Biathlon - Le replay de l'avant course du sprint messieurs à Geilo - Replay

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Retrouvez le replay de l'avant course du sprint messieurs à Geilo du 15/11/2025.

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00:00Très bon week-end à vous, on va vous accueillir en Norvège avec l'excitation d'une nouvelle saison de biathlon, les épreuves de pré-saison avec le sprint-femme qui a été remporté par Marine Kerkaïde il y a quelques minutes.

00:19Place au sprint-homme avec le premier match France-Norvège de cette nouvelle saison, arbitrée par l'Italie encore une fois puisque Tommaso Giacomelle est bien présent.

00:27Ce sera encore plus spécial. Tanguy, on va rappeler l'information importante que vous donniez tout à l'heure. Tous les athlètes ont les mêmes skis en gros.

00:37Alors chacun a ses skis, son partenaire en ski, les techniciens choisissent les skis. En revanche, on met les mêmes produits sous tous les skis.

00:45Pas pour les clubs, mais en revanche, les sélections norvégiennes, françaises et italiennes se sont mis d'accord.

00:54Les Norvégiens ont choisi les produits à appliquer et ensuite, ils sont passés dans le camion de l'équipe de France et leur ont dit voilà ce qu'on met sous les skis.

01:02Et tout le monde met la même chose. Comme ça, les athlètes à l'arrivée, ils regarderont les temps de ski parce que c'est ce qu'ils regardent souvent à 15 jours du début de la saison et pourront vraiment se comparer entre eux.

01:09D'où l'importance de ces sélections côté Norvège pour connaître les trois tickets à distribuer côté Norvège pour la saison de Coupe du Monde.

01:19Vous connaissez la concurrence au sein de cette équipe de Norvège.

01:21Avant d'accueillir les garçons pour les traditionnels réglages, Victor Coudreau, notre envoyé spécial, est en train de s'installer.

01:27On va écouter Ingrid Tendrevold rapidement. C'était il y a quelques instants Ingrid Tendrevold qui réagit à sa course et à la victoire de Marine Kerkeïde.

01:34Ingrid, first of all, the first time we see you, we see you since the last season. How are you ?

01:41Un peu qu'on vous revoit depuis la fin de la saison, comment ça va ? Je vais bien, merci de demander.

01:50Ça fait du bien d'être de retour, d'être sur la neige.

01:54Et de lancer cette saison ? Comment étaient vos sensations ?

01:57Elles étaient OK. C'était juste bien de commencer. Maintenant, il va falloir plusieurs courses pour s'améliorer.

02:16Mais c'est bon d'avoir débuté.

02:18Marine Kerkeïde a été impressionnante aujourd'hui.

02:25On vous a vu l'encourager.

02:28Est-ce que vous allez partager le leadership avec elle ?

02:34C'est vraiment la plus forte de l'équipe. Elle a été très forte à l'intersaison depuis mai jusqu'à aujourd'hui.

02:48Je pense vraiment qu'elle peut être une top athlète.

02:55Et on est vraiment très content de l'avoir dans l'équipe.

02:57Et je pense que le meilleur est à venir pour elle.

03:10Tout est revenu à la normale pour vous ?

03:12Oui, tout est bon. Maintenant, j'ai mis un peu de temps à retrouver ma forme.

03:22Et maintenant, je vais prendre le temps de revenir au meilleur de ma forme.

03:43Revenu peut-être un petit peu trop tôt en novembre.

03:48Ingrid Tandrewold, 15e de ce sprint aujourd'hui, remporté par Marine Kerkeye 2.

03:53On va écouter la vainqueur dans quelques instants, puisque les garçons ne sont pas encore en train d'effectuer leurs réglages.

03:59Et l'occasion de dire un mot sur Dorothée Avireur.

04:02Quand même, Tanguy, en attendant la réaction de Marine Kerkeye 2, avec Dorothée Avireur qui termine 6e.

04:08Mais surtout, un excellent temps de ski pour Dorothée Avireur, qui est rapide déjà.

04:12Oui, elle est partie très vite dans le temps des meilleures norvégiennes.

04:16Et c'est toujours intéressant de regarder les temps de ski par rapport aux norvégiennes.

04:20Surtout qu'ils sont en sélection pour se qualifier en Coupe du Monde, Dorothée Avireur.

04:24Elle n'a pas besoin de se qualifier en Coupe du Monde.

04:26Elle est d'ores et déjà sûre d'être sur les courses à Ostersund.

04:30Et surtout, l'objectif de son hiver, il est plus loin.

04:32Il est aux Jeux Olympiques.

04:33C'est le seul titre qui lui manque, une médaille olympique à Dorothée Avireur.

04:39Et donc, c'est très intéressant, je trouve, de l'avoir déjà si en forme sur une course de préparation.

04:45Ça va être l'une des grandes sensations de la saison, Dorothée Avireur.

04:48L'un des grands feuilletons à suivre avec ses Jeux Olympiques, évidemment, chez elle.

04:51Et avec un point d'interrogation, est-elle capable, en fin de carrière, alors qu'elle annonce qu'elle va bientôt arrêter et qu'elle a hâte d'arrêter et de passer à autre chose,

05:01est-elle capable d'aller chercher cette médaille olympique ?

05:04Et sur les temps de ski qu'on voit si tôt dans la saison, je suis plutôt impressionné.

05:08Dorothée Avireur, impressionnante sur les skis.

05:10Mariane Carcaille, impressionnante également sur les skis parce qu'elle s'impose, malgré un 8 sur 10, aujourd'hui, sur ce sprint femme.

05:17On la retrouve comme promis au micro, Victor Coulon.

05:18Mariane, première course, vous êtes déjà impressionnante.

05:29Je suis vraiment très contente du résultat du jour.

05:31Comment étaient les sensations ?

05:32Comment étaient vos sensations pendant la race ?

