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  • il y a 7 heures
Regardez RTL Midi avec Amandine Bégot du 12 novembre 2025.

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00:00RTL Midi
00:00RTL Midi, les auditeurs ont la parole, Amandine Bégaud
00:07Bonjour à tous et bienvenue dans RTL Midi, les auditeurs ont la parole, nous sommes ensemble jusqu'à 14h, 1h30 d'info, de décryptage et de témoignage car vous le savez, cette émission c'est d'abord la vôtre, c'est vous qui la faites, comme chaque jour vous avez la parole, vous réagissez,
00:26je vous attends dès à présent au 3210 mais aussi par sms, vous envoyez vos messages au 64900 en commençant par le mot Midi et puis bien sûr l'application RTL, pardon je m'étouffe, vous cliquez sur l'onglet réagir, à la une aujourd'hui la colère des agriculteurs,
00:43ils manifestent en ce moment même à Toulouse où Emmanuel Macron est en train de débattre avec les lecteurs de la dépêche du Midi, des agriculteurs très remontés après les propos du président sur le Mercosur,
00:53Marine Le Pen, elle annonce qu'elle ne sera pas candidate à la présidentielle si elle est condamnée en appel, c'était ce matin sur RTL, vous l'entendrez,
01:02on ira aussi à l'Assemblée Nationale où les députés devraient voter cet après-midi la suspension de la réforme des retraites,
01:08à Tourcoing où un jeune de 16 ans est mort hier soir après un refus d'obtempérer,
01:12et puis l'Etat doit-il continuer à financer l'enseignement privé, seuls 28% des parents y sont favorables, c'est presque deux fois moins qu'il y a 40 ans.
01:21La météo, bonjour Peggy Broch !
01:24Bonjour Amandine, bonjour à tous !
01:25Et comme prévu c'est très doux !
01:26Et oui on est souvent 6 degrés au-dessus des normales, 15 à 20 degrés sur la moitié nord cet après-midi, 19 à 22 dans le sud,
01:33on attend même 27 degrés à Biarritz avec un très beau soleil,
01:38alors on a encore pas mal de voiles nuageux là mais ça va se désépaissir, ne vous inquiétez pas,
01:42ça reste nuageux avec quelques faibles pluies sur la Bretagne et l'Andeux-Croussillon.
01:46Merci beaucoup Peggy et à tout à l'heure !
01:49Et d'abord justement, allons profiter de cette extrême douceur, je vous emmène à Biscarros dans les Landes,
02:00bonjour Philippe Demaria !
02:01Bonjour Amandine !
02:02Biscarros où l'on pourrait dépasser cet après-midi les 23 degrés, 23 degrés annoncés en tout cas à l'ombre !
02:08Oui on se mercredi matin, le skatepark est plein, les enfants sur les planches, les parents tout autour,
02:13sauf Anaïs, maman donc, est sur un skate.
02:16Je prends un cours de skate avec mon fils, jusqu'à présent je ne me suis pas encore fait mal, donc je suis bien protégée.
02:22Le tout sous un soleil réconfortant.
02:24Un soleil comme ça, ça met le baume au cœur, on peut faire tout un tas d'activités dehors, on en profite au maximum.
02:30On vient sortir et repousser cette dépression saisonnière, celle qui plane sur nos humeurs en ce mois de novembre.
02:37Brice, il est très sensible, pompier de son état et il est au repos aujourd'hui.
02:41Moi ça m'atteint beaucoup cette dépression saisonnière, quand il pleuvait, toutes les vacances de la Toussaint, c'est la pluie, c'est insupportable.
02:47Moi je tourne en rond chez moi quand il pleut, c'est un peu l'enfer, donc moi dès qu'il y a un rayon de soleil, dès qu'il fait beau comme ça,
02:52ce qui arrive assez souvent, mais on les atteint avec impatience ces journées et on file dehors à toute vitesse.
02:58Skate ce matin, vélo en forêt cet après-midi, une ordonnance certainement efficace contre la dépression saisonnière,
03:05grâce aux 20 degrés annoncés aujourd'hui ici à Biscarros.
03:09Philippe de Maria, Biscarros pour RTL où il fera 23 degrés, Peggy vous me le confirmez.
03:14Je confirme, 23 degrés prévus.
03:16A l'ombre, vous avez posé la question à Météo France, le sud-ouest en tout cas,
03:20où les agriculteurs sont en train de converger vers Toulouse.
03:24Manifestation pour interpeller Emmanuel Macron qui est sur place aujourd'hui.
