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  • il y a 2 jours
Eglise universelle : Retour solennel de la messe traditionnelle à Saint Pierre de Rome
A l'occasion du 14ème pèlerinage international Summorum Pontificum à Rome, du 24 au 26 octobre, le cardinal Burke a célébré la messe traditionnelle dans la basilique Saint Pierre de Rome. Président de l'association Coetus, organisatrice de cet événement, Christian Marquant, revient sur le déroulement de ces journées, leurs conséquences et leurs nombreuses retombées médiatiques.

Eglise en France : Les sept sacrements d'hier à aujourd'hui
A l'issue du Concile Vatican II, les rituels des sacrements ont été modifiés afin de mieux s'adapter aux aspirations, supposées, du monde moderne. Théologien et prêtre diocésain, l'abbé Barthe s'attache, dans son nouveau livre, documenté et apaisé, à une mise en regard des rituels traditionnels et réformés de chacun des sept sacrements. Une précieuse mise en perspective.

Eglise en Marche : 16ème Nuit des témoins avec l'AED
Du 14 au 20 novembre auront lieu plusieurs veillées de prière pour les chrétiens persécutés à l'initiative de l'Aide à l'Eglise en Détresse. Thomas Oswald présente ces événements principalement centrés sur les persécutions en Inde, en Iran et au Nigéria, ainsi que le rapport annuel de l'AED sur la liberté religieuse dans le monde.

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Transcription
00:00Moins de 4 Français sur 10, moins de 4 sur 10 font encore confiance à la presse de grand chemin.
00:06Face à ce discrédit massif et devant le succès de la presse alternative,
00:10les médias mainstream mènent une guerre totale pour se réapproprier le récit.
00:15Ils imposent leur doxa, leur vision mensongère, ils étouffent les voix dissidentes et verrouillent l'information.
00:22Dans cette bataille, TV Liberté, première chaîne audiovisuelle alternative de France, subit tous les coups.
00:27Coupure de notre chaîne YouTube par le passé, fermeture récente de nos comptes bancaires, invisibilisation systématique.
00:34Sur ordre, nous sommes traités par les banques comme des sous-citoyens.
00:38Et nous sommes aussi confrontés à l'injure, à l'omerta et à l'exclusion des débats publics.
00:43Mais on ne se tait pas, on ne se vend pas, on informe.
00:47Pas de pub, pas de subvention, pas d'actionnaire, mais 1 million d'abonnés sur YouTube,
00:52le double, 2 millions sur les réseaux sociaux et 250 millions de vues en quelques années.
00:58Et puis, et puis vous les donateurs, vous tous, et une équipe soudée qui enquête, qui documente,
01:03qui raconte ce que personne d'autre ne raconte et qui a acquis en 12 ans le sérieux et la crédibilité pour se démarquer du lot commun.
01:12Cette liberté a un prix.
01:14Pour continuer à produire des enquêtes, des documentaires, des émissions longues pour tenir tête à ces géants,
01:19pour sortir financièrement du rouge et bétonner le budget 2026,
01:23TV Liberté a besoin de vous.
01:26Chaque don, chaque soutien est une arme contre la censure et les dictates,
01:30une pierre à l'édifice de la vérité, celle qui rend libre et du véritable pluralisme.
01:36Avec votre soutien délivré du contrôle des banques, mais aussi de l'État, des oligarques, des annonceurs,
01:42nous avançons encore et encore.
01:45On ne se tait pas, on ne se vend pas, on résiste.
01:49Parce que la liberté coûte moins cher que la servitude.
01:52Aidez-nous.
02:19...
02:22...
02:31D'un menu sur Terre d'admission, l'émission religieuse de TV Liberté,
02:48en ce dimanche, 16 novembre, 23e dimanche après la Pentecôte.
02:53Trois séquences dans notre émission.
02:56Tout d'abord, une rencontre avec Christian Marquand,
02:59président du Chetus Internationali Sumorum Pontificum,
03:03qui a organisé son quatrième pèlerinage à Rome du 24 au 26 octobre dernier.
03:10Ensuite, nous accueillerons M. l'abbé Claude Barthes,
03:14qui vient de publier aux éditions Contre-autant un ouvrage intitulé
03:19« Les sept sacrements d'hier à aujourd'hui »,
03:21qui est une comparaison des rites sacramentels traditionnels
03:28avec les rites sacramentels des sept sacrements issus de la réforme liturgique.
03:34Et enfin, nous accueillerons Thomas Oswald,
03:37journaliste à l'aide à l'Église en détresse,
03:39qui est dans la préparation de la 16e nuit des témoins.
03:44Bonjour Christian Marquand.
03:57Bonjour Jean-Pierre.
03:58Vous êtes donc président du Chetus,
04:00l'association qui a organisé un colloque d'une part,
04:03un pèlerinage d'autre part,
04:05fin octobre du 24 au 26 octobre à Rome.
04:09Alors, quel est l'objectif de ces événements ?
04:11L'objectif, il faut remonter à quelques années,
04:13puisque la première de ces activités a eu lieu en 2012,
04:18dans le but de remercier Benoît XVI,
04:20cinq ans après la promulgation du « Motu proprio sumorum pontificum ».
04:24Et puis, comme ça a bien fonctionné,
04:27et que nous étions relativement nombreux,
04:29on s'est dit, on va recommencer.
04:31Et c'est pour ça que cette année, nous le faisions pour la 14e fois,
04:34et l'année prochaine pour la 15e fois.
04:35Alors, que s'est-il passé pendant le colloque d'une part,
04:38et pendant le pèlerinage d'autre part ?
