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  • il y a 14 heures
Ce jeudi, l'équipe de France affronte l'Ukraine avec l'objectif de l'emporter pour valider définitivement et sans calcul son billet pour la Coupe du monde 2026 disputée en Amérique du nord et centrale. Les Bleus ont-ils une vraie pression sur ce match ? Jérôme Rothen et Jean-Michel Larqué ne sont pas d'accord sur le débat. 

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Transcription
00:00Est-ce que les Bleus sont sous pression ce soir ?
00:0232-16 pour participer au débat, Jérôme ?
00:04Sous pression, c'est un grand mot, mais il y a une pression, oui.
00:07Il y a une pression, pression du résultat, pression de la qualif.
00:10Je pense que, comme l'a bien expliqué Didier Deschamps à son groupe
00:15et même devant la presse, c'est que l'équipe de France,
00:20il faut jouer les matchs, il faut les gagner pour aller se qualifier.
00:22C'est jamais facile un match de sélection.
00:26Après, les adversaires ne sont pas les meilleurs qu'on a eus,
00:30et tant mieux, ça a facilité la tâche des Français jusqu'au match de ce soir.
00:38Après, il faut finir le travail, c'est toujours pareil.
00:40Donc là, tu as toutes les cartes en main, tu as une équipe d'Ukraine,
00:43et on l'a vu sur le match aller, avec ce qu'elle vit aussi,
00:47ce que vivent les Ukrainiens, c'est jamais facile de porter le maillot de la sélection,
00:51il ne faut pas l'oublier aussi.
00:52Donc, je ne dis pas que c'est un fardeau, mais c'est compliqué pour eux.
00:57Je pense que ça joue beaucoup sur leur niveau,
00:59parce que l'équipe d'Ukraine, sur les dernières années, avait un niveau intéressant.
01:03Là, ils ne sont quand même pas au même niveau.
01:06Donc, l'équipe de France, avec...
01:08Je ne dis pas qu'il y a une armada devant, parce qu'on a beaucoup de blessures,
01:11mais il y a quand même un gros réservoir,
01:13et ça, Jean-Michel aime bien ce réservoir.
01:16Mais offensivement, quand tu vois l'équipe sur le papier ce soir...
01:19Arrête de te rire chez les RGLC.
01:21Tu te dis, en effet, que les joueurs qui vont être sur la pelouse ce soir,
01:26que ce soit Cherki, on en parlera tout à l'heure,
01:27Kylian Mbappé, Olizé, je ne sais pas qui va jouer côté gauche.
01:31Jean-Louis, on a une idée, d'ailleurs, pas qu'on peut probable des...
01:33Côté gauche.
01:34Oui, c'est cette tendance-là, avec les quatre devant,
01:37Cherki derrière Mbappé et Olizé à droite.
01:39Ouais, ouais, ouais, donc...
01:40Et Barco, la gauche.
01:41Donc, je pense que...
01:41Et Barco, la gauche, Barco, là.
01:42Ouais, ces joueurs-là, ils sont capables de faire la différence contre l'Ukraine,
01:45et en toute logique, on devrait gagner et se qualifier,
01:48et enfin voir une Coupe du Monde aux Etats-Unis.
01:52Mais il y a une pression.
01:53Je ne sais pas ce qu'en pense, Nunes et Jean-Michel.
01:56Après, Jérôme, je pense que la pression, ils l'ont un petit peu.
01:59Après, ils se disent qu'ils jouent en France, ils jouent au Parc des Princes.
02:03Finir le travail ce soir pour aller se concentrer dans leur club,
02:06les chances qu'ils vont avoir, que ce soit Ligue des Champions ou les championnats.
02:09Je pense qu'ils se disent, on finit le travail ce soir,
02:13et on peut aller se concentrer, on a la qualification.
02:16Et il y a tous les voyons en vert pour qu'ils se qualifient ce soir.
02:20Ils ont une bonne équipe, il y a toujours cette charnière centrale qui est costaud.
02:24Au milieu, ça ne manque pas de joueurs, devant, ça ne manque pas de joueurs.
02:28Donc, oui, on va en reparler après, ne vous inquiétez pas.
02:31Je n'ai rien dit, je n'ai rien dit, Nunes.
02:34Ah oui, parce qu'il y a un procès qui arrive.
02:37Jean-Michel, il y a quand même une pression d'aller valider tout ça.
02:40Terrible, terrible.
02:42C'est une terrible pression de pompe à vélo.
02:45Mais comment toi, les gens du commentaire sportif,
02:47tu peux parler de pression, de banalité comme ça,
02:50et de tout ce qu'il s'acquise dans la poche ?
02:52C'est fou.
02:54Mais entre la banalité...
02:55T'as pas honte, Jean-Michel ?
