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  • il y a 2 jours
Lafarge est une entreprise française spécialisée dans les matériaux de construction qui s’est retrouvée au cœur d’un scandale lié à la guerre civile en Syrie. Entre 2012 et 2014, pour maintenir l’activité de sa cimenterie située à Jalabiya, dans le nord de la Syrie, Lafarge aurait versé des millions d’euros à des groupes jihadistes, y compris à l’État islamique (Daech), afin de pouvoir continuer son exploitation dans une zone en guerre.​

Faits reprochés
Paiements à des groupes terroristes pour les droits de passage et pour sécuriser l’accès à son usine.

Achats de matières premières auprès de ces groupes.

Maintien des activités alors que d’autres multinationales quittaient la région.
Ces faits sont investigués sous les chefs de "financement d’entreprise terroriste", "complicité de crimes contre l’humanité", "mise en danger de la vie d’autrui" et "violation d’embargo".​

Procès et enquête judiciaire
Le procès, ouvert en 2025 devant le tribunal correctionnel de Paris, concerne la société Lafarge (depuis 2015 filiale du groupe suisse Holcim) ainsi que huit anciens dirigeants et employés. Plus de 180 anciens salariés syriens se sont constitués partie civile. L’affaire illustre la complexité pour les entreprises à opérer en zones de conflit, et soulève des questions sur l’éthique des multinationales en guerre.​

Contexte et implications
Cette affaire, révélée après des enquêtes journalistiques et des plaintes d’associations, met en lumière les liens entre grandes entreprises, conflits armés et enjeux géopolitiques. Elle interroge aussi les responsabilités légales et morales des entreprises dans leurs opérations internationales.​

En résumé, Lafarge en Syrie est un exemple frappant de la difficulté à concilier activités économiques et respect des droits humains dans des contextes de guerre.

Catégorie

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Éducation
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