- il y a 5 heures
Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 20/11/2025.
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00:00:00Musique
00:00:00C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue, beaucoup de choses à se dire, donc présentation express du soir.
00:00:22Le président c'est tout simplement le roi de l'équipe du soir, Claude Leroy est dans la place.
00:00:25Dans votre ville-peuple, mon cher roi, j'ai eu Philippe Sanfou, d'Éric Blanc, de Nicolas Villas, cumulard pour la deuxième fois affilé cette semaine.
00:00:34Et puis le docteur Love toujours a besoin d'amour et répressif, bonsoir messieurs.
00:00:38Bonsoir, bonsoir, ça va ?
00:00:40Très bien.
00:00:41A propos d'amour, Virginie Saint-Cylil, il y a un éclat particulier dans vos yeux, je ne sais pas ce qui se passe, mais j'ai l'impression que voilà, je me permets, je me permets, voilà, de...
00:00:51L'amour du métier, l'amour de l'équipe du soir, l'amour du chaud.
00:00:54Bonsoir, mémé.
00:00:55Bonsoir, quel éclat, merci beaucoup, quelle carrière.
00:00:59Procès Deschamps-Riolo cet après-midi au tribunal de Paris.
00:01:02Pourquoi le sélectionneur de l'équipe de France et l'éditorialiste d'RMC se retrouvent au tribunal ?
00:01:06Eh bien en mars 2023, Dié Deschamps, le sélectionneur, a déposé plainte pour diffamation.
00:01:11Sur les ondes d'RMC dans l'after foot, Daniel Riolo a traité de menteur le sélectionneur.
00:01:16Tout ça sur l'éviction de Karim Benzema au Mondial du Qatar 2022.
00:01:20Quelques citations au prix là.
00:01:22C'est un grand mensonge, dit Daniel Riolo.
00:01:24Ce qui est important pour Deschamps, c'est lui et le résultat qu'il voudrait obtenir.
00:01:29Les hommes ne sont que des accessoires pour lui.
00:01:31Il nous a menti de A à Z.
00:01:32Mais le mensonge, c'est quelque chose qu'il manie parfaitement.
00:01:36Et ce, depuis des années.
00:01:37Et autre extrait, autre citation.
00:01:39Il y a un mensonge autour d'une blessure, celle de Karim Benzema.
00:01:43On sait très bien que Benzema était totalement opérationnel pour l'écart.
00:01:46Et peut-être un petit bout de huitième.
00:01:48Alors aujourd'hui, Daniel Riolo, Didier Deschamps, mais également Franck Le Gall, le médecin des Bleus
00:01:53et l'officier de sécurité Mohamed Sanadji étaient à la barre.
00:01:56Ils ont été interrogés notamment par l'avocat, Didier Deschamps, par l'avocat de Daniel Riolo,
00:02:02puis le président du tribunal.
00:02:04Sébastien Tarago, vous avez suivi, vous étiez au tribunal, vous avez assisté au procès, à cette audience.
00:02:10Rappelons Sébastien que le jugement sera rendu le 30 janvier prochain.
00:02:14Il y a des courses donc à partir du 30 janvier.
00:02:17En suivant le direct Sébastien sur le live d'équipe, j'avais moi l'impression, c'est une impression de lecteur,
00:02:21d'une grande tension dans les échanges.
00:02:24Vous, vous étiez là-bas. Est-ce que c'était le cas ?
00:02:28Oui, mais c'est un peu toujours le cas.
00:02:29Désormais, moi, je fais quelques procès pour le journal et bien sûr, c'est très souvent le cas.
00:02:36C'est normal. Chacun défend son bout de gras et parfois, pour des choses très importantes.
00:02:42Alors là, c'est une affaire qui n'est pas très grave.
00:02:44Au final, ça ne dira pas très loin. Il n'y a pas de la prison au bout.
00:02:47Mais voilà, on a toujours l'habitude que ce soit un peu tendu, bien sûr. Et la salité aussi.
00:02:52Aviez-vous déjà vu Didier Deschamps, le sélectionneur, autant à fleur de peau ?
00:02:56C'est là encore des impressions de lecteur. J'avais l'impression qu'il réagissait à chaque fois que Daniel Rau parlait.
00:03:03Oui, je l'ai déjà vu à fleur de peau, Didier Deschamps.
00:03:06Notamment quand il s'agissait de parler des élections lors du dernier championnat d'Europe.
00:03:13Là, il n'appréciait pas trop l'idée.
00:03:17Mais oui, à chaque fois, effectivement, il réagissait.
00:03:23Il avait des mimiques. Il était assis à côté de son attaché de presse, Raphaël Raymond, derrière son avocate.
00:03:28Et il me regardait parfois la salle. Il nous disait, pour les journalistes qui le reconnaissaient, il nous faisait quelques gestes.
00:03:38Oui, oui, il marquait sa désapprobation, parfois sa surprise, toujours son ironie.
00:03:43Sébastien, vous avez assisté à l'audience.
00:03:45Rappelons aussi que vous étiez l'envoyé spécial pour la chaîne L'Équipe pendant la dernière Coupe du Monde au Qatar.
00:03:51Sur le départ de Karim Benzema, vous m'avez souvent dit que c'est une affaire, on va dire, d'incompréhension, de non-dit, d'interprétation.
00:03:58Entre Deschamps et Benzema.
00:04:00Cette journée, est-ce que ça a atténué vos deux jugements ?
00:04:03Cette journée, vous avez assisté aux audiences, est-ce que ça a apporté des éléments factuels, peut-être, qui vous manquaient ?
00:04:09En fait, je pense que chacun a sa vérité.
00:04:13Je pense que Didier Deschamps dit la vérité.
00:04:15Que sur le moment, Karim Benzema n'était pas fâché.
00:04:21Et qu'au fil du temps, on a essayé de lui faire croire, à tort ou à raison,
00:04:24que Didier Deschamps avait voulu se débarrasser de lui.
00:04:28Pour être clair, son agent, qui a obtenu à ses yeux certaines informations,
00:04:33lui a fait croire que Didier Deschamps voulait se débarrasser de lui.
00:04:37Donc après, Karim Benzema s'est mis en colère, bien sûr, et ça explique son revirement.
00:04:41Parce que je vous invite, pardon pour la pub,
00:04:43mais je vous invite à lire l'article qu'on a écrit demain avec Marc Leplongeon,
00:04:48parce qu'après l'audience, on a réussi à obtenir quelques documents.
00:04:53Et vous verrez notamment un échange privé entre Karim Benzema et Didier Deschamps
00:05:00après le départ de Karim Benzema de Doha.
00:05:04Et les échanges sont très cordiaux.
00:05:05Donc vous verrez aussi, parce que Daniel Riolo s'est beaucoup appuyé
00:05:09sur les sources qu'il avait renseignées.
00:05:14Il se trouve même, bon pour ma part, ça m'a un peu surpris,
00:05:17pour ne pas dire davantage, il a même dévoilé l'une de ses sources,
00:05:21à savoir Hakim Chalabi, qui est le directeur de la clinique Aspettar,
00:05:25où Karim Benzema a fait les examens à l'époque.
00:05:29C'est aussi Hakim Chalabi, le responsable de la cellule médicale du PSG.
00:05:33Et donc il l'a cité, en fait, il a dit tout ce que lui avait raconté Chalabi
00:05:38lors d'une conversation off, comme l'on dit.
00:05:42Et il se trouve que cette conversation, il l'a enregistrée, Daniel Riolo,
00:05:46vraisemblablement à l'insu de Hakim Chalabi.
00:05:49Et nous nous sommes procurés l'enregistrement de cette conversation.
00:05:53Et c'est assez intéressant, vous lirez tout ça dans l'équipe demain.
00:05:56Mais voilà, Hakim Chalabi va à l'encontre de Franck Le Gall.
00:06:01Pour être clair, il va à l'encontre de ce que dit le médecin de l'équipe de France.
00:06:04Je rappelle simplement que quand Karim Benzema se blesse,
00:06:07on est trois jours avant France-Australie.
00:06:09Donc il y a une IRM qui est passée.
00:06:11Le diagnostic de Franck Le Gall, qui regarde l'IRM et cette image,
00:06:16il dit, et il l'a redit aujourd'hui à la barre,
00:06:18la lésion de grade 2, donc 4 à 6 semaines d'indisponibilité.
00:06:22Autre version, celle d'Hakim Chalabi, le directeur de la clinique d'Aspettar.
00:06:26Lésion de grade 1, donc retour éventuellement estimé au huitième, voire l'écart.
00:06:32Est-ce que cette affaire-là, Riolo Deschamps, ça repose finalement sur ça ?
00:06:36Sur deux diagnostics différents, deux avis médicaux différents ?
00:06:42Ce qui est sûr, c'est qu'il y a deux avis médicaux différents.
00:06:45Ça, c'est absolument certain.
00:06:47Et puis après, il se trouve que Franck Le Gall, médecin des Bleus,
00:06:52et Hakim Chalabi, médecin, directeur de la clinique d'Aspettar
00:06:56et responsable de la cellule médicale du Paris Saint-Germain,
00:06:59ne s'aiment pas beaucoup.
00:07:00Vous avez pu constater récemment qu'il y avait pu y avoir quelques échanges étranges,
00:07:05en tout cas des désaccords entre les deux parties.
00:07:07Donc ils ne s'aiment pas.
00:07:08Et Franck Le Gall, qui est quelqu'un d'assez spontané et sans filtre,
00:07:14a été extrêmement désobligeant, en tout cas désagréable, on va dire,
00:07:21à l'égard de M. Chalabi, et du Qatar d'ailleurs, dans son ensemble.
00:07:26Daniel Riolo a traité de menteur d'Yé Deschamps sur le départ de Benzema au Qatar,
00:07:31en s'appuyant sur ce diagnostic d'Hakim Chalabi.
00:07:33Est-ce qu'il a commis une erreur en ne confrontant pas ses sources,
00:07:36avec des sources contradictoires ou pas ?
00:07:39Est-ce que finalement, là aussi, c'est le nœud de l'affaire ?
00:07:44Je ne vais pas donner des leçons.
00:07:46Après, concrètement, ce qui est sûr, c'est que lorsque Daniel Riolo s'exprime en janvier,
00:07:53donc juste après la Coupe du Monde,
00:07:56je pense qu'il ne connaît pas vraiment Hakim Chalabi,
00:08:00puisque dans l'enregistrement que nous avons pu nous procurer,
00:08:05il est clair que les deux hommes ne se connaissent pas bien.
00:08:07Et cet enregistrement date de fin mars, à savoir le jour où on apprend que Didier Deschamps porte plainte contre Daniel Riolo.
00:08:16Donc à ce moment-là, vraisemblablement, Daniel Riolo appelle Hakim Chalabi,
00:08:22parce qu'en fait, il avait eu la source Hakim Chalabi via une autre source,
00:08:26donc il ne l'avait jamais eu directement, manifestement.
00:08:28Et dans cette conversation, on apprend par exemple que Chalabi lui dit « bon, on se tutoie ».
00:08:31Donc début janvier, il ne se connaissait pas.
00:08:35Avez-vous un moment pensé dans…
00:08:37Je suis clair ou pas ?
00:08:38Ah ben c'est très clair, c'est très clair.
00:08:40Ah ouais, c'est cadré.
00:08:41C'est magnifique.
00:08:43Sébastien, comme d'habitude, je vous ferai une petite note de service après votre intervention,
00:08:48mais laissez-moi vivre ce moment, s'il vous plaît, Sébastien.
00:08:51Et à un moment…
00:08:52Non, mais j'ai peur de ne pas être clair.
00:08:54Non, non, non, c'est très bien.
00:08:55C'est cadré, c'est cadré.
00:08:56Avez-vous un moment pensé au cours de cette audience, de ce procès,
00:09:01qu'il manquait un personnage principal ?
00:09:03C'était Karim Benzema.
00:09:07Oui, enfin on aurait été ravis d'avoir Karim Benzema,
00:09:11parce que c'est vrai qu'il se trouve que Karim Benzema a toujours dit dans ses réseaux,
00:09:16en tout cas dans une publication, qu'il dirait un jour la vérité
00:09:19et qu'il donnerait sa version.
00:09:22Et puis c'est vrai que trois ans après, on l'attend encore.
00:09:27Donc il ne s'est jamais exprimé sur le sujet.
00:09:28Donc évidemment, Didier Deschamps profite de cela pour dire que s'il n'a pas donné sa fameuse version,
00:09:33c'est sans doute parce que la bonne version, c'est celle de Deschamps.
00:09:37Jugement sera rendu le 30 janvier prochain.
00:09:39Si on compare cette journée à un match de foot, vous qui étiez dans les tribus…
00:09:43C'est bon !
00:09:44Vous qui étiez dans les tribus…
00:09:46Ah, vous me voyez venir.
00:09:47Qui a gagné le match aujourd'hui ?
00:09:49Qui sort vainqueur ?
00:09:50Vous pouvez dire un match nul si vous êtes un peu…
00:09:52Franchement, sur les faits, parce que moi je ne veux pas rester sur les impressions d'audience,
00:10:00où parfois il peut y avoir beaucoup de vide en fait, malgré le spectacle,
00:10:07les éléments sont plutôt favorables à Didier Deschamps.
00:10:10Et d'ailleurs, le procureur de la République a réclamé à ce que Daniel Riolo soit condamné.
00:10:15Après, dans ces histoires de diffamation, franchement, c'est rare quand même d'être condamné.
00:10:23Donc on verra bien, mais là je pense qu'il y a une chance.
00:10:26Et en tout cas, le procureur de la République a donné raison quasiment à 100% à Didier Deschamps.
00:10:31C'était Sébastien Tarago en direct de son domicile, qui est juste situé devant le tribunal…
00:10:36Ah oui, je suis désolé Bernard !
00:10:37On vient de finir il y a 5 minutes le papier là !
00:10:40Et vous nous conseillez de lire l'article écrit avec Marc Lepongeon,
00:10:45qui est déjà vraisemblable disponible sur le site L'Équipe,
00:10:48ou demain, donc pour les moins impatients dans le quotidien…
00:10:51Et de la cuisine, il y avait des pâtes au sep qui auraient fait plaisir à Greg Schneider,
00:10:56vous savez, il nous vend toujours ses repas !
00:10:58Oui, c'est vrai !
00:10:59Mais il n'est pas là !
00:10:59Greg n'est pas là, mais…
00:11:01Il n'est pas là !
00:11:02Greg…
00:11:02Je ne l'ai jamais partagé !
00:11:04C'est Greg Lapinze quand même !
00:11:07C'est Greg Lapinze !
00:11:08J'ai localisé Greg, il fonce vers votre domicile !
00:11:11Merci Sébastien, on vous embrasse !
00:11:14Et vous, mes amis, vous n'avez pas assisté à l'audience,
00:11:18mais vous avez peut-être suivi le live, enfin je le souhaite !
00:11:20Est-ce que ça levait le voile ou éclairait quelque chose sur le départ de Benzema du Qatar ?
00:11:24Est-ce que vous avez appris des choses ?
00:11:25Alors Bernard, vous dites non, on est guère plus avancé !
00:11:28Non mais pour l'avoir vécu, cette affaire, parce que j'étais au Qatar à ce moment-là,
00:11:34ce qui a été surpris, très surprenant, et je m'interroge toujours,
00:11:37c'est la rapidité avec laquelle il est parti !
00:11:39Il n'y avait absolument aucune urgence !
00:11:41Parce que je me souviens, on était à l'hôtel,
00:11:44Loïc Tanzy, par la clinique, fait la vidéo pour montrer que Karim Benzema…
00:11:49On l'a, là, regardez, c'est celle-là !
00:11:51Oui, et le lendemain matin, à l'aube, il est déjà parti, quoi !
00:11:53Pour la plus grande surprise, il y a Deschamps d'ailleurs !
00:11:56Oui, mais pour la plus grande surprise de tout le monde,
00:11:58parce que dans le process, grade 1, grade 2, on attend toujours un petit peu,
00:12:03c'est un joueur très important quand même, Karim Benzema,
00:12:05on attend toujours un petit peu l'évolution de la blessure,
00:12:07je pense au contrôle de Code de Roi qui a été sélectionneur,
00:12:11c'est quand même du jamais vu qu'un joueur se blesse le soir,
00:12:14et le lendemain à 7h, il est dans l'avion, il est parti !
00:12:15Pardon, mais on l'apprend aussi un petit peu, on voit que Karim Benzema,
00:12:19quand il a le grade 2, le diagnostic du docteur Le Gall, il est dévasté, non ?
00:12:24Oui, oui !
00:12:25Non ? Il est dévasté, il l'appelle, c'est Mohamed Sanagi qui appelle l'assistance…
00:12:29C'est sa Coupe du Monde ?
00:12:30Oui, ben oui, bien sûr !