03:28Ils veulent l'interpeller sur la question du Mercosur.
03:31Patrick Tégéraud, bonjour.
03:32Tous ont très mal pris les propos du président depuis le Brésil la semaine dernière
03:36et ils dénoncent carrément une trahison.
03:38Vous savez, s'ils se sont mobilisés aujourd'hui, c'est pour parler à Emmanuel Macron
03:42et pour parler en particulier du Mercosur.
03:45La colère a été ravivée par les propos du président de la République.
03:48Jean-Marie Viguier est le président de la Chambre d'Agriculture du Tarn-et-Garonne.
03:52On a un élevage qui correspond à tout ce que les gens attendent
03:55et on entraîne non pas de nous tirer une balle dans le pied,
03:57mais de nous tirer une balle dans la tête aujourd'hui avec le Mercosur.
04:00C'est hors de question qu'on accepte ça.
04:02C'est pas acceptable.
04:03Le Mercosur s'est dealé avec les 4 plus gros exportateurs mondiaux de viande.
04:07Comment on peut dire qu'on va vouloir soutenir l'élevage quand on veut faire ce deal-là ?
04:12C'est pas possible.
04:12Et les manifestants attendent des propositions et des mesures concrètes.
04:15Francis Lombro-Gliot est le président de la FDSEA du Tarn-et-Garonne
04:18et il s'adresse là à ses collègues.
04:20Si vous êtes là, c'est que c'est le bordel.
04:22Si vous êtes là, c'est contre crème.
04:24J'espère que c'est de toute façon, moi je crois pas à la mouche qui pète et qui chie du beurre.
04:28De toute façon, si rien ne me sort aujourd'hui, il y a le foin d'Occitanie.
04:33Moi je vous le dis.
04:33Alors une délégation de 14 syndicalistes sera donc emmenée vers 13h dans les locaux de l'École nationale de l'Aviation civile
04:47pour rencontrer au moins la ministre de l'Agriculture.
04:50La présence du président n'a toujours pas été confirmée officiellement.
04:53Patrick Tégéraud en direct de Toulouse pour RTL.
04:56Merci à vous Patrick.
04:57Bonjour Marine Colly.
04:59Bonjour.
04:59Vous êtes spécialiste des politiques agricoles et des politiques de libre-échange.
05:03On entend ces agriculteurs extrêmement remontés.
05:06Ont-ils vraiment des raisons de s'inquiéter ?
05:09Oui, ils ont des raisons de s'inquiéter parce qu'on négocie là un accord de libre-échange
05:12avec le principal exportateur mondial de denrées agricoles alimentaires, le Brésil.
05:17Il faut savoir que l'Union Européenne importe déjà massivement des viandes et des céréales depuis cette zone du monde.
05:22Mais cet accord prévoit des nouveaux quotas d'importation très importants de viande de volaille,
05:27de viande bovine, de maïs, de sucre, à droite douane réduit ou nul.
05:32Et cette concurrence est très difficile à surmonter pour les agriculteurs français
05:35parce qu'on est là face à des systèmes de production très intensifs
05:39qui utilisent des substances qu'on a interdites depuis bien longtemps
05:42et qui donc produisent très vite dans de très grandes quantités
05:46et pourra donc très vite remplir les quotas qui lui seront octroyés.
05:50Le risque en effet c'est de faire entrer sur le sol français des produits qui ne respectent pas nos normes.
05:55Ce matin, le journal L'Opinion se demandait si finalement on n'était pas en train de créer un chine agricole avec ce Mercosur.
06:03Vous validez cette comparaison ?
06:05Oui, je la valide.
06:07Alors je voudrais juste rappeler qu'il n'y a rien de nouveau là-dedans.
06:09Comme je vous l'ai dit, on importe déjà massivement des viandes et des céréales
06:12traitées avec des pesticides ou des médicaments vétérinaires interdits.
06:15Donc on donne des fois l'impression de découvrir ce sujet.
06:20C'est tout à fait accepté et ça semblait acceptable jusque-là.
06:24Ce n'est pas le cas d'ailleurs que pour les denrées qui proviennent du Mercosur.
06:27Mais c'est vrai qu'avec cet accord, on va encore plus stimuler des élevages dans le monde, par exemple.
06:31Mais combien ? Deux fois plus ? Trois fois plus ? Dix fois plus ?
06:35Écoutez, on peut prendre l'exemple de la volaille.
06:37On importe aujourd'hui au sein de l'Union Européenne 300 000 tonnes en moyenne par an de viande de volaille.
