Nathalie : « J’ai eu d’importants traumas de petite fille » - Vidéo Dailymotion

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Avec Seymour Brussel, ostéopathe, praticien en développement personnel, auteur  Retrouvez Brigitte Lahaie du lundi au vendredi à partir de 14h sur Sud Radio.  --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry  - ________________________________________  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ________________________________________  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498 ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/ ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos de Brigitte Lahaie : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDTwSwAdULSG7Mr2gvFiyJvq  ##NOEPISODE##

Transcript

00:00Bien Nathalie, merci de prendre la parole et d'être avec nous, bonjour.

00:03Oui, bonjour Seymour, bonjour Régit.

00:05Bonjour Nathalie.

00:06Je suis ravie d'être avec vous aussi.

00:09Oui, effectivement, alors moi j'ai eu des gros, gros traumas de toute petite fille.

00:15Voilà, mais je vais donner un témoignage très positif,

00:20parce qu'aujourd'hui j'ai 62 ans et je vais très bien.

00:23Ça c'est super.

00:26Excusez-moi Nathalie, mais je pose la question à Seymour Roussel.

00:28Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que quand on est enfant,

00:31on va se construire dans une sécurité parentale, normalement,

00:35et tout doucement, on va prendre confiance en soi, en son corps, en son esprit, en ses émotions, etc.

00:43Quand il y a des traumas tels que ce que vous avez l'air de décrire Nathalie,

00:48on est en dissociation, c'est-à-dire qu'il y a une partie de nous qui n'est pas dans le réel.

00:55Oui, parce que justement c'est la fuite qui permet des fois de survivre.

00:58La fuite du réel qui permet de survivre, parce que la réalité est trop dure.

01:02Effectivement, la fuite de la réalité, tout à fait.

01:05Et à partir du moment où j'ai commencé à faire un travail avec une kinésiologue,

01:11à pratiquer le yoga, comme vous disiez, la respiration.

01:14Effectivement, et j'ai approfondi les techniques respiratoires, justement,

01:18avec la découverte de Vimov, et un de ses disciples, j'allais dire,

01:26qui enseigne ça très bien et qui a approfondi la respiration,

01:29qui s'appelle Leonardo Pelagotti.

01:31– Alors Vimov, il faut expliquer un peu ce que c'est,

01:34parce que je pense que les auditeurs…

01:36– Moi, je ne connais pas.

01:36– Voilà, c'est se plonger le corps dans la glace.

01:40– Allez-y, allez-y, dans le froid.

01:42– Dans le froid, dans le froid, dans le froid.

01:43Alors, plus ou moins…

01:45– Alors, ce n'est pas pour moi, ça, moi qui déteste le froid.

01:48– Alors, moi, je déteste le froid, Brigitte.

01:52Eh bien, j'ai découvert ça pour la confiance en soi,

01:56c'est-à-dire que c'est des challenges, quoi.

01:58Et en fait, il y a toute une préparation respiratoire

02:00qui est un peu de l'hyperventilation,

02:03comme en réhéberation holotropique.

02:05Voilà, donc on réchauffe le corps et on fait une visualisation,

02:10mais après, au niveau inflammatoire, au niveau des traumas,

02:14ça va vous chercher au plus profond de la pénule.

02:16– D'accord, en fait, on vous met dans du froid

02:18pour réparer des inflammations ou des articulations qui sont…

02:24– Si je peux me permettre, l'objectif, c'est de créer un stress

02:28dans le corps pour réparer, voilà, justement.

02:31La cryothérapie…

02:33– Le mal par le mal, quoi.

02:35– Le stress, on ne va pas très loin dans le stress,

02:37parce que si ça devient inconfortable, ce n'est pas bon pour le corps.

02:40Donc, on y reste le temps que son corps puisse se supporter.

02:45À partir du moment où le corps, et quand on fait des initiations,

02:47ce n'est pas au-delà de deux minutes, si vous voulez.

02:51C'est juste pour avoir les premières sensations.

02:54Après, les gens qui pratiquent vraiment…

02:56Voilà, moi, le plus que j'ai pu y rester, c'est six minutes et demie.

02:59Et c'était mon max, quoi.

03:00– C'est déjà pas mal.

03:01– C'est déjà pas mal, oui, oui.

03:02Mais derrière, ça m'a donné…

03:06Derrière, ça donne une pétillance au niveau des cellules,

03:09et ça va chercher…

03:11Alors, évidemment, je vais toujours avec une intention.

