- il y a 16 heures
Retrouvez le replay de l'avant course de la mass start messieurs à Geilo du 16/11/2025.
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00:00...
00:00Très heureux de vous accueillir avec l'un des personnages de cette nouvelle saison de biathlon.
00:13C'est sur Eric Perrault qui est en train d'effectuer ses traditionnels réglages avant la Mastart Home.
00:18On est à Yellow en Norvège pour la traditionnelle épreuve de pré-saison J-13 avant la première épreuve de Coupe du Monde.
00:24Ce sera à Östersund en Suède.
00:26Les réglages qu'on va vivre avec Victor Coudreau dans quelques instants, Anne-Sophie Etangui, toujours là après la Mastart Femme.
00:33Juste après le biathlon, place aux qualifiers, les éliminateurs de la Coupe du Monde 2026.
00:39Le Portugal avec Roberto Martinez à Porto qui affronte l'Arménie.
00:43Ils sont confiants les Portugais parce qu'ils ne sont toujours pas qualifiés.
00:45Ils doivent absolument faire un résultat face à l'Arménie pour s'éviter les barrages.
00:49Mais visiblement, les supporters n'en veulent pas.
00:52Roberto Martinez qui a toujours une très belle cote au Portugal.
00:55Le Portugal face à l'Arménie, c'est à 15h10 pour décrocher le billet pour une qualification directe.
01:01Ou bien pour passer par les barrages.
01:03Ce sera sans doute le cas de l'Italie, sauf miracle, ce soir face à la Norvège.
01:0720h45, ce sera l'un des autres rendez-vous.
01:08Vous ne traitez pas aux 9 buts ?
01:09Alors 9 buts d'écart pour l'Italie face à la Norvège d'Ernie-Galande.
01:12Si on vit ça, Anne-Sophie, ce sera au-dessus de Marta Furcane en biathlon.
01:15Oh non !
01:179 buts d'écart !
01:18Je ne peux pas vous laisser, Vincent.
01:20C'est pour ça que, on va voir ça.
01:22Mais bon, ce sera à suivre.
01:2320h45 ce soir.
01:25On va voir Victor Coudreau sur le pas de tir.
01:27Tanguy, on vous demande la permission ?
01:29Non, parce que même si je dis non, vous allez y aller quand même.
01:31Je vais dire oui.
01:33Comme ça, ça vous arrange si je dis non.
01:34Votre bénédiction.
01:35Est-ce qu'il y a un nuage ou il n'y a pas de nuage ?
01:40Tout à l'heure, il y avait un nuage menaçant.
01:43Finalement, il est arrivé sur le premier, le deuxième tir.
01:45Ensuite, ça s'est dégagé.
01:46On a envie de savoir l'état du ciel.
01:48Victor !
01:50Le ciel est bleu ?
01:52Non, là, rien de menaçant.
01:55Le soleil bleu, enfin le soleil bleu, le ciel bleu, pardon.
01:58Et le soleil tape plutôt fort sur le pas de tir.
02:01Donc voilà, les Français sont plutôt en fin de réglage.
02:05Notamment quant à Fillon Maillet qui est en train de se rhabiller.
02:07Éric Perrault aussi.
02:09Il fait chaud, pas de nuages, plus de neige, très peu de vent.
02:14Les conditions sont très différentes de celles pour les réglages des femmes.
02:19Enfin, chaud, mais ils ont quand même leur bonnet.
02:21Ils ont l'air de se couvrir, Victor.
02:23Soyez raisonnables.
02:26Oui, mais parce qu'on est en fin d'entraînement.
02:28Vous connaissez ça, Tanguy.
02:30On se couvre pour éviter de prendre froid.
02:32Cela dit, avec le soleil qui commence à être rasant,
02:34là, on a vu Éric Perrault avec un petit carton.
02:36On a vu quelques filles tout à l'heure arriver sur le pas de tir
02:40avec un petit carton accroché sur le bonnet.
02:43Mais ça, vous le savez, c'est pour éviter que les rayons du soleil
02:45viennent gêner l'œil pendant la visée.
02:49Alors certains ont des cache-œil sur leur carabine.
02:53D'autres n'en ont pas.
02:55Et donc, pour s'en prémunir, on rajoute un petit carton
02:58qu'on vient arracher sur les boîtes de balles
03:01et qu'on vient se glisser sous le bonnet.
03:03Voilà, comme l'image le montre là.
03:05Ça, c'est uniquement pendant les réglages ?
