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Tous les mardis, LCP-Assemblée nationale propose une grande session d'actualité parlementaire à l'occasion des Questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale. Interviews, duplex, reportages... un panorama complet avant d´entrer dans l'Hémicycle où les députés questionnent les membres du Gouvernement.
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00:00Bonjour à tous, on se retrouve dans un instant sur LCP pour les questions au gouvernement.
00:05On va revenir sur le projet de loi de finances. Personne ne semble prêt à voter le budget. A tout de suite.
00:24Et bienvenue pour les questions au gouvernement.
00:26La séance est à suivre en direct et en intégralité sur LCP à partir de 15h comme chaque mardi.
00:33Ils sont nos yeux et nos oreilles dans l'Assemblée Nationale.
00:36On va retrouver Stéphanie Despierres et Marco Pommier dans la salle des 4 colonnes
00:39pour des décryptages, des invités en duplex.
00:42Nous retrouverons également Clément Méry qui se trouve lui d'ores et déjà dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale.
00:46Et puis quelques minutes avant 15h, nous vous ferons vivre en direct les images de l'arrivée de Sébastien Lecornu,
00:51le Premier ministre et des membres de son gouvernement.
00:54Marco Pommier, je le disais, vous avez passé la matinée à l'Assemblée Nationale
00:58et on parle, on reparle, on re-reparle du budget.
01:01Oh que oui Elsa, on en parle depuis des semaines même de ce budget 2026.
01:05Avec cette question ce matin, va-t-on pouvoir voter d'ici dimanche minuit
01:09la partie recette de ce projet de loi de finances ?
01:12Il reste plusieurs dizaines d'heures de débats dans l'hémicycle.
01:16Alors en attendant, les députés sont plus que jamais contraints par le temps.
01:20Et puis ce matin, Sébastien Lecornu, le Premier ministre, a parlé de ce budget en participant à la réunion de groupe Horizon.
01:27On en reparlera dans cette émission.
01:29Merci beaucoup Marco Pommier.
01:31Clément Méry, vous êtes donc, vous, dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale.
01:34Il ne sera pas question du budget.
01:35D'autres thèmes vont intéresser les députés tout à l'heure.
01:37Oui Elsa, on va notamment parler de la lutte contre le narcotrafic
01:43alors qu'une réunion était consacrée à ce sujet ce matin à l'Elysée.
01:47Il faut dire que l'actualité de ces derniers jours a été marquée par l'assassinat de Mehdi Kassissi à Marseille.
01:53Son frère Amine est un militant engagé dans la lutte contre le narcotrafic
01:57et qui s'était présenté aux législatives sous les couleurs des écologistes.
02:01C'est d'ailleurs la présidente du groupe écologiste Cyrielle Chatelain
02:04qui va interroger le gouvernement sur cet assassinat.
02:07A noter que deux autres questions porteront sur la lutte contre le narcotrafic.
02:11Elles seront posées par le Parti Socialiste et le Rassemblement National.
02:15Merci beaucoup Clément Méry.
02:17On y reviendra à ces thèmes lors de la deuxième partie de notre émission.
02:20Mais pour cette première partie des spécialistes du budget
02:22puisqu'on va en parler, Marco le disait, c'est le thème principal
02:26qui occupe les députés.
02:27Laurent Baumel, bonjour.
02:28Vous êtes député socialiste et apparenté d'Indre-et-Loire.
02:31Paul Midy, bonjour.
02:32Bonjour.
02:32Député Ensemble pour la République de l'Essonne.
02:34Alors c'est vrai qu'il y a les questions de fond sur ce budget,
02:37ce qui est voté ou non.
02:37On rappelle à nos téléspectateurs que c'est une première lecture en ce moment.
02:41Mais il y a aussi la question du temps, du calendrier.
02:43Stéphanie Despierre, là cette semaine, c'est une vraie course contre la montre.
02:46Ça y est, l'heure tourne.
02:48Oui, les députés vont reprendre les discussions sur le budget 2026 en fin de journée.
02:51Mais hier soirée, cet après-midi, ils se penchent sur les comptes 2025.
02:55Alors pour le budget 2026, vous l'avez dit, le compteur tourne et il reste 1300 amendements sur cette loi de finances.
03:02Ensemble pour la République devrait retirer 15% des amendements pour tenter d'accélérer un peu.
03:06Le Parti Socialiste se dit prêt à faire de même.
03:09Depuis plusieurs jours, la France Insoumise et les écologistes accusent le gouvernement de faire traîner le débat.
03:15Ils ont réclamé que ces débats se prolongent après minuit dimanche, le délai constitutionnel.
03:21Le gouvernement a refusé 85 heures de discussion sur le volet recette du budget.
03:26C'est inédit.
03:27Sous la Ve République explique l'exécutif qui ne veut pas non plus empiéter sur le temps de débat au Sénat.
03:33Les députés espèrent quand même finir l'examen du volet recette d'ici à la fin de la semaine.
03:38Ce qui est sûr, c'est qu'ils ne finiront pas le volet sur les dépenses
03:41et que le vote solennel prévu lundi prochain sur l'ensemble du texte a été annulé.
03:46Le budget 2026 devrait donc partir au Sénat sans que les députés ne se soient prononcés
03:51sur l'ensemble du texte recette et dépenses comprises.
03:54Merci beaucoup Stéphanie Despierres puisqu'on le rappelle.
03:57Donc Stéphanie, il disait dimanche à minuit, c'est comme le carrosse de cendrillon.
04:02Le texte part au Sénat, Paul Midi, une annonce.
04:04Vous dans votre groupe, Stéphanie, il disait que vous êtes prêt à retirer un certain nombre d'amendements.
04:08Combien d'amendements à peu près ? Combien vous en garderez ?
04:10Oui, bien sûr. On se dit que c'est important d'aller au vote sur cette partie recette.
04:14On appelle ça poliment les recettes. C'est toutes les taxes et les impôts.
04:16On y reviendra sur le fond.
04:19Nous, on est confiants qu'on arrivera à arriver jusqu'au vote d'ici la fin de la semaine.
04:23Mais pour, je dirais, accélérer et se donner un niveau de confiance supplémentaire
04:27et mettre tout le monde à l'aise, on retirera à peu près 15% des amendements qui nous restent.
04:31Pour accélérer, j'espère que les groupes feront la même chose
04:34pour qu'on aille au vote dans les prochains jours.
04:38Laurent Baumel, vous aussi, les socialistes, vous allez faire le tri dans vos amendements
04:42pour en enlever un petit peu.
04:44Tous les groupes, vous montrez un peu leur bonne foi, leur volonté d'arriver jusqu'au vote ?
04:48Je crois qu'on l'a déjà fait, mais puisque vous avez une vocation pédagogique à LCP,
04:54je veux quand même dire à nos téléspectateurs que la lenteur, elle est structurelle
04:59parce qu'elle est liée au fait qu'à l'occasion de cette partie recette,
05:02mon collègue Médie disait, taxes et impôts, en fait, on évoque tous les sujets.
05:06On parle de la pension alimentaire, on parle des transports, on parle des logements,
05:09parce qu'en fait, surtout, de l'alcool, etc.
05:11Parce que sur tous les sujets, en fait, nous, en France, peut-être que c'est une erreur,
05:15mais on pense qu'à travers la fiscalité, on peut pénaliser ou encourager des comportements.
05:20Et donc, en fait, tous nos collègues qui sont spécialisés sur un certain nombre de sujets
05:23viennent dans l'hémicycle.
05:25Et comme le Premier ministre a renoncé au 49.3,
05:27ils viennent aussi parce qu'ils ont le sentiment qu'ils vont réellement légiférer,
05:30qu'ils vont réellement imprimer des choses dans le budget du pays.
05:34Donc, c'est pour ça qu'il n'y a pas de volonté d'obstruction particulière.
05:37Alors, justement, Laurent Baumel, parce que c'est ce qu'on entend,
05:38on entend aussi parfois certains jouent la montre.
05:40Vous, vous dites non, c'est normal que ces délais prennent, ces débats prennent du temps.
05:443 000 amendements, ça fait quand même beaucoup sur un projet de loi de finances.
05:47Je vois que tous ceux qui accusent les autres d'obstruction participent eux-mêmes de cette lenteur.
05:52Donc, je crois qu'en fait, elle est structurelle,
05:53elle est liée à l'investissement parlementaire dans le budget, tout simplement.
05:56Paul Midy, même constat, c'est vrai que certains accusent le gouvernement de vouloir jouer la montre.
06:00Mais vous, vous dites non, si on regarde bien les prises de parole dans l'hémicycle,
06:03chacun a envie de faire valoir ses arguments.
06:06Oui, c'est une situation qui est inédite.
06:08C'est la première fois qu'on a à la fois pas de majorité et pas de 49-3.
06:13Et donc, ce dont nos concitoyens et concitoyennes peuvent se réjouir,
06:16c'est que l'hémicycle est plein, que les débats sont très intenses.
06:19Ça prend du temps, c'est normal, parce que les sujets dont on débat
06:23ont un impact direct, très concret sur la vie des Françaises et des Français.
06:26Donc, c'est normal qu'on prenne du temps.
06:27Après, quand je regarde ceux qui accusent que ça prenne un peu trop de temps,
06:31c'est ceux qui prennent le plus la parole.
06:32C'est en particulier la France Insoumise, qui prend beaucoup de temps sur ses amendements,
06:37qui va défendre le même amendement plusieurs fois.
06:40Et donc, je les appelle en particulier, les collègues de la France Insoumise,
06:45à retirer des amendements et à un peu moins s'exprimer.
06:48Il faut que le débat ait lieu.
06:49Mais je crois que c'est eux qui ont la plus grosse part du temps de parole.
06:52Et il faut que tout le monde puisse aussi s'exprimer dans le temps qui nous est imparti.
06:55Alors, dans le temps qui est imparti, on le rappelle, c'est dimanche minuit.
06:58Laurent Baumel, avec les déclarations des uns et des autres,
07:00est-ce que vous avez le sentiment d'un consensus, d'une unanimité,
07:03pour essayer d'aller au vote, au vote de la partie recette ?
07:07On le précise, puisqu'il est admis que vous ne passerez pas de temps sur la partie dépense.
07:11Celle-ci n'aura pas le temps d'être examinée à l'Assemblée.
07:13Mais vous avez le sentiment que tout le monde veut cheminer vers un vote,
07:16ou que certains pourraient, par intérêt, dire « Moi, ça m'arrange finalement s'il n'y a pas de vote sur cette première partie ».
07:22Je ne crois pas qu'il y aura des attitudes d'obstruction,
07:25des faux amendements qui seraient défendus artificiellement pendant des heures,
07:30comme on l'a vu à certaines périodes, quand il y avait de l'obstruction.
07:33Quand il y a vraiment de l'obstruction, ça se voit.
07:36Moi, je le répète, je pense que simplement le débat, il a son propre rythme.
07:39Imaginons, vous voyez, par exemple, on va avoir le débat sur les collectivités locales,
07:43qui est un débat majeur, qui est très attendu.
07:45En plein congrès des maires, très attendu.
07:46Voilà, on ne va pas les scamoter.
07:47On ne va pas dire, allez, sur les collectivités locales, on passe une demi-heure, montre en main,
07:51parce qu'il faut absolument... Voilà, on va prendre le temps nécessaire.
07:54Donc, moi, je ne suis pas capable de vous dire aujourd'hui si on aura le temps suffisant
07:57pour voter sur la partie recette.
07:59Paul Midy, puisqu'on comprenne bien, justement, c'est de la procédure parlementaire,
08:03mais pas seulement.
08:04Ce n'est pas la même chose s'il y a un vote à l'Assemblée,
08:06si le texte est rejeté, ou si, à la fin des débats, vous n'avez pas eu le temps de voter dessus.
08:10Le gouvernement s'est engagé à transmettre le texte avec les amendements votés à l'Assemblée.
08:14Mais si le texte est rejeté, c'est la version initiale qui part au Sénat ?
08:17Exactement.