02:57Vous voulez que je réponde ou que je prenne mes vacances ?
02:59On te laisse.
03:00Entre la banalité et la pression,
03:04il y a un match de football où l'équipe de France a tout pour gagner.
03:09Elle est dans des conditions idéales.
03:12Face à une équipe d'Ukraine, comme vous le disiez,
03:14qui n'est pas tout à fait la grande équipe d'Ukraine
03:17qui nous avait mis sur des charbons ardents il y a quelques années
03:22quand on en avait pris deux chez eux et qu'il avait fallu réussir un exploit au retour.
03:28On n'est quand même pas dans cette configuration.
03:31Moi, je veux bien qu'il y ait un match.
03:34J'imagine que les joueurs vont s'appliquer, que les joueurs sont concentrés,
03:39que les joueurs vont essayer de faire preuve d'intelligence, d'inspiration,
03:45ainsi de suite, d'appliquer les consignes qui leur sont données.
03:50Arrêtez de me parler de pression.
03:52C'est quand même pas une finale, une demi-finale de Coupe du Monde.
03:56C'est pas un match où tu as le couteau sous la gorge.
03:59Moi, je veux bien que vous me parliez de pression.
04:02Mais si vous me parlez de pression pour ce match-là,
04:05si l'équipe de France arrive en finale, vous allez me parler de quoi, monsieur ?
04:10Jean-Michel, ce que je veux dire, c'est que...
04:12Mais Benoît, au lieu de dire « Oh, mais quoi ? »
04:15Mais réponds-moi !
04:16Évidemment que ce n'est pas la même pression.
04:18Jean-Michel, c'est plutôt une pression positive, tu vois,
04:21de faire un match, tu vois.
04:23C'est d'avoir une qualification à la maison.
04:24Il faut enfoncer le clou.
04:25Vous êtes à domicile contre l'Ukraine.
04:29Ce match-là, si vous le faites...
04:34Enfin, si vous disputez, si vous réalisez une performance normale,
04:40vous devez le gagner.
04:41Vous devez le gagner, ce match-là.
04:43Mais je pense que tu as oublié l'histoire, en fait.
04:45Tu as oublié ce qui s'est passé.
04:47En fait, moi, ça me choque, Jean-Michel, ton discours,
04:50parce que la vérité, c'est que ça reste un match international.
04:53Ça reste une équipe qui joue aussi sa calife pour la Coupe du Monde,
04:57parce que ce n'est pas une équipe cacahuète,
04:58ce n'est pas l'Azerbaïdjan.
04:59Là, on joue l'Ukraine.
05:01L'Ukraine, ils te battent, ils reviennent à égalité avec toi.
05:05Sauf que l'Ukraine, à l'extérieur,
05:06ce n'était pas tout à fait l'extérieur.
05:08Tu la battes zéro,
05:09et l'Azerbaïdjan en domicile,
05:12tu gagnes 3-0.
05:13Et combien tu avais fait en 1993 contre l'Israël, chez eux ?
05:17Tu te souviens, tu commentais les matchs ?
05:19Je crois que l'on avait...
05:21Gagné.
05:21En 1993, on avait gagné.
05:23Oui, non, parce que je suis en train de confondre avec...
05:26Et tu menais,
05:27et avec ton état d'esprit, comme tu dis,
05:29même à 50%, on va gagner les matchs,
05:32je pense qu'ils se disaient la même chose en 1993,
05:34et l'arrivée, ils ont perdu 3-2.
05:36Non, mais entre avoir la pression,
05:38et chanter l'Amérique, l'Amérique,
05:40et si tu veux, il y a un juste milieu.
05:43Jérôme.
05:44Non, mais alors là,
05:45je te comprends pas,
05:47parce que quand tu prépares un match de haut niveau,
05:50et Younes, il le sait aussi...
05:51C'est ça, c'est que t'as une pression,
05:52t'es obligé de faire une pression du résultat...
05:53Oui, parce que si tu te dis,
05:55oh ben non, on est à 50% aujourd'hui...
05:56T'as un public derrière toi ?
05:58Bien sûr, t'as une pression.
05:59Tu peux pas arriver à 50%.
06:01Vous avez besoin d'être sous pression
06:03pour essayer de faire un match à 100% ?
06:06On n'a pas besoin, mais c'est ça.
06:07Oui, je pense que la pression fait partie du jeu.
06:10Mais oui, mais alors vous appelez quelque chose.
06:12Vous avez découvert dans votre carrière
06:15quelque chose que je n'ai pas...
06:16J'ai eu de temps en temps un petit peu
06:18le track avant les matchs.
06:22Oui, je la ramenez pas trop.
06:24C'est cette pression-là qu'on te parle.
