00:00En fait, je voulais parler de la succession de Didier Deschamps, pourquoi ?
00:02Oh mon dieu, on avait dit non au sujet. Plus jamais on le ferait celui-là.
00:05T'as voulu absolument.
00:07Le Santini-Gaït.
00:09T'as mais, tu sais, il s'est battu pendant des années pour que personne ne t'interrompe
00:12pendant tes avis tranchés, il n'a pas commencé que tu l'as déjà...
00:14Je vais te surprendre, je vais te surprendre.
00:17Je vais te surprendre.
00:18On n'avait pas dit que t'avais soigné ta psychose de ça ?
00:22Mais justement, je vais t'expliquer, tu vas voir.
00:23Ah, ça va, pardon, excuse-moi.
00:25Non, parce que, pourquoi est-ce que j'ai envie de parler de ça ?
00:27Parce que Didier Deschamps, lui, ça y est, a ouvert le dialogue pour son avenir.
00:34Il a mis fin au terrible suspense.
00:37Lequel ? Qu'il allait rester ?
00:39Non. Quoi ? Mais qu'il allait partir.
00:42Alors, évidemment, on le savait.
00:43Ah donc, il n'y a pas de suspense.
00:45Non, mais il parle de l'âge. On lui a dit, c'est Téléfoot qui lui a posé la question,
00:49qui lui a dit, bon alors, et après, il paraît que vous avez des contacts.
00:53Et donc Fabrice Hawkins, notre faucon, toujours aussi performant, enquête.
00:57Il nous fait savoir qu'en effet, plusieurs clubs ont pris la température auprès de Deschamps,
01:01directement ou indirectement.
01:03Parmi ces clubs, il y a des formations saoudiennes.
01:06Et là, Fabrice Hawkins apporte...
01:08Comment ça, saoudienne ?
01:09L'Europe entière ne s'arrache pas Didier Deschamps pour la suite.
01:11Attends, attends la suite.
01:12Je suis étonné.
01:13Il y a un président de club en France qui adore Didier Deschamps.
01:16Ah.
01:17Oui, il le kiffe.
01:18Oui.
01:18Il s'appelle Nasser Larefi.
01:20Ça, on l'a su à une époque.
01:22Exactement, ça n'a pas changé.
01:24Je pense que ça ne s'offra pas.
01:26Donc, en tout cas, en tout cas...
01:28De Louis-Sénérique qui est à Deschamps, je pense que là, il est éveillé.
01:32Dans le foot, dire jamais, c'est toujours un peu délicat.
01:36Bon.
01:36En tout cas, l'avenir de Deschamps est ouvert.
01:38Lui-même a répondu à la question.
01:40Donc, il ouvre lui-même la perspective d'un rebond.
01:43Alors, la seule chose qu'il dit, c'est je ne me vois pas entraîner une autre sélection.
01:47C'est pareil.
01:48Bon.
01:49Il ne faut jamais dire jamais.
01:51Mais le « je ne me vois pas ».
01:52Ça ne veut pas dire jamais.
01:54Je ne me vois pas.
01:55Non, mais donc, moi, ça m'amène à évoquer...
01:57Spaletti ne se voyait jamais diriger la Juve.
01:59Avec son tatouage Naples sur le bras.
02:01Et il avait, lui, dit jamais, jamais, jamais.
02:03Donc, c'est pour ça que dans le foot...
02:05C'est vrai.
02:06Il faut toujours être méfiant.
02:07Mais du coup, moi, ça m'amène à suggérer une stratégie à la FED sur la succession de Didier Deschamps.
02:13Moi, j'aimerais...
02:16Parce que c'est cousu de fil blanc.
02:18Ça va être Zidane.
02:19Bon.
02:19À chaque fois qu'on le croise, il dit « oui, bientôt, je reviens sur un banc, etc. »
02:23Et on connaît les histoires que ça engendre quand on ne sait pas trop quand c'est le flou, quand il y a un flou, quand c'est flou, il y a un...
02:29Ah, on y revient à la psychose.
02:30Mais justement.
02:31Moi, je vais mettre fin à la psychose.
02:33Moi, j'aimerais que la FED, au mois de mars, par exemple, quand on a une période un peu creuse,
02:38dise très bien « Messieurs les médias, demain, nous vous invitons à une grande conférence.