03:07Non, non, on peut le garder pendant la course.
03:09Après, il faut se méfier parce que parfois,
03:12à un quart d'heure près, on fait des réglages avec du soleil
03:15et puis un quart d'heure plus tard, le soleil tombe un peu derrière les arbres.
03:19Ça vient parfois, l'intensité du soleil modifie un tout petit peu
03:22d'un ou deux clics ce qu'on avait comme visée.
03:26Donc, toujours être vigilant là-dessus.
03:28Mais les garçons s'entraînent à Yellow maintenant depuis une bonne semaine,
03:32dix jours.
03:33Donc, ils sont habitués à venir s'entraîner l'après-midi dans ces conditions.
03:36Ils savent le gérer normalement.
03:38Justement, avant de vous emmener dans la préparation de cette épreuve à Yellow,
03:42grâce à Victor Coudreau qui a donné sa caméra à Fabien Claude,
03:4524 heures dans la vie des bleus avant une course.
03:49Vous verrez que font les bleus à ce moment-là.
03:51Victor, justement, les réglages, les bleus qui sont sur le pas de tir
03:54depuis une vingtaine de minutes.
03:55Est-ce que vous pourriez nous résumer ce qui s'est passé depuis ces 20 minutes ?
04:01Eh bien, écoutez, on a surtout vu Oscar Lombardo,
04:05Quentin Fillon-Maillet et Éric Perrault au tir.
04:09Voilà, Jean-Pierre Amat et Stéphane Boutiot qui donnent leurs consignes.
04:12Assez peu de vent, un léger gauche-droite.
04:17Mais pour l'instant, ça ne bouge pas trop.
04:19Je vais essayer de vous montrer aussi.
04:20Emilia Jacquelin, voilà, qui vient d'arriver sur le pas de tir également.
04:24Voilà, donc on se prépare, on se prépare ici.
04:27Emilia Jacquelin qui a un sprint un petit peu décevant hier au niveau du...
04:35Vous êtes déçu, Messaoud ?
04:36Peut-être pas, d'ailleurs.
04:38Pourquoi déçu ?
04:38Oui, 8 sur 10.
04:39Il fait deux tiers de course très bien.
04:43Ça se passe un tout petit peu moins bien sur le debout.
04:46Et très certainement qu'il était parti un peu trop vite
04:48et qu'il en laisse un peu dans le dernier tour.
04:50C'est normal en début de saison, sur les gestions de course,
04:53il faut reprendre les habitudes.
04:55De toute façon, Emilia Jacquelin, il aime bien partir tambour battant.
04:59Là, on peut s'attendre, d'ailleurs, pourquoi pas, à le voir placer une attaque.
05:04Peut-être à un moment où on ne s'y attend pas.
05:06Il a envie d'être joueur.
05:08Et c'est son état d'esprit.
05:10C'est comme ça qu'il aime faire son biathlon.
05:12Et c'est comme ça qu'on aime le voir.
05:13Et oui, on aime le voir comme ça.
05:15Et on attend tellement d'Emilia Jacquelin pour cette saison qui s'annonce très prometteuse.
05:20On vous expliquera pourquoi tout au long de cette saison.
05:23La start list, d'ailleurs, Anne-Sophie, avant de vous emmener dans les coulisses de la préparation des Bleus.
05:28Tous les Français sont là.
05:29Oui, on a repris le classement général de la saison dernière pour attribuer les numéros de dossard.
05:34C'est donc logiquement quand sa qualité de vainqueur du Globe de Cristal,
05:38le Sturla Lagred a le dossard 1.
05:40Éric Perrault, quant à Fillon Maillet, Emilien Jacquelin, Fabien Claude sont là avec, vous le voyez, des petits dossards 3, 5, 8.
05:49Oscar Lombardo, lui, a le dossard 33.
05:52Il partira donc dans la deuxième Mastart.
05:55Finalement, on va voir deux Mastart.
05:57Aujourd'hui, vous le savez, il n'y a que 30 cibles sur le pas de tir.
05:59On l'a vécu chez les filles tout à l'heure.
06:01Il y a bien 60 qualifiés.
06:03Mais en fait, on fait deux groupes de départ.
06:05Il y a donc la première Mastart pour les cibles 1 à 30.
06:09Et ensuite, on verra nos trois autres Français.
06:11Ça tombe bien puisque ces trois-là jouent leur qualification, leur sélection pour la Coupe du Monde.
06:16Donc Oscar Lombardo, 33.