06:26Vous apprenez ça, la pression, vous ?
06:27Le track, c'est...
06:29T'as fait ça comment ?
06:30Si t'as une petite crainte,
06:32en effet, t'as peur de...
06:34Peur, façon de parler,
06:36de pas être au rendez-vous...
06:37Le track, c'est pas la peur, le track.
06:39Le track, c'est au contraire
06:40d'intérioriser ce que tu vas faire
06:42et d'essayer de le faire le mieux,
06:44de penser aux choses
06:45qui vont t'arriver
06:47et d'essayer de les visualiser.
06:49Enfin, moi, je préparais mon match comme ça.
06:52En général, j'avais un gars
06:54qui s'occupait de moi,
06:56donc j'essayais de savoir...
06:57Le track, c'est pas négatif.
06:58Jean-Michel, je comprends pas
06:59pourquoi tu te braques,
07:00tu dis oui, le track, pas la peur.
07:01Le track non plus, hein ?
07:03Ben, le track, c'est pas négatif.
07:05C'est pas que négatif.
07:06La peur, c'est pas que négatif.
07:08Ouais, enfin bon,
07:09ils ont pression,
07:10ils vont rentrer
07:11en étant concentrés.
07:14Voilà, j'aime bien ça.
07:16En étant concentrés,
07:17en étant appliqués,
07:18en essayant de faire les choses
07:20le mieux possible.
07:20Non, mais il y a quelque chose
07:21que Jean-Louis a dit
07:22qui est juste,
07:23c'est par rapport à Didier Deschamps.
07:25Didier Deschamps, lui,
07:26il laissera pas une décontraction
07:28en se mettant en place.
07:29Il sait trop, déjà,
07:30parce qu'il a vécu 93,
07:31le traumatisme.
07:32Comme il était énervé
07:33à la mi-temps de France-Azerbaïdjan.
07:34Et donc,
07:36il a forcément une pression
07:37qu'il va dégager
07:39à son groupe aussi,
07:40à ses joueurs,
07:40de les mettre devant
07:41les responsabilités.
07:41Non, le concentration !
07:44Voilà, on parle de la même chose.
07:47On parle de la même chose, les gars.
07:48Il ne veut pas avoir tort.
07:49Non, on s'en fout.
07:50Ah, c'est dingue.
07:52Non, on rigole.
07:53C'est bon, on attend la limite.
07:54On arrête, Jean-Michel.
07:56Non, mais Younes,
07:57je voulais prendre ton exemple.
07:58Tu as 59 sélections
07:59avec le Maroc.
08:00Tu les as connus,
08:00ces matchs-là,
08:01les matchs un peu plus importants
08:02que les autres.
08:03Sur le papier,
08:03tu étais archi-favori.
08:05Mais est-ce que tu avais
08:05ce petit truc de pression
08:06où tu devais te dire…
08:08Bien sûr, tu as la pression
08:08parce que tu te dis,
08:09tu arrives dans un mauvais jour
08:10où tout le monde
08:11a les pieds carrés.
08:13Tu te dis, tu vois,
08:14tu peux rater la qualification,
08:15surtout quand c'est à domicile,
08:16devant ton public.
08:17Tu as envie de prendre
08:19cette qualification.
08:20Nous, on a eu la chance
08:21avec le Maroc
08:22d'être qualifié
08:22en Côte d'Ivoire.
08:23On n'a pas eu la chance
08:24d'être qualifié à la maison.
08:26Mais quand tu te qualifies
08:26à la maison,
08:27c'est encore mieux.
08:28Tu te la mets à la pression.
08:30Oui, c'est vrai.
08:30Et puis tu as ce côté
08:32la communion aussi
08:33avec ton public.
08:34La communion avec le public,
08:35tu vois.
08:35La musique,
08:36jeudassin et tout.
08:37On a envie de vivre ça.
08:38Bien sûr.
08:38À l'arrivée,
08:39toi, tu en rigoles
08:40dans ta réflexion, Benoît.
08:42Pourquoi ?
08:42Tu es con quand tu fais ça.
08:43Je suis bête.
08:44Il a raison.
08:45Il a raison.
08:45Oui, j'ai raison.
08:46Mais à t'entendre aussi,
08:49Jean-Michel,
08:50en fait,
08:50on est déjà à la Coupe du Monde
08:51et puis c'est très bien.
08:52Il y a des joueurs
08:52qui ne l'ont pas joué
08:53à la Coupe du Monde
08:53dans cette équipe-là.
08:55Qu'on gagne ce soir,
08:56écoute, c'est normal.
08:57Mais de toute façon,
08:58on ne sera pas content
09:00plus que ça
09:00d'être à la Coupe du Monde.
09:01Mais comme on n'est pas fait,

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