08:18Donc, quel est l'intérêt du gouvernement et de ses soutiens ?
08:21Eh bien, parce qu'on travaille depuis un mois, un mois et demi,
08:23pour essayer de construire le compromis, en particulier avec les socialistes,
08:26mais aussi avec les républicains, pour qu'un budget soit voté.
08:31C'est ça, l'objectif.
08:32Et on a fait déjà énormément de compromis.
08:34Ce sont des milliards d'euros qui ont été mis en compromis à la demande du Parti Socialiste,
08:40à la demande parfois des LR.
08:42Et on a aujourd'hui un budget qui est plus socialiste que macroniste ou républicain.
08:48Donc, les premiers qui devraient avoir envie de le voter sont les socialistes.
08:51Et c'est pour ça qu'on fait ce compromis.
08:54Après, sur le budget actuel, honnêtement, il est difficilement votable,
08:59parce qu'on y reviendra peut-être, il a été écrasé par un certain nombre de mesures fiscales
09:04qui ont été votées par la France Insoumise et par le Rassemblement National,
09:07qui écrasent nos entreprises.
09:09On va y revenir.
09:09Et j'espère qu'on y reviendra.
09:10Justement, effectivement.
09:12Mais un dernier mot sur ces versions qui sont transmises au Sénat.
09:15Que le texte soit voté, rejeté ou pas fini dans les délais,
09:19c'est pas tout à fait la même chose quand on sait que les sénateurs préviennent déjà les députés
09:22qu'ils vont très largement corriger la copie, Laurent Bommel.
09:25Oui, mais j'entends dire cela depuis des semaines.
09:29En vérité, notre Constitution, elle n'a pas changé.
09:31Sauf erreur de ma part, l'Assemblée Nationale a quand même le dernier mot
09:35en matière budgétaire comme dans d'autres domaines.
09:37Donc bien évidemment que le Sénat va modifier la copie,
09:40mais je pense que là aussi, ce serait une erreur de faire croire aux Français
09:43que M. Larcher est devenu l'homme le plus puissant de France.
09:47C'est l'Assemblée Nationale qui trouvera ses équilibres.
09:49Peut-être qu'elle ne les trouvera pas en première lecture.
09:51Ça, c'est effectivement possible.
09:53C'est même très probable.
09:54Mais ça veut dire que la question de la négociation et du compromis
09:57reste ouverte pour une deuxième lecture en décembre.
10:00Il y a un jeu aussi entre les deux chambres, l'Assemblée et le Sénat.
10:03Le Sénat qui dit souvent qu'il est là pour corriger un peu les errements de l'Assemblée.
10:08Et un Premier ministre, au-delà de ça, qui doit se souvenir qu'il a deux chambres.
10:12Mais Laurent Bommel le dit, c'est l'Assemblée qui a le dernier mot in fine.
10:14C'est notre Constitution et ça a un sens parce que nous, députés, nous sommes élus par l'ensemble des Françaises et les Français.
10:21Et donc, effectivement, c'est comme ça que ça marche.
10:23C'est comme ça que ça va marcher aussi cette année.
10:25Allez, on va retrouver le président de la Commission des Finances, Éric Coquerel,
10:28qui a interpellé plusieurs fois le gouvernement sur ces questions très précises des délais du calendrier.
10:32Marco.
10:33Oui, première question, Éric Coquerel.
10:35Est-ce qu'on va pouvoir voter, selon vous, la partie recette du budget d'ici dimanche minuit ?
10:40Écoutez, hier, j'étais très sceptique.
10:43C'est pour ça que j'avais demandé au gouvernement de retarder de 24 heures la transmission au Sénat.
10:50Il m'avait répondu par la négative.
10:52Mais comme j'ai appris hier soir que tous les groupes du socle commun ont décidé d'aller au vote pour pouvoir voter contre ce budget,
10:59j'ai tendance à penser que s'ils font l'effort qu'ils ont dit de faire, on va y arriver.
11:05Et comment vous analysez cette position du socle commun ?
11:09Parce que je crois qu'ils préfèrent battre ce budget, donc renvoyer au Sénat le budget initial,
11:14plutôt que d'envoyer une copie avec les amendements intégrés dans le débat.
11:19C'est à mon avis ça qui explique leur position.
11:21Quoi qu'il arrive, à la fin, selon vous, ça va se finir par ordonnance.
11:24Le gouvernement ferait passer ce budget par ordonnance.
11:26Alors le gouvernement dit, bah non, c'est pas notre souhait.
11:29Pourquoi, selon vous, on n'arriverait pas à examiner le budget dans les temps constitutionnels ?
11:33À mon avis, c'est quasiment certain maintenant qu'on n'arrivera pas à le faire en les temps constitutionnels,
11:37puisque le Sénat va voter le budget le 15 décembre,
11:40et qu'après il reste la CMP, un aller-retour à l'Assemblée, un aller-retour...
11:45Une mission mixte paritaire entre sénateurs et députés.
11:47Une mission mixte paritaire.
11:48Donc je ne vois pas comment on fait ça en huit jours.
11:50Alors après, la vraie question, c'est est-ce que le gouvernement le déclenchera ?
11:53C'est pour ça que j'ai écrit au Premier ministre Sébastien Lecandu,
11:58pour lui demander de dire qu'il ne le fera pas, comme il a dit qu'il ne ferait pas le 49-3.
12:04Donc la question lui est maintenant posée,
12:05parce que sinon, tout est sur la table pour que les délais soient dépassés.
12:09Et donc si vous sentez que le gouvernement souhaite passer par ordonnance,
12:12vous souhaitez déposer une motion de censure avant pour faire tomber ce gouvernement ?
12:16Oui, parce que ça sera dans ces cas-là la seule façon de s'opposer à ces ordonnances,
12:20qui est la pire des façons de faire passer un budget.
12:22Déjà parce que ça serait le budget initial,
12:24donc la pire copie de ce budget,
12:27et ensuite parce que c'est totalement antidémocratique.
12:30Merci beaucoup Eric Cochrel, merci à vous.
12:33Merci beaucoup Marco Pommier.
12:35On y reviendra, mais sur la fin de l'histoire,
12:37Paul Midier, elle est écrite ou pas ?
12:38Eric Cochrel dit que ce sera les ordonnances, vous allez voir.
12:41Non, je pense que le Premier ministre a été très clair,
12:43il a dit qu'il ne voulait pas,
12:45que le gouvernement ne voulait pas aller sur les ordonnances,
12:47ce n'est pas l'option qui est envisagée,
12:49donc je pense que c'est très clair.
12:50Je ne sais pas pourquoi le président Cochrel s'entête sur ce sujet-là.
12:55Ne pas vouloir le faire et le faire,
12:56parfois on est contraint de faire des choses qu'on ne veut pas forcément, Paul Midier.
12:59Oui, mais je pense que personne, on ne travaille pas dans cet esprit-là.
13:03Ce qu'on veut, c'est avoir un budget qui fasse le compromis,
13:06qui puisse être voté avant la fin de l'année.
13:08Et il y a beaucoup de travail, je veux quand même bien le dire,
13:11parce qu'aujourd'hui en l'État,
13:12le budget il est difficilement votable.
13:14Le Rassemblement National a fait voter avec la France Insoumise
13:18plus de 30 milliards d'euros d'impôts qui écrasent nos entreprises.
13:23Évidemment, ça n'est pas possible d'avoir ça dans le budget
13:25et on se battra jusqu'au bout.
13:26Justement, sur ce budget invotable,
13:28mais sur la fin de l'histoire, Laurent Baumel,
13:30vous négociez, vous discutez,
13:32mais vous savez comment on sort de tout ça ?
13:34On a le sentiment que chez les socialistes,
13:36chez chaque étape, chaque elle l'une après l'autre,
13:39mais est-ce que vous avez une stratégie
13:40pour qu'à la fin des fins, vous obteniez un budget qui vous convient ?
13:43Je ne crois pas, moi aussi,
13:45que le recours aux ordonnances soit dans la logique de Sébastien Lecornu,
13:48parce que si effectivement on a fait tout ça
13:50pour qu'à la fin, il passe son budget initial par ordonnance,
13:54il sera censuré, il le sait très bien,
13:55donc ça ne marche pas.
13:57Je pense qu'il va falloir continuer à discuter.
13:59Bon, si on passe les délais,
14:00on peut toujours prendre ce qu'on appelle la loi spéciale
14:02pour que les fonctionnaires soient payés au 1er janvier
14:05et on continue la discussion budgétaire.
14:07Mais plus vite, on aboutira à un compromis
14:09et j'ai encore l'espoir que ce soit possible
14:11et mieux ce sera.
14:12Alors, pour l'instant, le compromis,
14:14et c'est un mot que Paul Midier a utilisé plusieurs fois,
14:16c'est compliqué,
14:16parce que ce budget semble votable par personne, Marco Pommier.
14:19C'est le Premier ministre lui-même qui semble faire ce constat.
14:22Oui, vous avez raison, Elsa.
14:23Pour l'instant, ce budget, il ne plaît à personne,
14:26à commencer par les quatre groupes du socle commun,
14:29dont, consulté hier soir par le Premier ministre,
14:32Renaissance, Modem, Horizon,
14:34et les Républicains se sont accordés
14:35pour ne pas voter en faveur du volet recette
14:38sur le budget 2026.
14:40Ils voteront contre ou s'abstiendront.
14:43Ils invoquent l'insincérité des mesures adoptées.
14:46Du côté du RN, on vote contre quoi qu'il arrive,
14:50a prévenu Jordan Bardella.
14:51A gauche, même constat,
14:53c'est non pour les insoumis,
14:54les écologistes et les communistes.
14:56Quant aux socialistes qui ont arraché
14:58des concessions au gouvernement,
15:00la copie budgétaire est insuffisante à leurs yeux.
15:03Pour l'instant, au mieux, ils s'abstiendront.
15:06Alors, très concrètement,
15:07si la partie recette du budget est rejetée,
15:09les députés ne pourront pas examiner la partie dépense.
15:12Mais de toute façon, on l'a dit,
15:13le temps va manquer car la semaine prochaine,
15:15le budget sera entre les mains des sénateurs.
15:18Merci beaucoup, Marco Pommier.
15:20Paul Midi, que va faire le groupe Ensemble pour la République ?
15:24Vous n'allez pas voter pour, ça c'est une certitude.
15:26Abstention, vote contre.
15:28Je crois que ça a fait l'objet de discussions
15:29lors de votre réunion de groupe.
15:31Alors, nous, ça, nous déciderons de cette position
15:33quand nous serons arrivés à la fin de l'examen de cette partie.
15:36Mais en tout cas, il ne vous convient pas.
15:38Alors, il est difficilement votable en l'état.
15:42Il y a des mesures qu'on a réussi à faire passer dans ce budget
15:45dont on est content, par exemple,
15:46c'est le fait de ne pas avoir augmenté l'impôt sur le revenu
15:49pour ceux qui travaillent.
15:50Ça, c'est une très bonne chose.
15:52Vous avez dégelé, mais pour toutes les tranches,
15:54même les plus riches.
15:55Tout à fait.
15:55Il y a des mesures, tous ceux qui travaillent.
15:58Il y a des mesures qui nous paraissent des mauvaises mesures,
16:02mais dont on entend qu'elles peuvent faire l'objet d'un compromis.
16:04C'est le cas de la surtaxe à l'IS.
16:05Et puis, il y a des horreurs qui ont été votées par le Front National
16:09et la France-Union, parfois avec l'abstention du Parti socialiste.
16:12Donc, j'espère que dans la deuxième lecture, si elle a lieu,
16:15ils feront un petit peu plus attention.
16:16Vous parlez notamment de cette fameuse taxe sur les multinationales
16:19qui pourrait rapporter 26 milliards.
16:20Sauf que la ministre Amélie de Montchalin dit que ça n'existe pas,
16:24de toute façon, cette taxe.
16:25Non, mais ça n'existe pas parce qu'on ne laissera pas passer un budget
16:27où il y a ça.