06:43Et là, l'accord prévoit un quota supplémentaire de 180 000 tonnes.
06:46Donc on est sur une augmentation très importante.
06:49Il y a quand même des gagnants, Marine Colli, dans cet accord.
06:52Certaines industries notamment ?
06:54Bien sûr. En fait, c'est tout le principe de ces accords de libre-échange.
06:56On négocie absolument tout en même temps.
06:58Donc effectivement, pour faire des gagnants, on parle de l'industrie automobile, par exemple.
07:01Il y a encore de l'industrie chimique qui va permettre à nos propres usines d'exporter,
07:05notamment des pesticides qu'on a interdits chez nous vers l'agro-industrie brésilienne
07:09pour importer en retour plus de produits traités avec ces pesticides.
07:12Donc ces secteurs-là vont bénéficier des abaissements de droits de douane.
07:15Mais pour obtenir ces gains-là, il faut assumer de faire des perdants.
07:20Et dans les perdants, on a effectivement une très large part des agriculteurs,
07:23mais aussi une large part des citoyens,
07:25puisque ces gains de marché nécessitent quelques renoncements
07:30en termes de protection de l'environnement et de la santé de la part de l'Union Européenne.
07:34Merci beaucoup Marine Colli pour cet éclairage.
07:37Et je rappelle le titre de votre dernier livre,
07:38« Notre assiette mondialisée », débat sur le libre-échange au menu.
07:43C'est publié aux éditions Revoir.
07:46Emmanuel Macron a menti sur le Mercosur.
07:49Ça, c'est ce que dit Marine Le Pen, la patronne des députés RN,
07:52qui l'annonce ce matin sur RTL.
07:54Si elle est condamnée en appel, elle ne sera pas candidate à la présidentielle.
07:57J'irai évidemment en cassation, parce que je défendrai mes droits et mon innocence jusqu'au bout.
08:02Est-ce que vous en tirez les conclusions ?
08:03Mais vous comprenez bien qu'à partir du moment où la cour d'appel va rendre probablement son arrêt au mois de septembre,
08:08je ne vais pas laisser traîner, parce que je suis attaché à ce que nos idées arrivent au pouvoir.
08:14Et que si je suis empêché, et que par exemple la cour de cassation me donne raison,
08:18trois mois ou quatre mois après, il sera trop tard pour faire une campagne.
08:20Donc s'il y a une nouvelle condamnation, c'est Jordan Bardella qui, après la décision d'appel, sera le candidat.
08:25Ça me paraît être une évidence.
08:27Évidemment, ce serait très difficile, mais je crois que c'est une décision qui s'impose.
08:32Enfin, pour moi en tout cas, dans l'intérêt du pays, elle s'impose.
08:35Marine Le Pen sur RTL ce matin, elle était l'invité de Thomas Soto.
08:38Et vous, qu'en pensez-vous ? A-t-elle raison de prendre cette décision ?
08:42Devrait-elle d'ores et déjà se retirer de la course avant même ce jugement en appel ?
08:46Ou au contraire, maintenir sa candidature coûte que coûte ?
08:49Vous réagissez, on en débat, j'attends vos appels au 30 de 10.
08:53Le Rassemblement National, qui, et Marine Le Pen l'a confirmé ce matin sur RTL,
08:57votera bien pour la suspension de la réforme des retraites.
09:00Bonjour Arthur Bélier.
09:02Bonjour.
09:03Cette suspension, elle doit être dépâtue cet après-midi à l'Assemblée, pardon, où vous vous trouvez.
09:08Et sauf gros coup de théâtre, eh bien elle devrait être adoptée.
09:12Oui, a priori, pas de suspense.
09:13Les socialistes, comme Philippe Brun, fiers d'avoir arraché cette suspension à Sébastien Lecornu,
09:18voteront évidemment pour.
09:20C'est notre acquis, c'est notre négociation.
09:22Millions de personnes qui sont allées dans la rue, nous leur disons
09:24« Votre combat n'a pas été vain ».
09:26Aujourd'hui, nous obtenons la suspension de la réforme des retraites
09:28et en vérité son abrogation.
09:29Et c'est une très bonne nouvelle.
09:31Une fausse avancée, en revanche, pour Éric Coquerel,
09:33qui votera, comme les autres insoumis, contre.
09:35Il faut que vous arrêtiez de parler de suspension.
09:37Nous, on n'a aucune envie de valider une arnaque du gouvernement
09:40qui consiste à faire avaler un projet de loi de finances
09:42de la sécurité sociale antisociale.