04:40Alors, vous rappelez que ces pèlerinages,
04:43depuis le début, ont un modèle,
04:46qui est maintenant, je dirais, devenu traditionnel.
04:50Le vendredi, nous organisons une rencontre,
04:53puisque il y a des pèlerins,
04:54ces pèlerins, pendant la prière, entre guillemets,
04:56n'ont pas l'occasion de converser,
04:58mais nous laissons une journée entière,
05:00dans une rencontre, pas un colloque,
05:01une rencontre, qui a lieu à l'Augustinianum,
05:03c'est-à-dire juste à deux pas du Vatican,
05:06et dont le but est, pendant une journée,
05:09de se rencontrer, d'avoir des témoignages.
05:11Nous avons eu cette année des témoignages extraordinaires,
05:13d'une Brésilienne, de...
05:15C'est une partie de rencontre.
05:17Et puis ensuite, en fin d'après-midi,
05:19nous organisons chaque année des Vépres solennels,
05:22qui, traditionnellement, sont au Panthéon.
05:25Le lendemain, c'est la journée de la procession,
05:27suivie par la messe à Saint-Pierre,
05:28et, le surlendemain, nous avons les messes de clôture.
05:32Alors, évidemment, ça, c'est le modèle ordinaire.
05:36C'est vrai que cette année,
05:37les choses ont été un peu différentes,
05:39ou pas complètement différentes.
05:41Elles ont été extraordinaires,
05:42parce que nous avons eu un retour à,
05:44je dirais, à la normalité.
05:48Alors, qui avait-il d'exceptionnel ?
05:49Alors, ce qui avait-il d'exceptionnel,
05:50ça veut faire sourire quelques-uns,
05:52c'est que cette année,
05:54pour la première fois depuis trois ans,
05:55nous avons eu le droit d'avoir la messe,
05:57célébrée, bien sûr, selon la forme traditionnelle
06:00de l'usus antichior,
06:01à Saint-Pierre, à l'hôtel de la Chaire.
06:04Bon, je rappelle que nous avions eu cette messe,
06:07c'est pour ça que je parle d'un retour à la normale.
06:11Depuis 2012 jusqu'en 2022,
06:15nous avions eu toujours la messe traditionnelle
06:18à la fin de notre procession dans Rome.
06:20Et puis, il faut rappeler qu'en 2023 et en 2024,
06:25pour deux raisons,
06:27la première raison paraît évidente pour tous,
06:29c'est-à-dire la publication de Traditionnis Custodès,
06:31mais ça ne suffit pas,
06:32parce que Traditionnis Custodès a été publié en 2021,
06:35et nous avons eu la messe en 2021-2022.
06:39Pourquoi ?
06:39Parce qu'en 2021-2022,
06:41on a eu la chance, la providence,
06:43de pouvoir nous adresser directement au pape,
06:45et le pape, de nous accorder cette messe.
06:47Bon, c'est tout le côté un peu ambigu du pape François,
06:50et c'est pour ça qu'il est difficile pour nous
06:52de le voir d'une manière un petit peu absolue.
06:58Vous me direz, mais en 2023-2024, on n'a pas eu la messe.
07:00On n'a pas eu la messe, d'abord,
07:01parce que nous n'avons pas eu l'occasion
07:03de nous approcher du pape.
07:04On nous dit le dialogue, la synodalité, tout ça,
07:07mais la réalité, c'est que le pape est un chef d'État,
07:10c'est le chef de l'Église,
07:11et qu'il est très difficile de l'approcher.
07:13Cette année, par un concours de circonstances
07:16venu de, sans doute d'abord de la Providence,
07:20peut-être de la sagesse du pape,
07:21mais aussi de certains de nos amis,
07:23eh bien, le pape a accepté.
07:25Ça s'est fait en deux temps.
07:26Dans un premier temps, nous avons sollicité
07:29le cardinal Zuppi, que nous connaissions bien,
07:31qui est quand même le président
07:32de la conférence épiscopale italienne,
07:34et on lui a demandé, est-ce que vous seriez d'accord
07:36pour, comme vous l'avez fait il y a trois ans,
07:38venir présider les vèpres solennelles ?
07:42Il nous a dit, je réfléchis.
07:43Et une semaine après, il m'a dit, j'ai vu le pape,
07:46le pape dit oui, c'est bon.
07:48Ça a aidé beaucoup la deuxième démarche,
07:51qui a été de demander au cardinal Burke
07:53d'aller voir le Saint-Père,
07:56et de lui demander s'il pourrait accepter
07:58que lui-même, le cardinal Burke,
08:00s'allait voir la messe au long de l'usine du Saint-Écord.
08:02Ce qui est intéressant, c'est que le pape a répondu
08:05ni au Tchettus, ni au cardinal Burke,
08:08mais au cardinal Gambetti,
08:10qui est le préfet de Saint-Pierre,
08:12l'archiprêtre de Saint-Pierre,
08:13il lui a dit, c'est ok, c'est bon pour eux.
08:16Et c'est ça qui a été extraordinaire cette année,
08:18c'est que nous avons eu à la fois le cardinal Zuppi,
08:20quand même président de la conférence épiscopale italienne,
08:23qui a pontifié, qui a présidé les vèpres,
08:25et d'ailleurs vèpres auxquels assistait le cardinal Burke,
08:27ils se sont embrassés, enfin bon, c'était très beau,
08:29c'était un moment de paix liturgique.
08:32Et puis le lendemain, on a eu la chance d'avoir
08:34cette magnifique procession,
08:37et puis cette messe solennelle qui a duré 2h15,
08:41enfin le banc et l'arrière-banc, le grand jeu.
08:45Et ça a eu une autre conséquence,
08:47c'est que, bon, les dernières années sans messe,
08:50nous avions du mal à frôler les 1 000 participants,
08:53les 1 000 pèlerins.
