Michel Onfray était l’invité de Cnews, ce samedi 15 novembre. «Il y a un djihadisme qui est réel (en France)», a lancé le philosophe, qui appelle à ce que de fortes mesures soient prises pour empêcher qu’un attentat tel que celui du 13 novembre ne se reproduise
00:00C'est véritablement la commémoration pour faire de telle sorte que ceux qui ont tiré puissent ne pas tirer aujourd'hui ou ne continuent pas à tirer.
00:06Il y a toujours aujourd'hui un djihadisme qui s'effectue aujourd'hui, pas forcément à la Kalachnikov, mais qui s'effectue au poteau, à la voiture.
00:15Oui, j'aime pas beaucoup cette idée de atmosphère. Non, c'est pas un djihadisme d'atmosphère, c'est un djihadisme.
00:21On enlève d'atmosphère. Un antisémitisme d'atmosphère, c'est quoi ? C'est dans l'atmosphère. Il y a un léger parfum qui traîne.
00:26Non, c'est pas un léger parfum. Je pense qu'il y a un djihadisme qui est réel.
00:32Quand Daesh a fait savoir qu'il fallait attaquer tous les couffards, quels qu'ils soient, avec des couteaux, avec des pierres, avec des voitures, avec des camions,
00:38ils ont donné un mode d'emploi qu'on voit s'illustrer tout le temps.
00:43Et à chaque fois, on dit qu'il y a un type qui a foncé sur des gens en voiture, il a crié à l'agba, ça n'a rien à voir avec le terrorisme.
00:48Ah bon ? D'accord, ça n'a rien à voir. Mais alors expliquez-moi pourquoi il a dit ça.
00:51Il avait beaucoup bu, c'était quelqu'un qui était un peu dérangé, il avait un traitement, il a arrêté son traitement.
00:57Donc c'est un fait politique qui devient un fait divers.
01:00Et puis le pire des faits divers, finalement, c'est un pauvre garçon.
01:03Il vivait dans un camping-car, dans un mobilo.
01:06Vous voyez bien que ça n'a rien à voir avec Daesh.
01:09Mais vous pouvez être instrumentalisé par Daesh.
01:11La véritable commémoration qui permettrait à un chef d'État de pouvoir se tenir debout devant des victimes,
01:16comme ce monsieur qu'on vient de voir, c'est de dire nous avons fait le nécessaire pour que ça ne continue pas.
Écris le tout premier commentaire