09:44Contre aussi, mais pour d'autres raisons.
09:46La droite, LR et Horizon.
09:48Mais ça ne sera pas suffisant pour sauver la réforme d'Emmanuel Macron.
09:52Un président qui, comme ses troupes aussi,
09:54entre amertume et résignation.
09:57Mais pour ne pas faire chuter leur Premier ministre,
09:59explique Priska Thévenot,
10:00les macronistes, à contre-coeur, s'abstiendront.
10:02On ne va pas nous demander de nous renier
10:04en allant appuyer sur la fin d'une réforme que nous avons portée.
10:08Maintenant, nous avons voulu montrer au Premier ministre
10:11que nous le soutenions dans cette nécessité
10:13d'avoir un chemin de compromis.
10:15Et même si certains groupes écologistes,
10:17centristes, hésitent encore sur leur vote,
10:19l'Assemblée, tout à l'heure, devrait adopter
10:21cette suspension de la réforme des retraites.
10:23Arthur Bélier, en direct de l'Assemblée nationale,
10:26pour RTL et en marge de ses débats à l'Assemblée.
10:28Sachez que la CGT, de son côté,
10:31appelle à une nouvelle journée de grève.
10:32Il y a une manifestation pour le 2 décembre prochain
10:35pour protester contre ce budget
10:36qui reste, selon elle, catastrophique.
10:40Vous écoutez RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
10:45Il est 12h40 sur RTL,
10:46on part à présent pour Tourcoing,
10:48après ce nouveau drame,
10:50après un refus d'obtempérer.
10:52Un adolescent de 16 ans
10:53qui circulait à bord d'un scooter
10:54est mort hier soir en plein centre-ville.
10:57Un autre jeune de 14 ans
10:58qui était son passager a lui été blessé.
11:00Franck Hanson, vous êtes sur place pour RTL.
11:03Ce drame, on l'imagine, suscite beaucoup d'émotions.
11:05Oui, cet accident s'est produit à deux pas de la Grand-Place
11:08où les riverains ont entendu le choc.
11:10Ce jeune de 16 ans
11:11circulait avec son cousin sur un scooter
11:13quand une patrouille de police municipale
11:15a voulu les contrôler suite à un refus de priorité.
11:19Il a pris la fuite
11:19et s'est engagé dans une rue en sens interdit
11:21avant de percuter un poteau.
11:23Quand on est sorti, il y avait des voitures qui arrivaient en face.
11:25Donc je pense que le jeune homme
11:26a voulu éviter les voitures arrivant en face.
11:29Et dans la panique,
11:30il s'est monté sur le trottoir et ça a tapé.
11:32Ça a été fatal.
11:32Ça leur coûtait quoi de s'arrêter ?
11:34Ils seraient encore en vie ?
11:35Ils font en l'air des familles.
11:36Pour ce commerçant,
11:36un mélange de sentiments de tristesse et de colère.
11:39Tout le quartier est triste.
11:40C'est un jeune.
11:41Il aurait été mieux qu'il s'arrête,
11:45véhicule de police n'est pas impliqué dans l'accident,
11:48confirme Sérine Sadki,
11:50déléguée du syndicat Alliance à Tourcoing.
11:52Nos collègues, ils sont malheureusement pour rien.
11:54Eux ont juste voulu procéder à un contrôle.
11:56C'est le conducteur qui décide
11:57de s'engager dans une rue à sens unique.
11:59Forcément, après les faits,
12:00le lendemain, on rumine.
12:01On se dit toujours,
12:02est-ce que j'ai agi de la bonne façon ?
12:03Les deux jeunes portaient tous les deux un casque.
12:05Ils n'étaient pas connus de la police.
12:07Franck Hanson à Tourcoing dans le Nord pour RTL.
12:10Et puis sachez qu'à Roubaix,
12:12c'est un bureau de poste qui a été braqué tôt ce matin
12:15à l'explosif.
12:16Quatre individus se sont pris à un coffre
12:18qui sert à alimenter des distributeurs de billets.
12:21Les braqueurs qui sont visiblement repartis
12:24avec le butin.
12:25En tout cas, c'est ce qu'annonce
12:26une porte-parole de la Poste
12:29dans les Hauts-de-France.
12:30Le Parquet de Lille a ouvert une enquête.
12:32Il est 12h46 dans un instant cette question.
12:35L'État doit-il continuer
12:36à financer l'enseignement privé ?