16:28Mais il faut que nos concitoyens comprennent.
16:30L'impôt sur les sociétés, chaque année, c'est 60 milliards d'euros
16:34pour l'ensemble des entreprises françaises.
16:36Et là, a été votée dans l'hémicycle de l'Assemblée
16:38une taxe de 26 milliards d'euros,
16:41donc 50% d'augmentation sur quelques entreprises françaises.
16:45C'est délétère.
16:46Si on veut tuer la croissance, voir le chômage augmenter
16:49et empêcher les gens d'entreprendre dans notre pays,
16:52c'est exactement ce qu'il faut faire.
16:53Mais nous, on n'est pas là pour appliquer le programme
16:55du Rassemblement National ni celui de la France Insoumise.
16:57Laurent Baumel, vous, la copie budgétaire,
16:59donc ne vous satisfait pas,
17:01mais vous entendez Paul Midy dire
17:03« Nous, on essaye de faire des compromis.
17:05On a donné des victoires à la droite.
17:06On a donné des victoires aux partis socialistes.
17:09Pourtant, là, à la fin, vous ne votez pas cette copie.
17:10On est d'accord. »
17:11Je pense que les députés du socle commun
17:14ont accepté de faire des compromis
17:17plutôt sur le PLFSS.
17:19Sur le budget de la Sécurité sociale,
17:21qu'il faut le rappeler et discuter.
17:23Tout s'enchevêtre à l'Assemblée,
17:25mais les délais constitutionnels interviennent avant.
17:26Je considère et je reconnais que, par exemple,
17:28le fait qu'ils se soient abstenus
17:30sur la suspension de la réforme des retraites,
17:32du point de vue de leur propre histoire,
17:33de ce qu'a été leur engagement sur ces sujets,
17:36est un vrai geste et un vrai compromis.
17:38Sur le PLF, sur la partie fiscalité-budget de l'État,
17:42je ne considère pas pour le moment
17:43que nous soyons arrivés à un compromis
17:45parce que, moi, je ne crois pas à l'histoire
17:46de la taxe dite attaque.
17:48Je suis plutôt d'accord avec la ministre
17:50quand elle dit que ça rapportera zéro euro.
17:52Puisque c'est contre un certain nombre de conventions.
17:54Moi, ce n'est pas ça que je regarde.
17:55Je regarde ce qui a pu être fait,
17:57ce qui a pu être apporté,
17:59dans le domaine, vous savez,
18:00de ce qu'on avait appelé la taxe Zuckman,
18:01c'est-à-dire de la mise à contribution
18:02des plus hauts patrimoins.
18:03Et là, j'estime qu'il n'y a pas eu
18:06l'élément de compromis.
18:08Donc, pour moi, cette question-là,
18:09elle n'est pas tranchée aujourd'hui.
18:11Et j'ajoute, pour ne pas être trop long,
18:13mais c'est d'autant plus important
18:14que nous avons une deuxième partie
18:16sur les dépenses,
18:17qui n'a pas du tout été abordée pour le moment,
18:19mais où ça va être un débat difficile.
18:20Mais qui ne le sera pas
18:21à l'Assemblée nationale en première lecture.
18:22Oui, mais s'il n'y a pas les recettes suffisantes,
18:24si vous voulez, on va avoir du mal
18:24à avoir ce débat sur les dépenses.
18:27Paul Midi, Laurent Baumel dit
18:29qu'il y a encore peut-être un compromis
18:31à trouver sur les plus hauts patrimoines.
18:33On a plutôt le sentiment,
18:34quand on vous écoute,
18:34que pour vous, on va déjà trop loin
18:37et qu'on n'ira pas au-delà.
18:38Oui, dans ce budget,
18:39il y a trop d'augmentation d'impôts,
18:41soyons très clairs.
18:42Et il y a beaucoup d'augmentation d'impôts
18:45pour ceux qui contribuent déjà beaucoup.
18:48Je les cite,
18:49la CEHR Fillon,
18:50la CDHR Barnier.
18:52C'est la contribution différentielle
18:53sur les hauts revenus
18:54qui a été maintenue.
18:56Une nouvelle forme d'IFI
18:58qui ressemble un peu à l'IFF du RL.
19:01L'impôt sur la fortune improductive,
19:03on verra si dans la navette ça reste.
19:04Taxe holding,
19:05et puis la surtaxe à l'IS.
19:08Je pense que ceux qui contribuent déjà beaucoup
19:10contribuent encore plus.
19:12Il faut qu'on fasse attention.
19:13Là, on va trop loin.
19:14On va décourager les gens
19:15qui travaillent dans notre pays
19:16de travailler,
19:17les gens qui entrepènent
19:19de créer de la valeur.
19:20Et ça, pour nous,
19:20c'est très important,
19:21mais c'est très important
19:22parce que ça a un impact très concret
19:24sur la vie des Françaises et des Français.
19:26Une alerte que vous faites.
19:27On va peut-être entendre aussi
19:28de la part du patron du groupe Horizon.
19:30Paul Christophe était avec le Premier ministre
19:32lors de la réunion de son groupe
19:34et on le retrouve au micro
19:35de Marco Pommier,
19:35celle des quatre colonnes.
19:37Oui, Paul Christophe,
19:37je suppose que Sébastien Lecornu
19:39vous a parlé du budget ce matin
19:40en réunion de groupe.
19:41Qu'est-ce qu'il vous a dit,
19:42le Premier ministre ?
19:43Ce qui était surtout important,
19:44c'est qu'il écoute
19:45ce qu'on avait à lui dire,
19:45à vrai dire,
19:46notamment sur ce qu'on appelle
19:48nous la stabilité politique,
19:49mais aussi la stabilité économique
19:50avec cette vision de respect
19:52de la trajectoire du déficit public,
19:54mais aussi les impacts aujourd'hui
19:56de ce qui a été voté au PLF
19:57sur les entreprises
19:58et le risque justement
19:59de voir la destruction d'emplois
20:00ou le désinvestissement
20:02dans nos territoires.
20:03Les quatre groupes du socle commun
20:05ne veulent pas voter en faveur
20:06du volet recettes du budget 2026.
20:09Finalement, personne ne veut voter ce budget.
20:11Est-ce que ça veut dire
20:12que le compromis est impossible ?
20:13En France, on ne peut pas
20:14se mettre d'accord sur un budget.
20:16Je pense que c'était
20:17une première lecture.
20:18Ça ne vous a pas échappé.
20:19Il appellera un deuxième examen
20:21après celui du Sénat.
20:23Je pense que ça permet déjà
20:24de granter les sujets
20:25sur lesquels il est absolument impossible
20:27de se mettre d'accord.
20:28On a parlé de la taxe Zuckman.
20:29On voit bien que la taxe
20:30sur les multinationales
20:31aujourd'hui ne produirait aucun effet.
20:32Donc ça n'a aucun sens
20:33de s'arc-obouter dessus.
20:34Et puis cette deuxième lecture
20:35se fera dans un temps plus apaisé
20:37avec un périmètre restreint
20:38au fil de la discussion
20:39qui nous permettra, je l'espère,
20:41de construire un compromis.
20:42Donc selon vous,
20:42le compromis serait possible
20:43en deuxième lecture
20:44à l'Assemblée nationale
20:45avec les socialistes
20:46et les républicains ?
20:47Oui, on a un peu oublié
20:48finalement ce qu'est
20:49la navette parlementaire
20:50et le fait que la première lecture
20:51permettant de se compter,
20:53de cadrer un certain nombre de sujets,
20:55d'en évoquer d'autres
20:55pour mieux se retrouver
20:56finalement sur la deuxième lecture
20:58et avoir cette fois
20:59un texte qui pourrait permettre
21:01d'être adopté.
21:02Merci beaucoup, Paul Christophe.
21:03Merci à vous.
21:04Merci beaucoup, Marco Pommier.
21:06On rappelle bien
21:07que tout ce qui est voté
21:08dans l'hémicycle,
21:09c'est une première lecture,
21:10ça peut disparaître
21:11au cours de la navette
21:12puisque c'est vrai
21:12que ça donne peut-être
21:13le sentiment à beaucoup
21:14de Français qui regardent,
21:15voilà, ils ont l'impression
21:15que tout est voté en l'État.
21:17Laurent Baumel,
21:18ce que dit Paul Midi
21:19et ce que prolonge
21:20Paul Christophe Horizon,
21:22c'est de dire,
21:22attention,
21:23le gouvernement,
21:24c'est bien de faire
21:24des concessions aux socialistes,
21:25mais il a aussi un socle
21:27sur lequel il doit s'appuyer
21:28et continuer de pouvoir s'appuyer.
21:30Est-ce que ça,
21:31vous l'entendez
21:34J'ai le sentiment
21:34que nos collègues oublient
21:35parfois une donnée fondamentale
21:38qui est qu'il y a eu
21:39des élections législatives
21:40en 2024
21:41et qu'on le veuille ou non,
21:43le président de la République
21:44ne les a pas gagnées
21:45ces élections.
21:46Bon, il a fait le choix
21:46de continuer à nommer
21:47malgré tout
21:48des premiers ministres
21:49proches de lui,
21:50issus de sa famille politique
21:51et les socialistes,
21:52on est les seuls
21:53à avoir accepté
21:55malgré tout
21:55de poursuivre la discussion
21:57sans être dans la censure
21:58automatique
21:59de ces premiers ministres.
22:00Donc, du coup,
22:01je dirais que le socle commun
22:02tient le stylo
22:03pour la copie initiale.
22:05Il est parfaitement normal
22:06que nous,
22:06nous cherchions à la corriger
22:07et à la corriger
22:08dans une ampleur
22:09qui correspond
22:10à ce que nous représentons
22:11politiquement.
22:12Nous représentons
22:12un tiers de l'Assemblée.
22:14Une question
22:14comme la taxe Zuckman,
22:15elle est majoritaire
22:17dans le pays.
22:18Elle n'est pas majoritaire
22:19dans l'hémicycle.
22:19Non, mais on défend
22:20une idée qui est quand même
22:21majoritaire dans le pays.
22:22Donc, si vous voulez,
22:22on ne peut pas nous dire
22:23en permanence
22:24vous avez déjà obtenu
22:25énormément,
22:26il faudrait que vous fassiez...
22:27Non, on obtient
22:28ce qu'on estime juste
22:29d'obtenir
22:29comme trace de nos idées
22:31dans un budget.
22:32Et ce que Laurent Bommel
22:33dit, Paul Midi,
22:34c'est que ce n'est pas seulement
22:35au nom des 69 députés
22:36socialistes,
22:37mais au nom
22:37de la majorité de Français
22:39qui a dit
22:40qu'il voulait un changement
22:41de politique
22:41aux législatives.
22:43Est-ce que ça,
22:44vous l'entendez
22:45et vous avez des principes
22:46sur les entreprises,
22:47sur les impôts,
22:48mais voilà,
22:49de vous dire que peut-être
22:50que les Français,
22:50ils veulent que ça change
22:51un petit peu plus encore.
22:52Oui, non, mais je pense
22:53que c'est très clair.
22:54On est très clair
22:54sur les résultats
22:55de la dissolution
22:56et c'est pour ça
22:58qu'on est aussi, nous,
22:58dans cette démarche
23:01le parti socialiste,
23:02parce que dans le tiers,
23:03vous mettez la France insoumise.
23:04Évidemment, je ne mets pas
23:05la France insoumise.
23:06Je pense que là...
23:06Qui n'entend pas,
23:07de toute façon,
23:08négocier avec le gouvernement.
23:09C'est trop bien.
23:10De toute façon,
23:10ce n'est pas possible.
23:11On est beaucoup trop loin,
23:13radicalement opposés.
23:15Donc oui, bien sûr,
23:15j'entends ce que disait le socialiste.
23:16Je comprends parfaitement,
23:18d'ailleurs,
23:18que les socialistes
23:19essayent d'en avoir
23:20le plus possible.
