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  • 8 hours ago
Transcript
00:00Des MiG-29 soviétiques, des F-16 de fabrication américaine, des Mirages français et peut-être bientôt des Rafales.
00:11L'Ukraine veut agrandir sa flotte aérienne en y intégrant le fleuron de l'industrie aéronautique française.
00:18C'est vraiment un facteur de changement majeur parce que c'est vraiment la faiblesse aujourd'hui de l'Ukraine, c'est l'aviation.
00:24Parce qu'aujourd'hui il y a trois conditions, il faut d'abord abattre les missiles russes qui frappent les populations civiles ukrainiennes,
00:29on le sait, avec une intention de tuer, de détruire depuis trois ans et demi, que deuxièmement il y a la situation sur le front
00:35et que troisièmement il faut utiliser aussi les Rafales pour frapper les bases militaires russes, les dépôts de munitions dans la profondeur du terrain russe.
00:43C'est aussi à ça que ça sert et ça c'est urgent.
00:46Il y a effectivement urgence pour l'Ukraine. Pourtant, la livraison de Rafales risque de prendre du temps.
00:52D'abord parce que Kiev et Paris n'ont signé qu'une lettre d'intention. Il ne s'agit pas d'une commande ferme et définitive.
00:58Les termes peuvent encore changer.
01:01Ensuite, à cause de la quantité envisagée, jusqu'à 100 Rafales livrées à l'Ukraine.
01:06L'entreprise Dassault qui les produit a déjà augmenté sa cadence cette année pour fabriquer quatre ou cinq avions chaque mois.
01:13Mais elle a également d'autres clients à fournir.
01:16Et il y a enfin les durées de formation.
01:19Il faut habituellement trois ans pour apprendre Ă  piloter un Rafale.
01:22D'ici là, l'Ukraine pourra probablement compter sur les Gripen suédois.
01:28Kiev a récemment signé une lettre d'intention pour en acheter 100 à 150 exemplaires.
01:33Des avions de chasse qui s'utilisent plus facilement que leurs concurrents
01:37et qui ont l'avantage de pouvoir s'adapter aux armes de fabrication ukrainienne.
01:41Sous-titrage Société Radio-Canada
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