12:39Eh bien, figurez-vous que de moins en moins
12:41de parents y sont favorables.
12:42A tout de suite.
12:43Votre avis nous intéresse.
12:45Appelez le 3210.
12:4750 centimes la nuit.
12:50Amandine Bégaud.
12:51RTL midi.
12:52Les auditeurs ont la parole.
12:53Il est 12h46 sur RTL.
12:55C'est un rapport qui interpelle.
12:5740 ans après les manifestations monstres
13:00pour l'école libre.
13:01Seuls 28% des parents jugent aujourd'hui
13:03normal que l'État finance l'enseignement privé.
13:06C'est presque deux fois moins qu'en 1983.
13:09Résultat d'une enquête de l'IFOP
13:10pour le Comité National d'Action Laïque.
13:12Bonjour Hortense Crépin.
13:14Bonjour.
13:15Vous êtes allée vérifier ça devant une école primaire,
13:17école publique dans le centre de Paris.
13:20Oui, pour Chloé, le choix du public s'est fait sans hésiter
13:23pour scolariser ses fils.
13:25Elle le résume en trois mots.
13:26Conviction personnelle profonde.
13:28J'ai à titre perso tout fait dans le public.
13:31Je ne vois pas pourquoi.
13:32Ça ne m'a même pas traversé l'esprit.
13:33Il y a seulement 28% des parents aujourd'hui
13:35qui jugent normal que l'État finance l'enseignement privé.
13:39J'ai envie de dire pourquoi pas,
13:40mais pas au détriment du public.
13:42C'est le sentiment que j'ai.
13:44Je pense que je ne suis pas la seule.
13:47Effectivement, un peu plus loin,
13:48Élise Acquiesse vient de récupérer ses deux enfants.
13:52Je ne comprends pas vraiment,
13:53surtout que le public manque beaucoup de moyens.
13:54Il faut qu'on ramette des ramettes de papiers en début d'année,
13:58des paquets de mouchoirs.
13:59Les sorties de l'école sont financées par les parents.
14:02Ici, ça va parce qu'on a les moyens,
14:03mais il y a d'autres endroits,
14:04les parents n'ont pas les mêmes moyens pour financer les sorties.
14:07Pas de quoi pour autant décourager des familles
14:09d'inscrire leurs enfants ici dans cette école.
14:11Les effectifs augmentent depuis 4 ans,
14:14alors qu'ils diminuent de près de 2% dans le pays,
14:17davantage d'ailleurs dans le public que dans le privé.
14:20Hortense Crépin devant une école primaire du centre de Paris.
14:24Bonjour Marie-Laure Thirelle.
14:26Bonjour.
14:27Vous êtes la secrétaire générale du Comité national d'action laïque.
14:30C'est vous qui avez commandé cette enquête à l'IFOP.
14:33Qu'est-ce que vous demandez ?
14:34Que l'État ne finance plus les écoles privées ?
14:37Alors, c'est une revendication historique du CNAL depuis 1953
14:41que de demander effectivement que le financement public
14:44revienne uniquement à l'école publique.
14:46Pour autant, aujourd'hui, ce rapport,
14:48il va forcément dans notre sens,
14:50mais on sait qu'aujourd'hui,
14:52au niveau parlementaire et législatif,
14:54ça va demander énormément de modifications dans la loi,
14:58puisqu'il n'y a pas qu'une seule loi
15:00qui pose sur les établissements privés ce contrat notamment.
15:04Et donc, on n'en est pas là,
15:06mais en tout cas, ce qui est sûr, ce qui est certain,
15:08c'est qu'on demande effectivement
15:09que le financement public revienne majoritairement à l'école publique
15:14pour permettre de répondre aux défis que l'école a à relever aujourd'hui.
15:18Je regardais les chiffres de la Cour des comptes
15:21qui avait évalué à 8 milliards d'euros,
15:23à peu près ce que donne l'État aux établissements privés
15:25sous contrat chaque année.
15:27Vous pensez vraiment que si on coupe ce robinet,
15:30il va vraiment être investi dans l'école publique ?
15:31Ce n'est pas un peu naïf ?
15:33Non, ce n'est pas naïf.
15:35Les besoins sont là.
15:37On sait que malgré la baisse démographique,
15:39on a besoin de moyens pour l'école.