06:18Gaëtan Paturel, 44.
06:19Antonin Guigona, 49.
06:21Ils vont être dans le même groupe, ce qui facilitera peut-être l'avis de Simon Fourcade et Jean-Pierre Hamad pour les départager.
06:27La sélection française qui se joue.
06:29La sélection norvégienne, encore plus impitoyable également.
06:32avant de voir ce que vous a préparé Fabien Claude à qui on a donc confié la caméra avant les épreuves de Yellow ici.
06:41On va le faire maintenant.
06:42Allez, Fabien Claude, parce qu'on aime vous emmener, vous le savez, dans les coulisses de l'équipe de France.
06:46Fabien Claude à qui Victor Coudreau a donné sa caméra.
06:50Caméra embarquée.
06:5124h dans la vie des bleus avant une épreuve de biathlon et avant le sprint d'hier.
06:5717h50 et on attaque la session de kiné avec Mathieu, notre kiné ostéo du groupe.
07:04Là, j'espère qu'il va bien prendre soin de mes jambes et de mes mollets pour la courbe de l'eau.
07:09C'est la veille de course, forcément, on va venir checker.
07:30Je suis venu nettoyer que toute la chambre où on émet les balles, il n'y avait aucune impureté.
07:38Bonjour à tous.
07:49Là, il fait clairement grand beau.
07:52Il a dit ça.
07:54Il a dit ça.
07:55La saison, peut-être que tu montres.
08:08Ça va aller, ça va aller.
08:13Allez.
08:19Parti.
08:20Bonne course.
08:21Merci infiniment, encore une fois, à l'équipe de France qui nous offre ces moments si précieux dans la vie du groupe.
08:28Comment on prépare une course ?
08:29C'était donc 24h avant le sprint d'hier.
08:31Tanguy, on a vu que la cible pour les fléchettes était toujours là.
08:34D'ailleurs, 23h25 ce soir.
08:36Les fléchettes, le grand slam, on sera du côté de Wolverhampton.
08:39Cette vie avant les courses qui est capitale, évidemment, puisqu'on passe tellement de temps ensemble dans cette équipe de France.
08:45Oui, on ne s'en rend pas forcément compte.
08:47On a l'impression que la course commence au moment des réglages.
08:50Mais pour être bon sur une course de biathlon, les 24h qui précèdent sont très importantes.
08:57Et sur ces 24h, il y a forcément un peu de détente.
08:59Mais ça, où, avec les fléchettes.
09:02Mais vous aurez noté que ce n'était pas un burger frites qu'on mangeait, mais plutôt du riz.
09:07On fait attention à ce qu'on mange, on fait attention à la récupération, avec massage parfois pré-course pour régler un ou deux petits problèmes articulaires.
09:18Massage après course.
09:20C'est déjà des moments où, là, sur ces courses-là, ils viennent chercher justement une routine d'avant-course sur ce qu'ils vont manger, sur les gels d'avant-course, sur la nutrition.
09:30Et aussi, avoir presque un programme minuté pendant 24h pour arriver sur la course avec aucun doute, dans des chaussons, ou en tout cas dans des skis, c'est mieux.
09:42Mais c'est cette répétition-là qu'ils viennent chercher.
09:45Et là, l'entre-deux-cours a dû être importante justement pour répéter bien ces gammes et arriver le mieux possible préparé sur cette mass-start.
09:52La difficulté du biathlon, on vous l'explique depuis de nombreuses années, mais avec des horaires qui sont différents selon les étapes, selon les formats de course également,
10:01et selon l'ordre de départ.
10:04Évidemment, Emilia Jacquelin en train d'effectuer ses réglages.
10:07On y vient dans quelques instants.
10:08On parlera de Quentin Fionmaillet qui a encore malheureusement quelques soucis sur son tir, on l'a vu hier.
10:14Mais on va commencer avec Éric Perrault qui a signé un magnifique podium hier.
10:18On va l'écouter et puis on reviendra sur ses temps de ski et sur son tir hier, Tanguy, pour Éric Perrault qui semble déjà en pleine confiance.
10:28On l'écoute. Qu'a-t-il pensé de son podium hier, Éric ?
10:31Je suis content d'avoir sorti une course correcte.
10:33En tir, en tout cas, c'est vraiment bien et je suis très satisfait de ce point-là.
10:36En ski, c'était un peu plus poussif, un peu comme là je parle.
10:39Je suis un peu bridé avec ce début de froid, j'ai envie de dire.
