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  • il y a 2 jours

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00:00Le 6 du Bas-Saint-Laurent souhaite être rassurant sur l'avenir des urgences de Poenégamouk et Trois-Pistoles.
00:06Elles resteront ouvertes, mais sous une nouvelle forme.
00:08Le statu quo n'est plus possible, donc il faut faire évoluer le modèle vers autre chose,
00:12vers quelque chose qui serait présent en continu et qui répondrait à l'ensemble des besoins de la population,
00:18mais dans un modèle qui va être différent que le modèle d'urgence conventionnel qu'on connaît,
00:22qui à nos yeux n'est pas soutenable actuellement.
00:24Mais les Basques et le Transcontinental sont loin de crier victoire.
00:27Appuyés par une centaine de citoyens, les élus locaux et le personnel considèrent que l'annonce du 6 est du réchauffé et manque de clarté.
00:36Nos préoccupations ne sont pas calmées du tout. Tout ce qu'on voit, c'est qu'on gagne encore du temps.
00:42Grosse déception. On s'attendait à une réponse beaucoup plus claire.
00:47Le modèle parfait, je pense, c'est ce qu'on a actuellement.
00:50Le PDG de l'organisation soutient que ce modèle n'est plus viable en raison d'une pénurie de personnel.
00:55Gilles Pelletier réplique qu'il y en a assez pour faire survivre les urgences.
00:58Qu'on nous dit qu'on a un problème de ressources humaines,
01:02puis que nous, on sait que le problème de ressources humaines est dans le département des soins de santé à domicile.
01:08On entendait même des soins à domicile de nous. Je dis, mon Dieu, moi je sais que ça ne marche pas, ça.
01:12Je veux dire, en région, c'est impossible.
01:13À quoi ressemblera ce nouveau modèle? Le 6 ne souhaite pas s'avancer trop vite.
01:17Ce qu'on veut faire au mois de janvier prochain, après les Fêtes, c'est d'aller consulter la population,
01:22consulter nos syndicats, consulter nos professionnels, nos médecins.
01:25On va être bons joueurs, on va y participer.
01:27Cette transformation amènera une réorganisation des équipes,
01:30mais Jean-Christophe Carvalho souhaite éviter une réduction d'effectifs.
01:34Il n'a pas pu confirmer qu'un médecin sera de garde 24 heures aux urgences.
01:37C'est pourtant un critère essentiel, selon ce médecin.
01:40Ça prend quelqu'un sur place, parce que quand tu as une réanimation, tu as 8 minutes pour réagir.
01:45Juste le temps de t'habiller, ça serait trop tard.
01:47Les comités sont donc unanimes.
01:49Selon eux, il faut maintenir les urgences dans le modèle actuel.
01:52On est rendus avec une épée de Damoclès.
01:56Est-ce qu'il y a un budget qui peut être débloqué pour aider à sauver des vies?
02:01Il faut qu'on garde ce service-là.
02:03Ce service-là est essentiel pour une question de vie et une question de mort.
02:06C'est un cri du cœur de la part des citoyens, du personnel de la santé et de la classe politique.
02:11Reste à voir maintenant s'il sera entendu.
02:13Charles Boisvert, c'est INT-TVA, point négamouc.
02:17Sous-titrage Société Radio-Canada
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