08:54Cette année, dans la procession qui traversait Rome,
08:57la police a compté 2 500 personnes,
08:58chiffre de la police, nous, on pourrait dire un peu plus,
09:02et pendant la messe à Saint-Pierre,
09:04il y a eu un véritable problème,
09:05qui d'ailleurs pour certains a été mis en avant
09:07comme étant peut-être une position d'hostilité à nous,
09:11c'est que nous ne sommes pas tous rentrés dans Saint-Pierre.
09:13Parce qu'il n'y avait pas la place pour,
09:15non seulement les 2 500 pèlerins,
09:17c'est tout à fait frustrant, par exemple,
09:18moi j'ai assisté à la messe,
09:20complètement en arrière,
09:22avec d'ailleurs un groupe de 500 pèlerins,
09:23et il a fallu quand même que nous fassent comprendre à nos abbés,
09:27et ils ont bien sûr compris,
09:29qu'il faille donner la communion dans l'hôtel de la Chère,
09:32enfin dans la chapelle de l'hôtel de la Chère,
09:33mais aussi à l'extérieur,
09:34ce qui a un peu surpris aussi bien les Sommes-Catrini
09:36que les touristes de passage et quelques autres.
09:39Mais c'est donc une très très belle année.
09:42– Alors qui sont ces pèlerins-là,
09:44les 2 500, 3 000 personnes,
09:45qui sont-ils ?
09:46– Alors, un de nos amis qui parlait,
09:51qui venait de Fedebrèze,
09:53qui était venu témoigner à la rencontre
09:57sous Morum Pontificum,
09:58Paxi Turgica,
09:59nous a dit, mais c'est bizarre,
10:00il n'y a pas de Français.
10:01Eh bien, c'est peut-être la première remarque qu'il faut faire,
10:03c'est que le pèlerinage est international,
10:06et que, contrairement à ce que racontent nos évêques,
10:08ou quelques présidents,
10:10disons, la tradition, c'est les Français,
10:12éventuellement les Américains.
10:13Non, non, ce pèlerinage,
10:15il est vraiment international,
10:16d'abord, le Tchétous lui-même
10:18associe 33 associations
10:20qui viennent, j'irais, du monde entier,
10:23et grâce d'ailleurs à Unavoche,
10:24Unavoche International,
10:25qui est associé à nous,
10:26nous sommes à 70 associations.
10:28Par exemple, je vais vous donner quelques...
10:31Nous avons 5 nouveaux associés au Tchétous cette année,
10:35les fidèles de Goa, en Inde,
10:38les fidèles du Cameroun,
10:40les fidèles du Mozambique.
10:41Bon, et ensuite,
10:43une demande de fidèles de Biélorussie.
10:45C'est-à-dire que c'est ça qui est peut-être le plus impressionnant,
10:48c'est que ce pèlerinage est vraiment international
10:50et qu'il montre bien que la foi catholique,
10:52la liturgie catholique,
10:54elle est universelle.
10:55Bon, bien sûr, il y a quand même beaucoup d'Italiens,
10:57nous sommes en Italie,
10:58mais une fois les Italiens des nombreux,
11:01je dirais peut-être la moitié des fidèles,
11:03les autres, c'est le peuple de Dieu universel.
11:05Alors, quels ont été l'accueil des autorités ecclésiastiques
11:11et les retombées médiatiques,
11:13et je dirais ecclésiales de cet événement ?
11:15Alors, l'accueil, je dois dire,
11:18et j'ai une responsabilité morale de le dire,
11:21nous avons toujours eu, depuis 2012,
11:24des relations excellentes
11:25avec les autorités ecclésiastiques,
11:27c'est-à-dire la basilique Saint-Pierre,
11:30la sacristie,
11:31même au moment où les choses apparaissaient
11:34comme plus difficiles,
11:35je parle en 2023, 2024,
11:37Mgr le cardinal Gambetti
11:39ou tout le personnel de la basilique
11:43ont toujours été très polis et courtois avec nous.
11:45Moi, ce que m'avait dit Gambetti l'an dernier,
11:47m'avait dit, ben, moi je ne peux pas vous accorder la messe,
11:50parce que c'est bon, ben, qui accorde la messe,
11:51demandez au Saint-Père.
11:52Et je lui ai dit, ben, comment on peut demander au Saint-Père ?
11:54Ce qui est assez intéressant,
11:55c'est qu'en 2022, en 2023 et en 2024,
11:58nous n'avons pas trouvé une seule personne
12:00qui a pu s'approcher du Saint-Père
12:03avec un minimum de courage.
12:05Alors que, je répète, en 2021,
12:07on avait eu Mgr Descourtieux
12:08qui s'était adressé au pape directement,
12:10le pape a dit, tu fais ce que tu veux,
12:11et en 2022, Mgr Agostini, quand même,
12:14qui était le second cérémoniaire,
12:16avait fait de même,
12:16et le pape a dit, tu fais ce que tu veux.
12:18On n'a pas eu la chance.
12:19Mais le personnel du Vatican a toujours été parfait.
12:22Alors, les conséquences médiatiques,
12:24je dois dire que, cette année,
12:25entre l'année sainte,
12:27plus ce retour de cette messe traditionnelle à Saint-Pierre,
12:32je rappelle quand même qu'à Saint-Pierre,
12:33il y a toujours eu des messes traditionnelles.
12:34Mgr Agostini, par exemple,
12:35célèbre la messe tous les jours à Saint-Pierre.
12:37Et, quelquefois, pour la Saint-Michel, par exemple,
12:40d'une manière assez factueuse,
12:42assez fasteuse, pardon.