00:12:32Il revient en grâce, je veux dire, tu peux penser légitimement qu'il va tout faire
00:12:37pour essayer de se soigner, de revenir au moins avant la fin de la compétition,
00:12:41si les bleus ont la chance !
00:12:42Peut-être trop, d'ailleurs !
00:12:44C'est-à-dire trop ?
00:12:44En fait, il faut se remettre dans le contexte du moment,
00:12:47c'est-à-dire que Karim Benzema, ça fait un mois qu'il n'a pas joué…
00:12:5126 minutes, enfin sûr !
00:12:53Voilà, il avait vaguement joué, mais déjà les semaines précédentes,
00:12:56en gros, depuis son début de saison.
00:12:57C'est un peu comme si demain, il y avait une Coupe du Monde dans un mois
00:12:59et qu'on se disait, est-ce que Dembélé va pouvoir la faire ?
00:13:01Oui, exactement !
00:13:02C'est un peu la même chose !
00:13:02Oui, un peu !
00:13:03Donc on est dans une situation où l'équipe de France vient d'enregistrer des forfaits importants,
00:13:08où il y a des joueurs qui ont été très cash,
00:13:10je pense à Presnel Kimpembe, juste avant, qui a été transparent avec le staff,
00:13:15qui a dit, voilà, ça ne va pas le faire, donc ça ne sert à rien, machin.
00:13:18Il y a eu McMagnon, il y a eu plein de choses.
00:13:21Et conjointement, il y a Raphaël Varane.
00:13:23Les deux sont un peu sur le côté, ils font les entraînements individuels,
00:13:27les ressentis de Varane sont bien compris par le staff,
00:13:30on avance et on a un petit peu de visibilité.
00:13:33Avec Karim Benzema, et ce n'est pas une attaque contre lui,
00:13:36je pense qu'effectivement, c'est la Coupe du Monde de sa vie.
00:13:40Il a tout gagné avec le Real, il y a le Ballon d'Or,
00:13:42il sait que c'est la dernière, c'est le moment ou jamais.
00:13:44Et je pense qu'il y a une telle pression autour de ça,
00:13:46que lui-même, ça le perturbe, que dans son ressenti de sa blessure,
00:13:50il a du mal à revenir, à expliquer, à comprendre, on n'avance pas,
00:13:53on est à trois jours du premier match d'une Coupe du Monde.
00:13:57Et là, il y a cet instant-là, il fait son premier entraînement collectif,
00:14:01et il se répète.
00:14:01Et là, grade 1, grade 2, machin, truc.
00:14:05Didier Deschamps, pourquoi est-ce qu'il est là où il est aujourd'hui ?
00:14:08Pourquoi il a gagné tout ce qu'il a gagné en tant que joueur et en tant que sélectionneur ?
00:14:11C'est parce qu'il a une expérience de ces moments-là qui sont charnières,
00:14:14il y a une vie de groupe, il y a une compétition qui approche.
00:14:17Je vais laisser Claude en broyer sur ce terrain-là,
00:14:19mais quand tu es en responsabilité de la Coupe du Monde,
00:14:23que tu es un des pays favoris pour aller au bout,
00:14:26et que tu es un joueur de cette dimension,
00:14:27tu sais très bien que si pendant trois semaines,
00:14:29tu te fades tous les matins, tous les midis, tous les soirs,
00:14:32il en est où Karim Benzema, le grade 1, le grade 2, le machin,
00:14:35est-ce qu'il s'est gratté le nez ?
00:14:37Tu te pourris ta compétition.
00:14:37On l'avait qu'en 2002 avec Zidane.
00:14:39Tu te pourris ta compétition, donc à ce moment-là,
00:14:41il y a une décision à prendre.
00:14:43Et Karim Benzema, je pense qu'il comprend très bien que c'est le drame,
00:14:45c'est le machin,
00:14:46et comme tous ceux qui ont un arrêt net du rêve de leur vie à ce moment-là,
00:14:50il part le plus tôt possible,
00:14:52et finalement, tout s'explique, c'est logique.
00:14:53Claude Leroy, moi j'avais une question à vous poser,
00:14:55parce que j'ai appris comme ça de manière complètement fortuite,
00:14:58sur l'importance ou l'ego des services médicaux dans les clubs.
00:15:03Il paraît, il paraît,
00:15:05le monsieur qui m'a dit ça,
00:15:07qui est un ancien international,
00:15:09un ancien joueur de grands clubs,
00:15:10m'a dit,
00:15:11tu ne mesures pas,
00:15:13ce qu'il m'a dit,
00:15:14tu ne mesures pas l'ego des médecins.
00:15:16Et je pense qu'on en a eu un bon exemple,
00:15:18aujourd'hui, à travers la diatribe de Franck Le Gall sur Akim Chalami.
00:15:22En plus, Franck Le Gall, il a un langage un peu cru.
00:15:24Oui, il est cash, direct.
00:15:25Il ne fait pas de cadeaux,
00:15:27mais au moins, c'est le docteur Le Gall.
00:15:30Je suis content qu'on ait pu entendre,
00:15:31peut-être un peu Sébastien,
00:15:33mais qu'on ait pu entendre parler du docteur Akim Chalabi.
00:15:37Pourquoi ?
00:15:38Qu'il n'est pas un docteur,
00:15:39qu'il est un directeur médical,
00:15:41mais qu'il n'a pas les diplômes du docteur,
00:15:44et qu'on a pendant une bonne dizaine d'années appelé docteur.
00:15:46Tout le monde l'appelait docteur partout.
00:15:50Donc, ça veut dire que, aussi,
00:15:52les docteurs, par rapport à leur cursus,
00:15:55reconnaissent de la compétence ou pas,
00:15:57aussi, sur ceux qui ne le sont pas.
00:15:58Et c'est vrai que, comme chez les théâtreux,
00:16:04chez les médicaux,
00:16:06il y a des querelles d'égo,
00:16:08tout le temps,
00:16:09entre, quelquefois, les kinés,
00:16:13les ostéopathes,
00:16:16les spécialistes de médecine sportive,
00:16:19les chirurgiens.
00:16:20Ce que j'ai appris, c'est qu'il y a aussi des concours,
00:16:22en disant, imaginons que vous soyez encore...
00:16:24Sur les diagnostics.
00:16:25Sur les diagnostics.
00:16:26Claude, première ostéo-kinée,
00:16:29moi, je t'en mets en trois semaines,
00:16:31et un petit jeune qui arrive dit,
00:16:32eh, Claude, avec moi,
00:16:33tu reviens sur le pré en deux semaines.
00:16:35Oui, voilà.
00:16:36Mais oui, il paraît que c'est assez...
00:16:37Ça se passe comme ça, depuis tout le temps.
00:16:40Depuis, d'accord, ok.
00:16:40C'est pas nouveau.
00:16:42Moi, j'ai démarré, hélas,
00:16:44il y a presque 60 ans, ma carrière professionnelle.
00:16:46C'était déjà comme ça.
00:16:47Ah, c'était déjà, d'accord, ok.
00:16:48Alors que les cellules médicales n'avaient,
00:16:51loin s'en faut,
00:16:52pas du tout la même importance que maintenant.
00:16:53C'était déjà comme ça.
00:16:55Mais pour revenir à cette histoire,
00:16:57comment on peut penser une seconde
00:17:01que Didier Deschamps va mentir
00:17:03sur une blessure d'un joueur ?
00:17:06Mais quand on connaît le parcours de Didier,
00:17:09quand on connaît la façon dont il est structuré,
00:17:12mais comment on peut penser ça une seule seconde ?
00:17:16Sans dire n'importe quoi.
00:17:17Bien évidemment...
00:17:18Claude, est-ce que c'est l'audience
00:17:20qui vous a permis de confirmer ça ?
00:17:21Ou c'était déjà une idée que vous aviez avant ?
00:17:25C'est ce que je pensais...
00:17:27Claude, il n'a pas la compétence, lui,
00:17:29il s'appuie...
00:17:29Didier Deschamps n'a pas la compétence
00:17:32de dire s'il s'est blessé gravement ou pas.
00:17:34Il fait confiance...
00:17:35Il fait confiance à son docteur
00:17:38qui l'a vécu depuis des années.
00:17:40Quand tu passes tous tes diplômes d'entraîneur,
00:17:42tu fais quand même un travail fou
00:17:45de physio, de bio, d'anat.
00:17:46Oui, mais enfin, tu n'as pas la compétence
00:17:48quand même d'un docteur.
00:17:49Tu n'as pas la compétence,
00:17:49mais tu as le vécu d'une carrière.
00:17:50Enfin, moi, je vais te dire quand même
00:17:51une chose qui me perturbe,
00:17:53parce que cette affaire, c'est un épiphénomène.
00:17:55Moi, je dis surtout Benzema,
00:17:56parce que j'ai entendu Sébastien parler.
00:17:59Mais le doute, c'est que Benzema a envoyé
00:18:04un texto ou un message menteur
00:18:07à un moment donné.
00:18:09Et alors que...
00:18:10Et combien de temps après ?
00:18:11Non, mais cette affaire, pour moi,
00:18:14c'est Benzema Deschamps.
00:18:15Parce que c'est Benzema qui remet
00:18:17dans le jukebox une pièce en disant
00:18:19« Menteur, tu ne comprends rien ».
00:18:21Et Sébastien a bien dit
00:18:23sûrement la vérité,
00:18:24et c'est pour ça qu'il n'a jamais démenti,
00:18:27c'est que c'est la vérité de Deschamps.
00:18:30Mais moi, je pose une dernière question,
00:18:32et Claude va répondre,
00:18:33mais bon, nous, au rugby,
00:18:34on ne fonctionne pas comme ça.
00:18:35Mais bon, moi, je ne fonctionnerais pas
00:18:37comme ça non plus en football
00:18:38si j'étais...
00:18:39Bien sûr, je ne suis pas...
00:18:41Répondez votre question,
00:18:42M. Blanc, M. Leroy.
00:18:43Voilà, c'est...
00:18:44Si Platini est parti blessé,
00:18:46Zizou, dans des conditions...
00:18:48J'entends ce que disait Philippe,
00:18:50on aurait parlé de Benzema sans arrêt.
00:18:52Mais ce qui est incroyable,
00:18:53c'est que celui qui ramène Benzema,
00:18:55c'est Deschamps.
00:18:56La Ligue des Nations est fantastique.
00:18:58Moi, je te dis,
00:18:58j'ai revu l'équipe de France
00:19:00qui me plaisait
00:19:00avec un duo Mbappé-Benzema
00:19:02devant l'Espagne, etc.
00:19:04Là, dont je me dis,
00:19:06il le veut.
00:19:07Mais ce que je ne comprends pas,
00:19:08sincèrement,
00:19:09c'est que même s'il lui dit
00:19:10c'est mort,
00:19:11et que Benzema
00:19:12n'a plus sa faculté
00:19:14de trancher.
00:19:16Il est déçu,
00:19:17il vient de se reblesser.
00:19:19S'il le voulait,
00:19:20il aurait dit,
00:19:21écoute,
00:19:22que n'importe quel entraîneur
00:19:23aurait dit,
00:19:24écoute,
00:19:24demain matin,
00:19:25on se voit,
00:19:25on va laisser 48 heures,
00:19:27reposer,
00:19:28et on prend une décision.
00:19:29Et là,
00:19:30ce qui est incroyable,
00:19:31c'est qu'à 6 heures du matin,
00:19:32le mec,
00:19:32il est déjà dans l'avion,
00:19:33il est parti.
00:19:34Ce n'est pas comme ça
00:19:34que les choses se passent.
00:19:35Moi, j'ai...
00:19:36Non, mais je termine.
00:19:37Non, mais juste une chose,
00:19:38c'est que si c'était un joueur
00:19:39qu'il est...
00:19:40Moi, je pense qu'il a du respect
00:19:41pour Benzema,
00:19:42qu'il a utilisé,
00:19:43qu'il en a eu besoin.
00:19:44C'est qu'Ile-de-France
00:19:44ne fonctionnait pas à l'époque.
00:19:46Attends, attends,
00:19:46j'essaye.
00:19:47Non, mais...
00:19:48Non, la question,
00:19:49c'est que tu dois le garder
00:19:51et attendre.
00:19:52Et vous,
00:19:52vous me faites la théorie du mec,
00:19:54il faut qu'il reparte
00:19:55parce qu'il va se gêner.
00:19:56Il va se gêner.
00:19:57C'est-à-dire qu'il va se gêner
00:19:58tous les matins.
00:19:59Tu l'as dit.
00:20:0125 journalistes...
00:20:02Le climat autour...
00:20:0225 journalistes
00:20:04et beaucoup de gens
00:20:05sur le plateau de l'équipe
00:20:05disaient
00:20:06on ne peut pas garder un Benzema,
00:20:08c'est le bordel,
00:20:09tous les matins.
00:20:10Et ça, je l'ai entendu
00:20:11dans beaucoup de monde.
00:20:11Toi qui es un sportif de haut niveau,
00:20:12tu sais très bien
00:20:13qu'il arrive un moment,
00:20:15quand on est blessé,
00:20:16quand on est blessé,
00:20:17et moi, j'ai connu ça
00:20:18avec certains grands joueurs,
00:20:21Emmanuel Adébaillor,
00:20:22Roger Millard,
00:20:24le dernier,
00:20:25Asamo Adjian,
00:20:26qui a voulu partir en pleine nuit
00:20:27après une petite blessure
00:20:29où il pensait
00:20:29que c'était la fin du monde
00:20:30pour une coupe d'affirmation
00:20:31chez lui,
00:20:33au Ghana,
00:20:33à Accra,
00:20:34où il a fait venir
00:20:34par an,
00:20:35tout le monde et tout,
00:20:36en pleine nuit
00:20:37parce qu'il voulait partir
00:20:38à 3h du matin.
00:20:39Je suis réveillé,
00:20:40on me dit
00:20:40Asamoah,
00:20:41part,
00:20:41il ne veut plus
00:20:42parce que cette contracture-là
00:20:44et tout,
00:20:45il sait qu'il ne va pas
00:20:45pouvoir jouer et tout
00:20:46et il s'en va.
00:20:47Donc,
00:20:48ces joueurs-là
00:20:48qui sont différents,
00:20:50il arrive un moment
00:20:50quand ils ont le sentiment
00:20:51qu'ils ne vont plus
00:20:52pouvoir apporter
00:20:53et tout ce qu'ils peuvent apporter,
00:20:54ils n'ont qu'une hâte,
00:20:55c'est partir.
00:20:55Mais qu'est-ce que t'as fait ?
00:20:57Non mais,
00:20:58parce que...
00:20:58Non,
00:20:59je te pose,
00:20:59qu'est-ce que t'as fait ?
00:21:00Parce que tout le monde
00:21:01est arrivé,
00:21:01le ministre est arrivé.
00:21:03Non mais qu'est-ce que t'as fait ?
00:21:03Non, dis-moi ce que t'as fait, Claude.
00:21:03Sébastien,
00:21:04il a dit une chose importante,
00:21:05écoute-moi,
00:21:05il a dit...
00:21:05Oui, mais moi je te demande
00:21:06ce que t'as fait.
00:21:07C'est qu'il a laissé sous-entendre,
00:21:08c'est qu'il a laissé sous-entendre,
00:21:09attends,
00:21:09je vais te le dire,
00:21:23écouter l'audience,
00:21:24Deschamps a même été surpris
00:21:26par le départ express
00:21:27de Karim Benzema.
00:21:27Oui, mais il ne lui a jamais dit,
00:21:29il ne lui a pas dit,
00:21:30calme-toi, Karim.
00:21:32Ah mais il n'a pas eu le temps.
00:21:32Non mais...
00:21:33Et s'il aurait pu lui dire...
00:21:34Non mais attends, Eric,
00:21:35moi il y a une chose,
00:21:36je vais dans le sens de...
00:21:37C'est qu'au final,
00:21:37pour répondre à ta question,
00:21:38aujourd'hui,
00:21:39la seule personne
00:21:39qui peut clarifier la...
00:21:41C'est Benzema.
00:21:41Mais c'est Benzema.
00:21:42Oui, bien sûr.
00:21:43Parce que,
00:21:43comme l'a dit Sébastien,
00:21:44quand il fait la fameuse interview
00:21:46où il dit
00:21:46j'expliquerai,
00:21:47et c'est vrai,
00:21:47ça fait trois ans
00:21:48qu'on attend son explication.
00:21:49La seule personne
00:21:50qui a cette réponse,
00:21:51c'est ça.
00:21:52Aujourd'hui, d'ailleurs,
00:21:53ce n'était pas le procès
00:21:54sur la blessure de Benzema,
00:21:55c'était un procès
00:21:56pour diffamation
00:21:57entre un journaliste
00:21:57et un acteur du foot,
00:21:59en l'occurrence.