10:42C'est le premier froid de l'hiver, sans faire très froid.
10:45Mais finalement, on n'est pas habitué et j'ai l'impression que ça m'a un petit peu bridé.
10:49Les chauffes en course à pied aussi, on n'a pas l'habitude.
10:51Là, il n'y a pas beaucoup de neige, donc j'ai dû m'échauffer à pied.
10:54C'est des petits points qui ont fait que, en tout cas, je n'ai pas réussi à m'exprimer 100% comme voulu.
10:59Mais je vois que la forme est quand même bien là.
11:00J'avais la force nécessaire pour bien avancer.
11:03Donc, plein de bons points qui valident déjà la préparation.
11:06Et je pense que ce n'est pas plus mal qu'il y ait encore quelques trucs à débrider pour laisser on a venir.
11:10Des trucs à débrider sans doute déjà aujourd'hui sur la Mastart.
11:14Mais Tanguy, Eric Perrault, content du déroulé d'hier pour apprendre ici à Souchen sur Asouchen.
11:22Le lapsus à Yellow, on n'est plus à Souchen.
11:24Sur sa forme, qu'est-ce qu'on peut relever ?
11:26Il a fait une préparation sans amicroche, un peu de fatigue à certains moments.
11:33L'année dernière, on a dit que son cheval de bataille sur la préparation, c'était d'augmenter son niveau général au tir, être plus régulier.
11:43Cette saison, quand on lui a posé la question, il dit la même chose.
11:47Monter encore les curseurs d'exigence, être exigeant sur chaque balle à l'entraînement.
11:51Se reprendre comme en course quand il faut se reprendre et ne pas laisser une balle s'échapper même à l'entraînement.
11:56Quand on tire beaucoup de balles à l'entraînement avec de la qualité, forcément, c'est plus facile en course.
12:01On va l'écouter sur son statut de leader 3e de la Coupe du Monde l'année dernière.
12:04On verra d'ailleurs avec vous son évolution qui est exceptionnelle.
12:08Mais écoutons Eric Perrault interrogé par Victor Caudreau hier sur ce statut de leader peut-être cette saison.
12:13On me le répète assez souvent maintenant que je fais partie des favoris et tant mieux.
12:18En tout cas, c'est un statut que j'apprécie.
12:20C'est ce que j'ai toujours cherché à faire depuis que j'ai débuté en compétition dans le ski.
12:26Très satisfait de ça.
12:27Après maintenant, encore une fois, il n'y a rien d'acquis.
12:30Tous les jours, il faut en mettre à zéro.
12:31C'est ce qui est vraiment sympa dans le biathlon.
12:33C'est ce que j'aime dans ce sport.
12:34Chaque jour, il faut en mettre les balles.
12:35Chaque jour, il faut skier vite.
12:37J'essaie de faire ça tous les jours.
12:38C'est ce que je fais à la préparation sur les courses d'été et sur les courses de pré-saison.
12:42Demain, encore un nouvel exercice.
12:44Encore une fois, les vrais compteurs seront à déclencher dans deux semaines.
12:48Tous les points sont validés.
12:49Tous les fagnons sont au vert.
12:51Maintenant, il faut engager quand ça compte.
12:53C'est ça qu'on aime.
12:55Il est parfait, Éric Perrault.
12:56Les fagnons sont au vert.
12:57C'est pas mal comme expression.
12:58Honnêtement, on va la retenir, celle-là.
12:59Fagnons au vert, c'est magnifique.
13:01Ça va nous faire la saison.
13:03Je note les petites habitudes.
13:05On note des choses.
13:06Tanguy, pourquoi est-ce qu'on n'a pas d'autres sur Éric Perrault
13:08quand il s'agit d'appréhender ce statut de favori ou de leader ?
13:12On utilise le mot qu'on veut.
13:14Mais a priori, le doute ne nous traverse pas l'esprit.
13:17Oui, parce qu'il a une progression finalement
13:20qui, quand on prend un peu de recul, est assez linéaire.
13:24Il était très loin quand il était très jeune.
13:26Quand il avait 14-15 ans, il n'était pas sur les tablettes.
13:29Mais depuis qu'il est en Coupe du Monde,
13:31si on regarde sa progression, 68e, il a divisé par deux la deuxième saison,
13:3534e, puis 11e.
13:37Et là, on se dit que ça commence à être difficile
13:38d'aller grappiller des places au classement général.
13:41Mais non, il fait un sacré bon encore de 11e à 3e l'hiver dernier.