12:42Donc, ce n'est pas quand même une nouveauté,
12:45nouveauté, nouveauté.
12:47Mais, ceci dit,
12:48le fait qu'il y ait eu une messe solennelle,
12:50célébrée par le cardinal Burke,
12:52devant,
12:533000 fidèles,
12:54enfin, devant,
12:55avec 3000 fidèles,
12:56devant et hors les murs,
12:58on est habitué,
12:58nous, à avoir des,
12:59si c'est à la messe hors les murs,
13:01je pense que ça a eu des retombées.
13:04Nous publions dans le Péliturgique,
13:05là, tous les jours,
13:06ou presque tous les jours,
13:06des échos de la presse.
13:08Alors, c'est très intéressant de voir
13:10que la Société de presse
13:11a fait quelque chose sur nous,
13:12très très bien.
13:12Corrier de la Serra, en Italie,
13:14qui n'est pas réputé
13:15pour être un journal clérical,
13:16a fait un papier
13:17que je considérerais comme excellent.
13:20Bon, nos amis de Zénith, etc.
13:22Enfin, il y a eu une retombée mondiale
13:24et qui a été immédiate.
13:25Dès l'instant où le cardinal Gambetti
13:27nous a dit
13:27« Le pape vous accorde la messe »
13:29et que nous avons fait circuler
13:30cette information,
13:31tout de suite, je dirais,
13:32la presse mondiale
13:33s'est emparée de ce sujet.
13:35Alors, où en êtes-vous
13:36de votre demande
13:37de rencontrer le Saint-Père
13:38au vu de cet événement ?
13:39Alors, je ne vous cache pas
13:42que nous avons envoyé
13:44une lettre de...
13:45Dès l'acceptation de cette demande,
13:49nous avons envoyé déjà
13:50une première lettre de remerciement.
13:52Nous avons envoyé
13:52une seconde lettre de remerciement
13:53au lendemain de cet événement.
13:58Mais comment fait-on
13:59pour remettre une lettre au Saint-Père
14:00si on ne passe pas par un tiers ?
14:02On nous dit
14:03« Vous savez, vous allez à l'Annonciature
14:04ou bien vous allez à la préfecture de Rome,
14:07etc. »
14:08On ne sait pas si ça arrive.
14:10Pour l'instant,
14:11nous essayons
14:12par différentes voies,
14:15dont le cardinal Zoupi
14:16et dont quelques autres,
14:18de pouvoir témoigner
14:20puisque le Saint-Père
14:20a dit dans un de ses...
14:22de son livre
14:23de rencontre
14:25qu'il ne connaissait pas
14:27les fidèles
14:27qui célébraient,
14:28qui aimaient la messe traditionnelle,
14:29qu'il aimerait bien les rencontrer.
14:30Moi, je réponds.
14:32Très Saint-Père,
14:34non pas votre serviteur,
14:35mais le Tchétous internationaliste
14:37qui représente aujourd'hui
14:3870 associations
14:39du monde entier,
14:42on aimerait venir vous saluer
14:43pendant une seconde
14:44pour vous remercier.
14:46Très bien.
14:47Eh bien, nous vous souhaitons
14:47bonne chance
14:48pour cette rencontre.
14:49On l'espère.
14:50Et le Saint-Esprit aidant,
14:52nous y parviendrons.
14:52Merci, Christian.
15:06Bonjour, M. l'abbé.
15:07Bonjour, M. Jean-Pierre.
15:08Donc, vous venez de publier
15:09aux éditions Contre-temps
15:11préfacées par Mgr Athanasius Schneider
15:13un ouvrage intitulé
15:14« Les sept sacrements d'hier à aujourd'hui,
15:17bref examen critique des nouveaux rituels ».
15:19De quoi traite ce livre ?
15:21Comme le nom,
15:22comme le titre l'indique,
15:24il traite des sept sacrements.
15:26Il reparle un petit peu de l'Eucharistie,
15:28donc il a été abondamment traité
15:30par d'autres, par moi,
15:32mais aussi,
15:33sujet un peu nouveau,
15:35des nouveaux sacrements,
15:37le baptême, la pénitence,
15:39l'extrême-onction, etc.,
15:40qui ont été eux aussi modifiés
15:43par la réforme liturgique,
15:44qui, pour le dire,
15:46a absolument tout modifié.
15:47On pourrait faire aussi,
15:48ce sera la prochaine fois,
15:49un livre sur les nouvelles bénédictions,
15:52un livre sur les nouveaux exorcismes, etc.
15:54Alors, quels sont les principes
15:55qui ont présidé à cette réforme liturgique ?
15:58À la réforme liturgique,
15:59dans son ensemble,
15:59et donc les sacrements, oui.
16:00Les sacrements, oui,
16:01surtout, c'est les sacrements.
16:02Oui, mais c'est un tout.
16:03Vraiment, il faut dire que
16:04messe, sacrement,
16:06c'est par définition un ensemble.
16:08La messe étant le cœur des sacrements,
16:11le cœur vivant des sacrements,
16:11tous les sacrements sont ordonnés aux sacrements.
16:13Le baptême pour la recevoir,
16:16l'ordre pour la donner, etc.
16:18L'eucharistie.
16:19Et donc, les principes ont été les mêmes,
16:22à savoir,
16:24peut-être un peu moins pour la messe,
16:27une espèce de régression,
16:30de recherche, de réaction historique,
16:32en deçà du Moyen-Âge.
16:34C'est-à-dire qu'on va, par exemple,
16:35pour l'extrême-onction,
16:36essayer de dire que ça n'a pas toujours été
16:37un sacrement des mourants,
16:38mais des malades, et ainsi de suite.