00:22:00Et d'ailleurs,
00:22:00même l'avocat
00:22:01de Daniel Riolo
00:22:03l'a dit au cours
00:22:03de la séance,
00:22:05il a dit,
00:22:05aujourd'hui,
00:22:05on n'est pas là
00:22:06pour parler de Benzema
00:22:06ni de l'affaire Benzema,
00:22:07mais sur la personnalité
00:22:09de Didier Deschamps.
00:22:10Alors oui,
00:22:10il se trouve que
00:22:11le cas Benzema
00:22:17qui peut clarifier
00:22:17et répondre
00:22:18à Didier Deschamps,
00:22:19c'est Benzema.
00:22:20C'est la réalité de Deschamps
00:22:21face à celle de Benzema
00:22:22qu'on attend.
00:22:22Il a mangé ses pâtes au cèpe
00:22:24et il revient,
00:22:25il est en pleine digestion,
00:22:26c'est Sébastien Targo.
00:22:27C'est Grégory Schneider
00:22:28qui a vécu.
00:22:30Il a gardé son choix.
00:22:32Grégory n'a pas
00:22:32vu un icône
00:22:33et voulait le donner
00:22:34à l'antenne.
00:22:34C'est bien ça Sébastien
00:22:35ou non ?
00:22:35C'était plus sérieux que ça.
00:22:36J'ai une précision.
00:22:37A voir.
00:22:38Laurent,
00:22:39écoutez,
00:22:39une petite précision
00:22:40pour être franc.
00:22:41je ne vous ai pas écouté
00:22:42parce que je pensais
00:22:43aller partir au lit
00:22:44mais vous avez dû parler
00:22:47d'Akim Chalabi
00:22:47qui peut-être
00:22:49n'était pas médecin du sport.
00:22:50Alors en fait,
00:22:51c'est Franck Le Gall
00:22:52qui a dit cela.
00:22:52Akim Chalabi m'a envoyé
00:22:53un petit message.
00:22:54Il est un peu agacé
00:22:55parce que bien sûr
00:22:56qu'il est médecin du sport.
00:22:57Il se trouve qu'il est aussi
00:22:58directeur de la clinique
00:23:00Aspettar.
00:23:01Franck Le Gall
00:23:02s'est un peu moqué de lui
00:23:03à l'audience
00:23:04en disant qu'il n'était
00:23:05plus médecin du sport
00:23:06et qu'il n'était pas
00:23:06médecin du sport.
00:23:07Il se trouve bien sûr
00:23:08qu'il est médecin du sport.
00:23:09Donc voilà la petite précision
00:23:10qu'il souhaitait
00:23:11Akim Chalabi.
00:23:12Bien sûr, merci.
00:23:12On salue Akim Chalabi,
00:23:14on salue le docteur Chalabi
00:23:15et merci d'avoir apporté
00:23:16cette précision
00:23:17et cette information
00:23:17mon cher Sébastien.
00:23:20Et Canal+,
00:23:21qu'on sait...
00:23:22Ah non, non, moi je ne veux pas.
00:23:23Je veux entendre le patron
00:23:25parce que je sais
00:23:26ce qu'il va me répondre.
00:23:28Parce que sinon,
00:23:28c'est Pinocchio.
00:23:29Pourquoi ?
00:23:30J'attends de savoir
00:23:31avec un de ses trois joueurs
00:23:32qu'est-ce qu'il a dit,
00:23:33qu'est-ce qu'il a tenu
00:23:33comme discours
00:23:34dans la fameuse nuit
00:23:35où le mec,
00:23:38il a bien resté, merci.
00:23:39Et toi, tu lui as parlé.
00:23:40Mais oui, mais comme...
00:23:41Ah, et tu lui as quand même dit
00:23:43calme-toi, on va bien voir.
00:23:44À chaque cas,
00:23:45il y a un cas de figure différent,
00:23:47il y a une relation différente.
00:23:47Oui, mais qu'est-ce que tu as fait ?
00:23:48Oui, mais bon.
00:23:49Parce que ça s'est passé comme ça
00:23:50à ce moment-là,
00:23:51mais je pouvais très bien...
00:23:51Non, parce que c'est ta nature
00:23:52de sauver le joueur.
00:23:52Non, mais parce que je pouvais
00:23:53très bien être réveillé
00:23:54après qu'il soit parti.
00:23:55Oui.
00:23:56Je pouvais très bien être réveillé
00:23:57après qu'il soit parti.
00:23:58Oui, mais tu t'es réveillé.
00:24:00Non, quelqu'un est venu me réveillé.
00:24:01Et tu m'as cité trois.
00:24:02Oui.
00:24:02Donc avec les trois,
00:24:03t'as fait quoi ?
00:24:04Non, les autres sont restés.
00:24:06Je ne suis pas intervenu.
00:24:07T'es pas intervenu.
00:24:08Mais t'es en train
00:24:09de nous expliquer quoi, en fait ?
00:24:10Parce que je pense que...
00:24:12Que Dusson a fait une bêtise.
00:24:13Non.
00:24:13Il a laissé partir
00:24:14Karim Benzema.
00:24:15Et que donc, finalement...
00:24:16Une bêtise, je m'en fous.
00:24:17Il fait le final
00:24:17de la Coupe du Monde
00:24:18et de la Tirobu.
00:24:19Mais moi...
00:24:19Et que s'il y avait eu
00:24:20Karim Benzema,
00:24:20c'était évident
00:24:21qu'il ne fallait gagner
00:24:22sans doute.
00:24:22Non, mais moi,
00:24:22je m'en fous.
00:24:23J'étais pour Messi.
00:24:24Alors, je ne te casse pas la tête.
00:24:25Je suis très content.
00:24:26Je ne te prends pas la tête.
00:24:28Non, mais on ne saura jamais.
00:24:30D'accord ?
00:24:31Donc moi, je m'en fous.
00:24:32Je ne te dis pas que Deschamps...
00:24:33A menti, je te dis Deschamps.
00:24:34Mais il ne peut pas avoir menti.
00:24:36Moi, j'en ai vu
00:24:37des entraîneurs au rugby
00:24:38dans ces quatre figures
00:24:39très importants
00:24:40à la veille des finales
00:24:41du championnat de France,
00:24:42etc.
00:24:42De vouloir le conserver.
00:24:43De calmer
00:24:44et de dire
00:24:44on va voir à une semaine.
00:24:46On ne prend pas de décision.
00:24:47Et puis au rugby,
00:24:48on faisait aussi
00:24:49quelques fois des infiltrations.
00:24:50Non, mais c'est ça
00:24:51que je veux dire.
00:24:52Ok.
00:24:54Je trouve un mal
00:24:54un joueur quand même
00:24:55de l'équipe de France
00:24:56quitter de lui-même
00:24:57un pays comme le Qatar
00:24:58ne sache qu'au niveau
00:24:59du passeport,
00:25:00du vol, etc.
00:25:02Ça, c'était de donner...
00:25:03Ça, c'est facile.
00:25:05Moi, je trouve
00:25:06que c'est trop rapide.
00:25:07Il y a un truc qui ne va pas.
00:25:08Il y a un truc qui ne va pas.
00:25:09Je pense que les joueurs
00:25:10dans ces cas-là
00:25:11perdent un peu les pédales.
00:25:12Possible.
00:25:13Ils ont vécu d'une chose,
00:25:14c'est de retrouver leur famille.
00:25:15Mais Eric a raison.
00:25:17On va essayer de le retenir.
00:25:18Qu'est-ce que tu sous-entends
00:25:19comme dirait Kylian Mbappé ?
00:25:20Il y a autre chose,
00:25:20c'est ça, tu penses ?
00:25:21Mais si Deschamps n'est pas au courant...
00:25:22Qu'est-ce que tu sous-entends
00:25:23comme dirait Kylian Mbappé, Bernard ?
00:25:25Qu'il soit parti aussi vite ?
00:25:27Oui, oui.
00:25:27Je ne sais pas,
00:25:27mais moi, c'est une question
00:25:29que je me pose
00:25:30depuis cette nuit-là.
00:25:32Quand demain matin,
00:25:32on a appris qu'il était parti,
00:25:33on s'est dit
00:25:34comment c'est possible
00:25:34qu'il soit parti.
00:25:35En plus, il n'a pas pris
00:25:36l'avion de 11h.
00:25:37Il a pris le premier avion
00:25:39le plus tôt possible.
00:25:40Et il y a quand même
00:25:41un service de sécurité
00:25:42qui est très important,
00:25:43qui sont encadrés,
00:25:44qui sont protégés, etc.
00:25:45Il a tout expliqué,
00:25:46le...
00:25:46Oui, mais il y a un truc...
00:25:49C'est la décision du joueur
00:25:50qui était ultra déçu.
00:25:52Il est parti
00:25:52avec deux officiers de sécurité,
00:25:54un représentant de la fédération.
00:25:56Et c'est quand même bizarre.
00:25:58Mais toutes les parties
00:25:58à ce moment-là,
00:26:00c'est-à-dire le joueur,
00:26:01le sélectionneur,
00:26:02le service médical,
00:26:04les trois parties
00:26:04sont alignées pour dire
00:26:05ça ne va pas le faire.
00:26:08Ça ne va pas le faire,
00:26:09les délais sont trop longs.
00:26:10Mais le grand patron,
00:26:10c'est quand même l'entraîneur
00:26:11qui peut dire
00:26:12on calme tous les enfants.
00:26:13Je t'ai entendu le gars,
00:26:16mais on se voit demain matin.
00:26:17Tu te rends compte quand même
00:26:18que Benzema,
00:26:19moi, j'ai jamais vu ça en sport,
00:26:21le type, il s'en va,
00:26:22les joueurs,
00:26:23ils se lèvent le matin,
00:26:23ils vont au petit déjeuner,
00:26:25ils apprennent que...
00:26:26Leur pote...
00:26:26Non, mais le mec,
00:26:27il démarre une Coupe du Monde.
00:26:29Il n'est pas là.
00:26:29Il a dit au revoir à personne
00:26:31à part trois mecs
00:26:31qu'il a croisés,
00:26:32peut-être au petit-déj
00:26:33à 6h30, 4h-5,
00:26:35et le mec s'en va
00:26:36volatiliser.
00:26:37Il y a un problème Benzema,
00:26:40il serait temps
00:26:41qu'il dise sa vérité
00:26:42ou son ressenti.
00:26:44Dans une autre Coupe du Monde,
00:26:45il y en a six
00:26:45qui sont partis dans la nuit
00:26:47sans dire bonsoir à personne.
00:26:49C'était en 98,
00:26:50les six réservistes.
00:26:51Voilà, donc...
00:26:53On finira là-dessus,
00:26:53les amis.
00:26:54On finira l'équipe de France.
00:26:55Écoutez, les amis,
00:26:56j'interromps les débats
00:26:56parce qu'Étienne Moati
00:26:57est dans la place.
00:26:58Canal+, conserve la C1.
00:27:00Information, Étienne Moati,
00:27:02qui nous attend
00:27:02de son loft parisien.
00:27:04Bonsoir, Étienne.
00:27:07Bonsoir, Mémé.
00:27:08Bonsoir à tous.
00:27:09Canal garde la Ligue des Champions,
00:27:11mais également toutes
00:27:11les Coupes d'Europe
00:27:12pour les saisons
00:27:142027-2031.
00:27:16Est-ce que c'est une bonne nouvelle
00:27:17pour le téléspectateur français ?
00:27:19Là, Vincent,
00:27:20il est dans sa chambre
00:27:20et Canal.
00:27:22C'est une bonne nouvelle
00:27:23pour les abonnés
00:27:24à Canal
00:27:24puisqu'ils ont jusqu'à présent
00:27:27et ils peuvent
00:27:28encore le voir cette saison
00:27:30l'ensemble des Coupes d'Europe
00:27:31sur les antennes
00:27:32du groupe Canal
00:27:32et ils vont continuer
00:27:33jusqu'en 2031
00:27:35à avoir l'ensemble
00:27:36des matchs.
00:27:37Donc, en termes
00:27:37de simplicité,
00:27:39en termes de rigueur financière,
00:27:42évidemment,
00:27:42c'est une bonne nouvelle
00:27:43pour tous ceux
00:27:43qui veulent que le football
00:27:45soit concentré
00:27:45sur une seule antenne.
00:27:46En tout cas,
00:27:47quand il y a une compétition,
00:27:48on puisse la suivre
00:27:49en intégralité
00:27:50sur la même antenne.
00:27:50vu de ma fenêtre,
00:27:51cette victoire
00:27:52est plutôt surprenante
00:27:53parce qu'on attendait
00:27:53l'arrivée des géants américains,
00:27:55les YouTube,
00:27:55Netflix,
00:27:56Amazon,
00:27:56les gens passés des mires.
00:27:57Pourquoi ces géants
00:27:58ont pour la plupart
00:28:00déserté ce deuxième tour ?
00:28:01Voir peut-être
00:28:02aussi le premier, là ?
00:28:03Ces géants-là,
00:28:06ils n'ont pas du tout
00:28:06déserté le deuxième tour
00:28:08parce que si vous regardez
00:28:08les résultats
00:28:09de l'appel d'offre
00:28:10qui est un appel d'offre
00:28:11européen,
00:28:12les cinq grands pays,
00:28:14Allemagne,
00:28:14Angleterre,
00:28:15Allemagne,
00:28:16Italie,
00:28:16Espagne et France,
00:28:18ils ont,
00:28:19ces géants du numérique,
00:28:20gagnés à peu près partout
00:28:21sauf en France.
00:28:23Alors,
00:28:23s'ils n'ont pas gagné en France,
00:28:24il y a une raison importante,
00:28:26c'est parce que
00:28:27Canal+,
00:28:28met beaucoup d'argent
00:28:29sur les Coupes d'Europe.
00:28:30Canal+,
00:28:31a déserté la Ligue 1,
00:28:32ne retransmet plus
00:28:33le championnat de France
00:28:34depuis déjà un bon moment.
00:28:35Donc,
00:28:35ils concentrent
00:28:36toutes leurs données financières
00:28:39sur la Ligue des champions,
00:28:41la Ligue européenne
00:28:42et la Ligue conférence.
00:28:44Donc,
00:28:44ils ont des moyens
00:28:44de lutter contre ces géants-là.
00:28:46Ils l'ont prouvé
00:28:47encore cette fois-ci.
00:28:48Il faut savoir
00:28:48que Canal+,
00:28:49aujourd'hui,
00:28:49c'est la première
00:28:51chaîne européenne
00:28:51qui dépense de l'argent
00:28:52sur la Ligue des champions
00:28:53et les autres compétitions européennes.
00:28:55C'est eux
00:28:55le principal contributeur
00:28:57pour l'UFA
00:28:58en matière financière
00:28:59pour les Coupes d'Europe.
00:29:00Donc voilà,
00:29:01ils ont remis à peu près
00:29:01la même chose,
00:29:02et ils ont gagné.
00:29:03Vous n'avez pas le chiffre exact
00:29:05ce que Canal+,
00:29:06ce que Canal+,
00:29:06a déboursé
00:29:06pour avoir
00:29:07l'intégralité
00:29:07des Coupes d'Europe,
00:29:08mais vous annoncez
00:29:09dans le site L'Équipe
00:29:10cet après-midi,
00:29:11c'est moins
00:29:11que la somme actuelle
00:29:12qui est de 480 millions d'euros.
00:29:15Est-ce que c'est…
00:29:16C'est moins,
00:29:16mais ce n'est pas beaucoup moins.
00:29:20C'est-à-dire que
00:29:20pour conserver ces droits-là,
00:29:21ils ont remis
00:29:23entre guillemets
00:29:23à peu près la même chose.
00:29:25On va dire que
00:29:25le montant doit tourner
00:29:27autour de 440,
00:29:29450 millions d'euros par an.
00:29:30C'est beaucoup d'argent.
00:29:32Dans les autres pays européens,
00:29:33on paie moins cher
00:29:34la Ligue des champions, donc ?
00:29:37Oui, oui, oui.
00:29:38Canal+,
00:29:39comme je l'ai dit tout à l'heure,
00:29:41est le principal contributeur
00:29:42en termes individuels,
00:29:43c'est la chaîne européenne
00:29:45qui paye le plus
00:29:45pour les droits
00:29:46de la Ligue des champions.
00:29:48Alors, il faut savoir aussi
00:29:49que les autres chaînes européennes,
00:29:52elles achètent aussi
00:29:53leur championnat national.
00:29:54Quand vous achetez
00:29:55la Première Ligue,
00:29:55quand vous achetez la Liga,
00:29:57la Bundesliga,
00:29:58la Serie A,
00:29:59vous avez moins d'argent
00:29:59à mettre sur les compétitions européennes.
00:30:01Comme Canal+,
00:30:02ça fait le choix stratégique
00:30:03d'abandonner complètement
00:30:05la Ligue 1
00:30:05pour se concentrer
00:30:06sur les Coupes d'Europe,
00:30:07mécaniquement,
00:30:08ils ont plus d'argent à miser.
