00:00Musique
00:00Un projet de passerelle piétonne et cycliste porté par les services industriels Genevois-SIG,
00:18Onay et Vernier qui enjamble le Rhône, à la fois pour la mobilité douce et l'installation d'infrastructures techniques.
00:25Lancé en 2009, son chantier vient de redémarrer après plusieurs aléas bloquant sa construction.
00:32Les conduites pour évacuer la chaleur de la steppe ont grossi au fur et à mesure des années,
00:38ont donné des charges supplémentaires sur cette passerelle qui ont nécessité de réétudier passablement cette passerelle.
00:44On a également rencontré des difficultés techniques.
00:47Je ne sais pas si vous baladez souvent le long de ces rives, elles sont extrêmement pentues.
00:51Le terrain n'est pas forcément d'une qualité géotechnique idéale pour implémenter ce type de passerelle.
00:58On a dû faire des essais comme on appelle d'ancrage pour voir si on arrivait à trouver dans le sol des zones suffisamment solides
01:05pour pouvoir ancrer physiquement cette passerelle.
01:08On a eu des assez mauvaises surprises sur la qualité du terrain.
01:12On a dû refaire des essais, refaire des études.
01:14Ça a pris pas mal de temps.
01:16Là, on se retrouve gentiment jusqu'à les années 2020-2021.
01:19Puis ensuite, on a eu des petits soucis qui s'appellent Covid, qui s'appellent guerrer en Ukraine.
01:25Et là, pour le coup, c'est plutôt sur la partie coût du projet,
01:29où il a fallu revoir un certain nombre de choses avec l'entreprise.
01:31Parce qu'entre-temps, les matériaux ont pris passablement d'augmentation.
01:35Et il a fallu rediscuter un certain nombre de choses.
01:37Donc voilà, on a eu des aléas à la fois techniques et à la fois financiers autour de ce projet,
01:41qui font qu'on se retrouve aujourd'hui en 2025 avec le vrai démarrage, entre guillemets, du projet.
01:46Maintenant, une dizaine d'années, finalement, entre l'idée de départ et le concours d'architectes
01:52et les débuts de l'ouverture d'un chantier, c'est un petit peu long,
01:56mais c'est pas non plus exceptionnel.
01:57C'est un petit peu plus long que le standard, mais pas tant que ça.
02:01Autre péripétie, les polluants potentiels sur l'ancien site de décharge à Vernier,
02:07comme le radium et les métaux lourds PFAS,
02:10des suspicions qui vont imposer un protocole d'excavation strict.
02:15On ne sait même pas si on va en trouver, mais potentiel,
02:18puisque la décharge en question, avec les dates d'utilisation de cette décharge
02:22et la date d'activité horlogère avec du radium, coïncide.
02:28Donc on pourrait trouver du radium.
02:29Et ça, c'est quelque chose qui n'avait pas été identifié au tout début du projet
02:33et qui est paru en cours de projet.
02:35Donc ça, c'est un premier élément qui est venu se rajouter sur ce risque par rapport aux décharges.
02:39Et l'autre risque est venu, alors maintenant, beaucoup plus récemment,
02:42c'est des nouveaux polluants dont on parle beaucoup en ce moment,
02:45donc les fameux polluants éternels, les PFAS.
02:48Et là aussi, au démarrage du projet en 2009, on n'en parlait absolument pas
02:52et on n'avait pas du tout en tête qu'il y avait potentiellement ce type de polluants dans ces zones.
02:58Si le projet initial visait surtout à créer un passage piéton et cycliste entre Aunez et Vernier,
03:05sa révision récente tient essentiellement au renforcement des besoins techniques des SIG.
03:11L'évolution d'un point de vue énergétique, du besoin de récupérer la chaleur renouvelable
03:16de la station d'épuration pour pouvoir l'injecter sur le réseau génitaire
03:20a fait qu'on y a rajouté des très grands réseaux.
03:24Et du coup, aujourd'hui, si on regarde les coûts en particulier,
03:28on est avant tout sur un projet de transfert de réseau
03:31dans lequel on profite pour faire de la mobilité au-dessus sur la partie tablier.
