Véronique Jacquier constate que le pire a été évité lors de l’interpellation de l’individu armé à la gare Montparnasse : «Ce qui s’est passé aujourd’hui est miraculeux».
00:00Donc moi je me mets encore une fois dans la tête des gens qui étaient là tout à l'heure,
00:03qui n'ont pas tant paniqué que ça, visiblement à la gare Montparnasse.
00:07Les choses se sont passées quand même correctement, il y a eu un mouvement de panique.
00:13Les gens quand même, j'ai entendu des témoignages, se sont dit quand même il faut que je me mette un peu à l'abri,
00:18parce que le coup de feu a quand même résonné dans cette gare.
00:22Mais c'était le bon réflexe, sans doute, parce que vous avez dans la tête encore une fois les attentats, je veux dire, évidemment.
00:29– Surtout qu'apparemment, d'après les témoins, l'individu était porteur d'un gros sac noir et ils ont eu peur qu'il y ait quelque chose à l'intérieur.
00:36– Et on ne sait pas ce qu'il y avait dans le sac pour le moment.
00:37– Pour l'instant, on ne sait pas ce qu'il y avait dans le sac.
00:38– L'enquête est en cours.
00:39– Véronique, très rapidement, parce qu'on va prendre la direction de Marseille après.
00:41– Je voulais juste signaler effectivement qu'on peut louer le fait qu'il n'y ait rien eu de plus grave,
00:47c'est-à-dire qu'effectivement l'homme a été incriminé et a été touché dans les jambes,
00:51mais il n'y a pas eu de blessé grave, il n'y a pas eu de mort.
00:54Alors, lui aurait pu d'ailleurs effectivement commettre un carnage, y compris dans le train,
00:58qu'en fait ce qui s'est passé aujourd'hui est quasiment miraculeux.
01:01Notons aussi quand même la désinhibition de la violence,
01:06c'est-à-dire qu'on veut tuer sa femme, on prend un couteau, on monte à Paris,
01:09enfin ça devient dingue quoi.
01:10– Oui, c'est incroyable, vous avez raison de le souligner.
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