00:30:09Si Canal avait perdu
00:30:10une partie de ses droits,
00:30:11ce qui pouvait être envisagé
00:30:12pour cette enchère-là,
00:30:13est-ce qu'elle aurait pu revenir
00:30:15en Ligue 1 ?
00:30:16C'était une hypothèse.
00:30:17Le fait que Canal conserve
00:30:19l'intégralité des Coupes d'Europe,
00:30:20est-ce que c'est une très mauvaise nouvelle
00:30:21pour l'économie de la Ligue 1 ?
00:30:25Je sais que les dirigeants
00:30:26du football français
00:30:27me l'ont fait savoir
00:30:27par divers messages
00:30:29dans la journée.
00:30:30Ils n'aiment pas que je dise ça,
00:30:31mais je vais quand même le redire.
00:30:32Évidemment,
00:30:33c'est une très mauvaise nouvelle
00:30:34pour le football français
00:30:35parce que si Canal+,
00:30:36n'avait pas maintenu
00:30:39son exclusivité
00:30:40sur les Coupes d'Europe
00:30:41et notamment sur la Ligue des champions,
00:30:43il y aurait quelques abonnés de Canal
00:30:45qui se seraient peut-être un petit peu pleins.
00:30:46Ils auraient peut-être souhaité
00:30:47qu'on revienne un petit peu
00:30:49au moins sur la Ligue 1.
00:30:50Pourquoi pas la fiche du dimanche soir ?
00:30:52En tout cas,
00:30:52ils auraient été peut-être en position
00:30:54d'essayer au moins
00:30:55de distribuer la plateforme Ligue 1+,
00:30:58ce que le groupe Canal ne fait pas aujourd'hui.
00:31:00Et puis,
00:31:01si ça se passait moins bien
00:31:02pour la Ligue 1+,
00:31:03peut-être à un moment donné
00:31:04de racheter des droits
00:31:07du championnat de France.
00:31:08Comme je disais tout à l'heure,
00:31:09peut-être la fiche du dimanche soir.
00:31:10Aujourd'hui,
00:31:11le groupe Canal,
00:31:12il est tranquille jusqu'en 2031.
00:31:14En se privant de Ligue 1,
00:31:15pour l'instant,
00:31:16il n'a pas vraiment perdu d'abonnés
00:31:17ou même pas perdu d'abonnés du tout.
00:31:19Donc,
00:31:19on peut imaginer
00:31:20qu'il continue cette même stratégie,
00:31:22c'est-à-dire
00:31:22se priver du championnat de France
00:31:24et continuer avec les Coupes d'Europe
00:31:25qui sont quand même devenus
00:31:26un produit extrêmement intéressant.
00:31:28Il y a de plus en plus de journées,
00:31:30il y a des affiches
00:31:31beaucoup plus tôt
00:31:32dans la saison
00:31:32en Ligue des champions,
00:31:33il y a du suspense,
00:31:35il y a même des équipes françaises
00:31:36qui gagnent la compétition.
00:31:37Donc,
00:31:38tout ça réuni,
00:31:38fait que Canal,
00:31:39pour le moment en tout cas,
00:31:40est assez content comme ça
00:31:42et j'ai l'impression
00:31:43que ça ne va pas changer.
00:31:44Sur cette nouvelle enchère
00:31:452027-2031,
00:31:46il y avait un objectif
00:31:47annoncé par l'UFA
00:31:48ou en tout cas
00:31:49que vous avez pu relayer,
00:31:50je crois,
00:31:50dans le journal équipe
00:31:51ou si ce n'est vous,
00:31:51c'est peut-être Sacha Nocovitch,
00:31:52d'atteindre les 5 milliards de revenus.
00:31:55Est-ce que vous avez déjà fait des comptes ?
00:31:56Est-ce que cette somme,
00:31:59cet objectif
00:31:59est atteint
00:32:00de la part de l'UFA ?
00:32:03On n'a pas encore le relevé
00:32:05de l'ensemble des marchés
00:32:06qui ont été vendus
00:32:07parce qu'il y avait
00:32:07les 5 grands championnats
00:32:09et il y avait aussi
00:32:09d'autres territoires
00:32:11qui vont arriver.
00:32:13J'ai le sentiment
00:32:14qu'on n'en sera pas
00:32:15très, très loin.
00:32:16Cette nouvelle formule
00:32:17de la Ligue des Champions,
00:32:18on l'a beaucoup critiquée,
00:32:20moi le premier.
00:32:21Pour le coup,
00:32:22elle fonctionne très bien
00:32:23sportivement,
00:32:24elle fonctionne très bien
00:32:25en termes d'audience
00:32:26et elle va fonctionner
00:32:27très bien économiquement.
00:32:30La Ligue des Champions,
00:32:31elle est en perpétuelle
00:32:32progression financière.
00:32:33on pouvait imaginer
00:32:36qu'ils avaient atteint
00:32:37un plafond de verre,
00:32:38non,
00:32:39ils vont le dépasser,
00:32:40on était à 4 milliards,
00:32:41un peu plus de 4 milliards
00:32:42aujourd'hui,
00:32:44on atteindra vraisemblablement
00:32:45les 5 milliards
00:32:46sans grand souci.
00:32:47Merci beaucoup Etienne Moati
00:32:49en direct de son loft parisien
00:32:51avec une déco épurée
00:32:52comme son style journaliste.
00:32:54C'est plus beau ?
00:32:55Est-ce que c'est plus beau
00:32:56que chez Tarago,
00:32:57chez moi ?
00:32:57Oui, oui, oui.
00:32:58Franchement, oui.
00:32:59C'est pas difficile.
00:33:00On a dit exactement
00:33:02le contraire à Sébastien.
00:33:04Rassurez-vous.
00:33:06Cher Etienne,
00:33:06on vous embrasse.
00:33:08Merci beaucoup.
00:33:09Enfin, la déco,
00:33:10il y a une absence de déco
00:33:10chez Etienne Moati.
00:33:11Merci Etienne.
00:33:12Il a mis tout
00:33:13dans son abonnement
00:33:14le canal de plus.
00:33:15Et si vous savez
00:33:17ce que ça m'a coûté
00:33:18en décorateur.
00:33:19J'espère que vous ne l'avez pas payé
00:33:21parce que là,
00:33:21faites-lui un procès.
00:33:23Merci beaucoup.
00:33:24C'est Bernard Lyon,
00:33:25ce qui est mon voisin
00:33:26qui me conseille.
00:33:27Ah oui, qui vous conseille ?
00:33:28Ah bah,
00:33:29changer de conseiller.
00:33:30Merci, on vous embrasse Etienne.
00:33:31On vous lit demain
00:33:32évidemment dans le journal de l'équipe.
00:33:33A tout de suite
00:33:34pour un retour de l'équipe du soir.
00:33:35Et ce que vous en pensez
00:33:36de cette victoire de Canal+,
00:33:37c'est qu'on ira faire un pas de côté
00:33:38avec l'homme du pas de côté,
00:33:40Bernard Lyon,
00:33:41qui a toujours un doute ce soir.
00:33:42Vous avez un doute ce soir.
00:33:45Vous ne blessez pas.
00:33:45A tout de suite.
00:33:57Retour sur le plateau de l'équipe du soir.
00:33:58L'information principale de cette journée,
00:34:00c'est que Canal conserve les droits
00:34:02de toutes les Coupes d'Europe
00:34:03de 2027 jusqu'à 2031.
00:34:05C'est une information parue,
00:34:08publiée sur le site l'équipe
00:34:09en début d'après-midi.
00:34:12Canal garde la main
00:34:13sur cette Coupe d'Europe.
00:34:14Bernard, vous nous faites un pas de côté.
00:34:16Est-ce que c'est une grande victoire de Canal
00:34:18ou la défaite des géants américains ?
00:34:20Vous dites non, c'est un peu autre chose
00:34:21et vous êtes très inquiet.
00:34:22Expliquez-nous.
00:34:23Pour l'abonné de Canal+,
00:34:24que je suis, je suis ravi.
00:34:26Pour l'amoureux de la Ligue 1,
00:34:28que je suis aussi,
00:34:29je suis totalement déconfit.
00:34:31Parce qu'on s'est dit
00:34:32qu'il va y avoir la renégociation
00:34:33des droits télé en 2027.
00:34:35On voit que là,
00:34:36c'est quand même très compliqué.
00:34:38On sait que la saison prochaine,
00:34:39ça va être encore plus compliqué.
00:34:39Mais on a encore un petit peu de temps
00:34:42et on espère qu'on va se rabiboucher.
00:34:44Parce que pour moi,
00:34:45l'essence naturelle de la Ligue 1,
00:34:48c'est Canal+.
00:34:48Canal+, a fait la Ligue 1.
00:34:50La Ligue 1 a fait aussi Canal+.
00:34:51Il faut avoir la reconnaissance du ventre,
00:34:53mais aussi du cœur.
00:34:54Et moi, j'avais cette espérance-là
00:34:56parce que je ne vois pas d'autre solution.
00:34:57Et là, on vient de se prendre une porte
00:34:59en pleine figure.
00:35:00Et le seul truc aujourd'hui
00:35:01qui peut sauver la Ligue 1,
00:35:02et Dieu sait si je ne suis pas partisan,
00:35:04mais c'est la multipropriété.
00:35:06Parce que les ressources,
00:35:07vous ne me ferez jamais croire
00:35:08que Ligue 1+,
00:35:10va arriver dans des taux d'abonnement
00:35:12à 3-4 millions d'euros.
00:35:14On sait très bien comment ça fonctionne.
00:35:16Il y a un appel d'offres.
00:35:17Il y a un souffle.
00:35:18Donc, il y a beaucoup de gens qui s'apportent.
00:35:193-4 millions d'abonnés.
00:35:21D'abonnés, oui.
00:35:21Et après, ça s'essouffle.
00:35:23Mais moi, je ne vois pas
00:35:24comment Ligue 1+,
00:35:25peut arriver à 3-4 millions d'euros
00:35:28d'abonnés, pardon,
00:35:30compensés et revenaient à peu près
00:35:32pas dans les dernières sommes qu'on avait,
00:35:35mais dans des domaines acceptables,
00:35:37600, 600, 700 millions d'euros,
00:35:39qui permettraient à la Ligue 1
00:35:40de retrouver son valent.
00:35:42Donc là, aujourd'hui,
00:35:43je suis désolé,
00:35:44mais il faut m'expliquer
00:35:44comment la moitié des clubs de Ligue 2,
00:35:46un tiers des clubs de Ligue 1,
00:35:48je pense à Angers,
00:35:49je pense au Havre,
00:35:50je pense à Metz, etc.,
00:35:51comment ils vont faire leur budget ?
00:35:52Lundi, il y avait un papier
00:35:54sur le piratage
00:35:56écrit par Étienne Moati,
00:35:58qui nous confirmait
00:35:59les chaînes,
00:35:59enfin, les nombres d'abonnements
00:36:01à la Ligue 1+,
00:36:02c'est à peu près
00:36:02plus d'un million d'abonnés,
00:36:03j'ai fait juste un rapide calcul,
00:36:05donc un million d'abonnés
00:36:07à 15 euros par mois,
00:36:10multipliés par 12,
00:36:11on arrive à 150 millions
00:36:12par saison de droits télé,
00:36:14de revenus,
00:36:15générés par la commercialisation
00:36:17de ces droits télé,
00:36:18ceci soustrait
00:36:19avec la taxe Buffet,
00:36:21les 13% de CVC,
00:36:23le remboursement de l'emprunt
00:36:24pour l'achat de la Ligue,
00:36:25là, ce bail...
00:36:26Tu dis 13% de CVC,
00:36:27c'est sur le milliard ?
00:36:28Oui, c'est sur le...
00:36:29Oui, mais c'est aussi
00:36:30sur les recettes commerciales.
00:36:32Mais ça ne fait pas 13%
00:36:33de 150 millions d'euros.
00:36:34Donc au final,
00:36:35il reste combien, dis-moi ?
00:36:36Là, je...
00:36:37En plus, Mémé,
00:36:38le fonctionnement,
00:36:39ça coûte entre 60 et 80 millions.
00:36:41Les frais de production,
00:36:42il faut bien payer.
00:36:44Donc, non,
00:36:45mais aujourd'hui,
00:36:45moi, j'entends ce qu'il dit,
00:36:47mais personne ne va y aller.
00:36:49Le piratage...
00:36:50Ils sont 8 millions
00:36:52de décodeurs pirates en France.
00:36:54Et on me dit que ce n'est pas...
00:36:558 millions.
00:36:55Ils mettent 450 millions d'euros
00:36:57sur un produit qui est piraté aussi.
00:36:59Les Coupes d'Europe sont piratées
00:37:00autant que la Ligue 1.
00:37:01Aujourd'hui, tu as une IPTV,
00:37:02tu as toutes les chaînes du monde,
00:37:03donc tu as tous les championnats du monde.
00:37:04IPTV concerne tout le monde,
00:37:05ce n'est pas que la Ligue 1.
00:37:06Alors, j'aimerais...
00:37:07Oui, mais eux,
00:37:07ils s'appuient potentiellement
00:37:09peut-être sur plus d'abonnés
00:37:10qu'ils ont.
00:37:12Ils ont peut-être 2 millions,
00:37:142 millions et une mec.
00:37:14Moi, par exemple,
00:37:15je suis canal.
00:37:16Moi, je ne touche pas à ça.
00:37:20On me l'a proposé,
00:37:22je paye.
00:37:22Je m'en fous.
00:37:23OK, j'ai les moyens,
00:37:24mais ça ne m'intéresse pas
00:37:25parce que c'est une économie
00:37:26et le football ou le rugby
00:37:28a besoin quand même d'argent.
00:37:29Moi, je me régale,
00:37:30je divise à 15 euros,
00:37:32voire 9 euros
00:37:33parce que quand tu as multiplié
00:37:34ton nombre d'un million
00:37:35par 15 euros,
00:37:36tu as peut-être 500 000
00:37:37ou 300 000
00:37:38à 9,99 euros
00:37:39et moins de 26 ans.
00:37:41Donc, ça fait encore moins.
00:37:42J'ai fait un compte rond,
00:37:43juste un compte...
00:37:44C'est juste à 15...
00:37:45150,
00:37:46moi, j'ai arrivé à 151.
00:37:47Mais ce que je veux te dire,
00:37:48c'est qu'aujourd'hui,
00:37:50les mecs,
00:37:50ils piratent.
00:37:52Je ne porte pas de jugement,
00:37:53mais ils font partie
00:37:54aussi de la catastrophe.
00:37:55Mais moi,
00:37:55personne ne te dit l'inverse.
00:37:57Voilà,
00:37:58parce qu'ils ont les moyens,
00:38:00ils ne reviendront pas.
00:38:03Vous me dites,
00:38:04avant de démarrer,
00:38:05moi, je suis naïf,
00:38:06je me dis,
00:38:07putain,
00:38:07mais il faut se...
00:38:08Enfin, moi,
00:38:08ce n'est pas mon job,
00:38:10ce n'est pas mon combat,
00:38:11mais il serait temps
00:38:12que quand même,
00:38:13ils se mettent autour d'une table
00:38:14et dire,
00:38:15il faut quand même combattre
00:38:16et brouiller,
00:38:17brouiller,
00:38:18brouiller.
00:38:18On me dit,
00:38:19ah non,
00:38:19les plateformes,
00:38:20j'ai entendu Félix,
00:38:21c'est ça qui était là,
00:38:22qui est plus fort que moi,
00:38:24qui connaît mieux,
00:38:25moi, je ne connais rien.
00:38:26Il dit,
00:38:26ah non,
00:38:26ce n'est plus impossible,
00:38:27on ne reviendra jamais en arrière.
00:38:29Mais quoi,
00:38:29j'ai entendu des politiques
00:38:30dans certains domaines
00:38:31dire,
00:38:31on ne peut pas,
00:38:32on abandonne tout.
00:38:33mais c'est non,
00:38:34tu ne peux pas.
00:38:35Et tant qu'il y aura le piratage,
00:38:36le foot est mort.
00:38:37Et qui va payer ?
00:38:38Les petits clubs.
00:38:39Parce que les grands clubs,
00:38:40et tu viens de le dire,
00:38:41la multipropriété,
00:38:42ils peuvent vivre sans.
00:38:43Il y a quand même un élément aussi
00:38:45qu'on a tendance à oublier
00:38:46quand on s'intéresse
00:38:48à la stratégie de Canal.
00:38:49Enfin,
00:38:49moi,
00:38:50j'avoue,
00:38:50à chaque fois,
00:38:50je suis bluffé par Maxime Saada.
00:38:52Je trouve qu'il a une...