16:39Mais, pas tellement.
16:42Plus, le deuxième principe
16:43de la réforme liturgique,
16:44à savoir l'adaptation
16:48au temps nouveau,
16:49au temps présent.
16:51Donc, faire en sorte
16:53que la liturgie,
16:55dans son ensemble,
16:56et donc les sacrements particuliers,
16:58puissent davantage parler
17:00aux hommes de notre temps,
17:02avec une,
17:04je dirais le mot,
17:06une banalisation.
17:06à propos de la messe,
17:08je parlais de profanation,
17:10non pas au sens plus fort du terme,
17:13mais de rentrer dans le profane,
17:14enfin, plutôt d'entrer du profane
17:16dans le monde de la liturgie.
17:19Et pour là aussi,
17:20on parle beaucoup.
17:21La nouvelle confirmation,
17:22c'est une fête.
17:24Le baptême,
17:25c'est une longue, longue,
17:28une longue, longue prédication
17:31du célébrant, etc.
17:33Alors, quel est le plan adopté ?
17:34Le plan adopté, c'est celui classique
17:36de la liste des sacrements.
17:38Les trois sacrements
17:38dits de l'initiation,
17:40le baptême,
17:42l'eucharistie,
17:44je veux dire,
17:44oui,
17:45la confirmation, pardon,
17:46et l'eucharistie,
17:48qu'on donne,
17:49par exemple,
17:49toujours aux enfants
17:51de rite orientale,
17:54en les baptisant,
17:55on les confirme aussi,
17:56on leur donne une goutte
17:57de précieux temps de l'eucharistie.
17:59Dans les trois premiers sacrements,
18:00ensuite,
18:00les sacrements pénitentiels,
18:02celui de la pénitence,
18:03pour le bandit,
18:03et c'est lui de,
18:05on peut pouvoir dire,
18:05la pénitence ultime,
18:06celui de l'extrême onction,
18:08et puis,
18:09pardon,
18:09et oui,
18:10ces agences UAS5
18:11restent les deux sacrements sociaux,
18:13l'ordre,
18:14qui fait les prêtres,
18:16et le même dire,
18:17qui fait les chefs,
18:18mais sont fonctionnellement chefs,
18:21et le mariage,
18:22qui fait les époux mariés,
18:23et qui a cette spécificité
18:26d'être en mariage,
18:27qui est,
18:28dont les récipiendaires
18:31sont aussi ceux qui donnent
18:32le sacrement.
18:32Oui,
18:33les ministres du sacrement
18:33sont les futurs conjoints.
18:35Absolument.
18:36Alors,
18:36quelles sont les conséquences
18:37observables de ces changements ?
18:39Mon Dieu,
18:40c'est comme pour la messe,
18:41observable,
18:42sociologiquement,
18:44c'est une catastrophe.
18:45Alors,
18:45la catastrophe,
18:46il n'y a pas seulement
18:46de la réforme liturgique,
18:49de la réforme des sacrements,
18:50mais enfin,
18:50il est évident
18:51que la réforme liturgique,
18:53en général,
18:54si elle n'a pas vidé les églises,
18:56elle n'a pas rempli du tout,
18:57au contraire,
18:58et de même pour les sacrements,
19:00on baptise pratiquement,
19:01hélas,
19:03je ne sais pas,
19:04mais enfin,
19:04on baptise beaucoup moins.
19:05Certes,
19:06il y a des baptêmes pour adultes,
19:07aujourd'hui,
19:08qui sont en remontée,
19:09notamment dans les villes de France,
19:10et c'est une très belle chose,
19:12mais l'effondrement
19:13des baptêmes des enfants
19:13est très important.
19:15Quant à la confession,
19:16certes,
19:17il y a des lieux
19:17qu'on confesse,
19:18il y a des gens
19:18qui se confessent,
19:19c'est vrai,
19:20mais rien à voir
19:21avec ce qu'était la confession
19:22avant le Concile,
19:24on va dire.
19:25Alors,
19:26y a-t-il un rituel de sacrement,
19:28hormis l'Eucharistie,
19:29dont il a été abondamment parlé,
19:32dans lequel le changement,
19:33les changements,
19:34ont été particulièrement dotables ?
19:36Oui,
19:37dans,
19:37on pourrait dire,
19:38l'ordination,
19:39mais surtout le baptême.
19:41Alors,
19:42dites-nous...
19:42Le baptême,
19:42en ce sens que le baptême était...
19:44Le rituel traditionnel du baptême
19:46se présente véritablement
19:47comme un combat
19:48tout entier
19:49contre le démon.
19:50Oui,
19:50il y a de multiples exorcismes.
19:51Vraiment,
19:52on croit au péché original.
19:53Il y a de multiples exorcismes,
19:55toutes les...
19:56Et même des choses
19:56qui ne paraissent pas des exorcismes
19:57sont quand même des exorcismes,
19:59le sel,
20:00des choses...
20:00Et d'autres choses encore
20:02qui font qu'on veut chasser le démon,
20:05on le dit,
20:05on l'exprime,
20:07alors que dans le nouveau rituel,
20:10il est essentiellement...
20:11Il existe...
20:13On parle aussi
20:15d'effacer le péché,
20:17mais plus légèrement,
20:19comme toujours.
20:20Il y a un exorcisme,
20:22il y a un exorcisme
20:23facultatif, d'ailleurs,
20:26mais qui est aussi plus faible
20:27que ne sont les exorcismes traditionnels.
20:29Voilà,
20:30ça,
20:30c'est vraiment le plus sensible,
20:31je crois.
