- il y a 4 jours
Chaque samedi, Jérémy Brossard et Karine de Ménonville vous accompagnent de 14h à 17h dans BFM Non-Stop.
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00:00Bonjour à tous, il est 15h, bienvenue dans le Non-Stop. Bonjour Jérémy.
00:04Bonjour Karine, bonjour à tous.
00:06Les titres de ce samedi, la détresse et le désarroi des viticulteurs.
00:09Grande manifestation cet après-midi à Béziers.
00:12Le coup d'envoi, c'est dans une demi-heure, plusieurs milliers de personnes sont attendues.
00:16Catastrophe climatique, chute des prix du vin, hausse des coûts de l'énergie.
00:19La profession ne peut plus faire face et demande le soutien de l'État.
00:22Nous serons sur place avec Justine Barraud, mais aussi avec le préfet pour faire le point sur le dispositif de sécurité.
00:27Cette tentative de braquage en plein jour, en plein Paris, dans la boutique Chanel Avenue Montaigne.
00:33Grâce à l'intervention du Vigile, les braqueurs ont été mis en fuite, les malfaiteurs sont repartis bredouilles.
00:41Le Sénat qui entame son opération nettoyage sur le budget de la Sécurité sociale aujourd'hui.
00:45Et en ce qui concerne la suspension de la réforme des retraites votée par l'Assemblée,
00:50le Sénat devrait l'annuler. Retour à la case départ. Explication à suivre.
00:54Donald Trump fait monter les enchères. Ce n'est plus 1, mais 5 milliards que le président américain compte demander à la BBC
01:01pour le montage trompeur de son discours. Il compte même en parler avec le Premier ministre britannique ce week-end.
01:07Nous serons en direct de Londres, dans un instant.
01:09La colère du monde viticole, ça se passe aujourd'hui à Béziers. Grande manifestation.
01:27Le départ est prévu dans une demi-heure. Ils se sentent abandonnés face aux difficultés qui s'accumulent,
01:32en plus des catastrophes climatiques qui leur ont fait perdre la moitié de leur récolte.
01:35Les viticulteurs dénoncent la hausse des charges, le prix du vin qui baisse.
01:39On vous retrouve, Justine Barreau. Justine, des viticulteurs asphyxiés. Ils sont attendus nombreux aujourd'hui.
01:45Oui, les allées Paul-Riquet ici à Béziers se remplissent depuis quelques minutes.
01:51On compte déjà un millier de manifestants. C'est ce qu'on peut observer quand on se positionne depuis la tribune devant ce théâtre de Béziers
02:00où dans quelques minutes il y aura des prises de parole de syndicats.
02:03Beaucoup de manifestants sont attendus, comme Anne qui est venue aujourd'hui manifester.
02:09Anne, vous êtes oléicultrice, une ancienne viticultrice. Pourquoi vous êtes venue aujourd'hui manifester aux côtés des viticulteurs ?
02:15Je suis là en solidarité pour nos collègues vignerons.
02:19Et en même temps, nous sommes aussi représentants de l'ensemble de la profession agricole.
02:24Nous ressentons tous les mêmes problèmes.
02:27Le mercosur, le manque de revenus.
02:29Nous sommes tous solidaires les uns des autres.
02:34Et la FNSEA et les jeunes agriculteurs, vous le prouvez aujourd'hui, nous sommes nombreux à Béziers.
02:40Nous sommes la vieille génération et nous sommes là pour soutenir nos jeunes qui se lancent dans la profession.
02:47Vous, vous êtes de Béziers. Vous observez bien ce qui se passe dans ce microcosme ici d'agriculteurs, de viticulteurs.
02:55Comment vous ressentez la profession ?
02:57La profession est en plein doute, est en plein de détresse.
03:02C'est pour ça qu'aujourd'hui, nous sommes aussi nombreux.
03:05Nous espérons aussi que la population nous soutiendra.
03:10Parce qu'en fait, c'est nous qui nourrissons le monde.
03:15Et si les agriculteurs disparaissent, que mangera-t-on ?
03:19Donc vous, vous êtes venu, vous allez marcher dans ce cortège, vous allez écouter les prises de parole et vous venez soutenir ces viticulteurs ?
03:26Bien sûr, tout à fait. Nous sommes tout à fait solidaires, les agriculteurs et les autres professions.
03:32Il y a aussi ici des éleveurs, des hauts cantons, des autres départements, du Languedoc-Roussillon, de Midi-Pyrénées.
03:39On rencontre beaucoup de solidarité.
03:41Alors, vous l'aurez compris, beaucoup de solidarité de la part de tout le monde dans l'école.
03:45Il n'y a pas que les viticulteurs qui se sont donnés rendez-vous ici, à Béziers, pour cette manifestation.
03:51Merci Justine Barraud avec Donovan Dozon.
03:54Et on va suivre tout cet après-midi ce rassemblement à Béziers avec vous.
03:57On est en ligne tout de suite avec François-Xavier Loge.
03:59Bonjour, merci d'être en direct sur BFM TV.
04:00Vous êtes préfet de l'Hérault.
04:02Vous avez d'ailleurs rencontré une délégation de viticulteurs il y a quelques minutes.
04:07Quel message vous ont-ils fait passer ?
04:10Écoutez, j'ai ressenti, mais comme au jour le jour, dans ce département, beaucoup de désespérance.
04:17L'année est très mauvaise en termes de production et de rendement.
04:21Les prix ne se redressent absolument pas pour les viticulteurs du Languedoc-Roussillon.
04:25Et donc, j'ai eu la notion d'une situation de crise que je connais, que je fais remonter au gouvernement.
04:31Et puis, l'intérêt aussi, c'était d'entendre les premières mesures demandées.
04:37Et j'ai eu l'autorisation de la part de madame la ministre de l'Agriculture
04:39de dire qu'une réunion de crise se tiendrait le 24 novembre.
04:43C'est dans quelques jours le temps d'avancer sur ces revendications qui ont été posées.
04:48Alors, de votre part, il y avait un double rôle qui était celui d'écoute,
04:51mais celui aussi de demander aux viticulteurs de manifester dans le calme aujourd'hui.
04:57Oui, vous savez, j'ai une très bonne relation, je crois,
04:59avec les représentants syndicaux locaux qui sont des gens responsables.
05:04Et je leur ai demandé de manifester dans le calme pour laisser la place à cette négociation.
05:08L'État a toujours été à leur côté.
05:09Depuis 2019, au niveau national, un milliard d'euros a été adressé à la filière viticole.
05:14Ici, dans le département, en trois ans, 60 millions d'euros.
05:18Et donc, ce qu'on doit faire maintenant, c'est se remettre autour de la table
05:20pour adresser des aides conjoncturelles, mais aussi pour travailler dans le temps long.
05:24Il y a des sujets d'adaptation au changement climatique,
05:27de prix qui doivent se redresser, qui sont extrêmement importants.
05:30Et je crois qu'on est en train de trouver des solutions.
05:33Et moi, je ne veux pas que la violence vienne détruire ce travail.
05:36Il y a un dispositif important qui a été mis en place,
05:39notamment des drones, des hélicoptères, aujourd'hui même à Béziers.
05:43Oui, c'est aussi ma responsabilité de montrer la force pour ne pas avoir à l'employé.
05:48J'ai, grâce au ministre de l'Intérieur, 700 policiers et gendarmes à ma disposition dans le département.
05:55Évidemment, ces moyens, j'entends ne pas les utiliser.
05:58Je souhaite une manifestation pacifique pour les 4000 personnes qui vont se rassembler dans quelques instants.
06:03Vous avez déployé des moyens particulièrement importants parce que vous avez eu vent de menaces particulières ?
06:10Parce qu'il y a les responsables pacifiques qui sont venus me voir.
06:16Et je sais très bien que même lorsque l'on souhaite une manifestation pacifique,
06:21parfois il y a des éléments incontrôlés qui tentent de faire autre chose.
06:24C'est la longue histoire de cette région.
06:27Donc le rôle du préfet, c'est d'être prudent et d'être en capacité de répondre.
06:30Mais encore une fois, ça n'enlève rien au travail que nous faisons en commun.
06:34Et je me permets de souhaiter que cette manifestation soit pacifique pour la ville de Béziers qui accueille ces viticulteurs,
06:41pour le département et pour le département alentour.
06:43Donc l'information que vous nous donnez cet après-midi, c'est une réunion de crise au niveau national
06:47avec la ministre de l'Agriculture le 24 novembre. C'est bien ça ?
06:52Oui, c'est le message que j'ai fait passer.