00:38:53Au moment où il n'est pas allé
00:38:55sur la Ligue 1,
00:38:56tout le monde disait,
00:38:56mais Canal va crever,
00:38:57ils ne peuvent pas vivre
00:38:58avec le cinéma.
00:38:59Il a fait renaître la F1
00:39:00qui est un produit
00:39:01complètement ringard.
00:39:02C'est l'un des produits
00:39:03les plus sexys aujourd'hui
00:39:04sur le marché des droits sportifs.
00:39:06Il en a fait un produit extraordinaire.
00:39:07Le rugby,
00:39:08tu es bien placé pour en parler.
00:39:09Et il y a un truc
00:39:09qu'on a tendance à oublier.
00:39:11Aujourd'hui,
00:39:11il se positionne sur les Coupes d'Europe
00:39:12aussi pour quoi ?
00:39:13Mais pour une logique
00:39:13de grille de programmation.
00:39:15Aujourd'hui,
00:39:15il a le rugby sur lequel
00:39:16il a capitalisé.
00:39:17Pareil,
00:39:17il en fait un produit
00:39:18hyper attractif.
00:39:19La Formule 1,
00:39:20qui est le week-end aussi.
00:39:21Mais si vous avez
00:39:21tous ces produits-là
00:39:22et vous mangez en plus
00:39:23la Ligue 1
00:39:23qui se joue le même jour
00:39:24à la même heure,
00:39:25les Coupes d'Europe,
00:39:27ce n'est pas concurrentiel
00:39:28avec les autres produits
00:39:28sur lesquels il a investi.
00:39:30Je comprends la logique éditoriale
00:39:32et de programmation aussi.
00:39:34Et juste pour en venir
00:39:35à ce que tu disais,
00:39:36moi le discours,
00:39:37j'entends dans une logique économique
00:39:39de gestionnaire,
00:39:40etc.,
00:39:40de dire
00:39:41c'est une catastrophe
00:39:42pour la Ligue 1.
00:39:42Oui,
00:39:43mais moi la seule chose
00:39:43que je déplore,
00:39:44c'est qu'il y a un super projet,
00:39:46un super produit
00:39:46qui a été lancé
00:39:47avec Ligue 1+.
00:39:48Ils ont à peine été lancés
00:39:49depuis 15 jours
00:39:50que la FFF
00:39:51et certains présidents de clubs
00:39:53étaient déjà en train
00:39:54de flaguer le produit
00:39:55et finalement
00:39:55de les pousser au suicide.
00:39:56Il y a un moment,
00:39:57tu lances le projet.
00:39:58C'est parce qu'il n'est pas viable
00:39:59en l'État.
00:40:00Mais s'il n'est pas viable,
00:40:00nous ne le faisons pas alors.
00:40:01Si, parce que c'était
00:40:02le seul moyen de faire en sorte
00:40:04que la Ligue 1 soit diffusée.
00:40:05Il fallait déjà qu'elle soit diffusée.
00:40:06Tu fais un écran noir sur la Ligue 1 ?
00:40:07Tu ne fais pas un écran noir
00:40:08sur la Ligue 1 ?
00:40:09À partir du moment
00:40:10où les présidents de clubs
00:40:11se sont mis d'accord
00:40:11avec la LFP,
00:40:12c'est LFP Media,
00:40:13c'est l'organe officiel,
00:40:14ils le lancent.
00:40:15Les présidents de clubs,
00:40:16je ne comprends pas
00:40:16qu'ils n'aillent pas
00:40:17dans le sens du produit
00:40:18et qu'ils se disent
00:40:19« Allez, on y va ».
00:40:20Je vous avoue,
00:40:21c'est un truc qui me subjuge
00:40:21depuis qu'il n'y a pas.
00:40:22Mais pourquoi ils ne vont pas
00:40:22dans le sens du produit ?
00:40:23Parce que les présidents de clubs,
00:40:24certains le disent,
00:40:25il faut que Canal revienne.
00:40:27Ligue 1 n'était même pas lancé
00:40:28que la moitié des présidents de clubs
00:40:30pleuraient pour que Canal revienne
00:40:31dans la LFP.
00:40:32Nicolas,
00:40:32parce qu'il faisait des comptes,
00:40:33il savait que ça allait
00:40:34pas leur rapporter des choses.
00:40:35Non, mais je ne dis pas l'inverse,
00:40:37mais si vous avez un projet novateur
00:40:39qui est en train d'être lancé,
00:40:41on ne sait pas ce que ça peut donner
00:40:42sur ne serait-ce que 2-3 ans.
00:40:43Non, mais si tu pars en disant
00:40:44que c'est mort,
00:40:45forcément, ça ne marchera pas.
00:40:45Mais ton projet novateur,
00:40:46ça reste quand même
00:40:47un championnat de France
00:40:48avec des équipes françaises
00:40:50et avec une équipe
00:40:51qui gagne tous les ans.
00:40:53C'est-à-dire que tu n'as pas
00:40:53de suspense,
00:40:54tu n'as pas de feuilleton
00:40:55et en plus,
00:40:56tu as un ancrage,
00:40:56une culture de ce championnat
00:40:58qui est loin d'être celle de,
00:41:00je ne parle même pas de l'Angleterre,
00:41:01mais même de l'Allemagne
00:41:02ou de l'Italie.
00:41:03Donc, de toute façon,
00:41:04en fait, le problème,
00:41:05c'est qu'on s'est habitué
00:41:05à une sur-évaluation
00:41:08du prix de la Ligue 1
00:41:09pendant des années.
00:41:10C'est-à-dire qu'il y a,
00:41:11et on a vu que ça a fini
00:41:13par atteindre ses limites
00:41:14puisqu'ils sont tombés
00:41:16comme des mouches.
00:41:17Et plus ils sont tombés
00:41:18comme des mouches
00:41:18et plus en plus,
00:41:19il y a eu cet effet de perdition
00:41:20qui a d'ailleurs généré
00:41:22aussi le piratage.
00:41:23C'est-à-dire que
00:41:24tous les téléspectateurs
00:41:25se sont évaporés
00:41:26et maintenant,
00:41:27il faudrait les agglomérer
00:41:28à nouveau.
00:41:29Mais là où les présidents
00:41:31de clubs, à mon avis,
00:41:31se mettent le doigt dans l'œil,
00:41:33c'est que si Canal,
00:41:34aujourd'hui,
00:41:35avait perdu les droits
00:41:36de la Ligue des Champions,
00:41:37ils n'auraient pas fait
00:41:38un effet.
00:41:38Tu as raison avec l'histoire
00:41:39de la grille,
00:41:39mais il n'y a pas que ça.
00:41:40Il y a aussi l'intérêt même
00:41:41du championnat en lui-même.
00:41:44Jamais Canal+,
00:41:45aujourd'hui,
00:41:45remet 450 sur la Ligue 1.
00:41:47Mais tu veux que je te dise
00:41:48même s'il perd
00:41:50la Ligue des Champions ?
00:41:50Mais il ne faut surtout pas
00:41:51que ça arrive.
00:41:51C'est-à-dire que ça fait 20 ans
00:41:53que les droits télé explosent
00:41:54et que les présidents de clubs
00:41:55mettent 70% de leur budget
00:41:57sur les salaires des joueurs.
00:41:58Il a fallu qu'il y ait
00:41:59des règles qui soient
00:41:59mises en place.
00:42:00Même les Espagnols l'ont fait.
00:42:01Là, ça va être réglé.
00:42:02Mais bien sûr que c'est réglé.
00:42:04Mais même en Espagne,
00:42:05ils ont été obligés
00:42:05de mettre ça en place.
00:42:06C'est plutôt sain.
00:42:07C'est ce que je dis.
00:42:07Donc on est d'accord.
00:42:08C'est plutôt sain.
00:42:09Mais aujourd'hui,
00:42:10les présidents de clubs,
00:42:11ils auront moins d'oseilles.
00:42:12Peut-être qu'ils vont aussi
00:42:13arrêter cette espèce
00:42:14d'inflation permanente
00:42:15et de surpayer des joueurs.
00:42:16C'est pas qu'ils ont moins d'oseilles.
00:42:17Ils ont plus d'oseilles.
00:42:19Nico.
00:42:20Un club de ligue 1,
00:42:21je crois que ça va toucher.
00:42:23Alors avant,
00:42:23c'est les péréquations,
00:42:24mais c'est à peu près
00:42:254 millions d'euros.
00:42:25Oui, 3 ou 4 millions.
00:42:26Ça fait à peu près
00:42:2710 fois moins à l'époque béni.
00:42:30Il y a quelques années,
00:42:31les clubs de ligue 2
00:42:31sont chez 5 millions.
00:42:32Mais je pose peut-être
00:42:35une question stupide.
00:42:36Il y a du piratage
00:42:38en Espagne,
00:42:39en Angleterre sûrement.
00:42:40Comment eux,
00:42:41ils arrivent à envoyer
00:42:42un milliard
00:42:432 milliards et demi
00:42:45au club ?
00:42:46T'as vu comment ton club
00:42:47le Barça est géré aujourd'hui ?
00:42:48Financièrement parlant ?
00:42:49Non, mais on est en faillite.
00:42:50Ah bah voilà.
00:42:51Mais on n'a pas été en faillite
00:42:53qu'à cause...
00:42:54Il touche quand même
00:42:54un milliard le football
00:42:55des télévisions en Espagne.
00:42:57Oui, oui.
00:42:58Et on est en faillite
00:42:58parce qu'on a fait n'importe quoi
00:43:00en termes d'investissement
00:43:01à payer des joueurs
00:43:02et dont la MSN, etc.
00:43:04Non, mais c'est surtout
00:43:04qu'il faut arrêter de croire.
00:43:05C'est le cas du football français.
00:43:06Et puis une dernière chose.
00:43:07On a surpayé des joueurs moyens.
00:43:09Ils ne reviendront jamais,
00:43:10Canal, pour la Ligue 1.
00:43:13On espérait les mecs 100 millions.
00:43:15Ils reviendront peut-être
00:43:15un truc pour la distribution.
00:43:16Non, le rugby.
00:43:17Le rugby.
00:43:18C'est un produit
00:43:18qu'ils ont fait top niveau.
00:43:20Ils ont tous les matchs.
00:43:21La Pro D2, le top 14,
00:43:23le match du dimanche soir
00:43:24où ils concurrencent
00:43:25de temps en temps.
00:43:28Ligue 1 passe là, un plus là.
00:43:30Je n'en sais rien.
00:43:31Et 700 000 mecs.
00:43:33700 000 le dimanche soir
00:43:35pour 137 millions.
00:43:37Tous les matchs !
00:43:39Tu crois qu'ils vont...
00:43:39C'est fait.
00:43:40J'espère que le rugby
00:43:41va continuer le dimanche soir
00:43:42à être présent.
00:43:44Juste un truc.
00:43:44Ça sera bon
00:43:45de la fin.
00:43:47Étienne le disait tout à l'heure,
00:43:48au final,
00:43:48sur les Coupes d'Europe,
00:43:49le seul pays
00:43:50où finalement
00:43:51c'est un diffuseur traditionnel
00:43:52qui a vraiment mis le paquet
00:43:53pour le faire,
00:43:54c'est la France.
00:43:54Partout ailleurs,
00:43:55c'est ou les GAFA
00:43:56ou le digital
00:43:57qui est en train de prendre le dessus.
00:43:58Ce que fait Zak Nani,
00:43:59par exemple,
00:44:00sur la Ligue Saoudienne
00:44:01et pas qu'il va diffuser
00:44:02la Libertadores,
00:44:03la finale aussi
00:44:03de la Sud-Américaine.
00:44:04L'avenir, c'est ça.
00:44:05Il faut arrêter de croire
00:44:06que ce sont les médias traditionnels
00:44:07qui seront l'avenir des clubs.
00:44:09Il faut que les clubs
00:44:09arrêtent de croire
00:44:10que ce sont les droits télé
00:44:11et les télé
00:44:12qui vont payer
00:44:12notamment leur délire
00:44:13et parfois leur mauvaise gestion,
00:44:14ce qui n'est pas le cas
00:44:15de tout le monde.
00:44:15Je pense qu'ils commencent
00:44:16à être au courant,
00:44:16malheureusement,
00:44:17vu le peu d'argent
00:44:19généré par Ligue 1+,
00:44:20pour l'instant.
00:44:21Le milieu info,
00:44:22Virginie Saint-Cili,
00:44:23on passe à la Ligue
00:44:23des champions féminines,
00:44:24quatrième défaite
00:44:25en quatre matchs
00:44:26pour le Paris Saint-Germain.
00:44:27Oui, malheureusement,
00:44:28le PSG s'incline
00:44:293 buts à 1.
00:44:30Karchawi a pourtant
00:44:31ouvert le score
00:44:31sur une belle percée
00:44:32parisienne côté gauche.
00:44:34Ballon donné dans l'axe
00:44:35prolongé par Ajiba
00:44:36de la défenseur conclu.
00:44:38Mais les Allemandes
00:44:39vont répondre
00:44:39dans la foulée.
00:44:40Le centre
00:44:41Mbok rate son intervention
00:44:42derrière.
00:44:43Dalman en profite un partout.
00:44:45La japonaisse Tani Kawa
00:44:46enfonce le PSG
00:44:47avant la pause.
00:44:48Elle élimine De Almeda
00:44:49avant de finir sous la barre.
00:44:51Et puis le coup de grâce
00:44:51rapporté par Damjanovic
00:44:53à la 89e.
00:44:54Quatre défaites
00:44:55en quatre matchs
00:44:55pour Paris
00:44:56dans cette campagne.
00:44:57Elles sont dernières
00:44:57au classement
00:44:58et c'est la seule équipe
00:44:59avec zéro point.
00:45:00Aïe, aïe, aïe, aïe.
00:45:01Des beaux buts
00:45:01ce soir dans cette phase
00:45:03de ligue
00:45:03ou file du côté
00:45:04de l'Atletico de Madrid ?
00:45:05On en a noté
00:45:06deux absolument magnifiques.
00:45:09Deux buts
00:45:10de l'Atletico
00:45:10face à Twente.
00:45:12Celui de Julia Barthel
00:45:13d'abord pour le 2-0.
00:45:15Ça part d'un corner.
00:45:16Et regardez.
00:45:18Aucun contrôle.
00:45:19Ah oui.
00:45:21La frappe est magnifique.
00:45:24Un missile énorme !
00:45:25Et puis celui de
00:45:26Sin Jensen
00:45:26pour le 3-0.
00:45:28Boum !
00:45:29C'est pareil.
00:45:29C'est un peu dans la même lignée.
00:45:32Grosse patata ça.
00:45:34Ça nous a régalé.
00:45:35Le score final
00:45:36c'est 4-0
00:45:37pour l'Atletico.
00:45:38La Ligue des Nations
00:45:39féminine.
00:45:39La liste des bleus
00:45:40aujourd'hui
00:45:40celle de Laurent Bonali
00:45:41pour le match
00:45:42pour la troisième place.
00:45:43Ce sera contre la Suède
00:45:44sous la forme
00:45:45de matchs allers-retours.
00:45:46D'abord le 28 novembre
00:45:47à Reims
00:45:47et puis le 2 décembre
00:45:48à Stockholm.
00:45:49Première convocation
00:45:51pour la joueuse du Paris FC
00:45:52Annaëlle Lemoguedec
00:45:53élu MVP hier soir
00:45:55contre Benfica
00:45:56en Ligue des champions.
00:45:57A noter les retours
00:45:58de Perl Moroni
00:45:59et Melwin Endongala
00:46:01parmi les 26 appelés.
00:46:03Bonne nouvelle
00:46:04pour le Paris Saint-Germain.
00:46:04Nuno Mendes
00:46:05est de retour à l'entraînement.
00:46:06Le latéral gauche
00:46:07était blessé
00:46:07depuis le match perdu
00:46:09contre le Bayern
00:46:10le 4 novembre dernier.
00:46:11Il souffrait d'une entorse
00:46:12au genou gauche
00:46:13qui lui a fait manquer
00:46:13le duel contre Lyon
00:46:14en Ligue 1
00:46:15et le rassemblement
00:46:16du Portugal
00:46:16pendant la trêve.
00:46:18Un retour plus que bienvenu
00:46:19puisqu'après la réception
00:46:20du Havre,
00:46:21samedi Paris va enchaîner.
00:46:22Ils reçoivent Tottenham
00:46:23mercredi.
00:46:23Ils se déplacent à Monaco
00:46:24le 29 novembre
00:46:25et puis ils vont à Bilbao
00:46:26le 10 décembre.
00:46:27Pas de finale en double
00:46:28pour les frères Lebrun
00:46:29engagés au WTT
00:46:30d'Oman.
00:46:31Oui, de Mascate à Oman.
00:46:33Ils s'arrêtent en demi
00:46:33battus par une paire coréenne
00:46:35Lim Jong-un
00:46:36et Ho Jun-sung
00:46:37une paire 38ème mondiale
00:46:40qui a livré un match
00:46:40à haute intensité.
