.
24:56Donc,
24:56les mesures,
24:57non,
24:57ça ne marchera pas.
24:58Les mesures massives,
24:59oui,
25:00mais la bonne nouvelle,
25:01c'est qu'elles existent
25:02et pour les accompagner,
25:04alors,
25:04il existe ces solutions.
25:06Chez Véolia,
25:07quelles sont peut-être
25:08les trois actions prioritaires
25:10qui sont mises en œuvre
25:12et de quels leviers
25:13disposez-vous ?
25:15Vous savez,
25:15on intervient
25:16sur le petit cycle de l'eau,
25:17c'est-à-dire
25:17entre le prélèvement,
25:19je vais prendre l'exemple
25:19de la garotte,
25:20juste sa restitution
25:22après le traitement.
25:24On va dire trois leviers,
25:26d'abord travailler
25:27sur les usages
25:28et les consommateurs
25:28de consommation,
25:29donc comment on incite
25:30les consommateurs
25:32à les résidents de consommation,
25:33par exemple,
25:34en leur métadisposition
25:35des compteurs connectés
25:36qui permettent
25:37de suivre un temps réel
25:38et de détecter
25:39les suites
25:39et leur tournoi
25:40dans leur forme de habitation.
25:41Ensuite,
25:42on intervient
25:42sur la partie production
25:43et distribution
25:44de l'eau potable
25:45et là,
25:45tout l'enjeu,
25:46c'est de récu
25:47bien de la nature physique,
25:48c'est-à-dire
25:48améliorer l'oeuvre
25:49entre les eaux,
25:50améliorer l'oeuvre
25:51en production
25:52des suites de l'eau potable,
25:53qui est une usine potable
25:54consomme de l'eau également.
25:56Et enfin,
25:56sur la partie eau usée,
25:59on va faire la promotion
26:00d'utiliser des eaux alternatives,
26:04ça peut être soit
26:04la réalisation des eaux usées
26:05et où il nous vient en parler
26:08de l'utilité
26:08ou de l'eau industrielle
26:09pour avoir des circuits
26:10fermés,
26:11c'est éviter
26:11de privé en permanence
26:13pour s'assurer un process.
26:15Et évidemment,
26:16il y a le sujet
26:17des eaux pluviales
26:18qui est une grande chimère
26:20ou un grand rêve
26:21d'essayer d'en l'utiliser massivement
26:24et c'est un bon rêve.
26:25Alors,
26:26souvent,
26:26il y en a beaucoup trop.
26:28Donc,
26:28on a des idées
26:29à les utiliser.
26:31Il existe des systèmes
26:32où effectivement,
26:33on peut arriver
26:33à quitter ces eaux
26:34et les réutiliser
26:35au moment où on en a besoin.
26:37Alors,
26:38il y a une question
26:38où tu vas que pour s'assurer,
26:39c'est celle qui est
26:40seulement de l'eau vert
26:42en Espagne
26:43c'est assez développé
26:45et ici un peu moins.
26:47Pourquoi est-ce que
26:48c'est si compliqué
26:49de dessaler l'eau de mer
26:50et pourquoi est-ce que
26:52ça n'est pas la première solution
26:53à laquelle on pense ?
26:54Un question peut-être
26:55un peu candide,
26:56mais non,
26:57mais nous,
26:57enfin,
26:58en tout cas,
26:58dans le cours d'Eolios,
27:01on a des solutions
27:02pour dessaler l'eau de mer.
27:04Mais je me dis,
27:04bon,
27:05dans les zones territoires
27:06comme le nôtre,
27:06vous l'avez très bien dit,
27:08pour moi,
27:08ça doit être la solution
27:09ultime.
27:11C'est-à-dire qu'avant ça,
27:12il y a toute une série
27:13de dispositions
27:14sur les usages,
27:15sur la réutilisation,
27:17sur l'usagerie,
27:18on est de l'eau
27:19et en ce temps,
27:20c'est au bout du bout.
27:21Effectivement,
27:22on est dans un déficit hydrique,
27:24marqué, structurel.
27:25il y a des solutions,
27:27effectivement,
27:27qui peuvent être
27:28le dessalement.
27:29Le dessalement,
27:30c'est des coûts d'énergie,
27:32ça a des impétences
27:33d'un lieu de l'automfort,
27:35mais nécessite d'effet loi.
27:37Et dans certains pays,
27:37effectivement,
27:38où il y a plus de ressources,
27:41effectivement,
27:42nous,
27:42on propose des solutions
27:43pour aller vers cette solution.