05:35Vous vous sentez pendant la race ?

05:37Oui, je me suis sentie vraiment bien, ma forme est bonne.

05:43Vous êtes prête à prendre le leadership de cette équipe norvégienne ?

05:51Je ne sais pas.

05:54Je vais juste tenter de donner le meilleur durant cette saison.

05:56Merci.

05:56C'est une bavarde.

06:00Avec une marraine Carcaille 2.

06:02Tanguy, vous allez passer du bon temps.

06:04Il va falloir endosser en zone mixte.

06:07Avec les bons résultats, les langues se délient, en général.

06:11Pour elle, c'est quand même un statut particulier qu'elle va devoir endosser.

06:15Il va falloir qu'elle s'habitue à tout ça.

06:16Victor est embêtant.

06:17Elle gagne une course de présaison.

06:19Il lui demande si elle est prête à endosser le poids de la sélection sur ses épaules.

06:23C'est l'occasion, en quelques mots, plus sérieusement, Tanguy,

06:27de dire ce que ça représente, ce poids, en Norvège.

06:29Parce qu'en Allemagne, on sait que le biathlon, c'est le sport-roi.

06:32Le Norvège, également, son quotidien à Carcaille 2,

06:36maintenant qu'elle est désignée comme leader, ça va être quoi ?

06:39C'est vous, déjà, qui l'a désignée comme leader.

06:41C'est le Tandrewald qui l'a désignée.

06:43Ce qui est intéressant, c'est justement le sonore d'Ingrid Tandrewald,

06:46où elle dit que ça a été la plus forte pendant la préparation.

06:49Moi, je veux être en forme sur des gros événements plus tard dans l'hiver.

06:52Elle dit ça en fin d'interview.

06:54Donc, ma reine Carcaille 2, effectivement, elle va porter le poids de la sélection.

07:01Tout simplement, il y a plus de journalistes norvégiens que de journalistes français

07:03à suivre la Coupe du Monde au quotidien sur place.

07:08C'est sur la télévision nationale norvégienne.

07:11Donc, ça fait des audiences énormes là-bas.

07:16Et donc, on est vite reconnus dans la rue, là où les Français sont un peu plus tranquilles dans leur montagne.

07:24Et forcément, au quotidien, quand elle sort et qu'elle se promène dans la rue,

07:28on l'interpelle un peu plus sur ses résultats et sur son sport.

07:31Marine Carcaille 2 à suivre cette saison en leader de cette équipe de Norvège.

07:36Voilà pour le Sprint Femmes demain.

07:38La Mastart Femmes est également au programme.

07:41On attend les réglages du côté des garçons.

07:42Victor Coudreau est en train de s'installer pour être au plus près de l'équipe de France.

07:46La saison, elle sera évidemment fantastique également du côté des hommes.

07:52Anne-Sophie, est-ce que vous voulez nous rappeler les chiffres impressionnants de la saison dernière

07:56avant de parler d'Éric Perrault ?

07:58Avec 26 podiums la saison dernière pour cette équipe de France masculine.

08:0211 victoires.

08:03Et vous allez le voir dans le détail.

08:04Les autres podiums, ce qu'il faut vraiment retenir,

08:07c'est que tous les billets athlètes de l'équipe de France sont montés sur le podium,

08:10ou presque, avec Quentin Fillon-Maillet, Éric Perrault, Émilien Jacquelin, Émilien Claude, Fabien Claude également,

08:17sur le podium de cette Coupe du Monde.

08:19Et puis une moisson, là aussi, au championnat du Monde absolument exceptionnel.

08:23On se souvient notamment du doublé sur l'individuel Éric Perrault.

08:26Quentin Fillon-Maillet, c'est plein de promesses pour la nouvelle saison qui arrive.

08:30Les promesses et les premières images des réglages de l'équipe de France,

08:34les traditionnels réglages, les voici en direct avec Victor Coudreau.

08:38On va retrouver Victor qui est avec nous pour nous raconter les premières impressions.

08:44Victor, qui est là pour effectuer ces réglages ?

08:46Émilien Jacquelin, le sourire, Antonin Guigona est là et ceux aussi.

08:49Oui, Émilien Jacquelin qui vient tout juste d'arriver pour ces réglages avec le sourire, avec le grand sourire.

08:58Je les ai vus hier, cette équipe de France masculine.

09:01C'est une très bonne ambiance qui règne ici.

09:04Tout le monde est heureux d'être là et tout le monde est très pressé de démarrer cette saison.

09:08Tanguy, racontez-nous ces premiers instants.

09:10C'est toujours un moment qui nous nous marque parce que voir les athlètes arriver, effectuer leurs réglages.

09:18Soyez patient.

09:19Il ne faut pas démarrer les réglages tout de suite.

09:21On est en train de changer les cartons derrière Émilien Jacquelin.

09:24Donc là, interdiction, Messaoud, d'aller sur le tapis.

09:27Oui, mais oui, on les a suivis toute la préparation, tout au long de la préparation.

09:32Plusieurs reportages autour des garçons et très bonne ambiance dans l'équipe.

09:36Beaucoup de travail et on sent qu'ils ont, et ils le disent eux-mêmes, placé le curseur encore un peu plus haut.

09:42Parce qu'il y a une course avec des anneaux olympiques dans l'hiver et que ça, ça en motive certains, voire même tous.

09:48Il y a des places à aller chercher dans cette équipe de France également.

09:51On va voir ça avec vous, Anne-Sophie, dans quelques instants.

09:54Mais au niveau des petites habitudes, on aime bien connaître les petites habitudes de chacun, Tanguy, quand les biathlètes arrivent au stade.

10:01Qu'est-ce qu'on peut donner comme anecdote à nos téléspectateurs ?

10:04Écoutez, Émilien Jacquelin, il aime bien écouter de la musique, mais là, il n'a pas ses écouteurs.