00:46:42Défaite des Français
00:46:42trois manches à une
00:46:43ce qui leur fait perdre
00:46:44leur place de numéro 1
00:46:46au classement mondial
00:46:47au frère Lebrun.
00:46:48Ils la cèdent
00:46:49au Hongkongais
00:46:50Wong Chung-ting
00:46:51et Shan Baldwin.
00:46:54Le 15 de France
00:46:55Fabien Galtier
00:46:55a été positif
00:46:57avant d'affronter
00:46:57l'Australie samedi.
00:46:58Le match a lieu
00:46:59au Stade de France.
00:47:00Le sélectionneur
00:47:01a annoncé d'ailleurs
00:47:02sa compo de départ
00:47:03ce jeudi.
00:47:04Le retour de Flamand
00:47:05et Méafo en deuxième ligne.
00:47:06Eux qui étaient forfaits
00:47:07face au Fidji.
00:47:08Charles Olivon
00:47:08glisse en troisième ligne
00:47:09à la place d'Oscar Gégou
00:47:10et Gaël Ficou
00:47:11écarté le week-end dernier
00:47:12revient au centre.
00:47:14Avant ce dernier duel
00:47:14de la tournée de novembre,
00:47:15Fabien Galtier est revenu
00:47:16sur les difficultés
00:47:18de jeu des Bleus
00:47:19et il se dit persuadé
00:47:20que le meilleur est à venir.
00:47:21On peut ne pas tout réussir,
00:47:24on peut même moins réussir
00:47:25que de temps en temps.
00:47:28Donc agacer, non.
00:47:30Au contraire,
00:47:30à tous ces sujets de travail,
00:47:32tous ces sujets de compréhension,
00:47:33de partage et d'alignement.
00:47:34Quand on n'est pas
00:47:36en réussite totale,
00:47:38que je ressens
00:47:40entre guillemets
00:47:42le plus de motivation,
00:47:47le plus d'implication,
00:47:49le plus d'engagement,
00:47:51le plus d'honnêteté.
00:47:53C'est des moments
00:47:54très excitants,
00:47:57c'est des moments passionnants
00:47:58à vivre.
00:47:59Partagez-vous son optimisme
00:48:01et son constat,
00:48:02Eric Blanc,
00:48:02vous avez écouté Fabien Galtier.
00:48:03Oui, je l'ai entendu
00:48:04deux fois.
00:48:04Il a un peu perdu le fil, non, Fabien ?
00:48:06Il est dans le dur, là ?
00:48:07Il est dans le dur, oui,
00:48:08parce qu'il n'y a pas
00:48:09les résultats escomptés,
00:48:10il n'y a pas la manière,
00:48:11il y a des blessés,
00:48:11il y a un décalage aussi.
00:48:13Même si en novembre,
00:48:14on a su gagner à une époque,
00:48:16on avait le matos humain
00:48:19qu'on n'a pas eu,
00:48:20je ne vais pas reparler de Dupont.
00:48:22La deuxième ligne,
00:48:23quand même,
00:48:23Méhafou-Flamand,
00:48:24à la grande époque,
00:48:25il y a deux ans,
00:48:25là, ils reviennent,
00:48:26mais il y en a un qui revient,
00:48:27on ne sait pas comment.
00:48:28Il a eu une pneumonie,
00:48:29il a été blessé,
00:48:30Méhafou-Flamand,
00:48:32quand c'est bon,
00:48:32ça me fait penser
00:48:33à la grande époque
00:48:33des Blacks 2015,
00:48:35Rétalic-Wetlock,
00:48:37c'est-à-dire,
00:48:37ta deuxième ligne,
00:48:38elle est fondamentale aujourd'hui.
00:48:40Donc, il revient,
00:48:40il n'empêche quand même
00:48:41qu'on se trompe,
00:48:42on a des joueurs
00:48:43en dessous de leur niveau,
00:48:44fatigués,
00:48:45et seraient peut-être
00:48:46par le top 14
00:48:47un peu moins bien,
00:48:48par retrouver totalement
00:48:50la confiance.
00:48:51On va prendre, par exemple,
00:48:51le cas peut-être
00:48:52d'Emtamak,
00:48:53qui reste un joueur exceptionnel
00:48:54et je n'ai aucune crainte
00:48:56sur le futur,
00:48:57mais c'est vrai que
00:48:58depuis qu'il est revenu,
00:48:59en club,
00:49:01c'est plus compliqué pour lui,
00:49:02il manque de confiance,
00:49:03mais bon,
00:49:03voilà,
00:49:03Jalibert n'est pas là,
00:49:05donc voilà,
00:49:05il y a des explications,
00:49:07sauf qu'on s'est trompé
00:49:08quand même devant les Sudaf,
00:49:09parce que pour moi,
00:49:10on les a joués
00:49:11sur leur point fort,
00:49:12on a explosé
00:49:13comme des pop-corns
00:49:13en deuxième mi-temps,
00:49:15donc là,
00:49:16il faut mieux tenir le ballon,
00:49:18moi j'avais dit
00:49:18mettre un peu plus de vitesse
00:49:19sur le plateau collectif,
00:49:21donner aussi du temps de jouer
00:49:23peut-être à des nouveaux joueurs
00:49:24qui doivent faire un peu
00:49:25des test-matchs
00:49:27avant 2027,
00:49:28parce que quand tu fais jouer
00:49:28que des anciens
00:49:29ou certains anciens,
00:49:31tu ne prépares pas,
00:49:32mine de rien,
00:49:32et les types arrivent
00:49:33avec 10,
00:49:3412 sélections
00:49:34au lieu d'en avoir peut-être 20,
00:49:35donc moi,
00:49:36j'aurais aimé peut-être
00:49:37un ou deux joueurs différents
00:49:38pour leur donner
00:49:39un peu plus de maturité,
00:49:41maintenant,
00:49:41on va battre l'Australie,
00:49:43pourquoi ?
00:49:43L'Australie,
00:49:44le Four Nation,
00:49:456 matchs,
00:49:464 défaites,
00:49:472 victoires,
00:49:47ils ont quand même battu
00:49:48les Sudaf,
00:49:49là-bas,
00:49:49et l'Argentine,
00:49:50mais ils ont perdu
00:49:51deux fois devant les Blacks
00:49:52et bien entendu
00:49:52dans les Sudafs,
00:49:53l'Argentine,
00:49:54ils viennent ici,
00:49:5525 à 7,
00:49:56devant l'Angleterre,
00:49:58j'ai vu le match,
00:49:59bon,
00:50:00ils font illusion,
00:50:01l'Argentine,
00:50:02au revoir,
00:50:04et le troisième match
00:50:05en Irlande,
00:50:06je zappais quand il y avait
00:50:06un arrêt de jeu,
00:50:07puisque c'était à 21h10
00:50:08à la même heure
00:50:09que France-Fidji,
00:50:12et puis ils ont tenu
00:50:13une mi-temps type 19-14,
00:50:14j'ai deux mémoires,
00:50:15je n'en suis pas sûr,
00:50:1646 à l'arrivée à 19,
00:50:18c'est une équipe en lambeaux,
00:50:19alors bien sûr que l'Australie,
00:50:21il y a quand même
00:50:21des joueurs d'exception,
00:50:22je ne vais pas te les citer,
00:50:23qui sont capables
00:50:24de marquer,
00:50:24aller entre 12 et 20 points,
00:50:27si la France se relâche un peu,
00:50:30mais on va gagner,
00:50:31et même si on gagne,
00:50:32il ne va rien se passer,
00:50:34on va attendre le tournoi,
00:50:36quand on va voir
00:50:37si certains joueurs
00:50:37vont revenir à leur niveau,
00:50:39et on attend Mister Dupont.
00:50:41Ok, la tournée de novembre
00:50:42pas terminée,
00:50:43qu'on vous donne rendez-vous
00:50:43au tournoi,
00:50:44ça promet,
00:50:45Nantes s'incline ce soir
00:50:46en Ligue des Champions,
00:50:47on parle de Ronde.
00:50:48Grosse désillusion
00:50:48pour le H qui a mené
00:50:49au score pendant
00:50:50près de 40 minutes
00:50:51avant de craquer au finish,
00:50:52face au Dynamo Bucarest,
00:50:54dernier du groupe.
00:50:55Le match a basculé
00:50:56quand les Roumains
00:50:56ont réussi à recoller
00:50:5719 partout,
00:50:58et c'est Tom Pellayo
00:50:59qui a fait trembler
00:51:00la défense nantaise
00:51:01à 45 secondes de la fin,
00:51:03et qui a permis
00:51:03à son équipe
00:51:04de décrocher
00:51:04sa toute première victoire
00:51:06dans cette campagne européenne.
00:51:07Ils avaient perdu
00:51:08leurs 7 premiers matchs.
00:51:10C'est l'heure
00:51:10du quart des notes,
00:51:11maîtresse.
00:51:12Pogacar se met
00:51:139 sur 10
00:51:15pour sa saison 2025,
00:51:16car je le cite,
00:51:17on peut toujours
00:51:18s'améliorer,
00:51:19il a quand même gagné
00:51:20le Tour de France
00:51:21pour la quatrième fois,
00:51:22les Mondiaux
00:51:23pour la deuxième fois,
00:51:233 des 5 monuments,
00:51:25Tour de Flandre,
00:51:26Liège,
00:51:27Bastogne-Liège
00:51:27et le Tour de Lombardie,
00:51:29et puis il a gagné
00:51:29le plus grand nombre
00:51:30de courses sur l'exercice,
00:51:3120 au total.
00:51:32Et le Slovène
00:51:33est encore plus affamé
00:51:34pour 2026.
00:51:35Je souhaite faire mes preuves
00:51:36dans les classiques,
00:51:37montrer si je peux progresser
00:51:38sur les courses d'un jour
00:51:39par rapport à cette année
00:51:40ou à l'année dernière.
00:51:42Milan-Sandrémo
00:51:42et Paris-Roubaix
00:51:43sont deux courses
00:51:44qui me motivent énormément
00:51:45et où je compte bien
00:51:46me battre pour la victoire.
00:51:48Ok, bon, ok.
00:51:49Pogacar compte 20 victoires
00:51:50en 2025
00:51:50pour 50 jours de course.
00:51:53Bon ratio.
00:51:54Bon ratio
00:51:55pour le Slovène.
00:51:57Un résultat de Euroleague
00:51:58à présent ?
00:51:59Celui de Barcelone,
00:51:59futur adversaire
00:52:00du Paris Basketball
00:52:01qu'on va diffuser
00:52:02le 16 décembre prochain
00:52:03sur la chaîne.
00:52:04L'équipe,
00:52:05les Catalans ont été battus
00:52:06sur le parquet
00:52:07de l'EFS Istanbul.
00:52:08Tout s'est joué
00:52:09dans le dernier quartan,
00:52:10défaite au finish,
00:52:11défaite sur la ligne,
00:52:1274 à 73.
00:52:14Le MVP du match
00:52:15est français,
00:52:16c'est Isaiah Cordinier.
00:52:17Il termine meilleur scoreur
00:52:18de la rencontre
00:52:19avec 14 points plus,
00:52:213 rebonds et une passe.
00:52:23On en profite,
00:52:23l'Euroleague,
00:52:24on passe à l'NBA
00:52:24avec une image folle.
00:52:25Une image folle,
00:52:26le buzzer beater
00:52:27de Vucevic
00:52:28qui offre la victoire
00:52:29au Chicago Bulls.
00:52:30Joli tir de la gagne
00:52:32chez les Portland Trail Blazers,
00:52:34122 à 121.
00:52:37Le pivot tourne quand même
00:52:38à plus de 41%
00:52:39de réussite cette saison
00:52:40sur les tirs de loin.
00:52:41On termine ce journal
00:52:48par les Deflimpics.
00:52:50Oui,
00:52:50un petit résultat,
00:52:51pas d'image malheureusement.
00:52:52C'est l'équivalent des JO
00:52:53pour les sourds et malentendants.
00:52:55Ça se passe en ce moment même
00:52:56à Tokyo.
00:52:57Et nouvelle médaille française
00:52:58ce jeudi
00:52:58grâce à Margot Brégeau
00:53:00en golf,
00:53:01la jeune tricolore
00:53:02de 17 ans seulement
00:53:03a signé l'exploit du joueur
00:53:04en décrochant l'argent
00:53:05sur les preuves individuelles.
00:53:06Merci beaucoup Virginie.
00:53:08Italie-Irlande du Nord
00:53:09le 26 mars prochain.
00:53:11C'est quoi ce barrage ?
00:53:12C'est un barrage
00:53:13pour allier le mondial
00:53:14entre l'Italie
00:53:15et l'Irlande du Nord.
00:53:16Bon,
00:53:16si l'Italie
00:53:17s'impose contre l'Irlande du Nord
00:53:19ou élimine
00:53:20l'Irlande du Nord
00:53:21sur un match sec,
00:53:23en cas de victoire,
00:53:24l'Italie se déplacera
00:53:25le 31 mars
00:53:26soit au Pays de Galles
00:53:28soit en Bosnie.
00:53:28Voyez-vous,
00:53:29l'Italie au mondial,
00:53:31on vous a mis ce tableau
00:53:32des barrages
00:53:33de la zone Europe,
00:53:34vous le regardez,
00:53:34voyez-vous,
00:53:36l'Italie au mondial
00:53:37à cette question,
00:53:38deux chroniqueurs
00:53:38vont s'opposer.
00:53:39On y va pour le jingle.
00:53:40Merci.
00:53:43Nicolas Villas
00:53:44a dit oui,
00:53:45Éric Blanc
00:53:46a dit non.
00:53:48Nicolas ?
00:53:49Oui.
00:53:50Oui ?
00:53:50Eh bien,
00:53:50on va laisser parler
00:53:51Éric Blanc
00:53:52parce que vous savez
00:53:52que vous êtes toujours
00:53:53moins bons au démarrage.
00:53:55Éric,
00:53:55vous dites non,
00:53:56vous mettez un stop.
00:53:57Alors oui,
00:53:58qui est à la place de l'Italie ?
00:53:59Déjà,
00:54:00je pense le Pays de Galles
00:54:01parce qu'ils reçoivent la Bosnie.
00:54:02C'est du foot.
00:54:03Oui,
00:54:03bien sûr,
00:54:04mais ils ont gagné 7-1.
00:54:05Ils ont terminé 2e
00:54:06avec 16 points derrière la Belgique
00:54:08quand on avait 18.
00:54:09Moi,
00:54:09l'Italie,
00:54:11deux Coupes du Monde ratées.
00:54:12J'ai vu leur équipe,
00:54:13je suis très inquiet.
00:54:15Gattuso,
00:54:15je ne suis pas fan obligatoirement
00:54:17comme entraîneur.
00:54:19Puis ça me fait penser
00:54:20à une Cougar.
00:54:20Elle y croit toujours,
00:54:22mais ça ne marche pas.
00:54:23Donc,
00:54:24moi,
00:54:24l'Italie,
00:54:25on me l'avait vendue
00:54:252022 championne d'Europe.
00:54:27Depuis,
00:54:27il n'y a plus rien.
00:54:28C'est terrible
00:54:29pour le football italien,
00:54:30pour les amoureux de l'Italie,
00:54:31mais je vois le Pays de Galles
00:54:32sur l'euphorie et la jeunesse.
00:54:33Forza Italia.
00:54:34Nicolas Villas,
00:54:35c'est à vous.
00:54:36C'est au mois de mars,
00:54:37les barrages.
00:54:38Donc,
00:54:38moi,
00:54:38j'ai du mal à me projeter déjà,
00:54:39de me dire,
00:54:40c'est cette Italie pas belle,
00:54:42qui est en difficulté,
00:54:42etc.
00:54:43Et encore,
00:54:43qui n'a pas fait que des choses
00:54:44dégueulasses dans cette campagne
00:54:46de qualification.
00:54:47Certes,
00:54:47il y a ce dernier match
00:54:48face à la Norvège,
00:54:49mais avant,
00:54:49il y a aussi eu des choses
00:54:50qui étaient plutôt intéressantes.
00:54:51Il y a beaucoup de joueurs absents.
00:54:53On espère qu'ils seront là
00:54:53au mois de mars,
00:54:54même si peut-être
00:54:54d'autres seront absents.
00:54:56Et puis,
00:54:57pour moi,
00:54:57ce n'est pas une Cougar,
00:54:58la nationale.
00:54:59Pour moi,
00:54:59ça reste une Ferrari.
00:55:00Alors,
00:55:00ok,
00:55:00la Ferrari,
00:55:01j'ai du mal.
00:55:02Oui,
00:55:02mais sans moteur.
00:55:03Mais ce n'est pas grave,
00:55:03en face,
00:55:03on ne sait pas ce que ça vaut encore.