15:42On ne demande pas forcément que le budget total
15:45pour l'éducation soit augmenté,
15:49même si on pense qu'il faut que ce soit vu
15:51par rapport au nombre, au point de PIB,
15:54qui, si on le rappelle,
15:56on voit bien que le budget de l'Éducation nationale
15:57diminue au fur et à mesure du temps,
15:59mais que l'argent qui est alloué à l'éducation
16:03revienne d'abord à l'école publique
16:05qui est mise à mal suite à tous les choix
16:09qui ont été faits depuis plusieurs années
16:11au niveau ministériel
16:13pour que ce soit l'école publique
16:15qui bénéficie le plus de ces moyens
16:18pour, finalement, pour ce que je vous disais,
16:21répondre aux défis,
16:22notamment de l'école inclusive,
16:24mais pas que,
16:24aussi accueillir l'ensemble des élèves correctement
16:27dans de bonnes conditions.
16:28Là, on a entendu des témoignages
16:29qui font peur, finalement,
16:32en se disant
16:33« Mais ce n'est pas possible
16:34que des parents doivent amener
16:36des ramettes de papier dans une école
16:39pour qu'elles puissent fonctionner. »
16:40Je vous rassure, c'est le cas aussi
16:41dans les établissements privés sous contrat.
16:43Il y a 17% des élèves
16:45qui sont aujourd'hui scolarisés dans le privé,
16:47dans des écoles privées sous contrat
16:49pour la très, très grande majorité.
16:51Si l'État ne participe plus à leur financement,
16:53est-ce que vous ne redoutez pas des dérives ?
16:55S'il n'y a plus de finances,
16:56on se dit qu'il n'y aura plus de contrôle
16:57et on voit ce qui se passe,
16:59notamment dans certains établissements
17:00qui ne sont pas sous contrat.
17:03Alors, c'est aussi des revendications
17:04du Comité national d'action laïque
17:06dont fait partie le SE-UNSA,
17:08l'UNSA Éducation,
17:09la Ligue de l'enseignement,
17:10la FCPE et les DDN.
17:12C'est de renforcer également
17:13les contrôles dans le hors-contrat.
17:15On sait effectivement...
17:15Oui, mais si on coupe le financement
17:18de l'enseignement privé,
17:21on peut dire qu'il n'y a plus rien à contrôler.
17:22Ça deviendra effectivement des hors-contrat.
17:23Ils deviendront hors-contrat, effectivement.
17:26C'est pour ça qu'on sait qu'il y a des dérives
17:29effectivement dans les établissements hors-contrat.
17:31Le Comité national d'action laïque
17:32avait déjà fait un rapport en 2021.
17:33Mais vous ne répondez pas à ma question,
17:35pardon, Marie-Laure Tirelle.
17:36Ce que je vous dis juste,
17:37est-ce qu'il n'y a pas un risque
17:38si l'État ne finance plus
17:39qu'il y ait des dérives, tout simplement ?
17:41Mais elles existent déjà, madame,
17:42les dérives dans l'enseignement privé.
17:44Ah, dans toutes les écoles privées
17:46sous contrat, non ?
17:47Bien sûr, mais on sait que les contrôles
17:49qui ont lieu en ce moment
17:50et que le ministère a renforcés
17:52depuis cette année
17:53montrent quand même que plus d'un quart
17:55des établissements
17:55qui ont été contrôlés
17:57ont été sujets à des mises en demeure
18:00ou à des observations
18:02parce qu'il y avait des manquements.
18:03Donc, c'est bien qu'il y a un problème
18:05et donc, nous, on attend
18:07que ces manquements
18:08fassent l'objet de sanctions,
18:11que ce soit financières
18:12ou complètement de suspension du contrat,
18:15de suppression du contrat.
18:16C'est d'ailleurs ce que les parents
18:18demandent également à hauteur de 80%.
18:20Merci beaucoup, Marie-Laure Tirelle,
18:22d'avoir été l'invité d'RTL Midi.
18:23Vous êtes secrétaire générale
18:24du Comité national d'action laïque.
18:27Je voudrais qu'on poursuive tout à l'heure
18:29ce débat avec les auditeurs.
18:30Qu'en pensez-vous ?
18:31L'État doit-il continuer ou pas
18:32à financer les écoles privées
18:34que vous soyez parents ou enseignants
18:35dans le public ou dans le privé ?
18:37Appelez-nous au 30 de 10.
18:40Toujours à propos d'argent,
18:42on voulait évoquer cette initiative.
18:45Curé depuis 26 ans,
18:47je recherche un job alimentaire.
18:49Voilà l'annonce qui a été publiée
18:50par le curé de Brassac.
18:51C'est dans le Tarn.
18:52Ça a de quoi surprendre, c'est vrai.