10:10Antonin Guigona, qui était à côté de lui, il aime bien faire des derniers étirements avant les réglages.

10:15On le voit parfois s'allonger sur le tapis.

10:18Se détendre le dos.

10:24Et c'est important d'ailleurs, là, sur les courses de pré-saison, de faire très attention à l'échauffement.

10:29Parce qu'on va taper sur les organismes forts pour la première fois avec un dossard.

10:34Et il y a parfois des petites douleurs qui peuvent arriver.

10:37Donc très important de se mettre en configuration Coupe du Monde et de se mettre dans leur bulle comme ils le font.

10:44Et c'est pour ça qu'ils vont faire ces courses de pré-saison.

10:46C'est pour faire une répétition générale et ne pas avoir de peur, ne pas avoir de doute sur ces quelques minutes avant la course au moment de l'ouverture à Ostersund.

10:55On prépare le début des traditionnels réglages avant ce sprint.

10:59Homme, si vous nous rejoignez, on est heureux de vous accueillir pour une nouvelle saison de biathlon.

11:03Vous connaissez le principe.

11:04Épreuve de pré-saison avant l'ouverture de la saison.

11:06Ce sera le 29 novembre prochain du côté d'Ostersund pour cette saison.

11:11saison olympique et on aperçoit Fabien Claude qui est là également avant d'effectuer les traditionnels réglages.

11:20Anne-Sophie, l'équipe de France masculine.

11:22On va découvrir la composition justement avec vous parce qu'il y a des places donc à aller chercher pour intégrer cette équipe.

11:28Oui, découvrons d'abord les bleus qui sont assurés de participer à la toute première étape de la Coupe du Monde.

11:33Ce sera donc à Ostersund le 29 novembre prochain.

11:36Il y aura Fabien Claude, Quentin Fillon-Maillet, Émilien Jacquelin, Éric Perrault et Émilien Claude également assuré de faire partie de cette équipe.

11:43Même si Émilien Claude est à Yellow en Norvège mais il est préservé.

11:47Il ne participe pas aux courses du week-end.

11:49Il reste donc une place puisqu'ils sont cinq et il y a six quotas pour l'équipe de France.

11:55Une place et pour ça, ils sont trois pour aller la chercher.

11:58Ça va se jouer aujourd'hui et demain entre Antonin Guigona, Oscar Lombardo et Gaëtan Paturel qui n'a aucun départ en Coupe du Monde.

12:08Antonin Guigona, Oscar Lombardo ou Gaëtan Paturel.

12:10Seulement un des trois participera à la première étape de la Coupe du Monde à Ostersund.

12:17Tanguy, votre lecture parce qu'Antonin Guigona, évidemment que l'histoire serait formidable qu'il se maintienne dans cette équipe.

12:23Oscar Lombardo, il est à la lutte à chaque fois et puis il y a les nouveaux qui poussent.

12:27Donc, ça va être l'un des feuilletants à suivre cette saison.

12:30Oui, alors Gaëtan Paturel, il s'est entraîné avec Louis Deschamps dans le groupe B.

12:35Antonin Guigona et Oscar Lombardo se sont entraînés avec le groupe A.

12:38Donc, il y a la découverte du groupe Coupe du Monde là depuis huit jours pour Gaëtan Paturel

12:43qui a gagné sa place sur ses sélections en terminant huitième du classement général de l'IBU Cup l'hiver dernier.

12:51Le seul Français à avoir véritablement réussi à se faire sa place sur cette IBU Cup au milieu de Norvégien qui était très très fort.

12:59Et donc, face à lui, on a Oscar Lombardo qui a été très bon en fin de saison quand il est remonté en Coupe du Monde,

13:05qui a fait ses premiers top 10.

13:07Et Antonin Guigona qui, après avoir eu un petit garçon, s'est remis très sérieusement à l'entraînement ces dernières semaines, paraît-il.

13:13Je pense qu'il y a une petite fille.

13:15Un petit garçon, j'ai dit ? Une petite fille ? Un petit enfant ? Autant pour moi.

13:20J'espère qu'Enora ne m'en voudra pas.

13:22On l'embrasse.

13:25Et c'est pour ça, un petit enfant, c'est toujours mieux. On est sûr comme ça.

13:30La bagarre au sein de l'équipe de France, Tanguy et Anne-Sophie.

13:33Alors, que dire de la bagarre au sein de l'équipe d'Orvégienne ?

13:36Regardez les images que nous offre Victor Coudreau en direct.

13:38Le nouveau leader, après la fin de carrière des frères Bœuf, elle va ressembler à quoi cette équipe de Norvège ?

13:46Il y a eu une bagarre fantastique qui va avoir lieu dès aujourd'hui pour aller chercher trois places dans l'équipe de Norvège qui sera du déplacement à Ostersund.

13:56Sturla Leigred est le leader désormais de cette équipe ?

14:00Oui, contesté. Il est quand même le tenant du titre.

14:04C'est lui qui va remettre son globe de cristal en jeu.

14:06On se souvient des courses d'Oslo et on n'a même pas eu besoin d'attendre la toute dernière course Lama Start pour le voir remporter le classement général la saison dernière.

14:15Donc oui, Sturla Leigred est le leader de cette équipe de Norvège.

14:19Et d'ailleurs, il a le dernier dossard de la course, comme Marine Kierkei 2 chez les femmes.

14:25Ça ne trompe pas ça, Anne-Sophie.

14:26On reviendra à l'équipe de Norvège.

14:27On vous expliquera à quoi ressemble la vie de cette équipe sans les frères Bœuf.

14:31Évidemment, c'était l'un des temps très forts de la saison dernière.

14:34Mais on va revenir à l'équipe de France.

14:36Tanguy, grâce à vous, on va pouvoir mieux connaître la préparation de l'équipe de France alors que les réglages ont commencé.