06:54Je crois que les revendications, même si elles n'ont pas de débouchés aujourd'hui, sont entendues.
07:00En tous les cas, il y a une feuille de route.
07:02Et donc je demande aux viticulteurs de préserver ce travail et cette écoute que nous portons,
07:08que je porte au nom de la ministre de l'Agriculture.
07:11Évidemment, moi, je ne suis le représentant que d'un seul des départements concernés.
07:16Mais si on veut bien travailler, je pense qu'il faut que ça se fasse dans le respect de chacun.
07:20Merci, monsieur le préfet, d'avoir été en direct sur BFM TV.
07:23On en vient à cette nouvelle tentative de braquage en plein Paris, en pleine journée.
07:28Ça s'est passé ce midi, avenue Montaigne.
07:30La cible, la boutique Chanel.
07:32On vous retrouve sur place, Chloé Giraud.
07:34Chloé, cette fois, les voleurs sont repartis les mains vides.
07:37Effectivement, quatre individus qui sont arrivés ici au niveau de cette boutique Chanel de l'avenue Montaigne
07:44aux alentours de 11h40 sur des scooters de type T-Max qu'ils ont tenté d'utiliser pour pénétrer à l'intérieur de cette boutique.
07:54Ils les ont utilisés comme béliers.
07:56Ils étaient également porteurs de pieds de biche, mais ils ne sont pas parvenus à entrer à l'intérieur de la boutique,
08:02notamment grâce à l'intervention d'un vigile.
08:04Un vigile qui, d'après nos informations, a été légèrement blessé, puis transporté par les secours.
08:11Ces malfaiteurs sont donc repartis sans butin et sont à l'heure où on se parle toujours en fuite et recherchés.
08:16Une enquête a été ouverte et actuellement menée par la brigade de répression du banditisme.
08:21À l'heure où l'on se parle plusieurs heures plus tard, un périmètre de sécurité est toujours en place ici autour de cette boutique Chanel
08:27avec aussi des membres de la police technique et scientifique et de la police judiciaire
08:32qui sont toujours à l'œuvre à prendre des clichés photographiques, à effectuer des prélèvements boutique Chanel
08:38qui, pendant ce temps-là, est donc fermé au public.
08:41Merci Chloé. Chloé Giraud, Avenue Montaigne avec Rémi Soula.
08:45Propos révisionnistes, apologie de Philippe Pétain.
08:48Le préfet de la Meuse a décidé de faire deux signalements au procureur à la suite de la messe polémique à Verdun ce matin.
08:54Ces signalements seront faits lundi au parquet de Strasbourg.
08:58Une quinzaine de personnes a pu assister à cette messe ce matin en l'église Saint-Jean-Baptiste à Verdun.
09:05La politique, si les députés sont bien en repos forcés ce week-end,
09:09le Sénat, lui, entame aujourd'hui son opération nettoyage du projet de budget de la Sécurité sociale.
09:14Parmi les désaccords, vous le savez, entre députés et sénateurs, il y a la suspension de la réforme des retraites jusqu'à janvier 2028.
09:20À ce sujet, qu'en pensez-vous ? Nous avons posé la question.
09:24Je trouve que c'est un manque de courage un peu des politiques d'une façon générale avec beaucoup de démagogie.
09:31Moi, je pense que ça décale le problème parce que ça suscite encore plus d'inquiétudes vis-à-vis de nous en tant qu'au personnel soignant ou aussi la population.
09:43Et on se demande qu'elle serait par la suite.
09:45C'est plutôt bien. Il me semble que ce n'est pas une bonne décision.
09:50Les gens y travaillent assez comme ça et espérons même qu'elle sera annulée, cette réforme.
09:55Et on en parle avec Léopold Albert du service politique de BFM. Bonjour Léopold.
10:00Donc le Sénat est à la tâche et forcément sur la question des retraites, vu la couleur politique du Sénat, ça ne va pas se passer comme ça ?
10:07Oui, vous parliez de nettoyage. On peut aussi, pour les fans de tricot, se plonger dans les manuels
10:12qui expliquent que lorsqu'il y a une erreur sur une maille, il faut précisément détricoter cette maille.
10:18Sauf que là, il y a plusieurs mailles qui posent problème pour les sénateurs.
10:20Et donc ce détricotage s'avère assez sévère sur trois points en particulier.
10:25Il y a d'abord évidemment cette fameuse suspension de la réforme des retraites
10:28qui ne va pas passer du côté de cette alliance à la fois des sénateurs, des Républicains et des centristes.
10:33Et puis, je peux également vous citer ce rétablissement du gel en 2026
10:38des prestations sociales habituellement indexées sur l'inflation
10:42qui devraient être proposées également par les sénateurs.
10:45Et enfin, le gel des pensions de retraite supprimées par les députés
10:49qui devraient faire son retour également.
10:51Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'à la fin, pour les personnes qui nous regardent,
10:54c'est l'Assemblée nationale qui aura le dernier mot en dernière lecture.
10:57Mais en tout cas, le symbole qui va être affiché dans quelques heures maintenant
11:01puisque dans l'hémicycle, les discussions vont reprendre mercredi.
11:04On est en commission aujourd'hui seulement à huis clos.
11:07Va être clairement une sorte de balance de retour de bâton
11:11par rapport à toutes les concessions qui ont été faites à la gauche par le gouvernement.
11:15– Et au milieu de ces débats, quel rôle pour Emmanuel Macron ?
11:17– Alors c'est vrai que vous allez me dire, que fait Emmanuel Macron dans cette histoire ?
11:20Il avait dit, je vais prendre beaucoup de recul, je ne m'occuperai plus des affaires nationales.
11:23Mais écoutez ce qu'il a dit hier soir lorsqu'il recevait à l'Elysée,
11:27justement notamment des journalistes et des investisseurs
11:30dans le cadre d'une exposition Made in France.
11:32– Est-ce que j'ai changé pour ma part de conviction sur la politique économique ?
11:38Non. Est-ce que je suis d'accord ?
11:41Est-ce que je pense que c'est une bonne chose ce qui est voté tel ou tel jour
11:44ou tel ou telle heure ? Parfois oui, parfois non.
11:47Mais est-ce que je pense que c'est une bonne chose que le gouvernement,
11:50avec le Parlement et les forces politiques qui y sont présentes,
11:54cherche à trouver des compromis, à bâtir des compromis
11:58pour la stabilité du pays ?
12:00Oui. Ils ont raison de le faire.
12:01– C'est intéressant parce qu'on va revoir également une déclaration
12:05que le service politique de BFMTV avait réussi à recueillir lors d'une réunion
12:10quand Emmanuel Macron avait reçu le 16 octobre des députés des cadres de renaissance.
12:14Voilà ce que disait le chef de l'État.
12:15Désormais, je vais être discret.
12:17C'est le Parlement qui a le pouvoir, mais j'engagerai sur l'Europe,
12:20la protection de nos démocraties dans ce moment géopolitique si important.
12:24Vous voyez que le naturel revient quand même au galop assez rapidement
12:27pour le chef de l'État qui, alors qu'il n'est même pas interrogé par des journalistes,
12:31prend lui-même la parole pour évoquer ses votes.
12:34Il suit évidemment attentivement ce qui se passe à Emmanuel Macron.
12:37Il n'a qu'une obsession, c'est voir l'ensemble de ses politiques économiques,
12:40notamment pour attirer des investisseurs étrangers en France,
12:43être elles-mêmes aussi totalement détricotées.
12:46On nous explique du côté de l'Élysée que désormais le chef de l'État
12:49se pose en garant des institutions uniquement le long terme.
12:53Mais vous voyez, comme on dit dans une chanson célèbre,
12:55on ne change pas finalement avec le temps qui passe.
12:58Merci, merci Léopold.
13:00Après Chine, d'autres géants du e-commerce dans la tourmente.
13:03Le gouvernement français a signalé six nouvelles plateformes à la justice.
13:06Elles sont accusées de vendre des articles interdits
13:08ou de ne pas respecter les règles en matière de filtrage.
13:11On fait le point avec Mathis Menu.
13:15Des armes comme des points américains ou des machettes sur Temu et eBay,
13:20des poupées pédopornographiques sur AliExpress
13:23et des images à caractère porno visibles aux mineurs sur Amazon.
13:27Voilà le type de contenu illégal que la répression des fraudes
13:30a découvert sur plusieurs sites.
13:32Des plateformes qui ne respectent pas les consommateurs,
13:35menacent les commerçants et fragilisent nos industries
13:38sont des faux apôtres du pouvoir d'achat.