00:55:05Donc,
00:55:05pour l'instant,
00:55:06moi,
00:55:06je continue d'y croire
00:55:07et surtout,
00:55:08j'ai envie d'y croire.
00:55:09Ça fait trop de monde
00:55:09bien raté par les...
00:55:10C'est une incantation.
00:55:12T'as raison.
00:55:13C'est en mars,
00:55:13on ne peut pas savoir.
00:55:14Nicolas,
00:55:15Eric,
00:55:15c'est en mars,
00:55:16j'ai envie d'y croire.
00:55:17Président,
00:55:17à vous de me partager
00:55:18la sensibilité d'Eric
00:55:20ou la sensibilité de Nicolas.
00:55:21À vous de jouer,
00:55:22président.
00:55:23Je partage la sensibilité
00:55:25d'Eric sur Gattuso,
00:55:27mais je donnerai
00:55:27le point à Nicolas
00:55:29pour une bonne et simple raison,
00:55:31c'est que même
00:55:31contre la Norvège,
00:55:34moi,
00:55:34j'ai trouvé,
00:55:35en première mi-temps,
00:55:36que contrairement à ce que
00:55:37pourrait laisser sous-entendre
00:55:38ce résultat,
00:55:40les Italiens ont plutôt
00:55:41été bons
00:55:41dans leur sortie de balle.
00:55:44dans les prises de balle,
00:55:45dans leur qualité technique.
00:55:47Ils ont raté
00:55:47quelques occasions.
00:55:48Ils se sont écroulés
00:55:50dans le dernier quart d'heure
00:55:51sur des percussions
00:55:53de Haaland
00:55:53parce qu'à ce moment-là,
00:55:54le sort était annoncé.
00:55:59Mais je pense
00:56:00qu'effectivement,
00:56:01au mois de mars,
00:56:02en ayant récupéré
00:56:03des blessés,
00:56:04la seule question de marque
00:56:06qu'il y a un petit peu,
00:56:07c'est Gattuso
00:56:08qui, pour le moment,
00:56:10est le plus beau préparateur
00:56:11psychologique des adversaires.
00:56:13Et oui.
00:56:14Je pense que...
00:56:15On va l'écouter, là.
00:56:17Ah bon,
00:56:17je ne savais pas.
00:56:18Non, on va l'écouter
00:56:19parce que j'avais relevé
00:56:20également ça.
00:56:21Ce qui me fait douter,
00:56:22moi, c'est la psychologie
00:56:23de Gennaro Gattuso.
00:56:25Juste un petit extrait
00:56:25comme ça.
00:56:27La pression est forcément
00:56:30très forte.
00:56:31On a du respect
00:56:32pour toutes les équipes.
00:56:33On ne craint personne.
00:56:34L'Irlande du Nord
00:56:35est à notre portée.
00:56:36Nous devons nous remettre
00:56:37de la honte
00:56:38que nous avons subie
00:56:39dimanche à Saint-Cyrot.
00:56:40Nous ne pouvons pas
00:56:40commettre les mêmes erreurs.
00:56:42C'est fondamental
00:56:43pour notre football,
00:56:44notre système.
00:56:45L'Italie vient de manquer
00:56:47deux Coupes du Monde de suite.
00:56:48On a donc
00:56:49une grande responsabilité.
00:56:51Gattuso, ce qu'il a l'air
00:56:52de, sans vouloir la mettre,
00:56:54mais de mettre une pression.
00:56:56C'est pas d'alléger le décor.
00:56:58Je suis d'accord avec Claude
00:56:59et Nicolas,
00:57:00mais je penche plutôt
00:57:01pour Henrico
00:57:02de la planche à repasser
00:57:03parce que, quand même,
00:57:06les Irlandais,
00:57:07les Gallois
00:57:07ou les Bosniens,
00:57:09ils sont en course
00:57:10vers une formidable aventure
00:57:11de se qualifier
00:57:12pour la Coupe du Monde.
00:57:13Aventure positive.
00:57:14Mais formidable.
00:57:15Sans pression, pour le coup.
00:57:16Oui.
00:57:17Sans pression,
00:57:17il y a toujours la pression.
00:57:18L'Irlande du Nord,
00:57:19c'est quand même plus faible
00:57:20que l'Irlande.
00:57:21Oui.
00:57:21Non, non, on est d'accord.
00:57:23Non, mais ils vont gagner
00:57:23le premier tour.
00:57:24Ils vont au Pays de Gannes
00:57:26ou en Bosnie.
00:57:26Je parle sur l'aspect mental.
00:57:29Les Italiens, quand même,
00:57:31ils vont avoir
00:57:31cette petite musique
00:57:33qui va trotter
00:57:34en disant
00:57:34la fois d'avant,
00:57:36on aurait dû y aller,
00:57:36on n'y est pas allé.
00:57:37Celle d'avant encore,
00:57:38on n'y est pas allé.
00:57:40Et là, tu as Gattuso,
00:57:43Pépère Gattuso
00:57:43qui nous fait du Gattuso.
00:57:45Moi, je l'ai suivi en Croatie
00:57:47quand il était au Dynamo Zagreb.
00:57:49Je lui ai dit,
00:57:49il fait des sorties
00:57:51assez étonnantes,
00:57:53des empentes.
00:57:54Donc, je ne suis pas sûr
00:57:55que ce soit,
00:57:57avec tout le respect
00:57:58pour l'immense joueur
00:57:59qu'il a été,
00:58:00mais que ce soit
00:58:00l'entraîneur et le sélectionneur
00:58:02qui va mener la zénitude
00:58:03en disant
00:58:04on oublie ce qui s'est passé,
00:58:07on construit vers l'avenir
00:58:08et on se projette vers l'avant.
00:58:10Là, on l'a vu.
00:58:11Il a commencé à dire,
00:58:12oui, bon, là,
00:58:12ce qui s'est passé
00:58:13deux dernières fois,
00:58:14tac, tac, tac.
00:58:14Donc, il a chargé les dépôts.
00:58:15Et puis, il a dit
00:58:15qu'il n'y avait pas de stade
00:58:16au Pays de Galles
00:58:17et en Bosnie.
00:58:19Michael O'Neill,
00:58:20sélectionneur nord-irlandais.
00:58:21En vérité,
00:58:22jouer contre l'Italie
00:58:23est un match sec
00:58:24et ça, ça nous arrange.
00:58:25Les attentes et la pression
00:58:26seront sur les Italiens.
00:58:27Nous devons utiliser ça
00:58:28à notre avantage.
00:58:29Est-ce que,
00:58:30quand vous détaillez,
00:58:30on va dire,
00:58:31les vertus,
00:58:32les qualités footballistiques
00:58:33des Italiens,
00:58:34là, ça va être
00:58:35un match de barrage
00:58:36avec une sorte d'obligation
00:58:38de gagner,
00:58:39livré par Gattuso ?
00:58:40Oui, mais après,
00:58:40est-ce que ça va jouer
00:58:43non pas dans les pieds ?
00:58:44Mais il y a un truc
00:58:46dont il faut se rendre compte,
00:58:47c'est que Gattuso,
00:58:48il met une pression,
00:58:49en fait,
00:58:49il rajoute une pression
00:58:50qui existe déjà.
00:58:51Mais quoi qu'il en soit,
00:58:51quand tu vois la presse italienne
00:58:53sur les deux dernières
00:58:54Coupes du Monde
00:58:54où ils n'ont pas été présents,
00:58:57c'est assez terrible.
00:58:58Alors certes,
00:58:58lui,
00:58:59il est en train de rajouter
00:59:00de l'huile sur le feu,
00:59:01mais c'est un peu...
00:59:02C'est pour ça qu'en fait,
00:59:02on était beaucoup,
00:59:03enfin, beaucoup étaient très surpris
00:59:04de voir le choix
00:59:05de la fédé italienne
00:59:05de choisir Gattuso,
00:59:06mais qui n'était pas
00:59:07le plan A,
00:59:07le plan B,
00:59:07le plan C.
00:59:08C'était le plan...
00:59:09Personne ne voulait y aller.
00:59:10Non, non,
00:59:10et c'était un vrai problème.
00:59:12C'est sa façon d'être
00:59:13et tu as raison,
00:59:14mais en fait,
00:59:14il a un statut un peu particulier,
00:59:16c'est-à-dire que c'est
00:59:16un pompier de service
00:59:17mais qui n'est pas là
00:59:18pour jouer le maintien,
00:59:19qui est là pour jouer le titre.
00:59:20Et là, le titre,
00:59:21en l'occurrence,
00:59:22c'est d'aller à la Coupe du Monde.
00:59:23Et c'est vrai que c'est
00:59:23un peu bizarre.
00:59:24Et finalement,
00:59:25Gattuso,
00:59:26il a toujours eu ce truc
00:59:27de la fierté,
00:59:28l'orgueil,
00:59:31etc.
00:59:32Et c'est une pression.
00:59:32Ouais, voilà.
00:59:34On peut être aussi
00:59:34un peu masculiniste
00:59:35comme lui ou pas d'ailleurs.
00:59:37Mais c'est vrai
00:59:38que le fait est
00:59:39qu'il rajoute
00:59:39cette forme de pression.
00:59:40Mais quoi qu'il arrive,
00:59:41l'Italie,
00:59:41elle aura cette pression-là.
00:59:42Le mot de la fin
00:59:43pour Nicolas,
00:59:44mais la victoire
00:59:44pour Ricky.
00:59:45Regardez le petit Ricky.
00:59:47Il boit du lait.
00:59:49Mes amis,
00:59:49nous allons passer
00:59:50au héros des JO.
00:59:51Aujourd'hui,
00:59:52c'est le lancement,
00:59:53vous allez l'apercevoir,
00:59:55d'un livre
00:59:55qui s'appelle
00:59:56Médaillés.
00:59:5750 médaillés olympiques
00:59:58et paralympiques français
00:59:59reviennent sur leur JO,
01:00:01sur leur jeu,
01:00:02mais aussi sur leur parcours.
01:00:04Des confessions riches,
01:00:05sensibles,
01:00:05recueillies par la joueur
01:00:06et ce que je salue,
01:00:07Céline Noni de l'équipe.
01:00:09J'ai juste,
01:00:10comme ça,
01:00:11les petites fiches de lecture.
01:00:12Vous livrez un des témoignages
01:00:14qui m'a plutôt amusé.
01:00:16Alexis Anquinquant,
01:00:17triathlète en or à Paris.
01:00:19Il nous dit ceci
01:00:20dans cet ouvrage.
01:00:21Quand j'ai commencé,
01:00:21on l'entendait
01:00:22sur le bord de la route.
01:00:23Ah, c'est bien.
01:00:24Il a une prothèse.
01:00:25Il est courageux.
01:00:26Maintenant que je suis en capacité
01:00:27de gagner ces courses-là,
01:00:28on entend,
01:00:28ah, c'est normal.
01:00:30Il y a une prothèse.
01:00:31Et ça, pour moi,
01:00:32c'est l'une des plus belles victoires.
01:00:35Les gens reviennent presque à croire
01:00:36que cela facilite
01:00:38la performance d'être amputé.
01:00:40Voilà,
01:00:40c'est l'un des nombreux témoignages
01:00:42insensibles
01:00:43et assez originaux
01:00:44de la part de ces champions en or.
01:00:46La sortie de cet ouvrage
01:00:49m'a donné l'occasion
01:00:50d'interroger les chroniqueurs
01:00:52et de feuilleter leur album
01:00:54avec une photo,
01:00:55on va dire,
01:00:56des Jeux paralympiques
01:00:57ou des JO de Paris 2024.
01:00:59Si je vous dis les JO,
01:01:00est-ce qu'il y a un souvenir
01:01:00comme ça qui remonte
01:01:01à la surface ?
01:01:03Éric,
01:01:04vous,
01:01:04c'est un lieu
01:01:05lié à un champion.
01:01:07Allez,
01:01:07on y va.
01:01:08C'est du classique,
01:01:09mais pour moi,
01:01:09c'est marchand.
01:01:10C'est marchand.
01:01:11Il a eu Arena
01:01:11parce que ça a été transformé
01:01:13en bassin olympique.
01:01:15Il a lancé,
01:01:15c'était un énorme défi
01:01:16en une semaine,
01:01:184 médailles d'or,
01:01:194 records olympiques.
01:01:20Même s'il était favori,
01:01:22j'ai senti toute la France
01:01:23être derrière lui.
01:01:25Cette ambiance
01:01:25que moi,
01:01:25j'ai tout vu à la télé.
01:01:27Je ne veux pas aller
01:01:28sur les sites.
01:01:29Et même,
01:01:30pas une anecdote,
01:01:30mais j'ai vu
01:01:31le dernier 4x200 m,
01:01:33sa 4ème médaille.
01:01:34Il était quand même
01:01:35un peu fatigué.
01:01:35On pouvait poser ses questions,
01:01:37mais on doutait,
01:01:38s'en doutait,
01:01:38mais il fallait quand même
01:01:39qu'il termine le job.
01:01:41Et moi,
01:01:41je descendais en vacances.
01:01:42J'ai appelé un ami,
01:01:44Jean Mazot,
01:01:45ancien international de rugby.
01:01:47Il m'a dit,
01:01:48arrête-toi,
01:01:48on voit la finale ensemble.
01:01:50J'ai déjeuné
01:01:51avec son épouse Annie.
01:01:52Je l'embrasse d'ailleurs
01:01:52et je suis reparti
01:01:53à terminer en vacances.
01:01:56Bienvenue.
01:01:57Vous devriez donner
01:01:58l'adresse à Grégory Snedder.
01:01:59Tout ça pour dire
01:02:01que j'ai senti
01:02:02toute la France derrière.
01:02:04Tu vois,
01:02:05le sport,
01:02:06la musique,
01:02:07les grands événements.
01:02:08J'ai senti
01:02:08une ferveur exceptionnelle
01:02:10dans cette U-Arena
01:02:12La Défense
01:02:13de Jacquet Lorenzetti.
01:02:14Vous dites,
01:02:14la musique,
01:02:15on va passer
01:02:15à notre trublion,
01:02:17Nicolas Villas.
01:02:18Nicolas,
01:02:18vous,
01:02:18le souvenir,
01:02:20l'image comme ça ?
01:02:21C'est le premier,
01:02:21en fait.
01:02:22C'est un artiste.
01:02:22Oui,
01:02:23c'est la cérémonie d'ouverture.
01:02:24Pour plein de choses.
01:02:25Les couleurs,
01:02:26notamment le fameux feu d'artifice.
01:02:29Vous avez eu Philippe Catherine.
01:02:30Oui,
01:02:30Philippe Catherine.
01:02:31Ce truc-là avait fait un tel...
01:02:32C'est le nom,
01:02:32si j'ai...
01:02:33Non,
01:02:33mais ça avait été un tel buzz.
01:02:34Lady Gaga,
01:02:35il y avait eu un tel buzz
01:02:36autour de cette cérémonie d'ouverture.
01:02:38Alors buzz,
01:02:38good buzz,
01:02:39bad buzz ou pas,
01:02:40le fait est qu'on en a parlé.
01:02:41Ayana Kamoura aussi,
01:02:42bad buzz.
01:02:43Mais c'est bien
01:02:43parce qu'il y a toute une dimension
01:02:45sociale, sociétale,
01:02:46voire même politique
01:02:46qu'on retrouve,
01:02:47ne serait-ce que dès le début,
01:02:48au moment de la cérémonie d'ouverture.
01:02:50Il y avait eu des images
01:02:51qui étaient absolument fantastiques.
01:02:53J'ai trouvé ça, moi,
01:02:53hyper marquant.
01:02:55Philippe,
01:02:55vous,
01:02:56c'est un triomphe français,
01:02:57un triple triomphe français.
01:02:59Oui,
01:02:59parce que les Jeux,
01:03:00c'est évidemment,
01:03:01dans 20 ans,
01:03:02dans 30 ans,
01:03:02Léon Marchand,
01:03:03on repensera les grands champions,
01:03:05les machins,
01:03:05ça a marqué,
01:03:06comme il disait,
01:03:07la vie s'arrêtait
01:03:08quand Marchand...
01:03:09Mais moi,
01:03:10ce que j'aime,
01:03:12par-dessus tout dans les Jeux,
01:03:13c'est que tu passes
01:03:14d'un sport à un autre,
01:03:15tu vois des trucs
01:03:15que tu ne connais pas d'habitude
01:03:17et tu vois des trajectoires
01:03:18des hommes,
01:03:19des femmes
01:03:20qui,
01:03:21l'espace d'une journée,
01:03:23deviennent Mbappé
01:03:24un jour,
01:03:24en fait.
01:03:25Et moi,
01:03:26c'est trois mecs du BMX,
01:03:28là,
01:03:28qui se retrouvent...
01:03:29Joris Daudet,
01:03:29Sylvain André
01:03:30et Romain Mailleux.