14:45Alors si les réglages, les traditionnels réglages ont commencé, d'abord une image des traditionnels réglages avec Victor Coudreau.

14:50Et ensuite, on va découvrir les différents stages de l'équipe de France et la préparation des Bleus.

14:58Est-ce qu'il y a un ordre sur ces épreuves de pré-saison, Tanguy, pour les réglages ?

15:04On suit comme la saison, les dossards.

15:06On fait dans l'ordre, on ne se complique pas la vie ?

15:08Écoutez, ils ont peut-être remis de l'ordre dans tout ça.

15:12Je ne sais pas.

15:13Souvent, ils communiquent la veille.

15:14Qui a envie de se régler en premier ?

15:16Qui a envie de se régler un peu plus tard ?

15:18Donc parfois, c'est en fonction des dossards.

15:20Mais là, la difficulté, c'est que la liste de départ est si longue que forcément, ils vont régler quasiment plus d'une heure avant le départ de leur course.

15:30Et les conditions auront le temps de changer.

15:33Donc ils vont faire leur réglage et après, ils seront très attentifs à ce qui se passe sur le pas de tir.

15:37Mais Jean-Pierre Amat, leur entraîneur de tir, pourra leur faire des retours.

15:40C'est donc Emilien Jacquelin qui est en train d'effectuer le premier.

15:44Et Emilien Jacquelin qui aura le dossard numéro 127.

15:48Aujourd'hui, on le voit.

15:49126.

15:50126 même.

15:51Je ne sais pas, ça ressemble à un 6 ou à un 6 ?

15:52Ça ressemble à un 6, oui.

15:53Il y a un dossard qui a du...

15:55C'est bien un 6, Tanguy.

15:57Enfin, moi, je dis ce que je vois, quoi.

16:00Il faut lire les chiffres.

16:01Voilà.

16:03Vous êtes juste bons à ça, lire les chiffres.

16:05Et les cartes ?

16:07Vous lisez très très bien les cartes également dans un instant.

16:10J'essaie.

16:10La géographie, c'est votre truc aussi.

16:13Donc d'abord, un tir debout.

16:15Et ensuite, on se met couché pour vraiment faire les réglages de la carabine.

16:19C'est couché qu'on fait les réglages.

16:21Deux tapis de réglages.

16:22On voit que c'est qui ?

16:24C'est Fabien qui s'est mis sur le tapis d'à côté.

16:28C'est Fabien Claude avec le dossard 122.

16:30Victor est là.

16:33Peut-être qu'il peut lire les chiffres encore plus près.

16:36Il y avait un peu plus de vent tout à l'heure pour la course des filles.

16:40On voit que les fagnons, là, sont agités.

16:43Mais ce n'est pas violent.

16:45On va demander à Victor Coudreau qui est sur le pas de tir au plus près de l'équipe de France.

16:51Oui, non, le vent ne va pas violent.

16:53Franchement, il n'y a pas grand-grand chose.

16:56Il y avait plus de vent tout à l'heure pendant la course des filles.

16:58Le temps est assez sec.

16:59Il fait un peu plus chaud que tout à l'heure.

17:03C'est bien Fabien Claude, le 122.

17:05Je vois bien 122.

17:06Je suis sûr de moi.

17:08Il est en train de faire le tir couché.

17:11Vous voyez, on est sur une grande préparation sur l'équipe de Gatelon.

17:13On arrive à lire les dossards.

17:15C'est à les repérer.

17:16Les chiffres de cette semaine, les lettres la semaine prochaine.

17:19On sera complet pour le début de la saison.

17:21Faisons un petit peu de géographie avec vous, Tanguy.

17:23Pour connaître la préparation précise de cette équipe de France qui est en train de se préparer pour ce sprint homme en Norvège, épreuve de pré-saison.

17:30Si vous nous rejoignez, on est heureux de vous accueillir pour reprendre ce grand feuilleton du biathlon avec vous.

17:35Tanguy, la préparation de l'équipe de France, elle a ressemblé à quoi ?

17:38Quels ont été les choix stratégiques cette saison ?

17:40Elle a débuté, comme pour les filles, du côté de la presqu'île de Gien.

17:44C'était le rassemblement olympique de toutes les sélections françaises de sport d'hiver.

17:52Au bord de la mer, un petit peu de kayak, un petit peu de vélo.

17:56Mais regardez aussi, déjà de l'athlétisme et ça allait très vite.

18:01Ça veut dire quoi la flemme ?

18:03Pas envie.

18:04Ça correspond à ça la flemme.

18:05Eric, s'il n'a pas un dosard sur le dos, ça ne lui plaît pas.

18:09Autant te dire que je vais beaucoup attendre.

18:11Allez, go !

18:12Allez, c'est parti, c'est parti, c'est parti !

18:19Ils ont des agents loin les JO là !

18:22Ouais, ça va, dix mois quoi !

18:24En dix mois qu'il faudra être prêt !

18:26Là, c'est la reprise !

18:29C'est bien de changer nos montagnes, où avec les années, on connaît un peu tous les sites.

18:32Et là, ça permet de faire les choses différemment, sinon.

18:35Il y avait une école qui s'entraînait, qui faisait un peu d'athlétisme ce matin-là aussi, à hier.

18:49Et donc, après ce stage olympique, ils ont retrouvé leurs habitudes.

18:53Ils sont allés dans le Vercors, s'entraîner du côté de Corançon, juste à côté de Villars, où habite Émilien Jacqueline, qui a reçu ses copains chez lui pour un très bon barbecue.

19:03Et puis ensuite, la suite du stage, la suite, pardon, de la préparation, en juillet, c'était à Céliac, donc dans les Hautes-Alpes.

19:13Et à Céliac, on attaque déjà sérieusement le tir, et surtout, on apprend à appréhender un nouveau pas de tir.