27:46Alors,
27:46des choses ont peut-être
27:47été faites aussi,
27:48il y a des expériences
27:49pantées,
27:50sur le plan fiscal,
27:52sur le plan du prix
27:53de l'eau,
27:55je pense à la taxation saisonnière,
27:56la tarification progressive.
27:59Vous y croyez,
27:59Mme Kelko,
28:00si c'est des choses
28:00qui ont produit des résultats ?
28:03Alors,
28:03moi,
28:03je n'ai pas les derniers chiffres,
28:05on sait,
28:05effectivement,
28:05tout nous a mis en place
28:06une tarification saisonnière,
28:09mais ce que je dis
28:09très intéressant,
28:11dans le premier chiffre
28:12qui m'avait été communiqué,
28:14c'est que ça avait aussi
28:16fait baisser les consommations
28:17d'eau en hiver.
28:19Et en fait,
28:21ce pourquoi c'est intéressant,
28:22c'est qu'en fait,
28:23on se rend compte
28:24que ce mécanisme-là,
28:26le signal pris sur l'eau,
28:27je ne le crois pas beaucoup,
28:28parce que,
28:29au final,
28:30l'eau,
28:30elle est très de chère,
28:32en France en particulier,
28:33elle est très de chère.
28:34Pour l'instant.
28:35Mais,
28:35pour l'instant.
28:37Mais,
28:37en revanche,
28:38ça a fait trop de conscience,
28:40parce qu'on a eu énormément
28:41de communication
28:41pour expliquer
28:43cette tarification saisonnière,
28:45pour expliquer
28:45que ça avait coûté plus cher l'été,
28:46parce qu'il y avait moins d'eau l'été,
28:47on avait besoin
28:48d'être plus simple
28:51dans ces usages l'été.
28:54Et ça a fait prendre conscience,
28:55globalement,
28:55à toute la population
28:56qu'il y avait un enjeu
28:58autour de l'eau,
28:59qu'il fallait peut-être
28:59à un moment arrêter
29:00de couler naturellement
29:01au robinet,
29:02comme on avait l'habitude,
29:03et qu'il fallait se remettre
29:05en question dans ces usages.
29:06Et ça,
29:07c'est l'intérêt le plus fort
29:09que j'y vois au-delà
29:10du paramétrage
29:12et de tout cet outillage.
29:15sur ce qui est avant
29:17de prendre des questions
29:18de la salle
29:19et des internautres,
29:20finalement,
29:21on redécouvre quelque chose.
29:24On invente,
29:25si vous passez l'expression,
29:27l'eau tienne,
29:28mais on va découvrir l'eau tienne,
29:29c'est-à-dire que,
29:30sans eux,
29:30il n'y a pas de vie,
29:31il n'y a pas de développement possible,
29:33il n'y a pas d'avenir.
29:34Oui,
29:35c'est une évidence,
29:36mais on l'avait oubliée
29:37et perdue de vue.
29:38C'est surtout,
29:38en France,
29:40on avait une vision du climat
29:42qui était un climat tempéré,
29:44avec derrière,
29:45un gros,
29:46une ressource
29:46qui était abondante.
29:48Donc,
29:48je ne vais pas reprendre
29:49certaines études questions
29:50que c'était la fin
29:52d'abondance,
29:53mais en tout cas,
29:54il y a une prise de conscience
29:56au travers
29:56des événements de sécheresse,
29:58notamment,
29:59qui,
29:59de manière récurrente,
30:00maintenant apparaissent
30:01les faits,
30:02c'est l'effet
30:02du changement
30:04climatique.
30:05Et donc,
30:05derrière,
30:06il y a des conséquences,
30:07il y a des conséquences économiques
30:08et puis il y a des conséquences
30:09également écologiques,
30:11c'est-à-dire,
30:12notamment,
30:13sur les petits courbeaux
30:15qui deviennent intermittents,
30:19c'est-à-dire que,
30:20pendant une période de l'année,
30:22ils s'assèchent
30:22compte tenu
30:23de la faiblesse
30:24des précipitations
30:25ou la faiblesse
30:26des niveaux de nappe
30:27et du soutien des nappes
30:29pendant la période de cible.
30:30Donc,
30:31il y a une prise de conscience,
30:33en tout cas,
30:33qui est un peu plus forte
30:34aujourd'hui,
30:36voilà,
30:37à cause du changement climatique,
30:40donc en marche de progression,
30:41je pense,
30:41sur la pédagogie,
30:43on va donner la parole
30:45à nos confissés
30:46et à la salle
30:47et à nos auditeurs.
