Jordan Bardella : «Nos compatriotes se sentent abandonnés.»

Name: Jordan Bardella : «Nos compatriotes se sentent abandonnés.»
Uploaded: 2025-11-13T19:34:29+00:00
Duration: 2 min 16 s
Channel: CNEWS
Description: Jordan Bardella : «J'ai voulu faire ce que le monde politique ne sait plus faire, c'est-à-dire écouter les Français, tendre l'oreille. Ce qui m'a frappé, c'est que tous nos compatriotes ressentent la même chose. Ils se sentent abandonnés.»

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il y a 1 jour

Jordan Bardella : «J'ai voulu faire ce que le monde politique ne sait plus faire, c'est-à-dire écouter les Français, tendre l'oreille. Ce qui m'a frappé, c'est que tous nos compatriotes ressentent la même chose. Ils se sentent abandonnés.»

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00:00J'ai voulu faire ce que le monde politique ne sait plus faire,

00:05c'est-à-dire écouter les Français, tendre l'oreille.

00:09Et je me suis posé une question, au fond, qui est assez simple quand on fait de la politique,

00:13c'est qui écoute encore aujourd'hui ce que les Français ont à dire ?

00:17Qui est encore capable d'aller faire ce que j'ai écrit, c'est-à-dire mesurer les vies françaises,

00:23d'aller écouter, d'entendre les colères, de comprendre les sentiments de nos compatriotes ?

00:28Et ce qui m'a frappé, c'est que tous les Français disent la même chose, ressentent la même chose.

00:33Nos compatriotes se sentent abandonnés, le pays est marqué par une très grande solitude

00:37de Français qui travaillent, qui n'attendent plus grand-chose de l'État,

00:42et qui se débrouillent seuls, et qui actent au fond un divorce entre ce qui se décide à Paris

00:47et ce que vivent les gens au quotidien dans notre pays.

00:50Et ce qui me fascine, c'est le silence.

00:53C'est-à-dire qu'il y a toute une partie de notre pays, que j'appelle la France du travail,

00:56humble et silencieuse, même si je n'en ai pas le monopole,

00:59qui se lève le matin, qui bosse, qui affronte les taxes, les impôts, la paperasse,

01:04les bouchons, les difficultés de la vie quotidienne,

01:08et qui fait tout cela en silence, qui parfois se fait entendre lorsqu'il y a des élections,

01:13en votant pour des mouvements politiques différents, comme le mien, comme le nôtre,

01:17et qui le lundi matin retourne travailler, n'a pas l'argent pour manifester,

01:22pour bloquer plusieurs jours, et qui donc doit retourner travailler,

01:25et qui subit en silence.

01:27Et je pense qu'en parler, c'est déjà de redonner de la dignité à cette France-là.

01:31Et donc, c'est vrai que je suis allé à la rencontre de beaucoup de Français,

01:34de nos agriculteurs, de nos éleveurs, de nos enseignants, de nos soignants.

01:39Et je dresse, ce jour est particulier pour le pays,

01:44le portrait d'un des policiers de la BRI,

01:47la prestigieuse BRI, qui est rentrée au Bataclan le 13 novembre.

01:51Il me raconte, et je raconte ses confessions,

01:54heure par heure, dans l'enfer, dans le chaos,

01:58et sa rage à l'égard d'un système politique et judiciaire

02:03qui est bien trop faible, avec un ennemi qui nous a déclaré la guerre depuis 10 ans,

02:06et qui a tué près de 260 de nos compatriotes depuis 2012.

02:10Sous-titrage Société Radio-Canada

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