13:40Ma mission, c'est de le dénoncer
13:42et de montrer qu'une autre offre accessible, durable et faite en France existe.
13:47Au total, le gouvernement signale à la justice six géants de l'e-commerce.
13:51Parmi eux, eBay réagit auprès de l'AFP.
13:54eBay a assuré continuer à œuvrer sans relâche
13:57pour empêcher la vente d'objets interdits sur sa plateforme
14:00et coopérer avec les autorités de régulation françaises sur ce sujet.
14:03Car l'exécutif souhaite sévir,
14:05le ministre du Commerce assure que ces plateformes font l'objet d'une surveillance étroite.
14:09Quant à la suspension de Chine,
14:11elle doit être examinée le 26 novembre par la justice.
14:15Pour continuer à faire du commerce en France,
14:17elles doivent contrôler leur offre.
14:19Sinon, elles prendront le risque d'être suspendues.
14:22On est en train de faire le ménage.
14:24Il y aura un avant et un après l'affaire Chine.
14:26Je ne vais rien lâcher.
14:28Serge Papin souhaite également endiguer le phénomène à plus grande échelle.
14:31Fin novembre, il réunira ses homologues européens à Bercy
14:34pour échanger sur l'impact de ces plateformes sur le commerce dans l'UE.
14:40On en vient à cette grande journée de manifestation en Corse anti-mafia
14:44avec un appel à la mobilisation à Ajaccio comme à Bastia.
14:47Lille a le record national du nombre d'homicides rapporté à la population
14:51avec 18 homicides et 16 tentatives d'homicides en 2024 pour 355 000 habitants.
14:57On vous retrouve Élise Bretot.
14:58Vous êtes à Ajaccio.
14:58Élise, ce n'est pas rien en Corse de descendre dans la rue
15:01et de manifester contre la mafia.
15:03Est-ce qu'il y a du monde aujourd'hui dans les rues ?
15:08Oui, il y a du monde.
15:09Il y a plusieurs centaines de personnes qui ont répondu présents,
15:12peut-être un millier.
15:13Et là, le cortège est arrivé devant la préfecture de Bastia,
15:16devant la préfecture d'Ajaccio.
15:17Et je me trouve avec Jean-Dominique Musso,
15:19qui est agriculteur et membre du syndicat agricole Via Campagnol.
15:23C'est la première fois que vous rejoignez cette mobilisation.
15:26Quelles en sont les raisons ?
15:27Les raisons principales, c'est que notre secrétaire général,
15:31Pierre Alessandre, a été assassiné.
15:33Lâchement assassiné il y a huit mois.
15:36Et qu'on n'accepte pas cet assassinat.
15:39Donc aujourd'hui, nous disons qu'il faut réagir à tous ces comportements
15:44et ces actions qui sont de plus en plus journalières.
15:48Un assassinat sans doute au motif mafieux, on l'a dit,
15:52contre la spéculation immobilière.
15:53Aujourd'hui, il fallait aussi montrer qu'on n'a pas peur,
15:56qu'on peut descendre dans la rue en Corse.
15:59Je crois que ça fait un an maintenant,
16:02parce qu'il y a eu une manifestation il y a à peu près huit mois,
16:05qu'on a prouvé qu'on était prêt à descendre dans la rue,
16:09qu'on était prêt à dire stop,
16:11qu'effectivement, on n'avait pas peur.
16:15Donc aujourd'hui, on est là aussi pour dire qu'on défend,
16:19nous, notre syndicat défend une agriculture nourricière et productive,
16:22et défend les terres agricoles, et on va continuer.
16:25Et c'est un motif d'espoir quand vous voyez toutes ces personnes dans la rue aujourd'hui ?
16:28C'est un motif d'espoir,
16:30parce qu'on a vécu des situations relativement dramatiques,
16:34et il y a quelques années de ça,
16:35je pense qu'il n'aurait pas été possible d'organiser une réunion comme ça.
16:39On voit que là, maintenant,
16:41il y a une réaction de la société civile et des citoyens
16:44qui commencent à dire que ça suffit.
16:46Une prise de conscience, effectivement, nous avons pu le voir aujourd'hui.
16:49Le corte est devant la préfecture d'Ajaccio,
16:51où plusieurs centaines de personnes sont venues dire non à la mafia.
16:54Merci, Élise Bretot, avec Marie-Céline Sport, donc, à Ajaccio.
17:00L'actualité à l'étranger, la BBC, ce n'est que des infos bidons.
17:04Bidons, ce ne sont pas mes mots, ce sont ceux de Donald Trump,
17:07malgré les excuses du patron de la BBC.
17:09Le président américain veut poursuivre la chaîne publique britannique
17:12et pourrait lui réclamer jusqu'à 5 milliards de dollars pour un montage trompeur.
17:17Donald Trump qui prévoit même d'en parler ce week-end avec le Premier ministre britannique.
17:20On vous retrouve à Londres, Laura Calmu.
17:23Gros retentissement, évidemment, sur place.
17:26C'est la plus grave crise que traverse la BBC depuis des décennies.
17:29Il en va même désormais de sa survie.
17:34Exactement.
17:35Ici, cette affaire prend des proportions énormes.
17:38En fait, ça fait une semaine qu'elle domine la presse britannique,
17:42les débats sur les plateaux de télévision et même les débats au Parlement.
17:46Alors, pour rappel, tout est parti d'un montage dans un documentaire Panorama,
17:51un documentaire de la BBC, où Donald Trump qui prononce un discours le 6 janvier 2021,
17:58un discours qui a été remonté, où deux parties ont été collées
18:01alors qu'ils étaient prononcés à plus de 50 minutes d'écart.
18:05Et donc, avec ce montage, on a l'impression que Donald Trump appelle à marcher vers le capital
18:11et, je cite, « à se battre comme des diables ».
18:14Alors, depuis, la BBC a reconnu une erreur.
18:16Le directeur général de la BBC, Tim Davy, ainsi que la directrice de l'Info, ont démissionné.
18:22La BBC a présenté ses excuses.
18:25Mais vous l'avez compris, eh bien, Donald Trump ne veut pas s'en arrêter là.
18:28Je vous propose de l'écouter.
18:29C'était hier soir à bord d'Air Force One.
18:31Nous allons les poursuivre pour entre 1 et 5 milliards de dollars,
18:38probablement dans le courant de la semaine prochaine.
18:41Enfin, je pense que je dois le faire.
18:43Ils ont même admis avoir triché.
18:46Je vais appeler Keir Starmer ce week-end.
18:48Mais il m'a appelé.
18:50Il est très gêné.
18:51Je ne sais pas quel pourcentage l'État britannique détient,
18:55mais que ce soit peu ou beaucoup ou rien, je peux dire ceci,
18:59le Royaume-Uni est très, très gêné par ce qu'a fait la BBC.
19:04Et ici au Royaume-Uni, cette affaire relance un débat beaucoup plus large
19:09avec, par certains, pour certains, la BBC est accusée d'être biaisée.
19:13Elle est aussi défendue pour d'autres dans un paysage politique et médiatique
19:18qui est de plus en plus polarisé.
19:20Laura Calmua, en direct de Londres.
19:23Merci à vous.
19:24On va vous montrer une image, une image de la sortie officielle de deux petits Léopards.
19:28Ils sont nés cet été au zoo de Chicago.
19:30Ce sont deux femelles de quatre mois.
19:32Ce sont des Léopards de l'amour.
19:34L'amour comme le fleuve de Sibérie.
19:36Cette espèce est considérée comme l'un des félins les plus menacés au monde.
19:40Il en resterait à peine une centaine d'individus à l'État sauvage.
19:44Restez avec nous dans un instant.
19:46On revient sur la mobilisation du jour.
19:48Ça se passe à Béziers avec les viticulteurs du Sud-Ouest
19:50qui appellent à l'aide les pouvoirs publics.
19:53Le préfet de Léraud annonçait tout à l'heure sur BFM TV une réunion le 24 novembre prochain.
19:59Réunion de crise avec la ministre de l'Agriculture.
20:01On retournera à Béziers dans quelques minutes.
20:04Et puis les suites de cette messe polémique à Verdun.
20:08Propos révisionnistes, apologie de Philippe Pétain.
20:11Le préfet de la Meuse a décidé de faire dès lundi deux signalements au procureur suite à cette messe.
20:17Ces signalements seront faits lundi au parquet de Strasbourg.
20:20Une quinzaine de personnes ont assisté à cette messe en hommage à Philippe Pétain.
20:35Il est 17h52.
20:37Si vous nous rejoignez, bienvenue à vous.