19:22Regardez !

19:23Moi, j'aime bien de me dire que la première balle, c'est un nouveau pas de tir, elle doit être dedans.

19:26Du coup, la première balle, il y a un max de pression.

19:29Il attaque, il l'a mis.

19:31Maintenant, il faut que je la mette.

19:32Bon, validez le pas de tir, c'est bon.

19:52On rentre.

19:52Je sais encore comment faire.

19:56Vous voyez le côté joueur d'Éric Perrault, pas de réglage sur carton.

20:02Première balle sur un nouveau site qu'il ne connaît pas.

20:04Cinq premières balles et cinq balles dedans pour l'anecdote.

20:08D'un stage de 15 jours en altitude à Céliac, où ils ont fait pas mal de vélos, notamment pour Émilie et Jacquelin.

20:14Avant de partir, c'est leur habitude abaissant en août.

20:18Et puis, à Antols, au mois de septembre, où là, on commence à engranger des intensités.

20:24On a fait un gros travail de foncier pendant l'été.

20:26Et quand on fait des intensités, parfois, on a des petits bobos.

20:29Donc, il faut faire attention.

20:29Il faut bien se préparer.

20:33Ça y est, on va dire, presque le money time est lancé.

20:37Et chaque blessure, ça te fait perdre des moments importants.

20:41C'est vrai que l'automne, c'est...

20:43Disons que tu peux avoir un été un peu compliqué.

20:46Si l'automne se passe bien, en général, tu t'en sors.

20:48Mais c'est vrai que l'automne, c'est primordial.

20:51Aujourd'hui, on fait vitesse.

20:55Des sprints.

20:55Je pense que c'est le truc le plus hard, on va dire, pour le dos.

21:01Et du coup, j'ai dit, j'essaie de protéger un peu la zone.

21:04Prêt ?

21:05Et ça, c'est un avant-goût de ce qui vous attend, Tanguy.

21:21Tout ce que vous nous préparez pour vous emmener dans les coulisses de cette saison exceptionnelle à venir pour l'équipe de France.

21:27La suite des stages.

21:28On était donc à Antolse.

21:30Les Bleus ont pris quelle direction ensuite ?

21:31Fond-Romeu, dans les Pyrénées, avec Simon Fourcade.

21:35Forcément, on se rapproche un peu de la maison.

21:38Il a grandi là-bas, leur entraîneur.

21:40Stage à Fond-Romeu.

21:42Et pour l'anecdote, deux semaines de stage en altitude à Fond-Romeu.

21:45Ils avaient une semaine recommandée en altitude à faire avant.

21:48Et Quentin Fillon-Maillet, Éric Perrault et Oscar Lombardo sont allés sur le volcan Taïdé au Canary pour s'entraîner en altitude.

21:54Un peu comme le font les cyclistes en période hivernale.

21:58Avant de basculer sur le Loop One Festival à Munich, remporté par Éric Perrault.

22:04Et puis les revoilà maintenant en novembre.

22:07Stage terminal plus en altitude, mais en Norvège pour aller chercher de la neige et de la confrontation où on les retrouve ici devant nous.

22:14Pourquoi c'est si important d'être présent en Norvège cette année, Tanguy, pour cette équipe de France ?

22:20Alors en fait, c'est traditionnel.

22:22On se souvient à l'époque de Martin Fourcade, Stéphane Boutiot faisait le choix d'aller faire la préparation finale à Souchonne pour trouver de la neige.

22:30Parce que le snow farming était aussi peut-être en avance du côté de la Norvège par rapport à la France.

22:36Et pour aller chercher de la confrontation avant de la saison, ça avait un peu disparu avec les années Covid.

22:42Et puis les garçons ont eu du mal à rentrer dans leur saison sur ces années-là.

22:48Et donc voulaient retrouver de la confrontation.

22:51Ils voulaient aussi retrouver du jeu avant une longue période de préparation.

22:56L'envie d'aller en découdre un petit peu.

22:59Et donc ils rajoutent un voyage pour y aller.

23:01Et puis ils reviennent en France pour la plupart avant de repartir à Souchonne.

23:05Mais ça leur permet d'arriver avec de la confiance ou en tout cas des bons repères face aux Norvégiens avant le début de la saison.

23:12Les acteurs à venir de cette saison.

23:13Quentin Fionmaillet, vous l'avez vu à gauche.

23:15Éric Perrault dont on attend énormément cette saison.

23:18Et évidemment, lui qui est en train de s'installer comme le leader ou l'un des leaders en tout cas de cette équipe de France.

23:25Avec une saison fantastique.

23:27On verra quelques images de son titre mondial.

23:29Notamment Éric Perrault qui a également reporté la première Mastarte de la dernière saison.

23:33Demain, il y aura une Mastarte au programme également en Norvège pour ses épreuves de pré-saison.

23:38On sera ensemble à partir de 11h05 également.

23:41Quentin Fionmaillet, année olympique.

23:42Évidemment que ça va nous rappeler des souvenirs.

23:44Et Tanguy, vous travaillez également sur un magnifique document pour revenir sur ce qui s'est passé pour Quentin depuis l'Olympiade qui en a fait l'un des rois du biathlon.

23:54La préparation en Norvège.

23:58Alors ça change tout d'être là pour se préparer.

24:02Regardez les résultats de la première étape.

24:05Lorsqu'ils étaient présents à Souchen à gauche et la saison d'avant lorsqu'ils n'y étaient pas à droite.

24:11Là, le comparatif il est évident.

24:14Il n'y a pas photo tout simplement.

24:17Effectivement, l'année dernière, ils ont vraiment démarré en trombe.

24:20Ils étaient hyper heureux d'être allés à Souchen et d'avoir pu se confronter et prendre des points de repère.

24:25Le résultat, ça a été une victoire sur le sprint pour Emilien Jacquelin.