20:32Alors,
20:33ce qui m'a frappé aussi,
20:34je ne connaissais pas,
20:35c'est le nouveau rituel
20:37de la pénitence,
20:39du sacrement,
20:40de la confession,
20:41dans lequel c'est plus présenté
20:43comme un échange.
20:44Voilà.
20:44Et j'avais le témoignage
20:46d'une dame
20:47avec qui je travaille,
20:48voilà,
20:48ses enfants sont dans un lycée catholique
20:51sous contrat,
20:52donc son garçon va se confesser,
20:53etc.,
20:54donc il s'accuse de ci,
20:55etc.,
20:55et à la fin,
20:56le prêtre lui dit,
20:57bon,
20:57ben très bien,
20:58alors tout ça,
20:58c'est pas bien,
20:59maintenant,
20:59dis-moi ce que t'as fait de bien.
21:00Ah oui.
21:01Et donc,
21:02on est quand même
21:03sur un changement
21:04un petit peu de...
21:06C'est plus le tribunal,
21:07quoi.
21:07Au tribunal,
21:07on ne va pas pour dire
21:08ce qu'on a fait de bien.
21:09On a fait de bien,
21:09oui.
21:10C'est clair, oui.
21:11Oui, c'est vrai, c'est vrai.
21:12C'est tout à fait.
21:13C'est ce qui m'a frappé.
21:14Oui.
21:14Bien entendu,
21:15on pourrait faire
21:16de l'érection spirituelle aussi,
21:18on n'a pas l'occasion
21:19de parfois...
21:19C'est autre chose.
21:20C'est autre chose,
21:20mais c'est autre chose.
21:21Après, il s'agit d'abord
21:22du péché, bien entendu.
21:23Merci.
21:24Donc, je renvoie
21:25à nos téléspectateurs
21:26donc à cet ouvrage
21:27de M. l'abbé Barthes,
21:28les sept sacrements
21:28d'hier à aujourd'hui.
21:30Alors, avec une très belle préface
21:31de Mgr Schneider,
21:34qui a donc, je crois,
21:35bien positionné le sujet.
21:38Donc, cet ouvrage
21:38est disponible normalement
21:40chez vos libraires
21:41pour la modique somme
21:42de 10 euros.
21:43Et puis,
21:44il est également disponible
21:45sur la boutique
21:45de Renaissance Catholique,
21:46renaissancecatholique.fr.
21:48Parce qu'il est très béné.
21:50Merci beaucoup, M. l'abbé.
21:52Merci beaucoup.
21:55Bonjour, Thomas Oswald.
22:06Bonjour.
22:07Donc, vous êtes journaliste
22:08à l'aide à l'Église en détresse
22:10et vous êtes dans la préparation
22:12d'un événement annuel important
22:14qui est la Nuit des témoins.
22:16Ce sera la 16e édition.
22:18Alors, en quoi consiste
22:19cet événement ?
22:20La Nuit des témoins,
22:21ça consiste à inviter
22:22trois grands témoins
22:23de l'Église universelle
22:24qui viennent de lieux
22:25où les communautés chrétiennes
22:26rencontrent de grandes difficultés
22:28en raison de leur appartenance religieuse.
22:31Donc, cette année,
22:32on reçoit un témoin
22:33qui nous vient du Nigeria,
22:35une religieuse
22:35qui nous vient d'Inde
22:37et un dernier
22:37qui nous vient d'Iran.
22:40Alors, cet événement
22:42est aussi l'occasion
22:43du rapport annuel
22:45de l'aide à l'Église en détresse
22:46sur la liberté religieuse.
22:48C'est ça.
22:48Alors, quelles ont été
22:49les grandes tendances
22:51de ce rapport ?
22:51Je dois d'abord préciser
22:52que le rapport
22:53sur la liberté religieuse
22:54ne tombe pas systématiquement
22:55avec la Nuit des témoins.
22:56Là, cette année,
22:57il se trouve que ça se colle
22:58la même année.
23:00Mais le rapport
23:00sur la liberté religieuse,
23:01on le remet tous les deux ans.
23:03Et les grandes tendances,
23:04malheureusement,
23:04ne sont pas très encourageantes
23:06pour la diversité religieuse
23:07et pour la situation
23:08de la liberté religieuse
23:09dans le monde.
23:10Je dirais qu'il y a
23:11trois grands axes
23:13qui abîment
23:16cette liberté religieuse
23:17dans le monde.
23:18Il y a des régimes
23:19qui demeurent imprégnés
23:21de marxisme,
23:21comme c'est le cas en Chine,
23:23comme c'est le cas à Cuba,
23:24au Nicaragua
23:25ou dans des pays comme ça,
23:26où la liberté religieuse
23:28est déconsidérée
23:29parce qu'on imagine
23:30que les religions
23:31vont porter atteinte à l'État.
23:33Il y a d'autres pays
23:34où c'est l'ethnonationalisme
23:37qui doit prévaloir
23:38pour l'État
23:39et auquel cas les chrétiens
23:40sont considérés
23:42comme des citoyens
23:43de seconde zone
23:43comme l'Inde
23:44où la détérioration
23:47de la situation
23:48est tout à fait flagrante
23:49depuis le dernier rapport.
23:51Et enfin,
23:52il y a l'islamisme radical
23:53qui est ce qui concerne
23:55le plus de communautés religieuses
23:57dont nous parlons,
23:59qui est malheureusement
24:00très répandue
24:00et qui, pour le coup,
24:02a deux axes différents.
24:03Quelquefois,
24:04ce sont des républiques islamiques
24:05qui s'en prennent aux Kavétiens.
24:07Quelquefois,
24:07ce sont des groupes
24:08qui ne sont pas étatiques
24:09mais qui sont des groupes terroristes
24:11qui s'en prennent aussi aux chrétiens.