23:21Je ne leur reproche
23:22surtout pas ça,
23:24mais je leur demande
23:24qu'à un moment,
23:25il va falloir qu'on atterrisse,
23:27qu'on atterrisse
23:27avec un budget de compromis.
23:29Il ne sera ni républicain,
23:30ni macroniste,
23:31ni socialiste.
23:32Aujourd'hui,
23:32le budget,
23:33il est socialiste.
23:34Il faut qu'on trouve
23:35le bon équilibre,
23:35la bonne raison
23:36pour arriver à faire
23:37atterrir un budget.
23:38On va justement parler
23:39de l'atterrissage avant cela.
23:40Un dernier détour
23:41par la salle des 4 colonnes.
23:42On vous fait entendre
23:43les différents groupes politiques.
23:44On va écouter
23:44ce qu'en pense
23:45Laurent Jacobelli
23:46du Rassemblement National.
23:48Alors qu'il en est
23:48des discussions budgétaires,
23:50qu'est-ce que le RN
23:51pense de ce budget ?
23:53Quelle farce !
23:54On fait croire aux Français
23:54que ce budget
23:55a une chance d'être voté.
23:56En fait,
23:57il n'y a pratiquement
23:57aucune chance.
23:58Le parti socialiste
23:59et la Macronie
24:00se sont alliés
24:01pour faire durer les débats,
24:02pour qu'à la fin,
24:03ils passent par ordonnance.
24:04C'est donc un budget
24:05où le matraquage fiscal
24:06va continuer,
24:08où l'État ne fera pas
24:08d'efforts sur ses dépenses.
24:10Et c'est les Français,
24:11ce sont les Français,
24:12tous qui devront mettre
24:12la main à la poche,
24:13alors que finalement,
24:14ce sont nos gouvernants
24:15qui devraient, eux,
24:17essayer de faire
24:17amende honorable,
24:18parce que c'est eux
24:18qui ont tout raté
24:19depuis des années.
24:20Le gouvernement dit
24:21qu'il n'est pas question
24:25de faire se dérouler.
24:26Oui, c'est une tactique.
24:27Ils vont laisser
24:28le mauvais rôle
24:29à l'Assemblée nationale.
24:30Or, si le gouvernement
24:31voulait aller plus vite,
24:32il pourrait le faire,
24:33notamment en ayant
24:34des réponses un peu moins longues.
24:35Et puis, je crois que
24:35les partis du bloc gouvernemental
24:37vont eux-mêmes voter
24:38contre les recettes
24:40de ce budget,
24:41ce qui veut bien dire
24:41qu'on est là
24:42dans une situation improbable
24:43où ce budget est tellement mauvais
24:44que personne n'en veut,
24:46même ceux qui l'ont proposé.
24:47Je pense que c'est
24:48la fin d'un système,
24:49une fin un peu pitoyable,
24:51finalement,
24:51et c'est une fois encore
24:52les Français qui vont trinquer.
24:53Sur le budget de la Sécurité sociale,
24:55il y a la suspension
24:55de la réforme des retraites
24:56que vous appeliez
24:57de vos voeux,
24:58en tout cas l'abrogation.
24:59Vous voterez quand même
25:00contre le budget
25:01de la Sécurité sociale ?
25:02Écoutez, nous verrons bien
25:03parce que pour l'instant,
25:03on ne sait pas
25:04ce que nous aurons à voir.
25:05Nous, vous savez,
25:06on a toujours voté
25:06dans le sens de l'intérêt général,
25:08mais on n'est pas dupes non plus.
25:10On sait très bien
25:10que cette suspension
25:12qui est en fait un décalage
25:13de la réforme des retraites,
25:15c'est le nœud de l'accord
25:16entre le PS et le gouvernement
25:17pour qu'il n'y ait pas
25:18de dissolution
25:19et que le PS
25:19n'ait pas à se prendre
25:20une raclée
25:21aux élections législatives.
25:23C'est finalement
25:24la seule chose
25:24qu'ils vont protéger.
25:25Pour le reste,
25:26moi, j'ai très peur
25:26qu'il y ait un gel
25:27des retraites
25:28et un certain nombre
25:29de reculs
25:29de prestations sociales
25:31au moment où
25:31beaucoup de Français
25:32ont besoin de l'aide
25:33de la collectivité
25:34parce que ce pays
25:35est tellement mal géré
25:36que chaque jour,
25:37les Français,
25:38et notamment ceux qui bossent
25:39ou qui ont bossé,
25:39sont un peu plus pauvres.
25:40Merci.
25:41Merci beaucoup Stéphanie Despierres.
25:43Une réaction chacun.
25:44Et puis j'aimerais
25:44qu'on réfléchisse aussi
25:45à l'issue de tout ça
25:46sur ce que dit Laurent Jacobelli
25:48sur un budget
25:49avec trop de taxes.
25:50Vous, vous disiez
25:50attention,
25:51le RN parfois
25:52en a voté aussi des taxes.
25:53Non, mais c'est surtout
25:54principalement de leur faute.
25:55Soyons clairs.
25:57Les 30 milliards d'euros
25:58de taxes
25:58qui ont été votées
25:59sur les entreprises
26:00pour tuer notre économie,
26:02c'est du fait
26:02du Rassemblement national
26:03aidé par la France insoumise.
26:05Donc le résultat
26:06de cette copie
26:07et des problèmes
26:08qu'il y a dans cette copie
26:09principalement
26:10viennent du Rassemblement national
26:11et de la France insoumise.
26:13Je rappelle
26:14qu'au moment
26:15où ce budget
26:17est passé en commission,
26:18il n'y avait pas eu
26:19ces horreurs
26:20votées par la France insoumise
26:21et le Rassemblement national.
26:22Nous avions voté pour.
26:24Donc,
26:25M. Jacobelli,
26:26je pense que c'est à lui
26:26de réfléchir
26:27pourquoi ils ont essayé
26:28d'écraser
26:29l'économie française
26:30et les entreprises.
26:30Et Laurent Bommel,
26:31quand vous entendez
26:31le Rassemblement national
26:32dire que tout ça
26:33est un deal
26:34entre le Parti socialiste
26:35et Sébastien Lecornu
26:36pour éviter une dissolution
26:37et une défaite.
26:40Moi, je regrette
26:40que beaucoup de Français
26:42qui aujourd'hui
26:42se tournent
26:43vers le Rassemblement national
26:44ne suivent pas
26:45nos débats
26:47parce qu'ils se rendraient
26:47compte que ce parti
26:48fait absolument
26:49et dit absolument
26:50n'importe quoi.
26:51Ils n'ont aucune ligne politique.
26:53Ils changent de position
26:54toutes les cinq minutes
26:55sur les questions
26:55économiques et fiscales.
26:57Un coup à gauche,
26:58un coup à droite,
26:58on n'y comprend
26:59strictement rien.
27:00La seule cohérence
27:01qu'ils ont,
27:01c'est d'être dans la protestation
27:02et de créer finalement
27:04un chaos
27:04dans cette Assemblée
27:06pour essayer
27:06de revenir aux urnes
27:07parce qu'ils pensent
27:08être en mesure
27:09de gagner les élections.
27:10Donc, voilà
27:10ce que moi,
27:11je ressens profondément.
27:12Paul Midy,
27:14on est sur une première lecture,
27:15on l'a rappelé,
27:15le texte va être envoyé
27:17au Sénat,
27:17c'est le cas aussi
27:18du budget de la Sécurité sociale,
27:20on fait un peu un paquet
27:21pour parler des deux textes.
27:22Comment tout ça se finit ?
27:24Il y a deux options
27:25de toute façon.
27:26Soit les textes sont adoptés,
27:28il faut trouver une majorité
27:29ici à l'Assemblée,
27:30soit c'est des ordonnances
27:31ou une loi spéciale.
27:32A votre avis,
27:33quelle sera l'issue ?
27:34Je pense qu'il faut tout faire
27:35pour réussir
27:36à ce qu'il soit adopté
27:37par le vote.
27:38comme nous avons réussi
27:40à faire adopter
27:41par exemple
27:41une partie du PLFSS,
27:44le projet de loi
27:45de financement
27:45de la Sécurité sociale,
27:46la partie des recettes.
27:47Et donc,
27:48je pense que ça doit être
27:48l'objectif final.
27:51Maintenant,
27:52le sujet de la loi spéciale,
27:53il peut être utile
27:54éventuellement
27:54pour passer
27:55les fêtes de fin d'année
27:58si jamais
27:59on n'a pas réussi avant ça.
28:00Puisqu'on rappelle bien
28:01que le délai
28:01sur le projet de loi de finance
28:03c'est 23 décembre.
28:04Donc on serait vraiment
28:05dans une période
28:06peut-être un peu complexe.
28:07Donc une loi spéciale
28:08qui permette
28:09d'ici la mi-décembre
28:10de tenir en tout cas
28:11jusqu'à poursuivre.
28:12J'espère et je crois
28:13que c'est possible
28:14de faire ça
28:15avant la fin d'année.
28:16C'est souhaitable
28:17parce qu'il faut
28:17qu'on donne la visibilité
28:18à tous les Français,
28:19à tous les Français,
28:20aux acteurs économiques,
28:21donner de la stabilité.
28:23Maintenant,
28:23s'il y a besoin
28:24de 2-3 semaines de plus
28:26et d'enjamber
28:27les fêtes de fin d'année,
28:28on verra techniquement
28:29comment on le fait.
28:30Sauf que cette issue
28:31Paul Midi
28:32ne fonctionne que
28:34et d'ailleurs
28:34ce n'est même pas
28:35forcément suffisant
28:36si les socialistes
28:37acceptent de voter le budget.
28:38Il y a beaucoup de députés
28:39du socle commun
28:40qui nous disent
28:41on donne beaucoup
28:42de choses aux socialistes
28:43mais à la fin
28:44il faut quand même
28:44qu'ils votent ce budget.
28:45Là pour l'instant
28:46on a le sentiment
28:46que ce n'est pas un pas
28:47que vous êtes prêts à faire.
28:48Le vote pour.
28:50Alors, je répète
28:51ce que j'ai dit tout à l'heure,
28:53c'est Sébastien Lecornu
28:54et pas Olivier Faure
28:55qui est à Matignon.
28:56Donc la raison
28:57pour laquelle Sébastien Lecornu
28:58est à Matignon
28:58c'est qu'il est censé
29:00pouvoir s'appuyer
29:00sur un socle commun.
29:02S'appuyer sur un socle mince
29:03c'est s'appuyer sur des députés
29:04qui votent quand même
29:05à minima pour son budget.
29:07On est en train
29:07de considérer
29:08qu'il est normal
29:09que Horizon,
29:10que les Républicains
29:11ne votent pas le budget
29:12du Premier ministre.
29:13Mais si la copie finale
29:14ne ressemble plus du tout
29:15à la copie initiale.
29:16Alors même que lorsqu'il s'est présenté
29:17à la télévision
29:18il a dit
29:18j'ai 210 députés derrière moi
29:20et c'est ce qui justifie
29:21que je puisse rester Premier ministre.
29:23Demandez pas aux socialistes
29:24d'être les premiers
29:24à devoir voter pour le budget.
29:27Notre position de départ
29:28c'est un vote compte.
29:28Ce vote compte peut devenir
29:30si un certain nombre
29:31de corrections sont apportées
29:33une abstention.
29:35Sur le PLFSS
29:36on a même voté
29:37pour les recettes.
29:38On a pris nos responsabilités.
29:39Et vous pourriez voter pour
29:41par exemple
29:41le budget de la sécurité sociale
29:43en dernière lecture ?
29:44Alors je pense qu'au moment
29:45où nous parlons
29:46il y a plus de chances
29:47que le budget
29:48de la sécurité sociale
29:49soit adopté
29:50avant les délais
29:53constitutionnels.
29:5312 décembre
29:54si je ne me trompe pas.
29:56C'est pas fait
29:56mais il y a plus de chances
29:57à condition qu'on rétablisse
29:59au retour du Sénat
30:00la suspension
30:01de la réforme des retraites
30:02le dégel des pensions
30:03etc.
