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  • il y a 2 jours
Édouard Philippe s'est exprimé au micro de BFMTV ce mardi à l'occasion de son déplacement au salon des maires de France à Porte de Versailles à Paris.

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Transcription
00:00Oui, en effet, ce congrès des maires de France qui s'est ouvert aujourd'hui, qui va durer jusqu'à jeudi,
00:05avec un certain nombre de personnalités qui vont passer ici, y compris des candidats déclarés à l'élection présidentielle,
00:10et donc Edouard Philippe qui se trouve à quelques mètres de moi, qui déambule depuis plusieurs minutes maintenant ici au salon des maires.
00:18On a en effet pu interroger en exclusivité pour BFM TV Edouard Philippe il y a quelques instants,
00:23puisqu'il a rencontré Sébastien Lecornu à la mi-journée.
00:26Edouard Philippe qui confiait que la situation était peu claire, qu'il attendait de voir comment les choses allaient se terminer sur le budget,
00:33mais qu'il n'était pas très optimiste sur l'issue de ces discussions.
00:37Pourquoi ? Parce qu'Edouard Philippe dit avoir vu valser des milliards, valser des taxes, valser des suspensions,
00:43et qu'il n'était pas d'accord avec ce qui était en ce moment fait du côté de l'Assemblée nationale.
00:49Et puis c'était aussi l'occasion de demander à Edouard Philippe s'il ne regrettait pas d'avoir appelé à la démission Emmanuel Macron,
00:54dans la mesure où Sébastien Lecornu est toujours en place et que les débats se poursuivent en ce moment.
00:59Je vous propose d'écouter sa réponse en exclusivité pour BFM TV.
01:03C'était il y a quelques instants au micro de Valentin Révolier.
01:07Le fait que certains ministres aujourd'hui appartiennent à votre parti Horizon
01:10et que vous dans le même temps vous ayez appelé à la démission du chef de l'État,
01:13il peut y avoir aussi de l'incompréhension.
01:14Est-ce que vous êtes allé trop vite aussi en appelant la démission d'Emmanuel Macron ?
01:18J'ai dit ce que je pensais. J'ai considéré que compte tenu du désordre actuel, il fallait revenir à plus de clarté
01:23et qu'une bonne façon de revenir à plus de clarté, c'était que le président puisse partir dignement,
01:29de façon ordonnée et peut-être un peu avant mars ou mai 2027.
01:36Mais je l'ai dit parce que je le pensais, ni destitution, ni démission, mais un départ ordonné.
01:40Bon, très bien. Ça n'est pas le cas. Il faut donc gérer la situation actuelle.
01:43J'espère qu'à la fin de la discussion budgétaire, un budget acceptable sera présenté.
01:50Et je n'en suis pas sûr. Je ne sais pas ce qui se passera ensuite.
01:53Vous l'avez entendu, Edouard Philippe, très peu optimiste sur la situation actuelle
01:58et qui regrette en particulier la suspension de la réforme des retraites.
02:02Il ne trouve pas cela sérieux quand il voit les autres pays d'Europe qui, eux, ont décalé l'âge plus tard.
02:08Il promet, vous le savez déjà, de revenir sur cette mesure, décaler l'âge de la retraite plus tard.
02:13Ça apparaîtra très certainement dans son programme pour la prochaine élection présidentielle.
02:18Merci beaucoup à vous, Hugo Capelli, en direct de la Porte de Versailles.
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