18:54Valentin Larkier, l'objectif,
18:55c'est tout simplement d'alerter
18:56contre la baisse des dons des fidèles.
18:58Oui, le père Cormari en parle même pendant la messe
19:01dans la petite église d'Anglaise.
19:02Il va peut-être devoir chercher un job alimentaire.
19:05Son CV est déjà en ligne.
19:06Il met en avant un sens relationnel élevé
19:09ou ses passions pour le jardinage et le bricolage.
19:11C'est de l'humour pour dire
19:12que les prêtres ne vivent que grâce
19:14à ce que les fidèles donnent.
19:16Le but est surtout d'alerter.
19:17Les dons qui représentent un tiers
19:19des revenus du diocèse baissent.
19:2015 000 donateurs en 2015 dans le Tarn.
19:22Il n'y en a plus que 7 000 cette année.
19:24La nécessité du denier,
19:25c'est aussi de permettre d'avoir des salariés
19:28qui font un travail que les prêtres peuvent faire
19:30mais qui ne leur est pas indispensable
19:32pour pouvoir justement être davantage auprès des gens.
19:35Un prêtre coûte à peu près 20 000 euros par an à l'église.
19:38On est quand même des privilégiés
19:39parce qu'on a l'assurance
19:41de toucher un salaire à la fin du mois
19:42et puis on a un logement.
19:44Mais à l'avenir,
19:45comment l'église pourra soutenir ceux qu'elle emploie ?
19:48Et l'âge moyen des donateurs du diocèse
19:50est de 76 ans.
19:51Ce qui inquiète cette paroissienne.
19:53Peut-être qu'on n'en parle pas assez à nos jeunes.
19:55On essaie de faire le maximum,
19:57nous pour la paroisse,
19:58mais je vois que ça suit très peu.
20:00Mais le curé veut rester optimiste
20:01et persuader que ses difficultés sont passagères.
20:04Valentin Larkier à Brassac dans le Tarn pour RTL.
20:08Et puis c'est le match du moment.
20:10Le plus gros vendeur de disques en France
20:12contre la star du foot français.
20:14Le clash continue entre Aurel Sané et Mbappé.
20:17Tout est parti de ce titre.
20:19La petite voix qui figure dans le nouvel album du chanteur.
20:23Elle est claquée, elle est morte, c'est pour ça qu'on vous appelle Canet.
20:26Elle est remplie de bloupes que tu peux même pas saquer.
20:29Ouais, tu vas faire couler ta ville comme les Mbappé.
20:31En parlant de claquer, faut qu'on parle de ta ville.
20:33Tu vas faire couler ta ville comme les Mbappé.
20:35Mbappé qui lui a répondu sèchement sur les réseaux sociaux,
20:38expliquant qu'Aurel San avait, je le cite,
20:41fait que nous supplier pour entrer avec 1% au capital du club de camp,
20:46du club de foot, sans payer.
20:47parce que, dit Mbappé, il n'a pas un rond,
20:49mais veut avoir la bonne image du petit gars de Normandie.
20:53Bonjour Nicolas Georges-Ros.
20:54Bonjour.
20:54Nouvelle épisode ce matin,
20:56puisque pour la première fois, Aurel Sané a répondu à Mbappé.
20:59Oui, dans la matinée, pour parler de son nouvel album,
21:02Aurel Sané était l'invité de Bruno Guillon sur Fun Radio.
21:05Il calme le jeu, refusant de répondre directement
21:07au propriétaire de son club de cœur.
21:10Moi, j'ai pas spécialement envie de parler de Mbappé,
21:12parce que je me suis pas encore exprimé.
21:14Tu avais dit que je voulais pas répondre à Jules.
21:16J'ai pas vraiment envie de répondre.
21:18Mais maintenant, t'es un peu froid, là, quand même.
21:18Je pense que c'est une incompréhension,
21:21et je pense qu'il faut que je réexplique bien
21:23le concept de l'album et du film, tu vois.
21:25Je pense que c'est ça qu'il faut que je fasse, ouais.
21:27Incompréhension, dit-il, et explication,
21:29car, on le rappelle, l'album est très introspectif.
21:31Le rappeur parle de ses préoccupations intimes, personnelles,
21:34ses petites voix négatives qui peuvent vous perturber,
21:37et donc la pique adressée à Mbappé et sa famille dans ce morceau,
21:40qui serait à comprendre au second degré.