20:38Si vous nous retrouvez, nous tenons tout d'abord à nous excuser
20:41pour cette interruption de nos programmes qui a duré un peu plus de deux heures.
20:45Une interruption qui fait suite à une alerte à la bombe
20:47qui a touché nos locaux en milieu de journée.
20:49Une alerte prise très au sérieux lors de cette semaine très sensible
20:53de commémoration des attentats du 13 novembre.
20:55La préfecture de police qui a reçu cette alerte a décidé immédiatement
20:58de boucler le quartier du 15e arrondissement où se trouve notre média.
21:02Oui, effectivement.
21:03Et la direction du groupe a pris la décision d'évacuer toutes les équipes présentes dans nos locaux.
21:07Les équipes de BFM TV, bien sûr, mais aussi de RMC ou encore de la Tribune.
21:11Pendant plus de deux heures, des vérifications ont été menées.
21:14Et l'alerte a été levée il y a un quart d'heure à présent.
21:17On va revenir sur les faits avec vous, Paul Conge.
21:19On a vécu ensemble cette situation.
21:21Vous êtes du service police-justice de BFM TV.
21:23Que s'est-il réellement passé aujourd'hui, cet après-midi ?
21:27Ce qui s'est passé, c'est que toute la rédaction de BFM TV a été évacuée autour de 15h20
21:31après la réception par la police parisienne d'un message menaçant
21:34dans lequel un individu anonyme affirme avoir déposé des engins explosifs dans les locaux
21:41et menace de faire sauter le bâtiment.
21:44Alors, ce message a été reçu par les policiers parisiens
21:46et jugé suffisamment inquiétant pour que la préfecture de police décide donc de boucler le quartier
21:53compte tenu notamment du plan Vigipirate Urgence Attentat qui s'applique en ce moment
21:58et aussi de la date des faits, deux jours après les commémorations du 13 novembre.
22:03Le responsable sécurité de BFM TV, la direction de BFM TV a décidé d'évacuer totalement le bâtiment.
22:08Un périmètre de sécurité a été établi, les routes ont été coupées
22:11et des démineurs et des équipes cynophiles ont été dépêchées sur place
22:15et les chiens renifleurs ont donc sillonné le bâtiment étage par étage
22:19pour essayer de trouver des traces d'un éventuel produit explosif.
22:22L'alerte a finalement été levée vers 17h35.
22:26Fabien Namias nous a rejoint en plateau, directeur général de BFM TV.
22:30Vous teniez à être sur ce plateau pour dire un mot aux téléspectateurs.
22:33Oui, bonjour Karine, bonjour Jérémy.
22:35C'est vous qui étiez à l'antenne quand l'alerte a été donnée.
22:38C'est un événement rarissime, peut-être même inédit, en tout cas dans l'histoire de BFM TV.
22:45Et naturellement, nous tenions d'abord à présenter nos excuses aux téléspectateurs
22:49qui comprendront bien la décision qui a été prise
22:52et que Paul vient très clairement d'expliquer.
22:55Il n'était pas question, à partir du moment où il y avait une alerte de cette nature,
22:59de faire courir le moindre risque aux équipes de BFM TV.
23:02On ne pouvait donc pas assurer la continuité de l'antenne.
23:05Et encore une fois, nous prions aux téléspectateurs de nous excuser de cette interruption
23:09qui a duré près de deux heures.
23:12Je profite également de l'occasion que vous me donnez
23:15pour remercier les forces de police de la préfecture de police de Paris
23:19qui sont intervenues immédiatement avec les équipes synophiles
23:21et qui ont permis de faire ce qu'on appelle une levée de doute
23:24et qui vous ont permis de reprendre l'antenne
23:26et de retrouver le fil normal de l'actualité à partir de maintenant et dans quelques instants.
23:31Et puis évidemment, un message pour toutes les équipes de BFM TV
23:34mobilisées cet après-midi qui ont dû également interrompre leur travail.
23:38Ce n'est pas la nature de notre métier de nous interrompre quand il y a un événement grave.
23:42C'est même plutôt notre nature de le couvrir.
23:44Mais là, il s'agissait d'un cas de force majeure.
23:47Il ne pouvait en être autrement.
23:48Mais maintenant, l'actualité reprend son cours sur BFM TV.
23:51Et on va retrouver en direct, Igor Saheri,
23:53pour savoir si la vie reprend peu à peu dans le quartier
23:56après deux heures d'interruption cet après-midi dans le 15e arrondissement de Paris.
24:03Absolument, Jérémy.
24:05C'est ici que je me trouvais avec vous d'ailleurs pendant plus de deux heures maintenant,
24:09juste devant le bâtiment de BFM TV.
24:12Vous l'avez dit, qui a été évacué totalement ici.
24:16Le quartier, écoutez, a retrouvé de la vie.
24:18Autrement dit, la circulation a repris alors qu'un périmètre, un très large périmètre de sécurité
24:23avait été installé par les forces de police.
24:26Le tram avait également été interrompu.
24:30Aucun passant non plus n'est passé dans le secteur.
24:33Tout simplement parce que cette alerte à la bombe a été prise suffisamment au sérieux par la police
24:37qu'elle a relayée à BFM TV.
24:40Si bien que tous les journalistes de BFM TV, mais également de la Tribune et de RMC,
24:44ont été évacués, plusieurs dizaines de personnes, pendant près de deux heures, on l'a dit.
24:51Et cela avec un contexte très particulier.
24:55Nous sommes 48 heures à peine après les commémorations du 13 novembre,
24:59mais aussi dans un plan urgence attentat qui nécessite de prendre des précautions.
25:04Le direct a été coupé pendant près de deux heures, effectivement.
25:08Mais nous avons retrouvé un quotidien normal.
25:10Mais c'est vrai que ça donne le vertige,
25:12puisque habituellement, c'est nous qui commentons ce genre de faits à l'extérieur.
25:16Et là, c'est à BFM TV que ça arrive, avec plus de 10 ans d'ancienneté dans cette maison.
25:21C'est la première fois que je vis cet événement de cette nature.
25:25– Igor Saheri, avec Bastien Dufour, Paul Conge, je vais revenir vers vous.
25:30Ce n'est pas anodin, une telle menace, ça peut s'assortir de peines très lourdes.
25:34– Oui, absolument.
25:35D'ailleurs, les enquêteurs qui seront chargés d'enquêter sur cette fausse alerte à la bombe
25:39vont remonter la trace de là ou des personnes qui sont derrière cet acte malveillant.
25:44Il faut savoir que les alertes à la bombe, les fausses alertes à la bombe,
25:46se multiplient depuis deux et trois ans.
25:49Et d'ailleurs, les internautes qui souvent se livrent à ce type d'acte,
25:51en général, ils sont quand même assez rapidement retrouvés,
25:54peu importe qu'ils se cachent derrière un numéro masqué,
25:57une fausse adresse mail ou un VPN.
25:59Vous savez, ces systèmes qui vous permettent d'être anonymes sur Internet
26:02ou du moins le croit-on.
26:03Eh bien, tout ça ne protège pas.
26:05De fait, 670 personnes ont été condamnées en France pour le tel fait.
26:09En 2022, la peine encourue pour une fausse alerte à la bombe
26:12est de deux ans de prison ferme et 30 000 euros d'amende.
26:14– Alors, en plateau également avec nous, Général Pélistrandi.
26:17Bonjour, merci d'être là.
26:18On a vécu effectivement cet après-midi ensemble.
26:21On a été tenus à toutes les équipes, BFM TV, RMC, La Tribune,
26:24tenues à l'écart évidemment des locaux et des forces de l'ordre
26:27qui sont intervenues avec des chiens renifleurs.
26:30Un travail immense évidemment pour ce qu'on appelle une levée de doute, c'est ça ?
26:33– Oui, tout à fait. Alors d'abord, il faut souligner l'efficacité.
26:37Dès que la menace a été prise au sérieux et a été connue,
26:41les dispositifs de sécurité ont fonctionné.
26:45L'évacuation du bâtiment a été extrêmement rapide.
26:47Nous y étions avec, il faut le souligner,
26:49le professionnalisme de l'ensemble des personnels.
26:52Et comme le disait Igor, d'habitude, c'est nous qui suivons ces événements.
26:58Et là, nous avons subi cette alerte.
27:02Donc, une fois que nous étions tous à l'extérieur,
27:05le bâtiment entièrement vide.
27:07Il faut bien comprendre qu'il n'y avait plus personne dans ce bâtiment.
27:10Et cette évacuation s'est faite en quelques minutes,
27:14en moins de cinq minutes.