13:45On aurait pu mettre un point d'interrogation sur 25-26
13:47parce que s'il continue sa progression, c'est forcément du cristal au bout.
13:51Ce qui est intéressant, c'est que pour accompagner
13:52cette progression au classement général, forcément,
13:54il y a de la vitesse à ski,
13:57mais il y a aussi des pourcentages au tir qui s'améliorent progressivement.
14:00Et plus on va arriver dans ces années-là,
14:03plus ça va être dur pour Éric Perrault,
14:05maintenant qui a optimisé son talent,
14:08d'aller chercher des petits points supplémentaires,
14:1090% au tir, c'est déjà très bien.
14:14Six podiums cet hiver, c'est aussi très bien.
14:17Maintenant, ça va être vraiment une année charnière, je pense, pour lui,
14:22avec le gros objectif des Jeux
14:23et à voir s'il a la capacité d'aller encore monter le curseur
14:26sur un ou deux paramètres pour continuer à progresser.
14:29Oui, et surtout, on n'est pas inquiets quand il parle justement de ce statut de favori,
14:33parce qu'il l'a dit à Victor.
14:34En fait, moi, je me suis toujours battue pour ça.
14:37Donc, on est en train, et préparé pour ça,
14:39on est en train aujourd'hui de me mettre cette étiquette-là.
14:42Je sais que je suis très attendue,
14:43mais en fait, c'est ce que j'espère depuis plusieurs saisons maintenant.
14:46Donc, je crois qu'il est aussi très bien préparé mentalement.
14:49Ce n'est pas quelque chose qui va lui tomber sur le coin de la tête.
14:51Maren Kierkeide, hier, on lui pose la question.
14:53Alors, bien sûr, on s'impatiente sans doute un peu.
14:55On lui dit alors, le statut de favori de cette équipe norvégienne ?
14:58Hop, hop, hop, attendez, j'ai que 22 ans,
15:00il y a une grecque tendre vol, etc.
15:02Là, Éric Perrault, il est en mesure, en tout cas,
15:06assez prêt pour assumer ce statut-là dans l'équipe de France.
15:09Oui, t'as entendu ?
15:10Non, mais quand il était petit, il disait sans problème,
15:13je rêve d'être champion olympique,
15:15et je serai champion olympique un jour.
15:17Après, quand on en discute avec lui,
15:18il n'a aucun problème à afficher ses objectifs.
15:21Et il le dit d'ailleurs, peut-être que je vais me tromper,
15:22peut-être que je ne le serai jamais champion olympique.
15:25Mais en tout cas, moi, si je me mets dans la tête déjà que je vais l'être,
15:29ensuite, je mets tout en place pour que ça arrive.
15:32La progression fantastique d'Éric Perrault,
15:34qui nous offre d'immenses espoirs cette saison,
15:37à la fois en Coupe du Monde et aux Jeux olympiques, évidemment.
15:39Anne-Sophie, on aime découvrir ce qu'ont fait nos biathlètes pendant l'été.
15:43Éric Perrault, justement, ça a donné quoi ?
15:45Il a gagné, encore une fois, il a gagné même trois fois.
15:48Vous savez, il y a ces fameux shows, ces courses d'exhibition.
15:52Il y a le Martin Fonca de Nordique Festival qui n'a pas eu lieu cette saison.
15:56Mais il y en a d'autres un petit peu partout en Europe.
15:58Et à chaque fois, Éric Perrault s'est imposé.
16:03On est en août au Bling Festival.
16:05C'est en Norvège.
16:07Éric Perrault s'impose devant Sturlalagred et Émilien Jacqueline.
16:11Justement, c'est sur un super sprint.
16:12Ensuite, on est à Dresde, en Allemagne.
16:16Et Éric Perrault s'impose au finish devant Quentin Fillon-Maillet et Jacob Fax.
16:21C'était au cours d'une Mastart organisée aussi sur ces skis à roulettes.
16:26Et puis enfin, le Loupoine Festival.
16:28Ça, c'est à Munich.
16:29Il y a quelques semaines à peine, vous le reconnaissez peut-être, de dos le 19 octobre dernier.
16:36Le trophée lui est remis par Martin Fourcade himself pour la victoire d'Éric Perrault devant Isaac Frey et Justus Trellov.
16:46Et il s'en est amusé d'ailleurs sur les réseaux sociaux.
16:48Éric, il a dit 3 sur 3.
16:50J'ai participé à 3 choses cette saison et à chaque fois, je me suis imposé.
