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  • il y a 2 jours
La sous-préfète et directrice de cabinet du préfet du Bas-Rhin, Cécile Rackette, détaille les mesures de sécurité annoncées autour du marché de Noël de Strasbourg (Bas-Rhin). Elle prévient que "le risque zéro n'existe pas", dix ans après les attentats terroristes de Paris, sept ans après Strasbourg.

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Transcription
00:00Ici Matin.
00:01C'est un travail de l'ombre Sébastien pour assurer le bon déroulé des festivités de fin d'année.
00:06Un dispositif de sécurité XXL, une nouvelle fois annoncé autour du marché de Noël de Strasbourg.
00:11Ça commence dans une semaine, tout pile, 10 ans maintenant, exactement après les attentats de Paris et 7 ans après celui de Strasbourg.
00:18Bonjour Cécile Raquette.
00:20Bonjour.
00:21Vous êtes sous-préfète, directrice de cabinet du préfet du Barin.
00:25Comment est-ce qu'on se prépare franchement pour garantir la sécurité d'un tel événement ?
00:29Plus de 3 400 000 visiteurs l'an dernier.
00:32Rien ne dit qu'on ne battra pas le record cette année.
00:35Alors nous nous préparons très longtemps en avance.
00:37La préfecture qui coordonne tous les services de l'État avec ses partenaires que sont au premier plan la ville de Strasbourg.
00:44Donc je dirais même que dès qu'un marché de Noël se termine, on commence à préparer le suivant en faisant un retour d'expérience de l'édition passée pour en tirer les enseignements.
00:53Donc notre but c'est de voir à chaque fois ce qui a fonctionné, de coordonner tout le monde au mieux pour assurer la sécurité de ces festivités.
01:01Vous avez dû penser que c'était pas mal l'an dernier puisque le dispositif de sécurité que vous proposez pour cette année est un copier-coller à peu près.
01:09Vous êtes satisfaite de la façon dont ça s'est passé l'an dernier ?
01:12Tout à fait puisque l'an dernier nous avions mis en place des nouvelles dispositions comme le passage à sens unique de certaines rues le week-end.
01:19Nous avons eu des retours très positifs de tout le monde.
01:22Donc nous avons continué dans cette voie en l'adaptant évidemment un petit peu à la marge au vu des retours que nous avions eus.
01:29Et toujours pareil pour ces contrôles aléatoires également sur les ponts d'accès à la Grande-Île.
01:36Ces véhicules interdits sauf ceux qui sont autorisés avec un macaron.
01:39Et donc ces sens uniques toujours en place pour certaines rues du centre-ville de Strasbourg.
01:45En quoi ça vous aide ça particulièrement ?
01:48Alors nous nos deux enjeux principaux c'est la surfréquentation.
01:53Pour rappeler ça en termes de sécurité même si c'est positif évidemment qu'il soit connu et aussi fréquenté.
02:00Et la menace terroriste.
02:01Donc face à ces deux enjeux principaux, nous notre stratégie c'est de sanctuariser la Grande-Île.
02:08Donc de limiter les accès, comme vous l'indiquiez les véhicules ne sont pas autorisés sauf ceux qui disposent d'un macaron délivré par la ville et qui ont une raison de pénétrer dans la Grande-Île.
02:20Et l'autre je dirais axe phare c'est le quadrillage fin à l'intérieur de cette zone préservée où nous aurons chaque jour à peu près 1000 personnes qui au sens large assurent la sécurité.
02:34Évidemment des policiers, des CRS, des escadrons de gendarmerie mobile, des sentinelles, des services du déminage, les pompiers et services de la ville, police municipale, sécurité privée.
02:47Ça fait beaucoup de monde, ça vous permet vraiment d'intervenir très vite ?
02:51C'est l'objectif, c'est en ayant une telle concentration à l'intérieur de la Grande-Île, c'est s'il devait se passer quelque chose, pouvoir intervenir en une à deux minutes, notamment en neutralisant des assaillants.
03:02Ça c'est réaliste, vu l'affluence qu'on peut voir notamment autour de la cathédrale, une intervention en moins d'une minute après une alerte, vous en êtes capable ?
03:11C'est en tout cas ce que nous visons et j'espère que nous n'aurons pas à en faire la démonstration, mais nous avons aussi, comme vous le savez, des distances qui sont à respecter par les différents chalets et tout ça aussi est là pour permettre des voies d'accès aux pompiers, aux forces de l'ordre.
03:29C'est une surveillance globale pour vous sur la terre mais aussi par les aires, comment est-ce que vous contrôlez tout ça exactement ? Vous autorisez notamment la présence de drones de la police nationale ?
03:40Oui, nous allons autoriser par arrêté préfectoral le survol par des drones de la police qui permettent d'avoir une vision aérienne, qui nous permettent de voir les endroits où il y a des concentrations de personnes importantes,
03:52de voir si nous devons justement passer à ces mesures pour fluidifier les choses, ça nous permettrait aussi de suivre l'évolution d'une situation critique.
04:01Et tous les week-ends, nous sommes réunis à la préfecture pour suivre en direct les caméras de la ville, les drones et pouvoir réagir là aussi au plus rapide.
04:12On arrive à conserver l'état d'esprit festif, la magie de Noël, j'ai envie de dire, avec tout ça, avec des policiers, des sentinelles partout, c'est pas votre problème ?
04:21Notre objectif, c'est de grâce à toute la machinerie que l'on met en place, permettre aux gens d'en profiter de façon insouciante.
04:30Insouciante, mais néanmoins, je me permets de passer un message à vos auditeurs, le risque zéro n'existe pas.
04:38Donc il faut aussi que chacun, s'il voit quelque chose qui lui semble anormal ou suspect, que ce soit un bagage abandonné, un comportement d'une personne qui semble étrange,
04:48qu'il aille vers la première personne, policier, pompier, militaire, pour lui en faire part et pour qu'on puisse lever ce doute et qu'il n'y ait pas justement d'agression ou autre qui survienne.
05:01L'affaire de tous. Le préfet Jacques Witkowski est annoncé sur le départ dans la région de Marseille. Vous confirmez, Cécile Raquette ?
05:08C'est en tout cas ce qui est annoncé depuis hier dans les médias. Le Conseil des ministres se tient aujourd'hui.
05:14Il faut bien sûr attendre l'issue de ce Conseil des ministres pour que l'information soit véritablement confirmable.
05:21On vous remercie d'être venue nous voir, Cécile Raquette, sous-préfète et directrice de cabinet du préfet du Barin.
05:29Merci à vous d'avoir été l'invité ici à Alsace.
05:30Merci à vous.
05:31Des précisions que vous retrouvez.
05:32Une semaine tout pile du marché de l'eau.
05:33Mais tout à fait, ce sera mercredi prochain.
05:35Des précisions que vous retrouvez à un dispositif à lire sur le site internet de votre radio ici pour FRPage Alsace.
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