30:04Sur le projet de loi de finances
30:06le budget de l'Etat
30:06au moment où je vous parle
30:08c'est objectivement
30:09plus difficile.
30:10Est-ce que c'est le scénario
30:11Paul Midi
30:12ce sera le mot de la fin ?
30:13Peut-être sur la sécurité sociale
30:15un compromis possible
30:16avec les socialistes
30:17et une adoption
30:17d'ici la fin de l'année
30:18et une loi spéciale
30:20pour se donner
30:20un mois
30:21deux mois de plus.
30:22Vous c'est ce que vous sentez
30:23un petit peu
30:24sur ces budgets
30:24ici à l'Assemblée ?
30:25C'est possible
30:26j'écoute attentivement
30:27mon collègue socialiste
30:28et il faut qu'on y arrive
30:30collectivement
30:31je ne veux pas faire
30:32de mauvaise prévision
30:33je veux dire
30:34l'objectif qu'on a
30:35c'est que le plus tôt possible
30:36on donne un budget
30:37à la France
30:38parce que c'est important
30:39quand il n'y a pas de budget
30:40le 31 décembre
30:41ça génère du stress
30:42pour tout le monde
30:42et donc le plus vite
30:44le mieux
30:44on est à la tâche
30:45on y travaille jour et nuit
30:46et on va continuer
30:47il nous reste un mois pour ça
30:48donc je veux être optimiste
30:50qu'on y arrive.
30:51Et on suit évidemment
30:52sur LCP
30:53ces discussions
30:53notre service web
30:54notamment sélectionne
30:56des extraits de séance
30:57pour vous les faire partager
30:58Paul Midi
30:59Laurent Baumel
31:00merci beaucoup
31:01de nous avoir accordé
31:02justement ce temps
31:03vous continuerez à discuter
31:04du budget
31:04même s'il y a un autre texte
31:05avant le projet
31:06de loi de fin de gestion
31:06parce qu'il y a toujours
31:07beaucoup de budget
31:08à l'automne
31:09à l'Assemblée
31:10Marco Vommier
31:10le budget c'est vraiment
31:11la discussion numéro 1
31:13tout le monde échafaude
31:14des scénarios Marco
31:15oui on ne parle que de ça
31:17depuis des semaines
31:18du budget
31:182026
31:19avec cette question
31:21depuis ce matin
31:22et on en a beaucoup parlé
31:23en plateau
31:23va-t-on pouvoir
31:24voter d'ici dimanche
31:26minuit
31:26la première partie
31:28de ce projet
31:28de loi de finances
31:29il reste plusieurs
31:31dizaines d'heures
31:31de débats
31:32dans l'hémicycle
31:33plus que jamais
31:34les députés
31:35sont contraints
31:35par le temps
31:36il commence à se positionner
31:38officiellement
31:39sur ce budget
31:39mais personne
31:40ne semble vouloir
31:42le voter
31:42même pas les quatre groupes
31:44du socle commun
31:45qui ont annoncé
31:45hier soir
31:46par l'entourage
31:47du Premier ministre
31:48qui ne voterait pas
31:49le volet recette
31:50de ce budget
31:512026
31:52alors quoi qu'il arrive
31:53le budget sera
31:54entre les mains
31:54des sénateurs
31:55la semaine prochaine
31:56mais la France
31:57aura-t-elle un budget
31:58d'ici le 31 décembre
32:00et bien il est bien
32:00difficile d'y répondre
32:02bien difficile de répondre
32:03à cette question
32:03ce 18 novembre
32:04oui il nous reste encore
32:06quelques semaines
32:07Marco
32:08bienvenue à vous
32:09si vous nous rejoignez
32:10sur LCP
32:10nous sommes à moins
32:11d'une demi-heure
32:12de la séance
32:12des questions au gouvernement
32:13à suivre
32:14en direct
32:14en intégralité
32:15évidemment
32:16et puis après cette séance
32:17restez pour le débrief
32:19nous accueillerons
32:19des citoyens
32:20qui partageront
32:21leur thème
32:22de préoccupation
32:23vous retrouverez
32:24tout au long
32:24de cette émission
32:25Stéphanie Despierres
32:26et Marco Pommier
32:26depuis la salle
32:27des quatre colonnes
32:28Clément Méric
32:29et lui dans l'hémicycle
32:30de l'Assemblée nationale
32:30avec la liste
32:31des questions au gouvernement
32:33et puis quelques minutes
32:33avant 15h
32:34nous vous ferons vivre
32:35en direct
32:36l'arrivée du Premier ministre
32:37et des membres
32:38de son gouvernement
32:38Clément Méric
32:40vous avez donc
32:40les thèmes
32:41que vont aborder
32:41les députés
32:42quels sont-ils aujourd'hui ?
32:43Quel est le thème principal
32:44Clément ?
32:46Ce sera la lutte
32:48contre le narcotrafic
32:50Elsa
32:50elle était au coeur
32:51d'une réunion
32:51ce matin à l'Elysée
32:53elle sera au coeur
32:53de cette séance
32:54de questions au gouvernement
32:54la présidente du groupe
32:56écologiste
32:57Cyrielle Châtelain
32:57va interpeller
32:58le gouvernement
32:59sur l'assassinat
33:00de Mehdi Cassissi
33:01la semaine dernière
33:02à Marseille
33:02son frère Amine
33:04est un militant
33:05engagé dans la lutte
33:06contre le narcotrafic
33:07et qui s'était présenté
33:08pour les écologistes
33:09aux législatives
33:10à Marseille
33:11à noter que
33:12Laurent Nunes
33:13et Gérald Darmanin
33:14ont annoncé
33:14qu'ils se rendraient
33:15sur place
33:15après-demain
33:16et que deux autres questions
33:18porteront sur la lutte
33:19contre le narcotrafic
33:20posée par le Rassemblement
33:21National
33:21et le Parti Socialiste
33:23Narcotrafic
33:25donc
33:25il y aura aussi
33:25d'autres thèmes
33:26évoqués lors de la séance
33:27Clément
33:27Oui Elisa
33:30on va parler de la situation
33:31en Ukraine
33:32notamment
33:32au lendemain de la visite
33:33à Paris
33:34du président ukrainien
33:36Volodymyr Zelensky
33:37une visite qui a été marquée
33:38par la signature
33:39d'un important contrat
33:40d'armement
33:41on évoquera aussi
33:42le statut des élus locaux
33:43alors qu'on est
33:45en plein
33:46en plein congrès
33:47des maires
33:47ici à Paris
33:48porte de Versailles
33:49et puis enfin
33:50le ministre du logement
33:52Vincent Jean-Brun
33:53sera interrogé
33:54par la droite
33:55sur ses propositions
33:56en matière de logement social
33:57Merci beaucoup
33:59Clément Méric
34:00nouveau plateau
34:01donc pour aborder
34:02cette séance de questions
34:02au gouvernement
34:03ici dans cette salle
34:04des pas perdus
34:05j'ai le plaisir d'accueillir
34:06Nicolas Turquois
34:07bonjour
34:07bonjour
34:08député les démocrates
34:08de la Vienne
34:09Julien Bruggerolle
34:11pardon bonjour
34:11bonjour
34:12député gauche démocrate
34:13et républicaine
34:14du Puy-de-Dôme
34:14il sera question
34:15lors de la séance
34:16de l'Ukraine
34:17c'est le député
34:18Laurent Marc-Angélier
34:19député Horizon
34:20qui posera la question
34:21au gouvernement
34:21on va le retrouver
34:22celle des 4 colonnes
34:23au micro de Stéphanie Despierres
34:25bonjour
34:25qu'allez-vous demander
34:26au gouvernement
34:27je vais poser une question
34:28concernant la lettre d'intention
34:30qui a été signée hier
34:31par les présidents français
34:33et ukrainiens
34:33sur la vente
34:34des 100 rafales
34:35tout ça dans un contexte
34:37géopolitique
34:38particulièrement dur
34:39où la Pologne
34:40est aussi victime
34:41d'actes de sabotage
34:43donc un pays
34:43de l'Union Européenne
34:44et je vais demander
34:46au gouvernement
34:46les modalités
34:48de la mise en place
34:49de ce que cette lettre
34:50d'intention précise
34:52et surtout
34:52je vais demander
34:53à ce que le Parlement
34:54puisse encore débattre
34:55par la voie
34:56de l'article 50-1
34:57de la Constitution
34:57de la situation
34:58en Ukraine
34:59et de ce que fait
35:00la France
35:00aux côtés des Ukrainiens
35:01c'est-à-dire que vous voulez
35:02que le Parlement
35:03puisse voter sur les engagements
35:04pris hier
35:05entre la France
35:05et l'Ukraine
35:06c'est ça ?
35:06on peut avoir aussi
35:07un débat sans vote
35:08mais je crois
35:08qu'il est de bon ton
35:09au moment où nous sommes
35:10obnubilés
35:10par les sujets budgétaires
35:12que nous puissions également
35:13débattre
35:14de la situation du monde
35:15et plus spécifiquement
35:16de la situation
35:17du conflit russo-ukrainien
35:18Après l'annonce
35:19de la vente de ces Rafales
35:20Moscou accuse Paris
35:22d'alimenter la guerre
35:23qu'est-ce que vous répondez ?
35:24Ce que je dis
35:25depuis le début
35:26c'est qu'il y a un agresseur
35:27et un agressé
35:28dans cette guerre
35:28et depuis 2022
35:29l'agresseur
35:30c'est le régime
35:31de Vladimir Poutine
35:32et ce n'est en aucun cas
35:33l'Ukraine
35:33la France se doit
35:34d'être aux côtés
35:35du peuple ukrainien
35:36c'est ce que nous faisons
35:37depuis le début
35:38de ce conflit
35:38mais il faut également
35:39que la représentation nationale
35:40puisse s'exprimer
35:41puisse être informée
35:42par le gouvernement
35:43parce que ce qui se joue
35:44en Ukraine
35:45c'est aussi l'avenir de l'Europe
35:46Merci beaucoup
35:47Merci beaucoup
35:50Stéphanie Despierre
35:51une première question
35:52aux députés que vous êtes
35:54un nouveau débat
35:55ici à l'Assemblée
35:56une réflexion
35:57sur l'Ukraine
35:58ça vous semble nécessaire
35:59Nicolas Turquois ?