27:15Tout le monde était dehors.
27:16Ça a été extrêmement efficace.
27:17Et alors après, le processus de levée de doute.
27:20Donc, la priorité, c'est, comme il s'agit d'une menace,
27:24d'une alerte à la bombe, il faut donc des chiens spécialistes.
27:27Et donc, il y avait cinq équipes cynophiles
27:29qui sont rentrées dans le bâtiment.
27:32Point particulier, eh bien, par exemple,
27:34les policiers avaient leur téléphone coupé.
27:37Pourquoi ? Parce qu'un dispositif de mise à feu d'une bombe
27:42peut fonctionner éventuellement avec des interférences téléphoniques.
27:47Donc, ils sont rentrés dans le bâtiment
27:49accompagnés par un binôme, enfin, par un personnel de la sécurité
27:53parce que, pour connaître la géographie,
27:56et ils ont fait tous les locaux,
27:58donc, y compris les sous-sols.
28:00Donc, ça veut dire que là où il y a les voitures qui sont garées,
28:03les bureaux, les locaux techniques
28:05dans lesquels les gens ne vont pas habituellement.
28:07Donc, ça prend un temps certain.
28:10Et puis après, il faut bien sûr, à chaque fois,
28:12rendre compte de l'information, dire tel étage, c'est bon,
28:15tel étage suivant.
28:17Et ce n'était qu'à l'issue où tout le bâtiment a été inspecté
28:21que l'autorité présente a pu, en quelque sorte,
28:25lever l'alerte et nous autoriser à rentrer dans le bâtiment.
28:28Si vous nous rejoignez, il est 18h.
28:31Nous vous expliquons ce qui s'est passé sur la chaîne
28:34puisque nous avons été dans l'incapacité de poursuivre normalement
28:36nos programmes après 15h25.
28:39Il y a eu une alerte à la bombe
28:40qui a touché les locaux de BFM TV
28:42qui nous a empêchés de vous informer
28:44comme à notre habitude.
28:46Nous tenons à nous en excuser
28:47et à vous expliquer exactement ce qui s'est passé.
28:50Paul Conge, journaliste police-justice de BFM TV, est avec nous.
28:53Paul, on va reprendre les faits.
28:55Il y a donc eu une alerte qui a été prise au sérieux
28:56par la préfecture de police.
28:58Oui, la rédaction de BFM TV a été entièrement évacuée
29:01ce samedi après-midi.
29:02La police parisienne avait reçu un message très menaçant
29:06dans lequel un individu anonyme
29:08affirmait avoir déposé des engins explosifs
29:10dans les locaux
29:12et menacé de faire sauter le bâtiment à 15h20.
29:14C'est l'heure qu'il donnait.
29:16Ce message qui avait été reçu par la police
29:19avait été jugé suffisamment crédible
29:21par la préfecture de police de Paris
29:23pour qu'elle ordonne de boucler le quartier
29:25compte tenu du plan Vigipirate
29:27urgence attentat
29:29et de la date d'effet
29:30puisque nous sommes deux jours après
29:32les commémorations des attentats du 13 novembre.
29:34La décision ensuite a été prise
29:35par la direction de la chaîne
29:37d'évacuer totalement le bâtiment
29:39et un périmètre de sécurité
29:41a été établi autour des lieux.
29:43Les routes ont été bloquées.
29:45Les dix mineurs ont été dépêchés sur place
29:46et aussi cinq équipes synophiles.
29:49Des chiens ont sillonné
29:51les étages de BFM TV
29:52étage par étage
29:54à la recherche
29:54de substances explosives.
29:55Ils n'ont rien trouvé.
29:57L'alerte a pu être levée
29:58à 17h35
30:00et donc les salariés
30:01nous-mêmes
30:02avons pu regagner le bâtiment.
30:03Et on va remercier évidemment
30:04les forces de l'ordre
30:05qui sont intervenues
30:06cet après-midi
30:06et également les équipes de sécurité
30:08ici dans les locaux
30:09qui ont évacué
30:10tout le personnel
30:11en quelques minutes.
30:12On va retrouver Igor Saïri
30:14dans le 15e arrondissement
30:15devant nos locaux
30:16où la vie reprend un cours
30:18on va dire normal
30:19après deux heures
30:20de suspension aujourd'hui.
30:25Oui, après deux heures de pause
30:26Jérémy, deux heures sans direct
30:27c'est quand même assez rare
30:28pour le souligner.
30:30La chaîne va fêter bientôt
30:31ses 20 ans
30:32et je n'ai pas en mémoire
30:33un souvenir pareil
30:35depuis que je travaille
30:36pour cette rédaction.
30:38Effectivement, la vie a repris.
30:40c'est-à-dire que le tram
30:41vous le voyez
30:41est en train d'arriver
30:42a repris la circulation
30:44ainsi que les véhicules
30:45dans les deux sens
30:46après la pose
30:49d'un périmètre de sécurité
30:51extrêmement large
30:52même les passants
30:53étaient interdits
30:54de circuler
30:55à cet endroit-là
30:57avec la présence
30:58de la police
30:59ainsi que des équipes
31:01cinéphiles
31:02cinq chiens
31:02Paul l'a dit
31:04sont rentrés
31:04dans les locaux
31:05de l'établissement
31:06pour sillonner
31:07tous les étages
31:08à la recherche
31:08d'un éventuel objet explosif
31:11du dernier étage
31:12jusqu'au souterrain
31:13tout cela a pris
31:14environ deux heures
31:15avec environ une centaine
31:16de salariés
31:18de BFM TV
31:19de la tribune
31:19et de RMC
31:20se sont donc postés
31:21à l'extérieur
31:22à environ 100 mètres
31:24du bâtiment
31:24en attendant
31:26que le travail
31:27de la police
31:27puisse s'effectuer
31:28en toute sécurité
31:29à la fois pour les journalistes
31:31mais aussi
31:31pour la police
31:32présente sur place
31:34un dispositif de sécurité
31:36qui a été pris
31:37immédiatement au sérieux
31:39par la direction
31:39par BFM TV
31:40après l'alerte de la police
31:42pour cette alerte
31:43à la bombe
31:44nous sommes dans un contexte
31:45de risque d'attentat
31:47extrêmement élevé
31:48le préfet de police
31:50de Paris
31:50l'a rappelé
31:51ainsi que le ministre
31:52de l'Intérieur
31:53nous sommes 48 heures
31:54à peine
31:55après les commémorations
31:56du 13 novembre
31:57jeudi à peine
31:58donc tout cela
31:59a fait que la décision
32:01a été prise immédiatement
32:02d'évacuer tout le personnel
32:03dans ce bâtiment
32:05rappelons par ailleurs
32:06que l'auteur
32:07qu'il soit mineur
32:08ou majeur
32:09risque jusqu'à deux ans
32:10de prison ferme
32:11et 30 000 euros d'amende
32:13Igor Saheri
32:14avec Bastien
32:14du Fonds Général
32:15Pellistrandi
32:16Igor le disait
32:17le contexte
32:18a énormément joué
32:19nous sommes une semaine
32:20très particulière
32:21celle de la commémoration
32:22des 10 ans
32:23des attentats
32:24du 13 novembre
32:25et on le sait
32:25la menace est très élevée
32:27oui la menace est très élevée
32:28le ministre de l'Intérieur
32:29Laurent Nouniez
32:30l'avait rappelé
32:32d'ailleurs il avait donné
32:32des instructions très précises
32:34à l'ensemble des préfets
32:35sur le territoire français
32:37d'augmenter la sécurité
32:40et parce qu'on est vraiment
32:43confronté à cette menace
32:45menace permanente
32:46et c'est là où il faut souligner
32:48l'efficacité des différentes chaînes
32:50alors chaînes veut dire
32:52de sécurité
32:52comme on l'a vu
32:53entre le moment où
32:55donc cette menace est arrivée
32:57donc et a été connue
32:59et bien très rapidement
33:00on prend les mesures
33:01et ce qui est important
33:03c'est qu'il faut anticiper
33:04et ça c'est un élément
33:05fondamental
33:06c'est-à-dire que
33:07je crois que c'est une des leçons
33:08d'ailleurs
33:08donc des attentats
33:10donc de 2015
33:11c'est-à-dire qu'il faut que
33:12tous les organismes
33:13sensibles
33:14et BFM est un
33:16un organisme sensible
33:18puisqu'il parle
33:18d'information
33:19et bien
33:20quand l'alarme a sonné
33:22il y a plus de deux heures
33:24personne ne s'est
33:25posé de questions
33:26on est tous sortis
33:28pour impliquer justement
33:29ces mesures de sécurité
33:30et anticiper
33:31et ça c'est extrêmement important
33:33et puis bien entendu
33:34la coordination
33:35entre les différents services
33:36donc les services
33:38de sécurité
33:38de BFM
33:39la police
33:41donc parisienne
33:42la police municipale
33:44aussi qui a été présente
33:46donc tous les organismes
33:47en charge
33:48ont fait leur travail
33:50de façon coordonnée
33:51pour arriver
33:52donc à cette
