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  • il y a 2 jours
Transcription
00:00Avant, on prend. On est content
00:01et puis le marketing marche et t'es
00:03dedans. T'aimes l'épisode
00:05Un Star Wars, par exemple, au début de ta vie, ça m'est arrivé.
00:07C'est comme le mec qui aime Prince of Persia dans le chat.
00:10Non, là, c'est très très dur.
00:13Et le
00:143, vraiment, je suis allé le voir,
00:15c'est la première fois de ma vie où j'ai failli
00:17me barrer du cinéma. Je me suis dit, c'est pas possible.
00:19Et là, j'avais 18-19
00:21ans. Et je commence à me dire, ah ouais,
00:24même dans des trucs qui, normalement, devraient
00:25me plaire, on fait de la grosse merde.
00:27Je me souviens que...
00:28Il y a un truc qui était bien dans la Momie 1,
00:31malgré peut-être ses défauts, c'est que le méchant
00:33existe. Le méchant est une réalité,
00:35il a une histoire, on le suit.
00:37C'est un truc qui se fait de moins en moins,
00:39on ne suit plus les méchants, on suit les héros,
00:41mais on ne sait plus ce que font les méchants par ailleurs.
00:43Alors que ça construit leur identité.
00:46Et dans la Momie, il y avait ça.
00:47Et dans le 3, Jet Li, il apparaît juste.
00:49C'est-à-dire, il est là, d'un coup, il vient, ah ah,
00:51je suis la Momie chinoise, et t'es là, ok.
00:53Mais on ne sait pas, on ne s'attache pas
00:55à toi, on ne te déteste pas non plus.
00:58Ne serait-ce que par tes actes que tu fais au héros,
01:00mais pas par le reste, on ne sait pas, tu n'as pas de substance.
01:03Et c'est là où je m'étais dit que c'était nu à chier.
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