36:00Ça pourrait être
36:00quelque chose d'important
36:02parce qu'effectivement
36:03on est pris
36:05dans les débats budgétaires
36:06dans nos difficultés
36:07franco-françaises
36:10on va dire
36:10sur ce sujet-là
36:11il y a des enjeux majeurs
36:12qui se passent
36:13en Europe
36:14c'est pas qu'une histoire
36:15entre la Russie
36:17et l'Ukraine
36:17c'est des enjeux
36:18beaucoup plus larges
36:19de déstabilisation
36:20de nos démocraties
36:21de protection
36:23d'un pays
36:24qui est agressé
36:26par un autre
36:27donc je pense
36:29que ce serait important
36:30de reclarifier
36:31un petit peu
36:32où on en est
36:32sur le sujet
36:33Julien Brugerole
36:34on sait que le gouvernement
36:35par le biais de l'article
36:3550-1
36:36peut faire une déclaration
36:37suivie ou non
36:38d'un vote
36:39c'est un moment
36:39où les députés
36:40peuvent se positionner
36:41sur des sujets
36:42ce serait nécessaire
36:43sur la question
36:43de l'Ukraine
36:43aujourd'hui
36:44Oui je pense
36:45que c'est extrêmement important
36:46qu'on ait ce débat là
36:47alors effectivement
36:48il y a des engagements
36:49en termes de fourniture
36:51de matériel militaire
36:52mais au-delà
36:53il y a un approfondissement
36:55de la guerre en Ukraine
36:57un enlisement
36:58et on ne peut pas
36:59traiter cette question
37:00que sous le prisme
37:01de la fourniture
37:02de matériel militaire
37:03je crois qu'il faut absolument
37:05qu'on ait à nouveau
37:06un débat
37:06sur les actions
37:08que compte prendre
37:08la France
37:09dans le cadre
37:10d'une politique
37:11multilatérale
37:12internationale
37:13pour pousser
37:14au cessez-le-feu
37:15et à la paire d'Ukraine
37:15c'est une urgence
37:16au regard des conflits
37:17et des victimes
37:18en Ukraine
37:18Là pour l'instant
37:19c'est donc l'annonce
37:20d'achat de matériel
37:22des Rafales notamment
37:23on ne sait pas exactement
37:25encore comment les financer
37:27mais c'était important
37:28pour la France
37:29de rappeler son soutien
37:30Volodymyr Zelensky
37:31qui est aussi
37:32un peu inquiété
37:33par la politique intérieure
37:34avec un conflit
37:35qui s'enlisse
37:36c'était important
37:36que la France
37:37se remette
37:37aux côtés de l'Ukraine
37:38et se replace
37:39aux côtés de l'Ukraine
37:40Je pense que c'est important
37:41à plusieurs titres
37:42c'est important
37:43effectivement
37:43c'est un message fort
37:45parce que
37:45qu'on puisse vendre
37:47des Rafales
37:48à l'Ukraine
37:49alors qu'on a hésité
37:50à un moment donné
37:51ne serait-ce qu'à transférer
37:52des Mirages
37:53donc c'est une évolution
37:54un soutien majeur
37:55et puis derrière
37:56cette question
37:58stratégique
38:00il y a aussi
38:00une question de
38:01est-ce qu'on construit
38:02l'Europe de la défense
38:03et ça se traduit
38:05par
38:05des ventes
38:08de matériel
38:08au sein
38:09de l'espace européen
38:10donc l'Ukraine
38:10ne fait pas partie
38:11de l'Union Européenne
38:12mais ça va
38:12dans cette logique-là
38:13est-ce que
38:14l'Union Européenne
38:15participe au financement
38:17de ses équipements
38:17ça c'est des vraies questions
38:19structurantes
38:20pour
38:21Et pour vous
38:22oui le faut aujourd'hui
38:23on sait que l'Ukraine
38:24n'a pas forcément
38:24les moyens
38:25de payer ce matériel
38:27militaire
38:27pour l'instant
38:28Oui mais
38:29aujourd'hui
38:29il y a eu des programmes
38:30de financement
38:30l'Europe finance beaucoup
38:32l'Ukraine
38:32d'ores et déjà
38:33ça ne se voit pas forcément
38:34parce que parfois
38:35c'est au profit
38:36de matériel américain
38:37et donc
38:38ce serait un acte
38:40fort
38:40d'avoir une partie
38:42de financement
38:42qui vienne de l'Europe
38:43à ce sujet-là
38:44Julien Brugerole
38:45sur cette question
38:46on sait que parfois
38:47les communistes
38:48sont plus hésitants
38:49sur ce soutien
38:50militaire à l'Ukraine
38:51vous parlez plus
38:52de cesser le feu
38:53de paix
38:54comment vous voyez-vous
38:55ces livraisons d'armes ?
38:57Je crois qu'une partie
38:58de la difficulté
38:59c'est qu'avec cette laine
39:00d'intention
39:00on prépare en quelque sorte
39:02l'après-guerre
39:03ça c'est une chose
39:04que l'Ukraine soit en capacité
39:06demain de se défendre
39:07mais aujourd'hui
39:08la priorité
39:09ça doit être
39:10la construction
39:10d'une paix durable
39:12qui commence par un cessez-le-feu
39:13et le retrait
39:14des troupes russes
39:15et de ce côté-là
39:16on voit bien
39:16qu'on n'avance pas
39:17on a le sentiment
39:18qu'on tourne en rond
39:19et qu'y compris
39:20la France privilégie
39:22en quelque sorte
39:23les signaux
39:23en termes de vente
39:24de ces matériels militaires
39:26plutôt que sur une action
39:28résolue
39:28au plan international
39:29y compris mobilisant
39:30l'ONU
39:31pour une vraie conférence
39:32pour la paix
39:33en Ukraine
39:34Julien Bruggerolle
39:35dit paix
39:36cesser le feu
39:36est-ce que vous
39:38vous êtes d'accord
39:39ou c'est peut-être
39:40pas si simple que ça ?
39:41Je partage ça
39:42mais en montrant
39:43qu'il y a toujours
39:44un soutien fort
39:45derrière l'Ukraine
39:46on empêche aussi
39:48peut-être quelque part
39:49la Russie de se dire
39:50tiens au bout d'un moment
39:51on va l'emporter
39:53donc c'est aussi un signal
39:54je suis le premier
39:56à souhaiter un cesser le feu
39:57on voit que la situation
39:58s'enlise
39:59les morts s'accumulent
40:00les morts civiles
40:02s'accumulent
40:02et donc il faut
40:04un cesser le feu
40:04mais un cesser le feu
40:06d'une Ukraine
40:07qui serait
40:08on va dire
40:09forte
40:09soutenue
40:10n'est pas le même
40:11que d'un cesser le feu
40:12temporaire
40:13qui donnerait
40:14l'occasion
40:15à la Russie
40:16de se refaire
40:17un petit peu
40:17la santé
40:18et de rattaquer
40:18dans quelques années
40:19donc c'est
40:20comment on construit
40:21aujourd'hui
40:22le cesser le feu
40:23d'aujourd'hui
40:23mais aussi
40:24une paix durable
40:25et donc
40:26que l'Ukraine
40:27soit soutenue
40:28militairement
40:29Un cesser le feu
40:30ne peut se négocier
40:31qu'avec une Ukraine
40:33forte
40:33dit Nicolas Turquois
40:34pour ne pas
40:35que la Russie
40:36impose ses frontières
40:37notamment
40:38avec des territoires
40:39qu'elle a conquis
40:40déjà
40:40c'est ça aussi
40:41qui est important
40:41Non mais bien entendu
40:43mais la difficulté
40:44aujourd'hui
40:45c'est que je pense
40:46qu'une solution
40:47pour une paix durable
40:49en Ukraine
40:49passe par une relance
40:51du multilatéralisme
40:52associant tous les états
40:53du monde
40:53pour trouver une issue
40:55à la paix
40:55et aujourd'hui
40:56ça ne peut pas
40:57se limiter
40:58à l'action
40:59d'un pays
41:00comme la France
41:00ou même
41:01de l'Union Européenne
41:02Il faut absolument
41:04parler à tous les états
41:06du monde
41:06et qu'il y ait une pression
41:07collective globale
41:08qui soit apportée
41:09pour qu'on aboutisse
41:11à un cesser le feu
41:11et un processus
41:13de paix durable
41:13Là la Russie
41:14accuse la France
41:15d'alimenter
41:16la guerre
41:17en Ukraine
41:18Oui non mais
41:19ça c'est le jeu
41:20évidemment
41:21du pouvoir russe
41:22et de Vladimir Poutine
41:23systématiquement
41:24d'aller
41:25contre
41:26les engagements
41:27militaires
41:28qui peuvent aller
41:28en soutien
41:29à l'Ukraine
41:30mais je crois que notre obsession
41:31ça doit être celle
41:32de la paix
41:34d'une paix durable
41:35et de poser les jalons
41:36d'un multilatéralisme
41:38qui pousse la Russie
41:39à céder
41:39et à cesser le feu
41:41en Ukraine
41:42Nicolas Turquois
41:43sur cette accusation
41:45d'alimenter la guerre
41:46Parfois lors des débats
41:47ici à l'Assemblée
41:48sur la question de l'Ukraine
41:49certains groupes politiques
41:50accusent le président
41:51d'être battant guerre
41:52sur cette question
41:53C'est pour ça que ce serait bien
41:54d'avoir un débat
41:55parce que ça permettrait
41:55peut-être de reclarifier
41:57un certain nombre de choses
41:58Il y a des personnes
41:59qui par le passé
42:00je pense à monsieur Mélenchon
42:02je pense à madame Le Pen
42:03qui ont eu des proximités
42:04troublantes dans les propos
42:05donc d'avoir un débat
42:07ça permettrait peut-être
42:08de reclarifier les choses
42:09mais j'entends que l'objectif
42:11à rechercher
42:12c'est celui de la paix
42:13Elle n'est pas forcément
42:14d'accord sur la méthode
42:15mais sur le débat
42:16ici à l'Assemblée
42:16on verra si le gouvernement
42:18accède à cette demande
42:19faite par le groupe Horizon
42:20On va parler également
42:21du narco-trafic
42:23Une réunion s'est tenue
42:24à l'Elysée aujourd'hui
42:25Le ministre de l'Intérieur
42:26Laurent Nounès
42:27s'est exprimé
42:27à l'issue de cette réunion
42:29il est revenu
42:30sur l'assassinat
42:31de Mehdi Kessassi
42:32à Marseille
42:33le frère d'un militant
42:35contre le narcotrafic
42:36C'était évidemment
42:38pas un règlement de compte
42:38classique
42:39comme on pouvait
42:40malheureusement déplorer
42:41dans le cadre
42:42du paysage de la lutte
42:43contre le trafic de stupéfiants
42:44et que c'était
42:45manifestement
42:47un crime d'intimidation
42:49un crime d'intimidation
42:50et d'ailleurs
42:51plusieurs personnes
42:52autour de la table
42:53ont évoqué le fait
42:55qu'il y avait ici
42:55un point de bascule
42:57un point de bascule
42:58ce meurtre
43:00préparé
43:01était
43:01totalement inédit
43:03donc c'était un véritable
43:04point de bascule
43:05Sur ce constat
43:07de point de bascule
43:08d'un assassinat
43:09d'intimidation
43:10est-ce qu'on est passé
43:12dans autre chose ?