16:54Alors bien sûr, ça aussi, on dit qu'il faut le prendre avec des pincettes,
16:57que le ski à roulettes, ce n'est pas vraiment les sensations sur la neige qu'on attend d'arriver, etc.
17:02Mais on ne peut pas nier que c'est forcément un message fort envoyé à la concurrence.
17:06Éric Perrault est très en forme.
17:08On sait que Lisa Vito dit que c'est pas mal imposé aussi pendant l'été.
17:10Là aussi, même message.
17:11Bon, elle est de retour.
17:13Voilà ce qu'on peut dire sur ses performances à Estival.
17:15Le message très clair d'Éric Perrault.
17:17Hier, podium sur le sprint.
17:18On va guetter sa performance sur la Mastart avec ce match.
17:20Donc, face à la Norvège qui doit gérer l'après, frère Bœuf, évidemment.
17:26Éric Perrault qui avait démarré très fort la saison dernière.
17:29Rappelez-vous, la première Mastart de la Coupe du Monde qui l'avait remportée.
17:33Éric Perrault.
17:36Rappelez-vous, la première Mastart de la saison avec de l'avance.
17:56Il peut regarder derrière, il n'y a personne.
17:58C'est bien lui qui remporte cette course.
17:59Et c'était exceptionnel à ce moment-là.
18:16Alors, il y a tellement de courses en biathlon.
18:19Les consultants nous le disent souvent au début.
18:20On a du mal à comprendre, mais effectivement, à l'époque, on était dans quel état d'esprit quand Éric Perrault remporte la première Mastart de la saison en temps de vie ?
18:29Dans ses attentes, sa préparation, l'objectif d'aller chercher cette victoire ?
18:34On n'était pas tant sur Éric Perrault que sur une ambiance générale dans cette équipe de France très victorieuse, puisque vous n'en souvenez peut-être pas, mais ça va très vite.
18:42Émilien Jacquelin avait remporté le sprint deux jours avant.
18:45Et on se souvenait qu'un an avant, pour leur début avec Simon Fourcade et avec Jean-Pierre Hamat, ça avait été très compliqué.
18:52Ils avaient eu beaucoup de mal à aller chercher des podiums.
18:56Et là, on démarrait la saison avec Émilien Jacquelin qui remporte une course.
19:00Et celle d'après, double podium avec Quentin Fillon-Mahé qui vient terminer deuxième.
19:05Et ça venait valider aussi leur préparation terminée à Souchonne l'année dernière, ici à Yellow.
19:12Et c'est ça qu'ils reproduisent cette année.
19:14Ça s'est bien passé l'année dernière en allant faire les courses norvégiennes.
19:16C'est pour ça qu'ils sont retournés en Norvège cette année.
19:19Qui va succéder à Johan Esbeu dans la hiérarchie du biathlon pour devenir le nouveau roi du biathlon ?
19:25Est-ce que ça peut être Éric Perrault ? Est-ce que ce sera Sturla Ligrid ?
19:27C'est Ligrid, le roi.
19:30C'est celui qui a remporté le Globe de Cristal la saison dernière.
19:33Factuellement, oui.
19:34Il a détrôné le roi avant que le roi se retire.
19:36Et il y a mis un point d'honneur.
19:38Mais c'est vrai.
19:39Mais vive le roi.
19:40Vive le roi.
19:42Sturla Ligrid qui justement se prépare avant cette grande mass start.
19:47Hier, il était un petit peu en difficulté physiquement.
19:51Il en a manqué un peu.
19:51Oui, il fait deux fautes.
19:53Il termine 17e hier.
19:55Ligrid, il est un peu en retrait effectivement.
20:00Après, ça n'a jamais été le plus rapide de la Coupe du Monde.
20:03C'est surtout sur sa capacité à tirer à 90%, comme on l'a dit pour Éric Perrault,
20:07qu'il a construit sa réussite l'hiver dernier.
20:09On fait le point sur l'équipe de Norvège parce que ça va batailler sévère aujourd'hui
20:12pour décrocher les trois places manquantes dans la sélection norvégienne.
20:17Il y a trois tickets à distribuer.
20:19Et la concurrence, elle est féroce évidemment dans le sein de cette équipe norvégienne.
20:23On s'intéresse si vous nous rejoignez à la forme du côté de l'équipe de France.
20:27Les Bleus qui sont en rodage sur cette épreuve de pré-saison du côté de Yellow.