33:53levée de doute
33:54et donc pour ça
33:55il faut du temps
33:56il faut des équipes
33:57il faut souligner aussi
33:58le rôle fondamental
34:00des équipes synophiles
34:01c'est-à-dire qu'il n'y a
34:02que les chiens
34:03et leurs maîtres
34:04qui sont capables
34:05en fait de pouvoir
34:06détecter des menaces explosives
34:08donc c'est un travail
34:09qui nécessite
34:10beaucoup de patience
34:10et beaucoup d'endurance
34:12de la part des équipes
34:12synophiles
34:13et notamment des chiens
34:14Alors à l'origine
34:15de cette évacuation
34:16donc des messages
34:17menaçants visant
34:18BFM TV
34:18Paul Sconce
34:19ce qu'on doit préciser
34:20c'est que d'abord
34:21une enquête est ouverte
34:21et puis que ça peut coûter
34:23très cher
34:23à ceux ou celles
34:25qui sont à l'origine
34:25de ces messages
34:26Oui en tout cas
34:27pour ce genre de fait
34:28les fausses alertes à la bombe
34:29des enquêtes
34:29sont systématiquement ouvertes
34:31d'ailleurs la préfecture
34:32de police de Paris
34:33nous indique à l'instant
34:34que ces enquêtes
34:34sont ouvertes
34:36systématiquement
34:37donc pour identifier
34:38les auteurs
34:39et en fait remonter
34:39la trace des auteurs
34:40généralement
34:41les enquêteurs
34:42y parviennent
34:42assez bien
34:43parce que les internautes
34:44qui se livrent
34:45à ce genre d'actes malveillants
34:46et bien en général
34:46ils utilisent soit
34:48un numéro masqué
34:48soit une fausse adresse e-mail
34:49soit un VPN
34:51vous savez ce système
34:52qui permet de dissimuler
34:53votre adresse internet
34:54et bien ces systèmes là
34:55ne protègent pas
34:55n'anonymisent pas
34:56et les auteurs
34:58sont très souvent retrouvés
34:59regardez en 2022
35:00par exemple
35:01670 personnes
35:02ont été condamnées
35:03pour de fausses alertes
35:05à la bombe
35:05et il faut rappeler
35:06que les personnes
35:07qui se livrent
35:07à de tels actes
35:08encourt des peines
35:09assez lourdes
35:10deux ans de prison ferme
35:11et 30 000 euros d'amende
35:12Général Pellistrandi
35:13pour revenir sur ce qu'on a vécu
35:15ensemble cet après-midi
35:16ces équipes qui sont arrivées
35:18équipes synophiles
35:19ces chiens
35:20ça a pris deux heures
35:21et c'est un travail
35:22extrêmement minutieux
35:23oui pourquoi
35:24parce qu'il faut
35:25tout inspecter
35:26alors ça c'est un élément
35:27qui est important
35:28il n'est pas question
35:29de passer comme ça
35:31on va dire
35:31dans les couloirs
35:32vite fait
35:32c'est une inspection
35:33minutieuse
35:34pièce par pièce
35:36aussi bien les pièces
35:37je veux dire
35:37les salles de rédaction
35:39qui sont ouvertes
35:41que tous les locaux techniques
35:43et il peut y avoir
35:43beaucoup de locaux techniques
35:45qui ne sont pas forcément
35:46accessibles
35:47comme cela
35:48cela veut dire aussi
35:49que les équipes synophiles
35:51donc le maître chien
35:53et son chien
35:54étaient accompagnés
35:56donc d'un agent de sécurité
35:57qui connaît
35:58en fait
35:59l'intérieur du bâtiment
36:01et ça aussi
36:01c'est un élément
36:02qui est extrêmement important
36:03et puis il faut tout vérifier
36:04on va dire
36:05du sol au plafond
36:06du sous-sol
36:07où il y a
36:09le parking automobile
36:10jusqu'au dernier étage
36:12et ce qui veut dire aussi
36:13qu'il est très important
36:15dire
36:16que les mesures de sécurité
36:18soient anticipées
36:19par exemple
36:19on ne peut pas rentrer
36:20dans ce parking
36:21normalement
36:21si on n'a pas un badge
36:23et si la voiture
36:23n'est pas autorisée
36:24et on voit bien
36:25que ces mesures
36:26au final
36:26elles payent
36:27puisque justement
36:28elles permettent
36:29d'éviter
36:29de limiter
36:31la prise de risque
36:32mais là
36:32compte tenu
36:33de la nature
36:33de la menace
36:34les consignes
36:35ont été appliquées
36:36avec un dispositif
36:37extrêmement important
36:38et qui a été
36:39extrêmement réactif
36:41Si vous nous rejoignez
36:42à 18h08
36:43sachez que BFM
36:44n'a pas été en mesure
36:45d'assurer ses programmes
36:46en direct
36:47pendant deux heures
36:47cet après-midi
36:48c'est une première
36:49dans l'histoire de la chaîne
36:50en cause des messages
36:52menaçants reçus
36:53Paul Conch
36:54c'est la préfecture
36:55de police
36:56qui a très vite
36:56donc peu après 15h
36:58bouclé entièrement
36:59le quartier
37:00Exactement
37:00après la réception
37:01d'un message menaçant
37:03vous l'avez dit
37:03par la police parisienne
37:06la préfecture
37:07a donc décidé
37:08de boucler
37:09entièrement
37:09le quartier
37:10de bloquer
37:11notamment les routes
37:12et d'établir
37:12un périmètre de sécurité
37:13la chaîne
37:15la direction de la chaîne
37:16a donc décidé
37:16d'évacuer totalement
37:18les bâtiments
37:19tous les salariés
37:19ont donc dû sortir
37:21c'est beaucoup
37:22le contexte évidemment
37:23qui a joué
37:24dans cette prise de décision
37:25puisque le plan
37:26Vigipirate
37:27est au niveau
37:27urgence
37:28attentat
37:28la date
37:29des faits
37:30aujourd'hui
37:30c'est deux jours
37:31après la commémoration
37:32des attentats
37:33du 13 novembre
37:34tout cela a joué
37:35évidemment
37:35dans cette prise de décision
37:37donc la préfecture de police
37:38a envoyé des équipes
37:39cynophiles
37:40dans les bâtiments
37:41pour détecter
37:42d'éventuelles traces
37:43d'engins explosifs
37:44alors après plusieurs heures
37:46d'enquêtes sur place
37:49ils n'ont rien trouvé
37:50heureusement
37:51l'alerte a donc été levée
37:52à 17h35
37:53et puis tous les salariés
37:54ont pu réintégrer le bâtiment
37:55Général Pellistrandis
37:57ce type d'alerte
37:57qui s'avère
37:58dans une majorité
37:59des cas fausse
38:00sont prises
38:01très au sérieux
38:02en particulier
38:02quand ça vise
38:03des établissements
38:04culturels
38:04scolaires
38:05d'accueil du public
38:06ou des médias
38:07comme nous
38:08oui tout à fait
38:09sachant que là
38:11donc il y avait
38:11effectivement
38:12une menace
38:13il y a par exemple
38:15ça arrive
38:15hélas fréquemment
38:16par exemple
38:17dans les gardes
38:17les grandes gardes
38:19de la SNCF
38:19un bagage oublié
38:21et là
38:21on va faire
38:21un périmètre de sécurité
38:22mais là
38:23à partir du moment
38:23où vous avez
38:24une menace avérée
38:26donc qui a été envoyée
38:28et bien là
38:28il faut absolument
38:30prendre cela en compte
38:33après
38:34viendra le temps
38:35de l'enquête
38:36l'enquête judiciaire
38:37mais il est vrai
38:38que vous l'avez souligné
38:39un certain nombre
38:40d'organismes
38:42d'administrations
38:42d'entreprises
38:43et en particulier
38:44les médias
38:45sont des cibles
38:47potentielles
38:48pour soit des gens
38:49qui sont déséquilibrés
38:50soit pour des gens
38:51qui ont réellement
38:52des intentions
38:53à caractère terroriste
38:55et donc c'est extrêmement
38:56important d'être
38:57vigilant
38:58et bien entendu
38:59de poursuivre
39:00et là comme on l'a dit
39:01je pense qu'un certain
39:03nombre de moyens
39:03sont mis en place
39:05pour aller
39:06sur internet
39:08fouiller
39:09et arriver
39:10donc à arrêter
39:11l'auteur
39:12de cette menace
39:13et on va retrouver
39:14en direct
39:14Igor Saïry
39:15donc dans le 15ème
39:16arrondissement de Paris
39:17Igor vous êtes
39:18à quelques mètres de nous
39:19mais en tout cas
39:20la vie reprend bien
39:20son cours
39:21dans le quartier
39:22oui absolument
39:26Jérémy vous le voyez
39:26le tram
39:27a repris
39:28sa marche
39:30ici devant le bâtiment
39:31de BFM TV
39:31ainsi que la circulation
39:33dans les deux sens
39:33mais pendant
39:34un peu plus de deux heures
39:36et bien
39:36un périmètre de sécurité
39:37a été installé
39:39par les forces de l'ordre
39:40périmètre extrêmement large
39:42qui allait sur
39:43plusieurs centaines
39:44de mètres
39:44empêchant les véhicules
39:46empêchant également
39:47les passants
39:48pourquoi ?