24:13– Alors,
24:13n'y a-t-il pas aussi
24:14une persécution peut-être
24:15moins violente
24:16mais sournoise
24:17dans les pays occidentaux ?
24:19La liberté religieuse en France
24:21est-elle respectée à 100% ?
24:23– Alors,
24:24au regard,
24:25au regard de ce que nous,
24:26on reçoit,
24:27d'informations
24:27qui nous viennent du Sahel,
24:28qui nous viennent du Mozambique,
24:30qui nous viennent d'Iran…
24:31– Oui, c'est bien moins grave.
24:32– Eh oui,
24:32on ne peut absolument pas
24:34comparer les situations.
24:37Après,
24:38effectivement,
24:38il y a des problèmes
24:39de détérioration d'Église en particulier
24:40qui posent question.
24:42Il y a une présentation
24:44dans les médias
24:45de la religion chrétienne
24:46qu'on peut trouver
24:47exagérément défavorable.
24:49Il y a ce genre de choses.
24:49Mais évidemment,
24:50on est très, très loin
24:51du niveau
24:53de nos frères chrétiens
24:54d'Afrique
24:54ou d'Asie.
24:55– Alors,
24:56le cas le pire,
24:56c'est ainsi,
24:57bon Dieu,
24:58c'est sans doute le Nigeria.
24:59Que se passe-t-il au Nigeria ?
25:01– Le Nigeria,
25:01c'est le cas le pire
25:02si on prend le nombre
25:03de chrétiens
25:04qui sont tués
25:05au nom de leur foi.
25:06C'est au niveau des nombres.
25:08– Alors,
25:08c'est quoi ce nombre ?
25:09– C'est très difficile à dire.
25:12C'est très difficile à dire
25:13parce qu'on va parler,
25:15par exemple,
25:15de 3600 chrétiens.
25:17Vous avez dû voir
25:17ce nombre-là.
25:193600 chrétiens
25:20tués au nom de leur foi.
25:21En réalité,
25:22moi,
25:22je crois que c'est beaucoup plus
25:23parce que dans ces cas-là,
25:24dans les cas
25:25où des groupes terroristes
25:27vont nettoyer
25:29ethniquement des zones,
25:30le nombre de morts
25:31est pratiquement impossible
25:32à dénombrer.
25:33Il y a beaucoup de personnes
25:34qui sont tuées
25:35au nom de la guerre,
25:36à cause de la guerre
25:37parce qu'elles sont déplacées,
25:38qu'elles étaient déjà
25:38très pauvres
25:39et on n'en saura jamais rien.
25:42Donc,
25:42pour moi,
25:42le nombre n'est pas significatif
25:45au regard de la réalité.
25:46Mais on parle de plusieurs milliers,
25:47ça,
25:47c'est absolument certain.
25:48– Et donc,
25:51très concrètement,
25:53qui s'oppose à…
25:54Quelle est la réaction de l'État
25:56si tant est qu'il reste un État ?
25:58– Le Nigeria,
26:00c'est un pays fédéral
26:01où l'État central
26:03a toujours des réactions
26:06très tardives,
26:08très décevantes
26:11au regard des situations
26:13qui sont vécues.
26:14Il est arrivé
26:14que l'État central du Nigeria
26:16affronte efficacement
26:17certains groupes terroristes
26:19comme Boko Haram
26:20qui continue à faire
26:21beaucoup de dégâts
26:21mais qui a été affronté
26:22efficacement
26:23par l'armée nigériane.
26:25Mais dans bien des cas,
26:27on a des groupes terroristes
26:27qui commettent des massacres
26:28et où on attend
26:30les réactions
26:31des forces de sécurité,
26:32on ne voit rien qui vient.
26:34Il y a des cas
26:35qui m'inquiètent,
26:36moi,
26:36beaucoup
26:36où tel ou tel chrétien
26:38a été exécuté.
26:39On se souvient du cas
26:40de Déborah,
26:40cette étudiante chrétienne
26:41qui avait été exécutée
26:42à l'Inché à Sokoto.
26:45Les responsables
26:46n'ont jamais été condamnés.
26:48Il y avait deux personnes
26:49qui avaient participé
26:50au massacre
26:50qui avaient été saisies
26:51par la police
26:52et une grande manifestation
26:53dans la rue,
26:54c'est un scandale.
26:55Les gens ne manifestaient pas
26:56parce qu'une chrétienne
26:57avait été tuée,
26:58ils manifestaient
26:59parce que les deux coupables
27:00avaient été mis en prison.
27:01Là, c'est cet état d'esprit-là
27:03et ce manque de réaction
27:05efficace de l'État
27:05qui m'inquiète beaucoup.
27:07Et plus globalement au Nigeria,
27:08là, on parle du nombre de morts
27:09et c'est normal,
27:09c'est ce qu'il y a de plus tragique,
27:11mais ce qui est très inquiétant
27:12quand on va un peu
27:13à l'intérieur du pays,
27:13j'ai des collègues
27:14qui ont eu la chance
27:15de se rendre là-bas,
27:15c'est l'islamisme général
27:17qui domine le nord de la région
27:19et qui fait que les chrétiens
27:21sont sous un état de pression
27:23absolument permanent.
27:25Et alors,
27:26comment régissent
27:27et réagissent
27:28les populations chrétiennes locales,
27:30les autorités épiscopales,
27:31les évêques,
27:33les prêtres ?
27:34Malheureusement,
27:36on est obligé
27:36d'abandonner certaines paroisses.
27:38Ça arrive au Nigeria
27:39qu'on abandonne certaines paroisses.