20:31On va les écouter tout d'abord au micro de Victor Coudreau hier après le sprint.
20:36Leur sentiment après cette compétition.
20:40Les sensations sont bonnes.
20:41C'est vrai que c'est une piste qui ne m'avantage pas spécialement sur le début
20:44parce que l'effort est très long.
20:46Je pense qu'on a plus de 2 minutes, 30, 3 minutes d'effort.
20:49En tout cas, la deuxième partie de piste avec des efforts plus punchy, donc ça va mieux.
20:54Au niveau du tir, je suis content de mon...
20:55Je suis un très beau coucher et debout, je me faisais chahuter par le vent.
21:00Je n'ai pas trouvé de solution en termes de stabilité et c'est dommage.
21:05Un très bon tir couché, un tir debout dans le vent, des choses à apprendre et à corriger.
21:11Sur les skis, je pense avoir plutôt bien géré mes deux premiers tours.
21:14Comme je disais, le dernier, un peu plus compliqué.
21:17Mais voilà, je veux dire, dans les temps de passage.
21:19Aujourd'hui, ce n'ont pas été des points de repère très positifs.
21:25Je suis content de ma prépa, je suis content de plein de choses.
21:29Mais je n'ai pas réussi à emplacer les choses en tir.
21:34Et puis, c'est loin d'être dans mes meilleurs temps en ski.
21:41Mais bon, chaque année, c'est un peu la même chose.
21:44C'est toujours mieux d'avoir un coup de pied derrière
21:45que de faire des courses entre Français et se croire performant.
21:51Ça, c'était au niveau de leur ressenti.
21:53Tanguy, qui est là ?
21:57Gaëtan Paturel.
21:58Gaëtan Paturel.
21:59Vous allez apprendre à le connaître et à le reconnaître.
22:02Ça va venir.
22:03Ça va venir.
22:04Gaëtan Paturel, il joue une place au sein de cette équipe de France
22:08pour aller participer à la première étape de Coupe du Monde du côté d'Ostersund.
22:13Justement, on a entendu les bleus, Tanguy.
22:15Ça, c'était leur ressenti.
22:17D'un point de vue chiffre, ça donne quoi ?
22:18Oui, il y a le ressenti.
22:19Et puis, il y a les chiffres.
22:20Et c'est intéressant de regarder qu'hier, le plus rapide sur ce sprint,
22:25si on regarde uniquement les temps de ski,
22:27c'est Vettelé-Christensen en 21 minutes et 15 secondes.
22:31Derrière, à une vingtaine de secondes, regardez,
22:33il y a ce groupe d'athlètes, Botten, Dale, Aspenes.
22:35Et regardez, on a grisé les athlètes qui sont actuellement en sélection.
22:38C'est les Norvégiens qui sont actuellement en sélection.
22:40Et c'est eux, finalement, qui sont les plus rapides hier.
22:43Et derrière, on a plusieurs groupes d'athlètes.
22:45Là, on voit Giacomelle et Fabien Claude
22:46qu'on a mis dans un groupe d'athlètes autour de 30 secondes,
22:50qui sont un peu en retrait.
22:51Et ensuite, on a Laigrid, Perrault, Jacqueline, une quarantaine de secondes,
22:53Quentin Fillon-Maillet et Martine Huldal
22:55qui préparent, eux aussi, la Coupe du Monde dans une quinzaine de jours,
22:59qui sont un peu en retrait.
23:01Et c'est marrant parce que Simon Fourcade, figurez-vous,
23:03il a noté la même chose et il n'est pas du tout inquiet.
23:05Si on regarde les résultats un petit peu plus au sens large,
23:12on peut s'apercevoir que ceux qui jouent des sélections
23:14chez les Norvégiens sont nettement plus performants
23:17que ceux qui avaient déjà leur place pour Ostorsund,
23:20pour qui les vrais objectifs commencent dans deux semaines et demie uniquement.
23:25Donc, on est dans les clous avec ces Norvégiens-là,
23:30ces Norvégiens qui sont déjà sélectionnés sur Ostorsund.
23:33Vous avez raison, il a noté la même chose.
23:35Tanguy Simon Fourcade.
23:37Vous êtes prêts pour devenir entraîneur de l'équipe de France ?
23:39Oh là non !
23:41On va intégrer le staff, en revanche !
23:43Oh là non !
23:44Oh là !
23:45J'ai déjà du mal à me mettre à votre niveau, mais ça vous, alors là.