24:32Et ensuite, une victoire sur la Mastarte, on s'en souvient, pour Éric Perrault.

24:35Avec un podium également pour Quentin Fillonmaillet.

24:38Donc là, on avait trois athlètes majeurs qui étaient repartis avec un podium.

24:45Et ça disait au reste de l'équipe.

24:47Mais en fait, s'ils le font, nous aussi on peut le faire.

24:49Et ça avait déclenché les bons résultats des frères Claude aussi, notamment derrière.

24:54C'est l'occasion de souligner maintenant l'installation du nouveau staff de l'équipe de France.

24:58Tanguy, c'est important de refaire l'historique en quelques mots.

25:02On sort de la deuxième saison de Simon Fourcade avec Jean-Pierre Hamad.

25:05Oui, c'est ça. Il y a eu une saison post-olympique avec Vincent Vitoz et Patrick Favre.

25:13Et puis ensuite, il y a eu une volonté de changement de la part des athlètes.

25:17Et donc, il y a eu une année d'ajustement, très certainement, avec Simon Fourcade et Jean-Pierre Hamad.

25:23Et puis, l'objectif, de toute façon, pour ce binôme d'entraîneurs, c'était de les préparer.

25:28Et notamment pour Jean-Pierre Hamad qui l'a martelé.

25:30Moi, je prépare des athlètes dans trois ans pour les Jeux olympiques.

25:32Et bien voilà, on arrive sur leur troisième hiver ensemble.

25:37Et c'est l'hiver pour lequel il les prépare.

25:41Et on espère que ce sera un hiver extraordinaire avec ces Jeux olympiques, évidemment.

25:46Il y a un début de saison qui est très attendu par cette équipe de France.

25:49Dès aujourd'hui, avec ce match, donc, face à la Norvège, vous avez expliqué, Tanguy, à quel point ça avait compté la saison dernière.

25:56Éric Perrault, très attendu.

25:57On se fait plaisir ? On revoit le titre mondial d'Éric Perrault ?

26:01Allez, soyons six.

26:02Allez, et on va voir Victor ensuite.

26:10Il attaque.

26:11Il est énorme ! Éric Perrault réussit le 19 sur 20 aujourd'hui.

26:17Ça va jouer la médaille !

26:19Éric Perrault va-t-il succéder à Yoann Esbeau, au palmarès du champion du monde de l'individuel ?

26:25Éric Perrault est tout seul sur le toit de cette course, sur le toit du monde.

26:30Éric Perrault, champion du monde de l'individuel.

26:33Éric Perrault, ce titre mondial qui l'avait fait basculer symboliquement dans une autre dimension.

27:00On va découvrir ces stades de la saison 2025 pour mesurer tout le chemin qui a été parcouru par Éric Perrault.

27:09Anne-Sophie, c'est très net, il a basculé dans une autre dimension.

27:12Et oui, il a terminé troisième au classement de la Coupe du Monde.

27:16Éric Perrault, le top 3, le podium de ce classement de la Coupe du Monde.

27:20On lui en a beaucoup parlé la saison dernière, on pensait que c'était anecdotique.

27:23Et en fait, lui non, se fixe des objectifs vraiment saison après saison.

27:27Et puis, il y a eu trois victoires pour Éric Perrault qui a vraiment une valeur sûre derrière la carabine.

27:35Vous le voyez, 90% de réussite derrière cette carabine avec des statistiques assez équilibrées.

27:4287% de réussite sur le tir couché, 93% sur le tir debout pour Éric Perrault qu'on attend encore au plus haut cette saison.

27:54Avec bien sûr ce globe de cristal dans le viseur.

27:57En plus, il pourrait peut-être gagner une place.

28:00Il n'y a plus Yohannes Beu qui a pris la deuxième place du classement général la saison dernière.

28:04Pourquoi pas ?

28:05Et puis, sur ses Jeux Olympiques, bien sûr, à Antols, sur le dernier grand rendez-vous,

28:11Éric Perrault a réussi à décrocher des médailles, dont ce titre qu'on vient de revoir sur l'individuel.

28:18Et il est en train d'effectuer ses réglages.

28:19Victor, tiens votre témoignage, vous qui êtes à côté de l'équipe de France.

28:26Oui, Éric Perrault, je l'ai suivi un petit peu hier.

28:29Et c'est vrai qu'il fait forte impression, il se sait attendu, il a l'air très en forme.

28:35Voilà, clairement, il est bien, il est souriant, il est dans le groupe à fond, dans la bonne ambiance.

28:42Franchement, Éric Perrault, tous les voyants sont ouverts.

28:45Tanguy, qu'est-ce qu'on peut ajouter sur ce rôle de leader attendu chez Éric Perrault ?

28:49D'abord, est-ce qu'on peut l'installer comme le leader de cette équipe de France ou c'est encore trop tôt ?

28:55Oui, c'est en train de devenir progressivement la locomotive du groupe à l'entraînement.

29:00Mais de par ses résultats, quand on est numéro 3 mondial, forcément, de fait, on devient l'exemple à suivre.

29:06Même si Émilien Jacquelin, Fabien Claude et Quentin Fionmaillet n'ont pas besoin d'exemple pour mener leur projet et savoir ce qu'ils ont à faire.

29:15On est là avec un groupe d'expérience dont le leader, en tout cas l'hiver dernier, est le plus jeune.

29:21Mais on a la chance d'avoir plusieurs cordes à notre arc français.

29:26La difficulté, peut-être, pour Éric Perrault, c'est de se positionner sur ses objectifs cet hiver, mais saoud,

29:31parce que, en fait, quand on est numéro 3 mondial, on doit forcément viser le globe.

29:37Mais d'un autre côté, il arrive à maturité pile en année olympique.

29:40Et c'est parfois difficile de mener les deux projets en même temps.