03:14– Oui.

03:15– Voilà, je pose toujours une intention.

03:16On a l'intention, chaque fois que j'ai fait ce genre de bain,

03:19c'est la confiance en moi, la confiance en moi, la confiance en moi.

03:21– Mais est-ce que, justement, j'essaye de comprendre,

03:24pour que tout le monde puisse comprendre.

03:26Est-ce que, Nathalie, justement, ça vous donne confiance,

03:29parce que vous vous dites « j'ai su le faire, j'ai dépassé le… »

03:32– Je peux le faire, oui.

03:33– C'est ça ? D'accord.

03:34– Oui, c'est le dépassement de soi.

03:36– D'accord, ok, je comprends.

03:37– Oui, le dépassement de soi.

03:38Bon, alors après, ça s'est venu, quand même, en ayant fait…

03:42J'ai fait de l'EMDR, j'ai fait de l'EFT.

03:45Bon, moi, j'ai toujours été attirée par tout ce qui est…

03:47Je n'ai jamais pris de médicaments, malgré mes gros traumas,

03:50parce qu'il y a des traumas de petites filles.

03:51Mon grand-père était pédocriminel, mon papa était un violeur,

03:56et mes frères aussi, dans une famille de dix enfants.

03:59Donc, j'étais l'objet sexuel.

04:01Et ma maman a passé toutes ces frustrations sur moi.

04:05Donc, j'étais le sens-souffle-douleur.

04:07– Oui, vous venez de loin, bravo.

04:09– Je viens de loin, oui, je viens de loin.

04:11Mais je suis fière de mon…

04:13– Vous pouvez, bien sûr, bien sûr.

04:15– Et alors, comme quoi, quand on a la volonté, je pense,

04:20on peut y arriver, quoi.

04:22C'est-à-dire que ma sensibilité à la vie,

04:24j'ai toujours eu une grande sensibilité, une énorme sensibilité.

04:27Je sens des choses que les gens ne sentent pas ou ne voient pas, je dirais.

04:30Bon, enfin, voilà.

04:31Et cette grande sensibilité m'a toujours fait aimer la vie au plus profond de moi.

04:37– Oui, mais c'est là où…

04:39– Oui, mais Nathalie, c'est votre témoignage.

04:43Encore une fois, je rebondis dessus,

04:46parce que quand on parle de dissociation, c'est réellement ça.

04:49Vous avez une sensibilité qui a dû vous permettre, justement,

04:54au moment où on vous violait,

04:56où votre corps d'enfant était soumis à des horreurs,

05:02eh bien, il y avait une partie de vous qui était ailleurs.

05:05– Je me revois à mon frère, quand mon frère m'a violée à 13 ans, vraiment.

05:10Je me revois au-dessus de moi, quoi.

05:12– Mais oui, absolument, la sortie du corps dont on parle.

05:16Et ce n'est pas par hasard que pratiquement tous les vrais bons médiums,

05:21je ne parle pas des manipulateurs,

05:23sont des gens qui ont eu des enfants massacrés.

05:25Parce que, pareil, c'est cette…

05:28Alors, vous en avez fait une force,

05:32et tant mieux.

05:33Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, à la fois,

05:36vous allez mieux,

05:37parce que vous en avez fait quelque chose de positif.

05:40– Voilà, et aujourd'hui, je visualise que mes rêves, quoi.

05:44– Oui, mais alors, vous n'avez pas de mérite,

05:46vous n'avez pas de mérite, Nathalie,

05:47parce que quand vous rentrez dans un truc d'eau glacée,

05:49vous sortez du corps.

05:51Alors, c'est facile, hein ?

05:52– Non, je ne sors pas du corps.

05:54– Qui est dans l'eau glacée ?

05:55– Qui ?

05:56– C'est génial, c'est absolument génial.

05:58C'est génial.

05:59Et d'ailleurs, Spéla Gauthier,

06:01il a mis en place un festival du froid.

06:03– Ah bon ?

06:03– Début janvier, dans le Cantal, ouais.

06:06– D'accord.

06:06– Non, mais ça, c'est nos hommes politiques,

06:09c'est pour qu'on mette moins,

06:10pour qu'on arrête de se plaindre

06:11le house de l'électricité qui nous oblige.

06:15– Non, c'est très intéressant.