39:48parce que
39:49en milieu d'après-midi
39:50une alerte
39:51à la bombe
39:52a été signalée
39:53à BFM TV
39:55par la police
39:56exigeant
39:57une décision rapide
39:59de la direction
40:00d'évacuer
40:01l'ensemble
40:02du personnel
40:03de BFM TV
40:03mais aussi
40:04de RMC
40:05et de la tribune
40:06depuis ce bâtiment
40:07donc chaque étage
40:08a été évacué
40:10pour être mis en sécurité
40:12le temps
40:12que la police
40:13effectue
40:14un travail
40:15d'enquête
40:16à l'aide
40:16d'équipes
40:17synophiles
40:18il y avait
40:19cinq chiens
40:20au total
40:21il y avait également
40:22des démineurs
40:23et pendant deux heures
40:23et bien ces chiens
40:24ont sillonné
40:25les différents étages
40:26de BFM TV
40:27ainsi que le sous-sol
40:29pour ne rien trouver
40:30bien heureusement
40:31c'est une fausse alerte
40:33mais nous sommes
40:33dans un contexte
40:34très particulier
40:35d'abord
40:35un contexte
40:37et bien
40:3748 heures
40:38après les commémorations
40:39du 13 novembre
40:40un contexte également
40:41de plan urgence
40:42attentat
40:43on se souvient très bien
40:44des mots
40:44en milieu de semaine
40:46de Laurent Nunez
40:46le ministre de l'Intérieur
40:47le risque d'attentat
40:48reste très élevé
40:50donc par sécurité
40:51le personnel a été
40:52évacué
40:53le direct
40:54a été arrêté
40:55pendant deux heures
40:56chose extrêmement rare
40:58depuis la naissance
40:59de BFM TV
40:59il y a maintenant
41:00bientôt 20 ans
41:01l'antenne a donc
41:02été coupée
41:03elle est maintenant
41:04de retour
41:05effectivement
41:05après être assurée
41:07qu'il n'y a pas
41:07d'objet explosif
41:09rappelons aussi
41:09tout de même
41:10que l'auteur
41:11de cette alerte
41:13à la bombe
41:14qu'il soit majeur
41:14ou qu'il soit mineur
41:15risque jusqu'à
41:16deux ans de prison ferme
41:17et 30 000 euros d'amende
41:18Igor Saïri avec Bastien Dufour
41:22merci à vous
41:23effectivement une première
41:24depuis 20 ans
41:2420 ans de BFM TV
41:25ce sera le 27 novembre prochain
41:27que les programmes
41:28ont dû être ainsi
41:29interrompus
41:30Paul Conge
41:30une enquête va très probablement
41:32être bientôt ouverte
41:33et on rappelle
41:34que ce genre d'acte
41:35est puni
41:36extrêmement sévèrement
41:37par la loi
41:37oui d'ailleurs
41:38les auteurs sont
41:39systématiquement poursuivis
41:40par les autorités
41:41de poursuite
41:42donc les enquêteurs
41:43ce qu'ils vont faire
41:43c'est qu'ils vont tenter
41:44de remonter la trace
41:45de là ou des personnes
41:46à l'origine
41:46de cette fausse alerte
41:48à la bombe
41:48il faut savoir
41:49que ces alertes
41:49se multiplient
41:50depuis deux ou trois ans
41:52et que les internautes
41:54qui se livrent
41:54à ce type d'actes malveillants
41:56et bien en général
41:56on les retrouve
41:57et on les retrouve
41:58assez facilement
41:58souvent cachés
42:00derrière des numéros masqués
42:01derrière des fausses
42:02adresses mail
42:03derrière des VPN
42:04qui permettent
42:05de dissimiler
42:05l'adresse internet
42:07et bien tout cela
42:07ça ne les protège pas
42:09et là dans le cas
42:10d'espèce
42:11où un individu
42:12anonyme
42:13a envoyé un mail
42:13particulièrement menaçant
42:15aux forces de police
42:16et bien on peut
42:17tout à fait imaginer
42:18que les enquêteurs
42:19déploieront la même énergie
42:20pour essayer
42:21de le débusquer
42:23et si cette personne
42:25se retrouve
42:25donc traduite
42:26devant la justice
42:27elle encourt
42:28deux ans de prison ferme
42:29et 30 000 euros d'amende
42:30Général
42:31on a assisté
42:31à tout ça
42:32avec vous
42:33vous étiez présent
42:33on a vu à distance
42:34parce qu'on était
42:35évidemment tenu à distance
42:36pendant plus de deux heures
42:37les chiens renifleurs
42:40arrivés avec les maîtres chiens
42:42ils sont formés
42:43à ça
42:44à détecter
42:45tout ce qui est explosif
42:46comment ça fonctionne ?
42:47Exactement
42:47donc les chiens de sécurité
42:49vous allez avoir
42:50des chiens qui vont être
42:52spécialisés dans les explosifs
42:54c'est-à-dire qu'ils ne recherchent
42:55que des explosifs
42:57alors ça veut dire
42:58qu'en fait
42:58ils ont eu
42:59tout un entraînement
43:00d'abord en formation
43:02avec le maître chien
43:04on va former
43:05donc le chien
43:07à détecter
43:07des explosifs
43:08en jouant
43:09avec
43:09des odeurs
43:11qui sont celles
43:12d'explosifs
43:13et puis
43:13lorsqu'il va
43:14intervenir
43:15et bien
43:15il est
43:16en quelque sorte
43:17on va le mettre
43:18soit en laisse
43:20soit on va le laisser
43:21rentrer dans une pièce
43:22et puis le chien
43:23va renifler
43:24et il va changer
43:26de comportement
43:27quand il va détecter
43:29une odeur
43:30qui correspond
43:30à celle
43:31d'un explosif
43:32et là
43:32à ce moment-là
43:32on fige le dispositif
43:34on va faire appel
43:35à des démineurs
43:36et puis sinon
43:37il va continuer
43:38et ce qui est important
43:39c'est qu'à l'issue
43:40donc
43:40du périple
43:42que le binôme
43:43parce que c'est un véritable binôme
43:44le chien
43:45et son maître chien
43:46qui peut être aussi
43:47qui est une femme
43:48il y avait deux femmes
43:49qui étaient présentes
43:50comme maître chien
43:50cet après-midi
43:51il faut récompenser le chien
43:53parce que
43:53en fait
43:54c'est sous un aspect ludique
43:55en quelque sorte
43:56il faut qu'il aille chercher
43:57et ce qui est très important
43:58c'est que
43:59leur spécialité
44:00c'est vraiment
44:00la détection
44:01d'explosifs
44:02vous avez d'autres chiens
44:03policiers
44:03qui vont servir
44:04par exemple
44:04pour la détection
44:05de traces humaines
44:06ou par exemple
44:08pour la sécurité
44:09mais là
44:09ces chiens-là
44:10ils sont dressés
44:11formés
44:12entraînés
44:12pour la recherche
44:13d'explosifs
44:14Paul Conge
44:14je le rappelle
44:15une menace
44:15qui a été très prise au sérieux
44:16d'ailleurs
44:16comme tout ce type
44:17de menaces
44:18qui vivent
44:18on le disait
44:19tous les lieux d'accueil
44:20d'accueil du public
44:21les médias
44:22mais aussi parce qu'on est
44:23dans une semaine
44:24extrêmement particulière
44:25celle de la commémoration
44:26des attentats du 13 novembre
44:27et le procureur antiterroriste
44:30l'a rappelé
44:30il y a quelques jours
44:31avec un niveau de menace
44:32qui reste très élevé
44:33oui
44:33le niveau de la menace terroriste
44:34reste effectivement
44:35très élevé
44:36et d'ailleurs
44:37c'est ce qui fait
44:38qu'aujourd'hui
44:39il y a eu une réaction
44:40une telle réactivité
44:41à la fois de la part
44:42des forces de police
44:43que de la part
44:44des responsables de sécurité
44:45de BFM TV
