Sarah Knafo : «Ils ne seront pas tous récupérables»

CNEWS

L’eurodéputée Reconquête, Sarah Knafo, était l’invitée de La Grande Interview ce mardi 18 novembre sur CNEWS. Elle s’est exprimée au sujet de la radicalisation chez les jeunes : «Quand on a un tiers des jeunes qui se reconnaissent dans le djihadisme, ils ne seront pas tous récupérables».

Transcript

00:00Déjà une première chose la plus simple, c'est rompre avec leurs liens, avec les pays d'origine,

00:05ou même avec des pays qui ne sont pas des pays d'origine, mais qui prennent la France comme terrain de jeu

00:09pour financer des lieux de culte, pour financer des salles de sport, pour financer des associations,

00:13et qui font monter cet islam qu'on dirait radical.

00:17Et quand on voit dans les sondages le nombre de jeunes qui se reconnaissent dans les frères musulmans,

00:21dans le salafisme, vous avez vu les chiffres sur le salafisme, dans le djihadisme même,

00:25on s'aperçoit que ça doit bien venir de quelque part.

00:27Donc couper ces financements, à mon avis, c'est la chose la plus simple.

00:29Donc fermer ces lieux de culte, radicaux et sulfureux, ça aussi, c'est la chose la plus simple.

00:34Ensuite, l'étape numéro 2, on sent bien que quand on a un tiers de jeunes qui se reconnaissent dans le djihadisme,

00:40ils ne seront pas tous récupérables. Vous voyez ce que je veux dire ? Il faut être raisonnable.

00:44Dans ce cas-là, qu'est-ce qu'on doit se dire ? Il faut être prêt à dire, on doit expulser peut-être des dizaines de milliers de personnes

00:51qui ont une double nationalité, qu'on doit pouvoir déchoir de leur nationalité française.

00:56Vous savez, il faut que ce chiffre est assez épilonesque.

00:59Alors, malheureusement non, puisqu'on hérite de la nationalité de manière assez automatique.

01:04Même François Hollande voulait le faire.

01:05Ça paraît aujourd'hui radical de dire qu'on va déchoir de sa nationalité française quelqu'un qui tient des propos djihadistes.

01:10Même François Hollande voulait le faire en 2015.

01:13Ne soyons quand même pas plus à gauche que François Hollande.

01:15Dans une assemblée très fragmentée aujourd'hui.

01:17Et disons-nous, on doit pouvoir se dire qu'on rompt avec des personnes qui ont déjà rompu avec nous.

01:23Ce n'est pas radical de dire ça, c'est du bon sens.

01:25Quand on a sur notre sol des bombes sur pattes, il faut se dire qu'on doit s'en séparer.

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