01:03:31Exactement,
01:03:32qui gagnent beaucoup de courses,
01:03:35ils gagnent énormément de courses,
01:03:36mais ils n'avaient jamais
01:03:37été champions olympiques
01:03:38et je crois que depuis 2008
01:03:40et l'arrivée du BMX au JO,
01:03:42il n'y avait pas eu
01:03:43une médaille
01:03:43chez les hommes en France.
01:03:45Et là,
01:03:45les mecs,
01:03:46ils vont faire
01:03:46un,
01:03:46deux et trois.
01:03:48J'avais le souvenir en tête
01:03:49et du coup,
01:03:50je me suis remis la course,
01:03:51mais j'avais encore
01:03:51les frissons.
01:03:52En fait,
01:03:53c'est hyper rapide,
01:03:54mais...
01:03:54La troisième place,
01:03:54c'est juste.
01:03:55Oui,
01:03:55c'est ça.
01:03:56C'est à Saint-Quentin,
01:03:57il y a une ambiance de dingue,
01:03:59on n'entend plus rien.
01:04:00Et il y a ce truc formidable
01:04:01de Joris Daudet
01:04:02qui, en fait,
01:04:03il est champion olympique,
01:04:04le mec,
01:04:04c'est le rêve d'une vie,
01:04:05quoi.
01:04:05Et en fait,
01:04:05il passe la ligne
01:04:06et il se retourne.
01:04:07Et le seul truc qui fait...
01:04:08Il regarde et il voit
01:04:09ses deux potes,
01:04:10il jette les vélos,
01:04:11il se tombe dans les bras,
01:04:13les trois.
01:04:14Et ça,
01:04:14pour moi,
01:04:15j'avais limite,
01:04:15ça m'a fait chialer,
01:04:16c'était exceptionnel.
01:04:17Tu me files des frissons
01:04:18que j'en avais.
01:04:18C'est exceptionnel.
01:04:19Oui,
01:04:19mais la voix de Philippe
01:04:20s'en fout.
01:04:21Je me croirais sur RTL,
01:04:22c'est bon.
01:04:30C'est un regard,
01:04:32c'est l'intensité
01:04:32d'un regard,
01:04:33celui d'Aurélie Aubert
01:04:35dans la compétition
01:04:37de Boccia.
01:04:38Hors paralympique,
01:04:39Boccia.
01:04:40Dans le sport paralympique,
01:04:41ce sport qui est un mix
01:04:42entre, je ne sais pas,
01:04:43les échecs,
01:04:44la pétanque,
01:04:46avec son assistante,
01:04:49sophrologue,
01:04:50infirmière,
01:04:52Claudine Liotte.
01:04:54Cliville.
01:04:55Oui.
01:04:55On la voit, là.
01:04:56Ce moment-là,
01:04:58de cette compétition,
01:04:59moi, j'ai découvert,
01:05:00je ne savais même pas
01:05:00que ça existait,
01:05:01j'ai découvert ce sport
01:05:02et j'ai découvert
01:05:03l'intensité du regard
01:05:05de cette jeune femme
01:05:06de 28 ans
01:05:07et j'ai été touché
01:05:10mais à un point incroyable,
01:05:11c'est-à-dire que
01:05:11je me suis pris au jeu,
01:05:13je suis rentré complètement,
01:05:14j'ai eu peur jusqu'au bout
01:05:15parce que ça s'est joué
01:05:16à très peu de choses,
01:05:17cette médaille d'or
01:05:18avec cette précision
01:05:21dans ces espèces de balles
01:05:23qui viennent,
01:05:24comme sur un terrain de pétanque,
01:05:26prendre une petite place
01:05:27sur quelques millimètres,
01:05:28presque quelques micros,
01:05:29j'ai été incroyablement touché
01:05:32par cette jeune femme.
01:05:34Le tour du stade
01:05:35va être conclu
01:05:36par le dernier relayeur,
01:05:38Bernard Nyonce,
01:05:38vous, c'est un parcours.
01:05:40Oui,
01:05:40et puis c'est un souvenir
01:05:42tout personnel,
01:05:43les Jeux Olympiques
01:05:45sont de plus en plus,
01:05:46comme les Coupes du Monde,
01:05:47inaccessibles
01:05:47pour le commun des mortels
01:05:49parce que c'est payant,
01:05:49parce que etc.
01:05:50et là,
01:05:51on a mis les Jeux Olympiques
01:05:52dans les rues de Paris
01:05:53avec la course cycliste.
01:05:55Et ça,
01:05:55j'ai trouvé ça extraordinaire
01:05:56de sortir de chez moi
01:05:57et me retrouver
01:05:58à partager
01:05:59avec tous mes voisins
01:06:00et il y avait
01:06:01un monde de dingue,
01:06:02pas seulement
01:06:03sur la butte Montmartre.
01:06:04Ça,
01:06:04c'est la face émergée
01:06:05de ce formidable iceberg
01:06:07qui a été repris
01:06:08d'ailleurs après
01:06:08le Tour de France
01:06:09avec une idée incroyable
01:06:10et des images de dingue.
01:06:12Mais cette fête
01:06:13dans Paris
01:06:13où on a fermé
01:06:15la circulation,
01:06:15où les gens
01:06:16sont descendus spontanément,
01:06:17on a attendu
01:06:18parce qu'il y avait
01:06:19plusieurs tours
01:06:20et il s'est passé
01:06:21quelque chose
01:06:22je trouve de magique,
01:06:23c'était l'esprit des JO
01:06:24et c'était les JO
01:06:25accessible pour tous.
01:06:26Alors si on a eu
01:06:27cette galerie de souvenirs
01:06:28et de photos,
01:06:29c'est de la faute
01:06:30notamment de Céline Donny,
01:06:31on va la dénoncer.
01:06:33Le livre sort aujourd'hui,
01:06:34il s'appelle
01:06:34Médailler,
01:06:35donc en partenariat
01:06:36avec le groupe L'Équipe
01:06:37avec également
01:06:38des très beaux portraits,
01:06:39ce qui est logique,
01:06:41c'est les studios
01:06:41Harcourt,
01:06:42vous savez les anciens acteurs,
01:06:43Jean Gabin,
01:06:44tous les acteurs
01:06:45qui adorent Éric Blanc,
01:06:46les portraits
01:06:47de ces champions
01:06:48sont sublits.
01:06:49L'association
01:06:49Le sport a du cœur
01:06:51et de cette aventure,
01:06:52les fonds récoltés,
01:06:53si vous achetez ce livre,
01:06:54serviront à l'achat
01:06:55pour les parasportistes
01:06:56de fauteuil,
01:06:57donc voilà,
01:06:58c'est aussi une bonne action.
01:07:00Ce soir,
01:07:01vous allez un peu
01:07:02fréquenter nos comptes,
01:07:03il y a un livre
01:07:04médaillé à gagner
01:07:05aux éditions Sola,
01:07:06voilà, c'est tout.
01:07:07Dans quelques minutes,
01:07:08alors il n'y a rien à gagner
01:07:09mais on va jouer.
01:07:10Dans quelques minutes,
01:07:11le quiz de l'équipe du soir,
01:07:12à tout de suite.
01:07:23Bonjour,
01:07:24mais d'abord la une
01:07:25de l'équipe de demain,
01:07:27Virginie.
01:07:29Entre Nice et Marseille,
01:07:31coup d'envoi,
01:07:32vendredi à 20h45,
01:07:33fièvre sur la côte.
01:07:35La côte.
01:07:37Le quiz,
01:07:38avec simplement,
01:07:38c'est une petite précision
01:07:41avant de vous balancer le thème,
01:07:42j'ai un favori ce soir
01:07:43qui est sur le plateau.
01:07:45Apparemment,
01:07:45c'est Bernard Lyons.
01:07:46Non,
01:07:46c'est pas Bernard.
01:07:48Elle est truquée,
01:07:48l'émission.
01:07:50Quiz,
01:07:51le thème est le suivant.
01:07:53Ashraf Hakimi,
01:07:53hier,
01:07:54a été élu joueur africain,
01:07:55il a gagné
01:07:55un ballon d'or africain.
01:07:56Les joueurs africains
01:07:57de l'année depuis 92.
01:07:59Depuis 92 ?
01:08:00Oh là là là.
01:08:00Depuis 92.
01:08:01Les ballons ?
01:08:02Les ballons d'or africains,
01:08:03depuis 92.
01:08:05Claude,
01:08:05ça va ou pas ?
01:08:06Non mais sérieux ?
01:08:07Le premier,
01:08:07c'est qui ?
01:08:09Le premier,
01:08:11le premier,
01:08:11le premier,
01:08:12le premier.
01:08:14Bonus,
01:08:14Eric Blanc.
01:08:16Requalifié ou éliminé,
01:08:17gentil ou méchant,
01:08:18c'est content.
01:08:20J'ai remporté le trophée
01:08:21l'an dernier.
01:08:23Lukman.
01:08:25Lukman,
01:08:25Ademola Lukman.
01:08:27Ma magnifique saison
01:08:28a été ponctuée
01:08:28par un 10 dans l'équipe
01:08:29où il y a un triplé
01:08:30en finale de la Ligue Europa
01:08:31avec la Talenta.
01:08:32Ademola,
01:08:33Lukman,
01:08:334 points pour
01:08:35mon favori.
01:08:38C'est bien la première fois.
01:08:40Lorsque je remporte ce trophée,
01:08:43j'évolue en Bundesliga.
01:08:46Aubameyang.
01:08:47J'ai aussi joué en Angleterre,
01:08:48en Espagne,
01:08:49en France,
01:08:49j'ai décollé direction
01:08:50l'Arabie-Séronique en 2024
01:08:51avant de revenir à l'homme
01:08:52cet été.
01:08:53Pierre-Emerick Aubameyang,
01:08:55mon favori,
01:08:55il vient de marquer 4 points.
01:08:57Oh, le produit.
01:08:59Attention.
01:08:59Je suis un double lauréat,
01:09:03double vainqueur.
01:09:04Mais de qui s'agit-il ?
01:09:05Brogba.
01:09:06Brogba,
01:09:06c'est pas lui.
01:09:09En parallèle,
01:09:09j'ai été deuxième
01:09:10et quatrième
01:09:11du Ballon d'Or France Football.
01:09:13Ça l'a ?
01:09:13Faux.
01:09:14Ah, c'est du seul.
01:09:16Moi, c'est aussi.
01:09:16C'était en 2019
01:09:18et 2022.
01:09:20Ah, c'est où ?
01:09:21Marès.
01:09:23Ça dure l'année.
01:09:23Marès, non.
01:09:24Mané, oui.
01:09:26Deux points supplémentaires
01:09:27pour Claude Lora.
01:09:28ma carrière a décliné
01:09:29lorsque j'ai signé
01:09:29au Bayern de Sadio Mané.
01:09:34J'ai joué au Real Madrid.
01:09:36Autre joueur.
01:09:37J'ai joué au Real Madrid.
01:09:38A des Bayern.
01:09:39J'ai joué à Arsenal
01:09:40mais aussi à Metz et à Monaco.
01:09:41Je suis le seul
01:09:42togolais lauréat.
01:09:44Bonne réponse
01:09:44de l'un de mes favoris de cœur.
01:09:45Impardonnable.
01:09:47Nicolas Villas.
01:09:49J'ai remporté
01:09:504 fois ce tronc.
01:09:52Etto.
01:09:52Salud, etto.
01:09:54Vous avez le dit
01:09:55en premier.
01:09:56Il a dit en premier.
01:09:56Non, mais il n'a pas dit
01:09:56le prénom.
01:09:57Comment ?
01:09:58Oui, mais il est éliminé.
01:09:59C'est pour ça que tu es éliminé.
01:10:01C'est vrai.
01:10:01C'est vrai.
01:10:02C'est vrai.
01:10:03Non, c'est pas etto.
01:10:04J'ai remporté 4 fois ce trophée.
01:10:054 fois d'affilé.
01:10:06Je suis éliminé ?
01:10:06Oui, vous êtes éliminé.
01:10:07Vous ne pouvez plus parler.
01:10:094 fois d'affilé
01:10:10entre 2011 et 2014.
01:10:14Le genre dominant
01:10:15de ces années-là,
01:10:16non, ça ne vous dit rien ?
01:10:16Vous le connaissez tous.
01:10:17C'est ça là ?
01:10:18Non, c'est faux.
01:10:19C'est faux.
01:10:19Non, non, non.
01:10:21J'évoluais à l'heure
01:10:22en première ligue.
01:10:24Oui.
01:10:24Maraise.
01:10:27J'étais un milieu puissant,
01:10:29technique.
01:10:29Mon frère jouait défenseur central.
01:10:31Je m'élimine.
01:10:33Vous l'avez,
01:10:34mais vous êtes éliminé.
01:10:36Vous pouvez revenir, Eric.
01:10:38Mais si vous l'avez,
01:10:39c'est pour un point.
01:10:40Non ?
01:10:40Il n'y en a que deux
01:10:41qui ont gagné 4 fois le ballon.
01:10:42Et lui.
01:10:43Et lui.
01:10:44Touré.
01:10:45Touré.
01:10:46Yaya Touré.
01:10:47Bravo.
01:10:48Un point pour...
01:10:49City, je cherchais.
01:10:50City, tu vois.
01:10:50Un point pour...
01:10:51Ah, ben, vous n'avez pas réactivé.
01:10:52Bon, remarquez.
01:10:53L'arbitre est simple.
01:10:54On vient.
01:10:55Avec Yaya Touré.
01:10:57Je connais,
01:10:57tiens, le record de trophée gagné.
01:10:59Très bien, les Tô.
01:11:01Bravo, Bernard.
01:11:01Mon fameux, je gagne.
01:11:02Le premier en 2003,
01:11:04Major.
01:11:04Cale les deux suivants.
01:11:052004-2005 au Barça.
01:11:06Et le dernier en 2010
01:11:07avec l'Inter Milan.
01:11:09Je venais de te dire,
01:11:10c'est les deux seuls.
01:11:11Ben oui.
01:11:11Ben oui,
01:11:12vous n'avez pas le dire.
01:11:13Je n'étais même plus dans les coups.
01:11:14Ben oui.
01:11:15On y va, on continue.
01:11:16Je suis passé par Chelsea.
01:11:19Drogba.
01:11:20Faux.
01:11:21Il n'est pas passé par Chelsea.
01:11:22Il y a vraiment...
01:11:22Essien.
01:11:23Faux.
01:11:24Il n'a pas été ballon d'or.
01:11:27Je suis passé par Chelsea,
01:11:28mais peu s'en souviennent.
01:11:31Ah oh putain.
01:11:33J'ai joué à Liverpool.
01:11:35Ben oui.
01:11:35Et là, l'histoire s'en rappellera
01:11:38pour un point.
01:11:40Ben oui.
01:11:41Ben oui.
01:11:41Ben oui.
01:11:42Ben oui.
01:11:43Ben oui.
01:11:43On va mettre ça là ?
01:11:44Ben oui.
01:11:45Ben oui.
01:11:45Bien sûr.
01:11:48On y va.
01:11:49Ben oui, c'est vrai.
01:11:50Je suis le premier lauréat.
01:11:52Jean-Jouard.
01:11:54Ah, je l'ai dit avant.
01:11:56Le premier lauréat, quoi ?
01:11:57Oui, vous avez dit le premier,
01:11:58vous êtes éliminé.
01:11:59Le plus qu'un.
01:12:00Je suis le premier,
01:12:01né hors du continent africain.
01:12:03C'est le premier à l'ici.
01:12:07Je suis né à Sainte-Foy-les-Lions
01:12:08en 1977.
01:12:12Canouté.
01:12:13Oh, bravo Bernard.
01:12:14Je fais donc mes débuts en pro
01:12:15à l'OL en 97
01:12:16avant d'en filer les vues
01:12:17à West Ham, Tottenham
01:12:18et surtout Séville.
01:12:19Frédéric Canouté
01:12:20vous permet de gagner le quiz,
01:12:22Bernard, mon favori.
01:12:24C'est un bon surprise.
01:12:26J'ai là.
01:12:27Alors, je peux dire quelque chose.
01:12:28Ben, une déclaration.
01:12:29Non, je peux dire quelque chose.
01:12:30J'ai pas de mérite,
01:12:31pas beaucoup de mérite
01:12:31parce qu'il n'y a pas de spécialiste
01:12:32que je peux boire l'Africain
01:12:33sur le bateau.
01:12:35Oh, le salaud.
01:12:38Oh, le trillon.
01:12:41Poupoune le roi.
01:12:42Poupoune.
01:12:43Bon, vous en marre.
01:12:43Poupoune le roi.
01:12:44A demain.
01:12:45Débris.
01:12:46On y se remercie demain
01:12:47pour l'ouverture
01:12:47de la 13e journée de championnat.
01:12:49C'est Alain Deléquet.
01:12:50Bon, vous en marre.
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