06:17Et puis après, bon, voilà,

06:18il a créé une école Inspire Potential,

06:21donc j'ai pris des cours, moi,

06:23voilà, j'ai fait plusieurs formations avec lui,

06:25c'est très intéressant, la respiration,

06:26parce que c'est un outil qu'on peut mépriser,

06:28alors qu'on a l'impression

06:29qu'on peut avoir un effet sur notre respiration.

06:33– Oui, bien sûr.

06:34– C'est passionnant, la respiration, vraiment.

06:35– Ah ben ça, je suis d'accord.

06:37– On est tous convaincus.

06:38– On est tous convaincus,

06:39cette capacité à ralentir sa respiration,

06:43ça devrait être appris aux adolescents.

06:46– À l'école, à l'école, vraiment, vraiment.

06:50– Sur une classe de CM1,

06:52j'ai fait un exercice,

06:54il y avait deux élèves

06:55qui savaient respirer normalement,

06:57et les autres pratiquaient déjà

06:58la respiration inversée.

07:01C'est grave, CM1, c'est pas vieux,

07:04c'est 9-10 ans.

07:05– Il y a un très beau livre sur la respiration,

07:08d'ailleurs, qui s'appelle

07:08« Les contes soufflés »

07:10d'Olivier Mortara.

07:12C'est aussi bien pour les enfants

07:13que pour les grands.

07:15– D'accord.

07:15– Il est absolument divin, ce livre.

07:18– Et moi, puisque je parle beaucoup

07:21de sexualité dans cette émission,

07:23je dis que parfois,

07:25respirer en cœur,

07:27dans un couple,

07:28dans des moments d'intimité,

07:30pas forcément sexuel,

07:31mais dans des moments d'intimité,

07:32c'est extraordinaire,

07:33parce que ça permet de se calquer

07:36sur la respiration de l'autre,

07:37ça permet de prendre conscience

07:38de sa respiration

07:39dans quelque chose

07:41qui est un jeu sympathique,

07:43parce que c'est quand même chouette

07:45d'avancer dans ce domaine-là

07:48avec l'autre.

07:49– Un jeu de partage

07:50et d'accord sur la même fréquence,

07:52c'est ça qui est important.

07:53– Oui, c'est vrai.

07:54– C'est vrai.

07:55– Tiens, amusez-vous

07:58pendant ce week-end,

08:00pendant que vous êtes en train

08:01de faire l'amour,

08:03inspirer en pénétrant

08:05et expirer en ressortant.

08:08C'est très intéressant.

08:10– Oui, c'est très intéressant.

08:11J'ai déjà expérimenté.

08:12– Et dans l'eau glacée ?

08:13Vous l'avez fait dans l'eau glacée ?

08:14– Non, dans l'eau glacée,

08:16on fait de la respiration profonde.

08:18Parce que l'eau glacée,

08:19bien évidemment,

08:20quand vous descendez au niveau du vent,

08:22elle a tendance à vous faire...

08:23Enfin, elle n'a pas tendance,

08:24elle est plus finie, quoi.

08:25D'accord ?

08:26Donc là, il faut aller

08:27dans sa respiration la plus profonde.

08:28Sinon, vous haletez

08:31et si vous commencez à haleter,

08:32c'est bon, vous pourrez sortir.

08:33Ce n'est pas la peine

08:34de les faire dans l'eau.

08:35– Bien sûr, mais là,

08:37ce que vous racontez,

08:38en fait, si on va à l'extrême

08:40de ce que vous racontez,

08:41on le voit,

08:42il y a certains maîtres,

08:45je ne sais pas comment on les appelle d'ailleurs,

08:46qui sont capables de marcher

08:47sur les braises

08:48sans sentir la chaleur.

08:51C'est une capacité, en effet,

08:54à être tellement en soi

08:56que quelque part,

08:57on ne ressent plus

08:58ni le froid,

08:58ni le chaud,

08:59ni la douleur,

09:00ni le plaisir.

09:02Ça, c'est peut-être un peu dommage.

09:04Mais bon,

09:05c'est une autre histoire.

09:06Écoutez, merci beaucoup, Nathalie,

09:08de cet échange, en tout cas.

09:09Merci à vous

09:09et bravo.

09:10– Sous-titrage Société Radio-Canada –

Nathalie : « J’ai eu d’importants traumas de petite fille »

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