23:49Vous êtes bien au-dessus, Tanguy, sur le biathlon.
23:51On est heureux d'avoir cette équipe qui vous emmène au cœur du biathlon.
23:55Et encore une fois, on espère que vous le ressentez,
23:58ce bonheur de partager cette belle émotion,
24:00cette belle aventure du biathlon avec vous.
24:02Alors, partagez ça avec qui ?
24:03À Ostorsund et Sophie, c'est dur de choisir,
24:06mais il y a une place seulement qui est disponible encore.
24:09Il reste un dernier ticket, effectivement, pour l'équipe de France.
24:12Ce ticket se joue entre Oscar Lombardo, Gaëtan Paturel et Antonin Guigona.
24:17Oscar Lombardo a donc une courte avance après la course d'hier.
24:22Très clairement, aucun des trois n'a fait un sprint flamboyant.
24:25Oscar a terminé 28e, Gaëtan 42e et Antonin Guigona, lui, a terminé 49e.
24:32Aujourd'hui, il se retrouve tous les trois dans la deuxième Mastart.
24:37En fait, on fait une grosse Mastart à 60, mais il va y avoir deux sasses de départ.
24:42Un premier avec les 30 premiers dossards, un deuxième avec les 30 suivants.
24:47Oscar Lombardo, dossard 33.
24:48Gaëtan Paturel, dossard 44.
24:50Et Antonin Guigona, dossard 49 dans quelques instants.
24:53Donc, ça facilitera peut-être l'avis à Simon Fourcade et Jean-Pierre Hamad pour les départager.
24:57Ils vont être dans le même groupe.
24:58Eh bien, justement, écoutons Simon Fourcade à ce sujet.
25:01On va dire qu'aujourd'hui, Oscar est le mieux placé en ce qui concerne la sélection
25:07entre Oscar, Gaëtan et Antonin.
25:11Maintenant, rien n'est fait.
25:13On le voit, les écarts ne sont pas super importants.
25:16Il reste encore une Mastart de main à effectuer.
25:20Donc, à eux de rester focus, de redresser un petit peu la barre pour ceux qui se retrouvent
25:25en poursuivant.
25:28Et à Oscar, on va dire, de maintenir le rythme et de rehausser un petit peu le niveau.
25:32Voilà l'importance de cette Mastart pour Oscar Lombardo.
25:36Gaëtan Paturel qu'on a aperçu au réglage également.
25:39Écoutons-les, eux aussi, au sujet de leur forme et de leurs attentes.
25:43L'objectif, forcément, il va être en coup du monde.
25:45Mais l'objectif, c'est comme je l'ai dit, c'est d'aller chercher les top 10 sur cette
25:48Coupe du Monde régulièrement, de faire ses Jeux Olympiques.
25:51Donc, oui, prendre la sélection reste un objectif.
25:54Mais comme tout athlète, c'est la prétention d'être en Coupe du Monde.
25:58Donc, au final, je dirais qu'on est tous au même niveau là-dessus.
26:01Ce n'était pas un objectif réel, un objectif premier pour moi sur ce week-end.
26:05C'était surtout prendre des points de repère pour la saison.
26:08Bien sûr, sur la saison de l'IBU Cup qui peut arriver.
26:11Je n'ai fait qu'un an en IBU.
26:12Donc, ce n'est pas du tout une finition pour moi de redescendre en IBU.
26:16Donc, il y avait une opportunité.
26:17Mais s'il n'y a pas ce week-end, ce sera à notre moment.
26:20La grande bagarre pour aller décrocher le dernier billet au sein de l'équipe de France.
26:2315 secondes, Tanguy.
26:24Parce qu'il faut se mettre en place ensuite pour le départ de la Mastart.
26:26Très content de voir qu'Oscar Lombardo, hier 28e, n'est pas du tout content de lui
26:29parce qu'il veut aller aux Jeux Olympiques,
26:31parce qu'il veut jouer des top 10 en Coupe du Monde et qu'il en était loin.
26:33Il affirme enfin les choses et ça, c'est positif pour tout le groupe.
26:36Pourquoi vous énervez ?
26:37Je ne m'énerve pas.
26:38Vous m'avez dit d'aller vite.
26:38Je vais vite.
26:39Vous m'avez dit de parler le plus vite possible.
26:42Et après, c'est vous qui rendez en retard.
26:44Allez, on marque une courte pause.
26:46Et on est en place pour le départ de cette Mastart Homme.
26:48Le match France-Norvège, maintenant à tout de suite.
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