43:14Nicolas Turquois
43:15Je crois que c'est quand même
43:17des choses extrêmement graves
43:18je suppose qu'il y aura
43:19une enquête judiciaire
43:21en cours
43:21pour démontrer
43:22peut-être préciser
43:24les raisons
43:24de cet assassinat
43:26si on en sait un peu plus
43:27mais beaucoup de faits
43:29convergent
43:29vers
43:30des choses
43:32qui relèvent
43:33d'un caractère
43:34mafieux
43:34de cette histoire
43:36un caractère
43:36d'intimidation
43:37et au-delà
43:39de cet événement
43:39gravissime
43:40on voit
43:41sur nos territoires
43:43une montée
43:43de ces sujets-là
43:45du narcotrafic
43:46y compris en zone rurale
43:48comme celle
43:49à laquelle
43:50où j'habite
43:51Julien Bruggerolle
43:52déjà sur cette question
43:53effectivement
43:54le ministre de l'Intérieur
43:55l'enquête est en cours
43:56mais même le procureur
43:57dit qu'effectivement
43:58ça peut être
43:58un acte
43:59d'intimidation
44:01c'est-à-dire que
44:02quand on va critiquer
44:03le narcotrafic
44:04les gens qui vont être
44:06militants contre le narcotrafic
44:07pourront voir
44:08leur famille
44:08intimider
44:09jusqu'à un assassinat
44:10Moi je crois
44:11qu'il faut
44:12effectivement prendre
44:12la mesure
44:13du narcotrafic
44:15et du fait
44:16que ça gangrène
44:17tous nos territoires
44:19évidemment
44:19il y a cet événement
44:21à Marseille
44:21mais je le vis aussi
44:23sur mon territoire
44:24dans le département
44:24du Puy-de-Dôme
44:25avec plusieurs assassinats
44:27qui ont été perpétrés
44:27ces dernières semaines
44:29notamment à Clermont-Ferrand
44:30et on a besoin
44:31d'avoir une réponse
44:32extrêmement forte
44:33en confortant d'abord
44:35les moyens
44:36de nos services
44:37de sécurité
44:37nous on a toujours
44:39porté cette ambition-là
44:40moi je considère
44:41qu'y compris
44:41dans le budget
44:42qui est prévu
44:43il n'y a pas
44:44les moyens suffisants
44:45pour renforcer
44:46nos effectifs
44:47de sécurité
44:47que ce soit
44:48en zone police
44:48ou en zone
44:49de gendarmerie
44:50Nicolas Turcoy
44:51vient de le dire
44:51parce que dans
44:52nos territoires ruraux
44:53on est aussi
44:54lourdement impacté
44:55Justement Vienne
44:56Puy-de-Dôme
44:57dans vos circonscriptions
44:59comment ça se manifeste
45:00cette emprise
45:01de plus en plus
45:02importante
45:03du narcotrafic
45:04du narcobanditisme
45:05ça se traduit
45:07par des points
45:08de deal
45:09dans des petites
45:09communes
45:11dans des villes
45:12moyennes
45:12et donc
45:14qui pourrissent
45:15d'abord
45:15le quotidien
45:16du voisinage
45:17et puis
45:18qui ont un côté
45:19systématique
45:21qui ont un côté
45:21en progression
45:22des choses
45:24qu'on ne voyait pas
45:24qui étaient anecdotiques
45:26il y avait toujours
45:26quelques-uns
45:27qui traficotaient
45:28mais là
45:30on voit quelque chose
45:30qui est plus structuré
45:31on voit des drogues
45:33plus dures
45:33qui apparaissent
45:35et une violence
45:36aussi toujours plus grande
45:37et une violence
45:38qui est induite
45:38par ce sujet
45:39Julien Bruggerolle
45:40pareil chez vous
45:41dans le Puy-de-Dôme
45:41ça n'existait pas
45:43il y a quelques années
45:43on a le sentiment
45:44qu'on découvre
45:45jour après jour
45:46l'ampleur de ce phénomène
45:47Je ne sais pas
45:48si on le découvre
45:49mais en tout cas
45:49il y a une lutte
45:51y compris territoriale
45:52pour que les mafias
45:53qui s'organisent
45:54contrôlent
45:55des parties du territoire
45:57et puissent exercer
45:58leur commerce
45:59leur trafic
46:00je crois que ça
46:01c'est extrêmement important
46:02mais face à ça
46:03il faut qu'on ait
46:03une réponse politique
46:04je le disais
46:05en termes de moyens
46:06mais aussi
46:07avec toute la question
46:09de la consommation
46:10des substances illicites
46:11et des drogues
46:12parce que
46:13s'il y a
46:13ces réseaux mafieux
46:15qui se constituent
46:16c'est parce qu'en face
46:17il y a malheureusement
46:18une demande
46:18et là aussi
46:19on a besoin
46:20d'avoir une politique
46:21un débat sur la dépénalisation
46:23aussi
46:23certains à gauche
46:24le réclament
46:24je ne sais pas
46:25si c'est sur la dépénalisation
46:26mais en tout cas
46:27sur la question
46:27de la prévention
46:28ça c'est absolument
46:29essentiel
46:30et de relancer
46:31de grandes campagnes
46:32y compris de communication
46:33contre les addictions
46:34et contre l'usage des drogues
46:35ça ça doit être une priorité
46:37politique nationale
46:37Nicolas Turcoy
46:38on parlait de réponse politique
46:39vous dites prévention
46:40il y a une loi
46:41narcotrafic
46:42qui a été adoptée
46:42il n'y a pas longtemps
46:43est-ce qu'elle commence
46:45à porter ses fruits
46:46il y a toujours un décalage
46:47entre le vote d'une loi
46:48et voilà
46:49ses conséquences sur le terrain
46:51mais est-ce que la France
46:52a les outils nécessaires ?
46:54Alors honnêtement
46:54je ne suis pas en mesure
46:55de l'évaluer
46:56après si peu de recul
46:57je ne sais pas si tous les décrets
46:58ont été publiés
46:59ça date du printemps
47:00mais pour illustrer
47:01le propos que vous aviez
47:02qui me revient à l'esprit
47:03l'année dernière à Poitiers
47:04la préfecture de mon département
47:06il y a eu un jeune homme
47:07qui s'est fait faucher
47:09par une rafale
47:09parce qu'il y a eu
47:10un caïd marseillais
47:13qui a cherché
47:13à s'implanter à Poitiers
47:14et les caïds locaux
47:15il y a eu une forme d'humiliation
47:17voilà
47:18et donc il y a eu
47:19à un moment donné
47:19une fusillade
47:21et il y a un jeune
47:22qui était assis
47:23qui n'avait rien demandé
47:24dans cette histoire
47:25voilà aussi
47:26comment ça se traduit
47:27il y a les victimes
47:27voilà
47:28collatérales
47:28innocentes
47:29une extension
47:30de mafia marseillaise
47:31c'était à Poitiers
47:32Julien Brugerelle
47:34vous parlez de l'aspect
47:35prévention
47:36dans la loi narcotrafic
47:37il y a la création
47:38d'un parquet spécialisé
47:39il y a des quartiers
47:41de sécurité
47:41dans certaines prisons
47:42on a une réponse pénale
47:44qui est à la hauteur
47:46d'après vous
47:47non mais effectivement
47:48c'est ce que vous dites
47:49il y a eu dans cette loi là
47:50un renforcement
47:51du droit pénal
47:53contre les narcotrafiquants
47:55et là les décrets
47:56ne sont pas encore
47:57tous pris
47:58alors les décrets
47:58ne sont pas forcément parus
47:59mais ce qui manque
47:59c'est aujourd'hui
48:00une forme d'acte 2
48:01de cette loi
48:02qui porte sur le volet prévention
48:04et sur le volet
48:05de notre action
48:06sur les territoires
48:07pour limiter
48:08la consommation
48:09de stupéfiants
48:10la consommation de drogue
48:11je crois qu'on en a
48:12absolument besoin
48:13rapidement
48:14et j'espère que ça va
48:15ça va pouvoir
48:16donner lieu
48:17à un texte de loi
48:18dans l'hémicycle
48:19il y a besoin
48:19de cet acte 2
48:20sur la loi narcotrafic
48:21et on sent là
48:22que le gouvernement
48:23avec ses réunions de crise
48:24à l'Elysée
48:24cet assassinat à Marseille
48:26a bien décidé
48:27justement à mettre
48:28ce dossier
48:29en haut de la pile
48:29Nicolas Turcoy
48:30je pense que là
48:31on peut tous se retrouver
48:33je veux dire
48:33de voir
48:34notre jeunesse
48:36victime
48:37de ces trafics
48:38de voir
48:38des comportements
48:39mafieux
48:40c'est une question
48:41de salubrité publique
48:42et donc là
48:44je pense qu'on peut
48:44se retrouver
48:45assez largement
48:46sur ces questions
48:48et vous avez entendu
48:49la sonnerie retentir
48:51c'est qu'on est
48:51à 10 minutes
48:52de la séance
48:52des questions
48:52gouvernement
48:53un autre thème
48:54sera abordé
48:55lors de cette séance
48:56le congrès des maires
48:57peut-être que vous allez
48:57y passer l'un comme l'autre
48:59Didier Legac
49:00député ensemble pour la République
49:01va interpeller le gouvernement
49:02sur cette question
49:03oui Didier Legac
49:04qui revient tout juste
49:05d'ailleurs du congrès des maires
49:06Porte de Versailles
49:07à Paris
49:07vous avez parlé ce matin
49:09dans un forum
49:10du statut de l'élu local
49:11cette proposition de loi
49:12transpartisane
49:12et vous allez interroger
49:13le gouvernement dessus
49:14qu'est-ce que vous allez lui demander
49:15je suis très heureux
49:16je suis très heureux
49:16d'annoncer
49:18j'ai annoncé ce matin
49:18au congrès des maires
49:19Porte de Versailles
49:20que nous avons enfin
49:21la date de la discussion
49:23en deuxième lecture
49:24à l'Assemblée
49:24ce sera les 8 et 9 décembre
49:26où nous allons enfin
49:27ça y est
49:27voter définitivement
49:29je l'espère
49:30la proposition de loi
49:31effectivement
49:31d'origine sénatoriale
49:33sur le statut de l'élu
49:34et bien là donc
49:35je vais
49:36à travers ma question
49:37au gouvernement
49:38saluer les élus locaux
49:40ceux qui sont au service
49:41de notre République
49:42matin, midi et soir
49:43j'ai été maire moi-même
49:44pendant presque 20 ans
49:46et je peux dire
49:47combien les maires
49:47sont essentiels
49:48à notre République
49:50et je vais demander
49:50à la ministre
49:52en charge de la décentralisation
49:53et au gouvernement
49:54donc
49:55de confirmer
49:56que pour l'an prochain
49:57la DGF
49:58la dotation globale
49:59de fonctionnement
50:00qui est la principale dotation
50:01de l'Etat
50:02envers les communes
50:03sera bien stable
50:04c'est important
50:05parce que c'est important
50:06de soutenir
50:06les élus locaux
50:07par une loi
50:08par un certain nombre
50:09de mesures
50:09qu'on va prendre
50:10mais c'est aussi important
50:11de les soutenir
50:12par un effort financier
50:13et on le rappelle
50:14cette proposition
50:15de loi transpartisane
50:16sur le statut
50:17de l'élu local
50:18le but c'est quoi ?
50:20C'est de revaloriser
50:21les indemnités
50:21les retraites
50:22de ces élus
50:23et puis aussi
50:24d'encourager l'engagement ?
50:25Oui voilà c'est ça
50:26nous avons essayé
50:26d'être très concrets
50:27à travers cette proposition
50:28donc elle contient
50:29donc elle contient
50:29toute une série
50:30de mesures très concrètes
50:31qui visent à sécuriser
50:33simplifier
50:34encourager le mandat
50:35de l'élu
50:35ça va effectivement
50:36la revalorisation
50:37des indemnités
50:38mais aussi la prise en compte
50:39pour la première fois
50:40d'une bonification
50:41pour la retraite
50:43mais aussi une clarification
50:45du conflit d'intérêts
50:46public-public
50:47la prise en charge
50:48de différents frais
50:50frais de garde
50:51frais de formation
50:52enfin plein de séries
50:53plein de mesures
50:54très concrètes
50:55visant à justement
50:56encourager les élus
50:57Merci Didier Legac
50:58on écoutera votre question
50:59au gouvernement
50:59la réponse du gouvernement
51:00et puis donc
51:01on reparlera
51:02de ce statut
51:02de l'élu local
51:03dès le 8 décembre
51:04à l'Assemblée
51:05en deuxième lecture
51:05Merci beaucoup
51:06Merci beaucoup
51:08Marco Pommier
51:08on a vu arriver
51:09le ministre de l'Intérieur
51:10pendant que vous parliez
51:11Congrès des maires
51:12c'est un passage obligé
51:13pour les députés
51:13on va tous saluer
51:15les maires
51:16Nicolas Turcoy ?
51:17C'est l'occasion
51:18d'aller les saluer
51:19d'aller les voir
51:19ou certains viennent nous voir
51:20à l'Assemblée
51:21mais on va les voir
51:21Julien Bruggerolle
51:22quand il y a le Congrès des maires
51:23voilà
51:24on accueille les maires
51:25de Sacirco
51:26on y va aussi les saluer
51:27Bien sûr
51:27mais au-delà
51:28c'est au quotidien
51:29qu'on travaille
51:30avec les élus locaux
51:31et avec les maires
51:31de nos circonscriptions
51:32Et là
51:33il y a une nouveauté
51:34ça arrive évidemment
51:36les municipales
51:36c'est dans pas longtemps
51:37comment vous sentez
51:38les maires vous
51:38de votre circonscription
51:39est-ce qu'il y a des sujets
51:41une inquiétude
51:42on voit que dans les vocations
51:43ça va un peu mieux
51:44qu'à une certaine époque
51:45Julien Bruggerolle ?