27:40Les autres se serrent les coudes
27:42et curieusement,
27:44elles montrent un dynamisme
27:45inversement proportionnel
27:47à la violence
27:48qu'on applique sur elles.
27:50Au nord du Nigeria,
27:51le responsable des vocations
27:54du séminaire de Sokoto
27:56me disait
27:56on a un énorme problème
27:57de vocation ici.
27:58On en a beaucoup trop.
28:00Je suis obligé de refuser
28:00trois séminaristes sur quatre.
28:02Vous vous rendez compte ?
28:03C'est ça la réalité aussi
28:04du Nigeria en ce moment
28:05et dans les régions les pires,
28:07celles où les chrétiens
28:08sont les plus persécutés,
28:09c'est celles où la vie paroissiale
28:11est la plus dynamique
28:12et c'est celles
28:13où il y a le plus
28:13de vocations sacerdotales
28:15qui se manifestent.
28:17Alors revenons,
28:18on l'a évoqué un peu tout à l'heure,
28:19vous avez parlé de,
28:22pas de cette persécution,
28:23mais de ces contrariétés
28:25dans les sociétés occidentales.
28:27Vous l'avez évoqué,
28:28moi j'ai noté,
28:29voilà,
28:29600 cas de vandalisme
28:31d'églises en Grèce
28:33l'année dernière,
28:341000 en France.
28:35Comment expliquez-vous
28:35ce phénomène ?
28:38C'est difficile à expliquer
28:39parce que je pense
28:39que ça dépend beaucoup
28:40des personnes.
28:42Il y a des personnes
28:44qui commettent ces actes-là,
28:46il y a une haine résiduelle
28:47de l'église
28:48qui reste en France,
28:49malheureusement,
28:50plus que dans d'autres pays.
28:51– Oui,
28:53les bouffeurs,
28:54les saucissonneurs
28:55du vendredi, ça.
28:56– C'est ça,
28:57par exemple.
28:57On se souvient du cas,
28:58le film Sacré-Cœur,
28:59c'est quand même,
29:00vous vous souvenez
29:01de l'affaire des affiches
29:02du métro.
29:04Et dans le même temps,
29:05à Téhéran,
29:06il y avait une station de métro
29:07qui est toute entière
29:07dédiée à la Sainte Vierge de Marie.
29:10Vous vous rendez compte
29:10d'où est-ce qu'on en est ?
29:12C'est vrai que ces situations
29:14sont à la limite
29:15de l'absurde.
29:15Mais encore une fois,
29:16je viens au nom
29:17de l'élève Alexandre XIII,
29:18je tiens à répéter encore une fois
29:20que notre situation vécue
29:22qui peut être frustrante,
29:23qui doit être dénoncée,
29:26elle n'a absolument aucun rapport
29:27avec ce que vivent
29:27nos frères présécutés
29:28au Sahel, au Mozambique
29:30ou en Inde même.
29:32– Alors concrètement,
29:33les rendez-vous que vous nous proposez,
29:34c'est où et à quelle date ?
29:36– Alors,
29:37les rendez-vous,
29:37ça va être très bientôt.
29:38Donc on en a un à Angers
29:40le vendredi 14 novembre.
29:42Vous voyez,
29:42je lis pour être sûr
29:43de ne pas dire de bêtises.
29:44On en aura un
29:45le lendemain à Argenteuil
29:46à la basilique de la Sainte Tunique.
29:48Le samedi 15 novembre.
29:50Après,
29:51à Genève le 17 novembre.
29:53À Toulon le 18 novembre.
29:54Et on finit
29:55par la cathédrale Notre-Dame de Paris
29:57le jeudi 20 novembre.
29:58– Souhaitez-vous rajouter quelque chose
30:01pour inciter nos téléspectateurs
30:03à venir vous rejoindre ?
30:04– Oui.
30:05Nous, toute l'année,
30:06on parle de ces chrétiens persécutés.
30:08On a des médias pour le faire.
30:09On a des articles,
30:10des reportages.
30:10Là,
30:11on va pouvoir être avec eux
30:12en chair et en os.
30:13C'est pour ça
30:14qu'on met autant d'énergie
30:15à avoir cet événement
30:16en personne
30:16avec ces chrétiens-là,
30:18prier avec eux,
30:19vivre avec eux,
30:19les rencontrer.
30:21– Voilà,
30:21je suis allé une année.
30:23C'est vraiment très émouvant.
30:25– Seulement une année ?
30:26– Oui.
30:27J'ai honte.
30:28– Et vous pourrez revenir
30:28cette année,
30:29ça vous en fera deux.
30:30– Merci beaucoup Thomas.
30:31– Donc cette émission s'achève.
30:34Avant cela,
30:34une annonce pour un événement
30:36à la fois culturel et religieux
30:38sera célébrée le mardi 9 décembre prochain
30:42à 18h30
30:43en la chapelle royale du château de Versailles,
30:46ce qui n'est pas n'importe quel lieu.
30:49Donc une messe pour le 40e anniversaire
30:51de la mort du chanoine Gaston Roussel.
30:53Voilà,
30:53les inscriptions sont obligatoires
30:55sur le site billetterie.roussel.com
30:59parce que bien évidemment,
31:01la taille de la chapelle
31:02fait qu'elle n'est pas extensible
31:05à l'infini.
31:06Voilà,
31:07cette émission s'achève.
31:09Nous nous retrouverons
31:10la semaine prochaine.
31:11D'ici là,
31:11que Dieu qui est Père,
31:12Fils et Saint-Esprit nous garde.
31:14Bon dimanche
31:14et bonne semaine à tous.
31:16Merci Thomas.
31:16– Merci à vous.
31:17– Sous-titrage ST' 501
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