30:48on va commencer,
30:49on va commencer,
30:49n'abord pas,
30:50vous applaudir,
30:50merci beaucoup,
30:51pour oser,
30:51je m'arrange,
30:52est-ce que nous avons
30:54des questions dans la salle ?
30:56s'allumez,
30:59c'est allumez,
30:59un package,
30:59bonjour,
31:01je vous avouerai
31:02si on peut me désabuser,
31:04je t'ai la conférence
31:05qui s'est nôtre,
31:06il y a une petite contraste
31:08parce que je suis schizophrène,
31:09parce que,
31:10tout à l'heure,
31:11on s'y a une joie
31:12à essuée,
31:12c'était le business
31:13à un seuil,
31:13je roule,
31:14c'est une croissance
31:16ici à une compagnie,
31:17elle s'est arrêtée
31:18quasiment complète
31:19et puis là,
31:20vous vous alertez
31:22sur des réalités,
31:23des frais,
31:231000% d'occupation,
31:25il y a essentiellement
31:26des attentifs,
31:27donc la jeunesse
31:29qui va devoir affronter
31:30les problèmes
31:31que vous étoutez,
31:31où est-elle
31:32et qu'est-ce qu'elle peut faire
31:33et à mieux jouer
31:35sur internet,
31:35je sais,
31:36c'est hyper bien,
31:37je suis pas sûr
31:37de ce code plus connecté
31:38et concrètement,
31:40vous avez fait des études
31:41dans des grandes écoles
31:42qu'ils valent
31:43d'autres précédents
31:44intervenants
31:45et comment vous faites
31:46pour essayer
31:47de raisonner
31:47sur les problèmes
31:48qui s'annoncent ?
31:50C'est une histoire
31:51de pédagogie aussi,
31:52mais je crois que
31:53je pense qu'il est
31:55d'en répondre.
31:56Oui, alors effectivement,
31:57j'ai ce discours
31:59que c'est un peu différent
32:01peut-être de vieux con,
32:02voilà,
32:03c'est juste pour l'expression,
32:04mais effectivement,
32:05dans les cours,
32:06j'essaie de sensibiliser
32:07les étudiants
32:08sur que je donne
32:08des cours,
32:09je suis affilié
32:11à l'université,
32:12mais je donne des cours
32:13pour essayer de sensibiliser
32:14les jeunes générations
32:16ont peut-être
32:16qu'ils vont devoir
32:17vivre à le changement
32:18climatique
32:18et donc qu'il y a
32:19beaucoup de remises
32:20en cause
32:20qui vont certainement
32:21devoir avoir lieu
32:22au fur et à mesure
32:23de leur carrière
32:24professionnelle
32:25humaine de leur vie.
32:27Donc ça fait pas
32:28petit de ça.
32:28Alors après,
32:29il y a eu,
32:30on va essayer de se...
32:31je vais essayer peut-être
32:32de tout flingérer,
32:33mais quand on parlait
32:35de changement climatique,
32:36jusqu'à très récemment,
32:37il y avait les scientifiques
32:38qui ont une certaine
32:39commutance,
32:40parce que je l'ai évoqué,
32:42j'ai eu des mots tout à l'heure
32:43qui s'appelle
32:43incertitude
32:44et qui fait que
32:45on parlait beaucoup
32:46au conditionnel
32:47et ce qui faisait
32:47que le discours
32:48était peut-être
32:49trop désincarné
32:50et qu'aujourd'hui
32:51on a besoin
32:52d'être peut-être
32:53plus affirmatif
32:55sur certaines choses,
32:56ça serait sûrement
32:57des certitudes
32:57qu'il faut les dire,
32:58il faut les rappeler
32:59et puis il faut trouver
33:00différents canaux.
33:01Alors là,
33:02on parle de pédagogie,
33:03peut-être qu'elle oublie
33:03après,
33:04on reprendira,
33:05mais dans le cas
33:06du projet
33:06Spendope par exemple,
33:07j'étais amené
33:08à faire du sling-dope,
33:09j'étais amené
33:10à mettre
33:11le changement climatique
33:11en musique.
33:12Donc on essaye
33:13par tous les canaux,
33:15on a même fait une BD,
33:16un quotidien
33:17qui s'appelle
33:18Ébullition,
33:19un journal
33:19qui s'appelle Ébullition,
33:20vous avez un numéro spécial
33:21O,
33:22je vous conseille
33:22d'aller voir,
33:23qui est un C-Pédagogique
33:24qui mêle science
33:25et puis diffusion
33:26au travers de planches
33:28de BD.
33:28Donc on essaye
33:29tous les moyens,
33:30évidemment,
33:31pour s'en servir
33:33public.