29:44Donc, voyons, en début d'hiver, s'il est capable d'engranger des points et ensuite de profiter de surfer là-dessus jusqu'aux Jeux,

29:52ou s'il faut uniquement se concentrer sur les Jeux, qui est vraiment l'objectif majeur pour beaucoup d'athlètes cet hiver.

29:58Quant à Fionmaillet, évidemment, vu son histoire avec les Jeux olympiques, le voici en direct,

30:03en train, lui aussi, de se préparer avant ce sprint homme du côté de la Norvège.

30:07On est à Yellow et non pas sous chaîne comme d'ordinaire pour ce traditionnel rendez-vous

30:12qui représente également les sélections norvégiennes.

30:15La bagarre, elle sera impitoyable pour aller décrocher les trois billets du côté de la Norvège.

30:20Il y a trois billets à distribuer pour le début de la Coupe du Monde.

30:23On vous en parle l'après, frère Bœuf, évidemment, dans quelques instants.

30:26Mais on a parlé d'Éric Perrault, parlons d'Emilien Jacquelin.

30:30À présent, Anne-Sophie et Tanguy, est-ce que le sprint est le format idéal pour Emilien Jacquelin ?

30:36Par exemple, Anne-Sophie, si on dit sprint, Emilien Jacquelin, Contiolarti, ça donne quoi ?

30:42Sprint, Emilien Jacquelin, Contiolarti, ça donne victoire la saison dernière pour Emilien.

30:47Sur ce premier sprint de la saison, on s'en souvient, avec un 10 sur 10, il avait battu Sébastien Samuelsson

30:58et Philippe Navrat avait terminé en troisième position.

31:01Sébastien Samuelsson, d'ailleurs, qu'on dit en forme.

31:03Vous le savez, il y a plusieurs courses de pré-saison, là, un petit peu partout.

31:07Il y a Besson pour l'équipe de France féminine.

31:09Il y a la Norvège, là, pour les Norvégiens, les Italiens et les Français.

31:14Et puis, les Suédois, eux, sont en Suède.

31:18On l'a dit pendant la course, Anna Heuberg a remporté la course du côté des femmes.

31:21Et Sébastien Samuelsson aurait été, selon nos confrères suédois, assez impressionnant, également, sur la course masculine.

31:28Bon, ils ont l'habitude de partir en trombe.

31:31Mais donc, Sébastien Samuelsson, qui était deuxième sur ce sprint de Contour-Larty, a gagné aujourd'hui.

31:39Moi, l'image que je retiens aussi d'Emilien Jacqueline, en début de saison dernière, c'est ce relais masculin.

31:44Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais ce relais masculin qui avait été énorme en début de saison.

31:49Emilien Jacqueline était régulièrement finisseur.

31:51Et à chaque passage de la ligne, on avait eu droit à une petite célébration.

31:54Et c'est vrai que ce tout premier relais remporté devant les Norvégiens sur la première étape de Contour-Larty

32:00avait quand même tout de suite posé les bases d'une équipe de France qui était particulièrement en forme en début de saison dernière.

32:06Emilien Jacqueline et ses célébrations.

32:08Alors, Tanguy, à quel Emilien Jacqueline doit-on s'attendre cette saison ?

32:14On évoque comme ça, ça flotte un Emilien Jacqueline qui s'est fixé sur cette saison comme une saison plus qu'importante.

32:24Et après, il fera le bilan pour la suite.

32:26Oui, c'est forcément une saison charnière pour Emilien, tout simplement parce qu'il est champion du monde.

32:33Par contre, il n'est pas médaillé olympique sur des courses individuelles.

32:38Et comme beaucoup d'athlètes, quand on arrive autour de 30 ans et qu'on multiplie depuis 8 années des longues préparations de 6 mois plus des hivers,

32:50on a déjà parlé du sujet de la charge mentale avec Emilien Jacqueline.

32:54Il s'est remis complètement au biathlon.

32:56Il a un objectif clair qui est d'aller briller aux Jeux olympiques et de faire le point ensuite s'il a encore l'envie de faire du biathlon,

33:05s'il a encore envie de s'exprimer sur la Coupe du Monde.

33:07Ou s'il a d'autres envies, on sait que c'est quelqu'un qui a beaucoup de passion dans la vie.

33:14Et c'est pour ça qu'il est très agréable aussi et qui est toujours passionnant.

33:18Mais il y a un petit point d'interrogation sur l'avenir d'Emilien Jacqueline post-saison 2025-2026.

33:24On aura le temps d'en parler, on en est loin.

33:25On va en parler souvent même.

33:28Ça sera l'un des feuilletons de cette saison.

33:30Vous le voyez, si vous nous rejoignez, tellement d'enjeux, tellement d'histoires, tellement de belles choses à vous raconter avant cette nouvelle saison de biathlon.

33:38Quentin Fillon-Maillet qui est en train de se préparer.

33:40On a évoqué Éric Perrault, Emilien Jacqueline.

33:43Mais bien sûr, on est en Norvège avant ce sprint homme.

33:45La Norvège, orpheline des frères Bœufs, l'après-frère Bœufs, c'est ce qui va guider cette sélection norvégienne et le circuit mondial.

33:53Anne-Sophie, on va revoir les images de ces adieux des frères Bœufs qui avaient ému toute la planète biathlon, évidemment.

34:01Avec un tour d'honneur, vous vous en souvenez certainement, déguisé en véritable roi d'Oslo.

34:07Il les avait fait un dernier tour dans ce stade.

34:11Le drapeau norvégien autour du cou et puis chacun une couronne sur la tête.

34:16Johannes et Tariebe, l'image avait bouleversé bien sûr toute la planète biathlon et nous avait beaucoup fait sourire également à l'image de leur carrière, de leur caractère, de leur personnalité.

34:29On avait même failli voir une petite chute histoire de terminer en beauté le panache jusqu'au bout.