51:46Oui je crois
51:47qu'on a beaucoup parlé
51:48de la crise de l'engagement
51:49et puis à la veille
51:50des élections municipales
51:51forcément c'est un sujet
51:52qui nous touche
51:53avec un turnover
51:54qui est important
51:56et des démissions
51:56en cours de mandat
51:57surtout qui progressent
51:59mandature après mandature
52:00et donc effectivement
52:01il faut y répondre
52:02je crois que le texte
52:04sur le statut de l'élu
52:04est une première réponse
52:05même s'il ne va pas
52:06forcément assez loin
52:07notamment en termes
52:08de sécurisation
52:09des parcours professionnels
52:10et des allers-retours
52:11entre le mandat d'élu
52:12et le retour
52:14dans la vie
52:15professionnelle
52:16mais au-delà
52:17ce qui préoccupe
52:17les maires aujourd'hui
52:18c'est les questions financières
52:19c'est les questions budgétaires
52:21et c'est les questions
52:22de l'accompagnement
52:23de l'exercice
52:24des politiques municipales
52:26concrètement
52:26dans leur mandat
52:28et je crois
52:28que c'est là-dessus
52:29d'ailleurs
52:29qu'au salon des maires
52:30on va avoir des échanges
52:32extrêmement importants
52:33Sur l'engagement
52:34cette loi
52:35sur le statut
52:36de l'élu
52:36elle est importante
52:37justement pour sécuriser
52:39comme dit
52:39Julien Bruggerolle
52:40l'engagement
52:41C'est un élément
52:43important
52:43parce qu'il y avait
52:44notamment aussi
52:45des fois des questions
52:45de risque juridique
52:46d'un certain nombre
52:47de maires
52:47et notamment
52:48dans les plus petites
52:48collectivités
52:49où des fois
52:50on veut faire des choses
52:51dans un bon état d'esprit
52:53mais on ne mesure pas
52:54les risques juridiques
52:55qu'on prend
52:55donc il faut préserver
52:56nos maires
52:56mais l'engagement
52:57on l'a sur le terrain
52:59il y a toujours
53:00et c'est notamment
53:00le rôle des associations
53:02d'élus
53:02d'alerter sur telle ou telle chose
53:04on a l'engagement
53:05pour un premier maire
53:06quand il ne sait pas
53:07à quoi il va être confronté
53:08parfois c'est difficile
53:09parce que les gens
53:10viennent vers vous
53:11les gens ont besoin de vous
53:11à portée de baffe
53:12on dit souvent
53:13pour les maires
53:13on est très sollicité
53:14pour des choses
53:14quand on est maire
53:15en milieu rural
53:16on est sollicité pour tout
53:17le chien qui traîne
53:18les routes
53:19l'orage
53:19tout
53:20exactement
53:20et c'est très enrichissant
53:22mais certains
53:23des fois ne s'attendent pas
53:24à ce choc psychologique
53:27ils ne sont pas prêts
53:28mais autrement
53:28l'engagement il y en a
53:29Julien Brugerelle
53:30vous parliez de la question
53:31des finances dans le budget
53:32un effort est demandé
53:33aux collectivités locales
53:35est-ce que vous pensez
53:36que Sébastien Lecornu
53:37qui va se rendre aussi
53:38au salon des maires
53:39va annoncer qu'il desserre
53:40un peu la vis ?
53:42C'est plus qu'un effort
53:43parce que moi j'étais
53:43encore samedi matin
53:44justement à l'Assemblée Générale
53:46de l'association
53:48des maires ruraux
53:48de mon département
53:49et les coupes budgétaires
53:51qui sont prévues
53:52à hauteur de 4,7 milliards
53:54même le comité
53:55des finances locales
53:56parle de 8 à 10 milliards
53:57de retraits budgétaires
53:59toutes
53:59tout confondues
54:01je crois que ça
54:02c'est un nouveau
54:02coup porté
54:03à notre vie municipale
54:05à l'engagement municipal
54:07et demain
54:08aux équipes municipales
54:09qui prendront le relais
54:10des équipes
54:11des équipes actuelles
54:12et je crois qu'il faut
54:13absolument combattre
54:14ce repli budgétaire
54:15et de redonner
54:16les moyens
54:16à nos communes
54:17d'assurer les politiques
54:18publiques
54:19qu'attendent les habitants
54:19Nicolas Turquois
54:214,7 milliards d'euros
54:22de mise à contribution
54:23mais tout le monde
54:24est mis à contribution
54:25à la sécurité sociale
54:27l'État
54:27est-ce qu'il faut
54:28que Sébastien Lecornu
54:29tienne aussi
54:30sur cette question
54:31des économies à réaliser ?
54:33Moi je pense
54:33qu'on doit tous participer
54:34et parce que je vois
54:36il y a des situations
54:37de collectivités
54:38qui sont différentes
54:38les unes des autres
54:39actuellement
54:40c'est les départements
54:40qui sont en difficulté
54:42parce qu'ils ont
54:42une sphère sociale importante
54:44et donc du coup
54:45ils sont beaucoup sollicités
54:46il faut le faire avec mesure
54:47parce qu'il y a aussi
54:48des excès parfois
54:49dans certaines collectivités
54:51sur des dépenses
54:52qui peuvent être parfois
54:53somptuaires
54:54pour un certain nombre
54:54d'entre elles
54:55donc il faut que ça soit
54:56contrôlé
54:57et globalement
54:58les budgets ont été
54:59en progression
55:00sûrement pas assez vite
55:01il y a des besoins
55:01qui ne sont pas satisfaits
55:03mais il n'y a pas
55:05les communes
55:05qui seraient vertueuses
55:06et l'Etat
55:06qui ne le serait pas
55:08c'est de l'argent public
55:09il faut trouver un équilibre
55:10Et dernière question
55:11les maires que vous croisez
55:12dans votre commune
55:13ils en pensent quoi
55:13des députés en ce moment
55:14ils vous disent quoi
55:15sur ce qui se passe
55:16à l'Assemblée
55:16David Lissner
55:17le président de la MF
55:18dit on a une vie
55:19de l'exécutif en sursis
55:20une vie parlementaire
55:21en hystérie
55:21façon de dire
55:23que chez les maires
55:23il y a un peu plus
55:24de stabilité peut-être
55:25Julien Bruggerolle
55:26Oui il y a de la stabilité
55:28il y a de l'attente
55:28vis-à-vis du débouché budgétaire
55:31de l'atterrissage budgétaire
55:32ça remonte systématiquement
55:33dans nos rencontres
55:35mais l'attente
55:36c'est à quelle sauce
55:37on va être mangé
55:38et donc il faut que nous
55:40on puisse débattre
55:41jusqu'au bout
55:41de cette question budgétaire
55:43et des moyens
55:43qui sont donnés
55:44à nos collectivités
55:45Et il y a aussi peut-être
55:46Nicolas Turquois
55:46les maires qui vous disent
55:47en tout cas
55:48il faut vous en occuper avant
55:50on n'a pas envie
55:50que ça parasite
55:51que ça pollue
55:51notre campagne des municipales
55:53ces questions de politique nationale
55:54Nicolas Turquois
55:55Alors en tous les cas
55:56les maires de ma circonscription
55:57je ne me permettrai pas
55:58de parler au nom de tous les maires
55:59les maires de ma circonscription
56:00sont inquiets
56:01de la France
56:02et de l'absence de budget
56:03ils ne comprennent pas
56:04notre mode de fonctionnement
56:05il y a un côté qui est excessif
56:06parce que dans les conseils municipaux
56:08il y a des gens d'opposition
56:09mais ça se passe
56:10de façon beaucoup plus respectueuse
56:11et beaucoup moins
56:12cavalière
56:14ou le cirque
56:16comme ils ont l'impression
56:18qu'on se comporte ici
56:19donc ils attendent de nous
56:21de la responsabilité
56:22Merci beaucoup Nicolas Turquois
56:24Merci Julien Bruggerolle
56:25Nous sommes à quelques secondes
56:26de cette séance
56:27des questions au gouvernement
56:28on va vous retrouver
56:29regardez
56:29le Premier ministre arrive
56:31en ce moment même
56:32par la cour d'honneur
56:33de l'Assemblée nationale
56:34vous vous y trouvez
56:35Clément Méric
56:36et vous allez nous dire
56:37justement
56:37sur quoi sera interrogé
56:39le gouvernement
56:39Oui Elsa
56:40Eh bien il va y avoir
56:43trois questions
56:44qui porteront sur la lutte
56:46contre le narcotrafic
56:47Elsa
56:48vous savez que ce matin
56:50se tenait à l'Elysée
56:51une réunion importante
56:52et qu'il y a eu
56:54un drame
56:55un assassinat
56:56la semaine dernière
56:57à Marseille
56:58l'assassinat
56:59de Mehdi Kassissi
57:00dont le frère
57:01est un militant
57:02engagé dans la lutte
57:03contre le narcotrafic
57:04on va aussi parler
57:05de la situation
57:05en Ukraine
57:05au lendemain
57:06de cette visite
57:07du président ukrainien
57:08Volodymyr Zelensky
57:10à Paris
57:10et de la signature
57:10d'un important contrat
57:11d'armement
57:12et puis on évoquera
57:12aussi le statut
57:13des élus locaux
57:14alors qu'il y a
57:14le congrès des maires
57:15actuellement à Paris
57:15et la politique
57:16de logement social
57:17portée par le ministre
57:18Vincent Jambrun
57:19Merci beaucoup Clément Méric
57:22on va suivre tout ça
57:23en direct et en intégralité
57:25regardez dans cette salle
57:26des pas perdus
57:27la garde républicaine
57:28est en place
57:28pour l'arrivée
57:29de la présidente
57:30de l'Assemblée nationale
57:31on va retrouver
57:31quelques mètres à côté
57:32Stéphanie Despierre
57:33dans la salle des 4 colonnes
57:34on parle essentiellement
57:35du budget
57:36tout le monde échafaude
57:37des scénarios
57:37Stéphanie
57:38Oui mais pour l'instant
57:39on est un peu dans une période
57:40de creux je dirais
57:42même si l'agenda
57:43est très chargé
57:44puisque les députés
57:45vont siéger
57:46toute la semaine
57:47sur le budget 2026
57:47mais personne ne sait
57:48exactement
57:49comment cette histoire
57:50va finir
57:50la constitution
57:51donne le droit
57:52de discuter
57:53jusqu'à dimanche minuit
57:55est-ce que ce sera suffisant
57:56pour finir tout le budget
57:58ici à l'Assemblée nationale
57:59non
58:00la partie recette
58:01ne sera
58:01la partie dépense
58:02pardon
58:02ne sera probablement pas
58:03discutée
58:04est-ce que ce sera suffisant
58:05pour arriver au bout
58:06de la partie recette
58:07et avoir un vote
58:08là les avis divergent
58:09il semblerait que oui
58:10les débats
58:11devraient pouvoir
58:12s'accélérer un peu
58:13cette semaine
58:14mais le compteur tourne
58:15et si l'Assemblée
58:16n'arrive pas
58:17à étudier ce budget
58:182026
58:19d'ici dimanche
58:20minuit
58:21et bien il partira
58:22au Sénat
58:23merci beaucoup
58:25Stéphanie Despierres
58:26regardez ces images
58:27des tambours
58:27de la garde républicaine
58:29depuis la salle
58:30des pas perdus
58:31elles annoncent
58:32l'arrivée
58:33de la présidente
58:33de l'Assemblée nationale
58:34dans une poignée de secondes
58:35pour la séance
58:36des questions
58:37au gouvernement
58:38Gaëlle Brunpivet
58:39arrive pour traverser
58:40cette salle des pas perdus
58:41au menu de la séance
59:08aujourd'hui
59:08une question sur l'Ukraine
59:09le député Laurent Marcangéli
59:11va demander un débat
59:12au Parlement
59:13il serait également question
59:14de la lutte contre le narcotrafic
59:16avec l'assassinat de Médic
59:18et Sassi
59:18le frère d'un militant écologiste
59:20militant contre le narcotrafic
59:22le ministre de l'Intérieur
59:23parle d'un crime
59:24d'intimidation
59:25on écoute cette séance
59:27on revient après
59:27pour le débrief
59:28avec des députés
59:29mais aussi avec des citoyens
59:31de la violence
59:43et puis le langue de sa
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