33:34Et d'ailleurs,
33:34Éric,
33:35quand je vous ai invité,
33:35je vous ai dit
33:36que c'est que je n'ai pas
33:36oublié à Toulouse
33:37et samedi,
33:37il est non,
33:38c'est mon job.
33:38Il est non,
33:39c'est mon job
33:39qui est partout en France
33:40et je viens en parler.
33:43Alors nous,
33:44pour s'ensibiliser les jeunes,
33:45on ne fait pas une conférence
33:46le samedi matin
33:47dans un anji.
33:51On va les chercher
33:51là où ils sont les jeunes.
33:53C'est-à-dire
33:53qu'on va les chercher
33:54dans les festivals,
33:54on va les chercher
33:56en leur proposant
33:57de faire du canoë
33:59sur une rivière
34:00et les emmener
34:01tous les enjeux de l'eau
34:02qu'il peut y avoir
34:03autour d'une rivière.
34:05On va les chercher
34:06dans leurs établissements
34:08scolaires et diversitaires.
34:11Et on a aujourd'hui
34:13un réseau d'ambassadeurs
34:14qui, donc,
34:16composé de jeunes
34:17avec qui on a été
34:18amenés à travailler
34:19pour tous ces événements
34:21et qui sont, eux,
34:23nos relais
34:23parce que rien de mieux
34:24que qu'un jeune
34:25pour aller parler
34:26à un jeune
34:26qui ont le relais
34:28pour aller sensibiliser
34:29et expliquer
34:30les enjeux de l'eau
34:31et les emmener avec eux
34:32pour y arriver.
34:35On a beaucoup
34:36de questions sur Menti.
34:38On va prendre
34:38la première
34:39pour les entreprises
34:40dans la rue Citanis
34:41des périodes orientales
34:42à la cuisinerie
34:42qui est plus profonde
34:43où en est le projet
34:44pour acheminer
34:45l'eau du Rhône
34:46dans les P.O.
34:48C'est ceci.
34:49Alors, je vais répondre
34:51mais ce n'est pas mon bassin.
34:53Moi, je m'arrête
34:53à la ligne de postage
34:55des eaux
34:56dans l'Aude.
34:58Je vais simplement
34:59vous dire
35:00que c'est à l'étude
35:01actuellement
35:02parce qu'effectivement
35:04l'enjeu,
35:06c'est de vérifier
35:06que, un,
35:07il y a suffisamment
35:07d'eau dans le Rhône
35:08pour qu'on puisse
35:09faire un investissement
35:10qui soit rentable
35:13dans le temps.
35:14Il ne s'agit pas
35:15qu'en 2050
35:15on se rende compte
35:16qu'il n'y a plus d'eau
35:17pour alimenter
35:18cet ouvrage
35:20et effectivement
35:21ça pourrait aller
35:21jusque dans les P.O.
35:22mais peut-être même
35:23au-delà aussi
35:23parce que c'est
35:25toute la côte
35:26de la Méditerranée
35:28qui est considérée
35:29mais il se rende.
35:30Et aussi,
35:31deuxième question
35:31pour aller
35:32faire de la canicule
35:32prolongée plus de deux ans
35:33dans les Périennes-Orientales
35:34qu'elles le sont
35:36tirées pour le reste
35:36des territoires d'Occitanie.
35:38C'est un avant-gout.
35:40Ce qu'est...
35:41Bah, territoire pilote,
35:42je dirais.
35:43Territoire pilote.
35:44Mais il y a les gars,
35:45on va dire que c'est
35:45un grand inclus.
35:47Oui, bah on observe
35:48une désorganisation
35:49du Prima en fait
35:50qui remonte aujourd'hui
35:51jusqu'à dans le Gers
35:52et dans le Vot-et-Garone
35:53donc ça va.
35:57On ne sait pas
35:57pas si tu diras
35:58ce que je veux dire.
36:00Eric ?
36:01Après, au niveau
36:02bon, l'air,
36:02on parle des Pyrénes-Orientales
36:04mais on a beaucoup appris
36:05aussi de 2022-2023
36:08qui étaient des années
36:08particulièrement sévères
36:10et notamment,
36:11alors je ne vais pas
36:12aller, je vais sortir
36:12du Télé-troire
36:13mais je vais aller
36:14sur le Ressin-de-la-Loire
36:15où il y avait
36:16un barrage,
36:17les barrages
36:18qui sont peut-être
36:18de bassins
36:19et qui alimentent,
36:20qui soutiennent
36:21artificiellement la Loire
36:22et qui sont arrivés
36:23en beaucoup.