03:35Donc finalement, d'une certaine manière, alors oui, on a mis un petit peu de temps
03:38à aboutir au vrai démarrage de ce projet, mais j'ai envie de dire que ça a été peut-être une chance
03:43parce que sinon, on serait parti avec un projet moins ambitieux
03:47et qui aurait répondu aux besoins de mobilité sans aucun souci.
03:50De ce point de vue-là, il n'a pas évolué.
03:52Mais par contre, on n'aurait probablement pas pu y mettre les réseaux,
03:55en tout cas tous les réseaux ou la taille des réseaux dont on avait besoin.
03:58Et on aurait été coincés aujourd'hui en 2025 pour 2030
04:02avec finalement peut-être un besoin de trouver une autre solution
04:06pour faire transiter cette énergie en particulier.
04:09Et donc finalement, le retard un peu à l'allumage qu'on a pu avoir
04:13a été une vraie opportunité pour qu'aujourd'hui,
04:16on puisse y mettre vraiment la totalité des réseaux dont on a besoin.
04:19Un redimensionnement qui s'est traduit par une enveloppe budgétaire
04:23bien plus importante qu'initialement prévue,
04:26qui s'élève à 33 millions, y compris de la participation des communes.
04:31Pour ce qui concerne les communes, il y a un plafond à 3,9 millions hors taxes
04:35qui est fixé et s'il y avait des mauvaises surprises,
04:39là pour le coup, c'est SIG qui prendrait les coûts supplémentaires.
04:44Donc grosso modo, on est à peu près sur 12 millions de coûts globales
04:48sur la passerelle, plus les honoraires, plus ce qui l'entoure.
04:51Et puis le reste, donc les 20 et quelques millions,
04:55ça c'est vraiment la partie réseau avec les conduites qu'on pose
04:58sous la passerelle et puis les travaux de remontée de part et d'autre.
05:03Une telle adaptation devrait permettre aux SIG d'atteindre leurs objectifs à moyen terme.
05:08Le futur passage des conduites aux usées, chauffage à distance, électricité,
05:14s'intègre pleinement dans leur stratégie énergétique.
05:16C'est pour alimenter tout le canton, en fait.
05:19Pour être très clair, je veux dire, aujourd'hui, on a vraiment besoin d'avoir une source renouvelable
05:24importante et qui complète l'usine d'incinération, puisque les réseaux structurants,
05:30donc les réseaux thermiques structurants sont devenus des réseaux très grands
05:33qui couvrent une grande partie du canton.
05:35Alors toutes les parties, principalement des communes qui sont fortement densifiées,
05:39mais toutes les communes qui sont densifiées vont être alimentées d'une manière ou d'une autre
05:42par les réseaux thermiques structurants.
05:44Et en chaud, on a l'échelier qui assure une grande partie de cette alimentation.
05:49Aujourd'hui, c'est le gaz qui complète cette alimentation.
05:53On veut supprimer le gaz le plus possible pour être à 80% de renouvelable d'ici 2030.
05:59Et ça, on a absolument besoin de la STEP et de la récupération de la chaleur des eaux usées
06:03pour pouvoir l'injecter.
06:05Donc ça, c'est vraiment indispensable pour pouvoir atteindre les objectifs,
06:08en particulier dans le domaine énergétique d'ici 2030.
06:11Les habitants et les usagers du chemin François Chava risquent d'être fortement impactés par la circulation.
06:18Les travaux prévus s'étendent sur environ cinq ans.
06:21Oui, effectivement, il va y avoir quelques petites gènes pendant la durée du chantier.
06:27Mais de nouveau, c'est une passerelle qui a vocation à durer énormément dans le temps.
06:31Et je suis convaincu que l'ensemble des habitants donnés et puis des communes alentour vont pouvoir profiter de cette passerelle
06:39et que tout le monde se réjouira une fois qu'elle sera mise en service.
06:42Merci.
06:43Merci.
06:44Merci.
06:45Merci.