44:46effectivement
44:47cette alerte
44:48cette fausse alerte
44:49à la bombe
44:49ne tombe pas
44:50n'importe quand
44:51elle tombe en plein
44:51donc plan vigie pirate
44:52urgence attentat
44:53elle tombe aussi
44:54deux jours après
44:55la fin de la commémoration
44:56des attentats
44:57du 13 novembre
44:59donc évidemment
45:00ça a incité
45:01les autorités
45:01et les responsables
45:02de sécurité de la chaîne
45:03à une très très grande prudence
45:05et donc à évacuer
45:06totalement le bâtiment
45:07dès que l'alerte a été donnée
45:10Général
45:11on a vécu ça ensemble
45:13alors on était tenus à distance
45:14mais vous
45:14vous faisiez un petit peu
45:15les allers-retours
45:16pour nous informer
45:17même de ce qui était
45:18en train de se passer
45:18vous étiez en lien direct
45:19avec les forces de l'ordre
45:20qui étaient en intervention
45:22comment vous les avez sentis
45:24quels échanges
45:25vous avez eus avec eux
45:26expliquez-nous un peu
45:27vous qui étiez
45:28aux premières loges
45:29d'une certaine manière
45:29alors en fait
45:30des équipes très professionnelles
45:32alors il y a plusieurs
45:33ceux qui sont
45:34les primo intervenants
45:35en fait
45:35c'est le commissariat
45:37du cinquième et sixième
45:38arrondissement
45:38qui sont arrivés
45:39sur place
45:40donc on définit
45:41un périmètre de sécurité
45:43ça c'est
45:43une fois l'évacuation faite
45:45il faut assurer
45:47ce périmètre de sécurité
45:48contacter
45:49tous les organismes
45:50dont la RATP
45:51puisque
45:51donc on a une ligne
45:52de tramway
45:52qui passe devant
45:53donc BFM
45:55et en attendant
45:57l'arrivée
45:58des équipes synophiles
45:59ce ne sont pas
45:59les mêmes
46:00subordinations
46:01il faut savoir aussi
46:02que
46:03bien sûr
46:05le chef du détachement
46:07rendait compte
46:08régulièrement
46:10à ses autorités
46:11notamment
46:11à la préfecture
46:12de police
46:13de Paris
46:13parce que
46:14BFM
46:15c'est quelque chose
46:16d'extrêmement
46:16important
46:17d'extrêmement sensible
46:18et donc
46:19ce qui est important
46:20pour les policiers
46:22c'est de garantir
46:24alors
46:24chacun a son rôle
46:25les équipes
46:26synophiles
46:27une fois qu'elles sont
46:27en place
46:28elles sont dans le bâtiment
46:29dehors
46:30vous avez des policiers
46:31qui vont garantir
46:32ce périmètre
46:33de sécurité
46:34qui allaient
46:34pour ceux qui connaissent
46:35du pont du Gard-Igliano
46:37jusqu'à la station
46:38de métro Ballard
46:39vous avez des gens
46:40qui vont passer
46:41parce qu'eux
46:42ils ne se rendent pas compte
46:43et il faut rappeler
46:44que la météo
46:46a été quand même
46:46extrêmement mauvaise
46:47et donc
46:48que les policiers
46:49en faction
46:50nous-mêmes
46:50on était sous la pluie
46:51dehors
46:52ça c'est aussi
46:52un élément
46:53qui est important
46:54et donc
46:54beaucoup de professionnalisme
46:55jusqu'à la fin
46:57c'est-à-dire que
46:58pour être sûr
46:59qu'il n'y avait
47:00aucune menace
47:01et donc
47:01la levée de doute
47:02par le chef du détachement
47:04on tient à les remercier
47:05d'ailleurs
47:05pour leur intervention
47:07leur travail
47:08leur prise de risque
47:08aussi
47:09général il faut le dire
47:10parce que quand ils entrent
47:11dans BFM TV
47:12suite à cette alerte
47:13ils prennent un risque
47:14oui exactement
47:15et les équipes
47:16synophiles
47:16qui sont rentrées
47:17donc un maître chien
47:18avec son chien
47:19un agent de sécurité
47:21interne à BFM
47:22parce qu'il connaît
47:22les locaux
47:23eh bien
47:24j'ai vu des gens
47:26souriants
47:27professionnels
47:27avec le chien
47:29parce qu'il faut aussi
47:29ne pas transmettre
47:30du stress au chien
47:31parce que ça
47:32c'est aussi un élément
47:32important
47:33mais professionnel
47:34et des policiers
47:36jeunes
47:37et passionnés
47:37par leur métier
47:38ça c'est un élément
47:39qui est extrêmement important
47:40à souligner
47:41On retrouve Igor Saheri
47:42en direct du 15ème arrondissement
47:44Igor
47:44lever de l'alerte
47:46donc
47:46et l'avis qui reprend
47:47son cours
47:48dans les rues
47:49du 15ème arrondissement
47:50Oui
47:52après un peu plus
47:53de deux heures
47:54d'une alerte
47:55à la bombe
47:56qui a contraint
47:57les équipes
47:58de BFM TV
47:59d'être évacuées
48:01à l'extérieur
48:02obligeant aussi
48:03les forces de police
48:04à installer
48:05un périmètre
48:05de sécurité
48:06autour de ce bâtiment
48:08de BFM TV
48:09d'ailleurs
48:09un véhicule de police
48:11est toujours stationné devant
48:12j'imagine
48:13au cas où
48:14mais le tram
48:15a été coupé
48:16de sa circulation
48:17ainsi que tous les véhicules
48:18dans les deux sens
48:19de cette avenue
48:21du 15ème arrondissement
48:21les passants
48:22ne pouvaient plus passer
48:23non plus
48:24pendant deux heures
48:25et le personnel
48:25s'est réfugié
48:27à environ 150 mètres
48:28de l'entrée
48:29du bâtiment
48:30c'était plusieurs dizaines
48:32de personnes
48:32puisque cela concernait
48:34évidemment
48:34les journalistes
48:35de BFM TV
48:35mais aussi
48:36ceux du journal
48:36La Tribune
48:37et aussi
48:38ceux de la radio
48:39RMC
48:40puisqu'il s'agit
48:40du même groupe
48:41et donc
48:42pendant deux heures
48:43la police
48:44a fait son travail
48:45de recherche
48:46d'un éventuel
48:47objet explosif
48:49à l'aide
48:49des mineurs
48:50et d'équipes
48:51cynophiles
48:51il y avait
48:52cinq chiens
48:52qui ont parcouru
48:53les couloirs
48:55et les différents étages
48:56du bâtiment
48:57de BFM TV
48:58jusque dans le souterrain
49:00tout cela a donc
49:00pris deux heures
49:01mais tout cela
49:02était évidemment
49:03nécessaire
49:04car nous sommes
49:04dans un contexte
49:05particulier
49:06contexte 48 heures
49:08après les commémorations
49:09du 13 novembre
49:10et aussi
49:11parce qu'il s'agit
49:12actuellement
49:12de l'enclenchement
49:14du plan
49:15urgence
49:15attentat
49:16le ministre de l'Intérieur
49:18Laurent Nunez
49:18l'avait averti
49:19il y a maintenant
49:20quelques jours
49:21la menace
49:22d'un attentat
49:23est toujours
49:23extrêmement élevée
49:25et précisons
49:26c'est important
49:26que l'auteur
49:27de ces faits
49:29qu'il soit mineur
49:30ou majeur
49:30risque jusqu'à
49:31deux ans de prison ferme
49:32et jusqu'à
49:3230 000 euros
49:34d'amende
49:34fait relativement inédit
49:36pour BFM TV
49:37qui va bientôt
49:37fêter ses 20 ans
49:38en tout cas
49:39d'être évacué
49:39et d'arrêter le direct
49:40pendant deux heures
49:41c'est quelque chose
49:42que je n'avais jamais vu
49:43depuis que je travaille
49:44dans cette rédaction
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