21:43Sur le fond de l'affaire, sur l'entrée souhaitée au capital du club,
21:46que Mbappé évoque, Orelsan n'a pas donné de réponse,
21:49de précision pour confirmer ou infirmer cette version,
21:52ni son entourage, contacté par RTL.
21:55En quelques mots, à ce sujet, sur une éventuelle participation,
21:58le rappeur avait parlé, je cite,
21:59de rumeurs au journal L'Équipe il y a quelques semaines.
22:02Kylian Mbappé était en conférence de presse il y a quelques minutes
22:05à la veille de France-Ukraine, interrogé par Philippe Sanfourche.
22:07Pour RTL, il n'a pas souhaité évoquer la polémique.
22:09On a dit, ça ne m'intéresse pas.
22:12Et il reste ce bilan.
22:13Le stade Malherbe-Camp, repris il y a 15 mois par la famille Mbappé,
22:17est toujours en difficulté.
22:18Il n'a pu éviter la relégation.
22:19Il est aujourd'hui dixième du national, en troisième division.
22:22Et un plan social a été activé,
22:24qui a conduit au départ du club normand de 16 personnes.
22:27Merci beaucoup Nicolas.
22:29Georges Oro et France-Ukraine, donc, ce sera à suivre.
22:32Demain, la météo avec vous, Peggy.
22:35Oui, et c'est de la grande douceur presque le printemps.
22:38Exactement, c'est vrai que ce sont des températures printanières.
22:40On est souvent 6 degrés au-dessus des normales.
22:4215 à Strasbourg cet après-midi, 16 à Cherbourg,
22:4417 à Paris comme à Brest,
22:4618 à Dijon, 19 à Lyon et Nice,
22:4920 degrés à Bourges-La Rochelle, Toulouse et Montpellier,
22:5121 à Marseille et à Jeans,
22:5322 à Bordeaux, 24 à Tarbes,
22:55et on attend 27 degrés cet après-midi à Biarritz.
22:58C'est assez fou.
22:59C'est à peine croyable, exactement.
23:00Alors, tout ça sous un beau soleil.
23:02Alors, même si le ciel est légèrement voilé par endroits,
23:04c'est vrai, ça devrait se dégager un peu plus cet après-midi,
23:07mais ça restera couvert avec quelques faibles pluies
23:09sur la pointe bretonne,
23:10tout comme sur le Languedoc-Roussillon
23:12en allant vers le pourtour méditerranéen,
23:14un ciel souvent nuageux,
23:15avec quelques averses sur le relief des Cévennes
23:17et du vent toujours,
23:18du vent des rafales jusqu'à 80 km heure,
23:21comme sur les crêtes pyrénéennes.
23:23Et alors, cette météo, Peggy,
23:24elle est très favorable,
23:25figurez-vous, aux aurores boréales.
23:27Grosse éruption solaire en ce moment,
23:29et on voyait très bien ces aurores boréales,
23:32même à l'œil nu,
23:33partout hier en France,
23:34la nuit dernière notamment.
23:36Écoutez, par exemple,
23:37Mélissa, elle est à Yssaint-Jo, en Haute-Loire.
23:39J'ai vu des lueurs rouges, violées.
23:43C'est devenu de plus en plus apparent,
23:44en fait, à l'œil nu.
23:46Des lueurs qui dansaient au loin.
23:48Puis, c'est surtout ce rouge, en fait,
23:50qui semblait de plus en plus intense.
23:52J'attends encore ce soir.
23:54Ça serait encore une forte activité.
23:55Il y aurait de fortes chances pour qu'il y en ait de nouveau,
23:57si le temps le permet.
23:59J'ai du mal à trouver les mots
24:00parce que c'est vraiment magique
24:02et tellement exceptionnel.
24:03C'était vraiment incroyable.
24:05Voilà, et ça risque d'être encore plus beau ce soir.
24:07Ce sera bien dégagé cette nuit.
24:08Ce sera dégagé.
24:09Donc, oui, s'il y a des photos,
24:10n'hésitez pas à envoyer les nous.
24:11Merci beaucoup, Peggy.
24:12Propos recueillis pour RTL par Charles Ducrot.
24:14Dans un instant,
24:15vous avez la parole sur RTL.
24:18Marine Le Pen l'a annoncée ce matin.
24:20Si elle est condamnée en appel,
24:23elle ne sera pas candidate en 2027.
24:25A-t-elle raison de l'annoncer maintenant ?
24:26Pourquoi ne pas annoncer dès maintenant ?
24:29On échange et on en débat.
24:31A tout de suite.
24:33RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
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