34:34Mais voilà, on s'était régalé de ces images. Vous vous rendez compte quand même, on est plusieurs très longues minutes après la fin des courses et tout le monde était resté pour les applaudir.

34:45On avait eu une vidéo avec des témoignages de beaucoup d'autres biathlètes du monde entier.

34:50Et devant leurs proches, devant beaucoup de supporters français aussi, qui n'ont jamais caché leur affection et leur tendresse pour ces frères Bœufs.

34:57Voilà, ils ont tiré leur révérence. C'était en fin de saison dernière et désormais, l'équipe de Norvège est orpheline de ces frères Bœufs.

35:06Nous, on espère ne pas être trop orphelins d'eux pour le spectacle. A priori, la relève est assurée.

35:12Anne-Sophie, honnêtement, je commençais à m'en remettre et là, bam, vous m'en mettez dedans.

35:16Non, mais c'est vrai qu'on a vécu avec les frères Bœufs et ça fait partie de l'histoire du biathlon, du biathlon sur la chaîne également et tellement attachant.

35:26C'était tellement rare d'avoir des champions de cette dimension-là avec cette personnalité également qu'ils vont évidemment beaucoup nous manquer cette saison, les frères Bœufs.

35:35Johannes et Tarier, dans quelques instants, on va écouter Ziegfried Mazé d'ailleurs au micro de Victor Coudreau.

35:40Pour l'après-bœuf, pour cette équipe de Norvège, à quoi ça va ressembler ? Mais d'abord, avec vous Tanguy, on va découvrir justement le trombinoscope de cette équipe norvégienne.

35:50Si tout va bien, voilà les Norvégiens qui sont assurés d'aller à Ostersund. Ils sont quatre.

35:55Oui, ils sont quatre. Évidemment, le numéro un mondial, l'Aigrid, mais aussi Stromschein, Serum et Uldal.

36:02Qualifiés pourquoi ? Parce qu'ils ont terminé dans le top 15 du classement général de la Coupe du Monde

36:07et qu'ils ont terminé au moins une fois dans le top 6 d'une course au Mondiaux, ce qui n'a pas été le cas de certains athlètes.

36:14Mais vous devez vous dire qu'il en manque dans cette liste pour aller sur la Coupe du Monde.

36:18Ils ont sept places et on n'en voit que quatre pour l'instant qualifiés.

36:21Il y en a trois qui auront leur place à la fin du week-end.

36:25Et on pense par exemple à Christensen ou à Dahl.

36:30Par exemple, il y en a d'autres. On peut citer la liste, elle est infinie.

36:33Frey qui a explosé en IBU Cup, Aspenes, Bakken, Botten.

36:39Au pif, on tombe sur un nom qui peut y aller.

36:41Les pauvres Norvégiens.

36:42C'est vraiment cette liste de départ très intéressante avec assez tôt dans la course des outsiders à suivre.

36:49Siegfried Mazet comme Siegfried Mazet comme promis.

36:53D'ailleurs, on ne dira plus Sieg parce que c'est Siegfried.

36:57Siegfried et donc Siegfried Mazet au micro de Victor Coudreau.

37:00C'est vrai que sans Johannes Stignes-Beux, notre assurance vie, maintenant on est un petit peu plus à découvert.

37:08Ces nouveaux athlètes qui sont arrivés depuis deux ans en Coupe du Monde maintenant vont devoir prendre leurs responsabilités

37:15parce qu'on ne peut plus compter sur Johannes Outarié pour faire les résultats.

37:19Maintenant, ça va leur appartenir.

37:20Après, Sturla a démontré qu'il était régulier au plus haut niveau en gagnant le général l'année dernière en face à Johannes notamment.

37:27Donc voilà, on a encore de belles cartouches mais c'est vrai que c'est une nouvelle génération et ça va être très intéressant.

37:34Siegfried Mazet, ça va être très intéressant.

37:36Évidemment, encore du travail pour lui en Norvège mais on peut rappeler Tanguy qu'il a annoncé officiellement qu'il quittait l'équipe de Norvège.

37:41Oui, ça a été annoncé à l'intersaison fin de l'histoire entre Siegfried Mazet et l'équipe de Norvège à l'issue de cette saison olympique.

37:50Et il y a la petite musique d'un retour en France qui fait son chemin et il y a beaucoup d'amoureux du biathlon qui aimeraient bien revoir Siegfried Mazet avec l'équipe de France.

38:05Je le vois sourire jusqu'aux oreilles.

38:06L'histoire est écrite.

38:07En équipe de France, il va y avoir des...

38:09Bisous en équipe de France après Didier Deschamps, Siegfried Mazet au biathlon pour 2030.

38:13Il y aura des départs à la fin de la saison.

38:16On sait qu'il y a des coachs de l'équipe de France qui vont aussi nous quitter et donc il y aura peut-être une petite place pour Siegfried Mazet.

38:25Et c'est pour ça qu'on se permet de faire ce scénario-là évidemment pour l'équipe de France.

38:29Écoutons rapidement Siegfried justement sur ce grand match, le premier de la saison.

38:33France-Norvège vu par Siegfried Mazet.

38:35Pour nous, comme pour eux, c'est une opportunité de se confronter.

38:43La France et la Norvège sont les deux meilleures nations sur les cinq, six dernières années.

38:50Donc forcément, ça va être intéressant de voir les progrès de chacun d'entre eux, d'entre nous.

38:55Comment on est, comment on est physiquement et comment eux sont.

39:00Donc ça va nous donner de bonnes indications.

39:02Vraiment, ça va être très intéressant.

39:03Les indications, c'est pour tout de suite.

39:05Anne-Sophie Tanguy, il est temps de se mettre en place pour vivre ce premier match France-Norvège.

39:09L'épreuve de pré-saison, on est à Yellow.