36:23c'est-à-dire qu'il n'y avait
36:25plus que 20%
36:26d'eau stockée
36:28dans le barrage
36:30à la côte nominale
36:33et donc on se rend compte
36:35que la gestion
36:36parfois annuelle
36:37des ouvrages,
36:38peut-être qu'il va falloir
36:39réfléchir à l'occurrence
36:41de plusieurs années
36:42de sécheresse
36:43qui font qu'on ne va pas
36:44gérer l'eau
36:45sur une année,
36:46mais sur deux ans
36:47parce qu'il va falloir
36:49avoir adopté
36:50des stratégies
36:51conservatrices
36:52dans le sens
36:52modérées
36:53en termes d'usage
36:55pour pouvoir
36:56éventuellement
36:57gérer
36:59des événements
37:00des sécheresses
37:01ce qu'on appelle
37:02pluriannuelles
37:04sur plusieurs années.
37:06Une question
37:06sur les solutions techniques
37:07pourquoi ne pas imposer
37:08pour les constructions
37:09neuves
37:10le recyclage
37:12des eaux de lise ?
37:14Pour l'agence de l'eau
37:16oui, alors ça n'est pas
37:18ça devrait être imposé
37:20de l'éperglement du urbanisme
37:21aujourd'hui
37:21je ne crois pas
37:23que ce soit le cas.
37:27Autre chose,
37:27il y a quand même
37:28des départements
37:29et en particulier
37:30les pérennes orientales
37:31qui avaient pris
37:31des arrêtés
37:32sur des groupes
37:32d'interdire
37:33la construction
37:34de piscines
37:34par exemple
37:35donc il y a des choses
37:36déjà qui sont contraignées
37:38dans les pérennes
37:39de piscines
37:40mais pour ce qui est
37:40des eaux de lise
37:41aujourd'hui
37:41effectivement
37:42il n'y a pas
37:42des positions
37:43qui sont peut-être
37:43qui sont obligées.
37:44Alors déjà
37:44il n'y a pas
37:45d'épicine
37:45qui est aussi
37:46parfois interdite
37:47c'est carrément
37:48les nouvelles constructions
37:49qui peuvent être
37:49faite de disponibilité
37:51en eau
37:51on a plusieurs cas
37:52où le préfet
37:53a retiré
37:54les pâtes de construire
37:55parce qu'il y avait
37:56une rétention
37:57sur la ressource
37:58et une incapacité
37:59à accueillir
38:00de nouveaux habitants
38:01sur certains territoires
38:02et ensuite
38:03sur les normes
38:04de construction
38:05il était prévu
38:06il était prévu
38:08dans le cadre
38:09du plan eau
38:10qui avait été annoncé
38:11en 2023
38:12d'intégrer
38:13en fait
38:14une dimension eau
38:15comme il y en a une
38:16pour le carbone
38:17dans les normes
38:18de construction
38:18pour l'instant
38:19ça a plutôt été
38:20décalé dans le temps
38:21parce que vous le savez
38:22il y a une crise
38:23du logement
38:23qui est forte
38:24et on ne peut pas
38:25imposer des normes
38:26dans un moment
38:27des normes de veille
38:28qui vont coûter
38:28de l'argent
38:29à des secteurs
38:32qui sont conquises
38:33on a besoin
38:34aussi de composer
38:37mais il y a des projets
38:39où on a un double réseau
38:42en fait
38:42dans le bâtiment
38:43concrètement
38:43un double réseau
38:44pour éviter
38:45de mettre de l'eau potable
38:46dans les toilettes
38:47par exemple
38:47dans les solutions
38:50vous avez parlé tout à l'heure
38:51d'assautification saisonnaire
38:52une question
38:53que pensez-vous
38:53l'idée d'imposer
38:54à chaque foyer
38:55une limite obligatoire
38:57de consommation d'eau ?
38:59Alors moi
39:02j'aime bien
39:03quand les gens adhèrent
39:04quand on met obligatoire
39:07on perd plein le monde
39:11en fait
39:11donc plutôt qu'obligatoire
39:13sensibilisons
39:14informons
39:15montrons
39:17qu'il y a des solutions
39:18qu'on peut faire mieux
39:19sans se remettre
39:20non plus complètement
39:21en question
39:21en termes de qualité de vie
39:22parce que les obligations
39:24c'est repoussoir
39:24et au final
39:25on n'a plus qu'en refaire
39:26Merci encore
39:27à tous les trois
39:28on vous applaudit
39:29merci beaucoup
39:29et on se retrouve
39:33dans quelques instants
39:34sur
39:35IA MonMiroir
39:36à la domine
39:37à malentendu
39:37ou d'une superjouerie
39:38à tout de suite
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