02:43France de presse, avec une grosse annonce.
02:46Et là, je voudrais que la Fédération officialise, avant la Coupe du Monde, Zidane comme sélectionneur.
02:51Zidane sera le sélectionneur après la Coupe du Monde.
02:54Tu mets sur l'estrade et Deschamps et Zidane.
02:58Voilà, messieurs, l'avenir est préparé.
03:00Didier va finir son histoire avec l'équipe de France à la Coupe du Monde.
03:04Moi, Zinedine, je serai le premier supporter de l'équipe de France.
03:07Je vais les suivre.
03:08J'aurai peut-être mes beaux stades pour voir, pour soutenir.
03:10Et après, je prendrai la suite.
03:11Et là, tu prépares tranquillement, de façon fluide, paisible et tranquille, la succession.
03:19Zidane est annoncée avant.
03:20Zidane prend la suite.
03:21L'attente, c'est terminé.
03:23C'est-à-dire que tu n'auras pas cette espèce de flou, d'excitation, de savoir, pas savoir.
03:29La Fédé s'achète la paix.
03:31Deschamps est tranquille.
03:32Zidane est tranquille.
03:33Voilà ma suggestion de communication auprès de la Fédération française de foot.
03:36Et donc, je mets fin, Daniel, à la psychose Santini, avec ces suggestions que j'espère la Fédération française de football va suivre.
03:47Alors moi, ta proposition, sur le côté belle histoire, oui, pourquoi pas, genre une photo, un mouvement de sorte d'unité nationale, de passation de pouvoir anticipé.
04:01Allez, la photo.
04:02Les deux gars qui se prennent dans les bras, comment on le fait maintenant dans le foot.
04:05Après, là, il serait quand même faux cul, parce que c'est quand même loin d'être les meilleurs amis du monde.
04:08Mais enfin bon.
04:09C'est pour ça que j'ai du mal à croire au scénario.
04:10Oui, la belle histoire de Gilbert, elle m'intéresse.
04:13Maintenant, en revanche, ce qui n'est pas vrai, c'est que tu ne t'achètes aucune tranquillité, parce que de toute façon, tout le monde est très tranquille.
04:18Tu n'évites aucun conflit, parce qu'il n'y en a aucun, et que tout est carré, tout est tranquille.
04:24Mais le côté belle histoire, le côté, je ne sais pas, moi, belle image, ou succession, bélie à plaisir.
04:36Le code de Diallo, dans l'opinion, va encore augmenter, en mode, il a parfaitement maîtrisé l'affaire, bravo président.
04:42Après, est-ce que les deux aimeraient un truc comme ça ? Est-ce que Deschamps aimerait, avant même la Coupe du Monde, voir Zidane sur la photo ?
04:48Parce qu'à chaque fois que Zidane...
04:48C'est lui-même qui parle de club saoudien.
04:49Oui, mais c'est lui.
04:50Zidane, il est sur une photo, le problème, c'est qu'il prend toute la place.
04:54Et Deschamps, quand il est sur une photo, il prend zéro place tout le temps.
04:57Il faut les mettre assis, comme ça, tu ne verras pas s'il y en a un qui est plus grand.
04:59Moi, je pense que, en fait, ce genre de truc, c'est intéressant que tu dises ça, parce que je me mettais, j'essaie de me mettre dans la situation de Diallo, en disant, tiens, j'ai une idée, on va essayer d'organiser ça.
05:09Et je pense qu'en fait, à la fin, tu dirais, bon, énorme merdier, les entourages ne veulent pas ci, ils ne veulent pas ça, c'est mort, on ne peut pas le faire.
05:16En fait, c'est assez révélateur de l'état du foot français et de ce que les gens ne savent pas, d'ailleurs, sur 98.
05:2198, c'est pas la photo magnifique avec tout le monde en nuit, puis c'est comme ça, il y a quelques inimitiés, il y a beaucoup d'amitiés aussi, d'ailleurs, dans ce groupe-là, il faut quand même le souligner.
05:32Et effectivement, ce truc-là, dans ce foot-là, là où tous les gens peuvent voir parfois des histoires comme ça, un peu incroyables, en fait, ça n'existe pas.
05:41En fait, les vestiaires sont des bombes atomiques à gérer pour les coachs, en permanence, des grenades dégoupillées, les chargés de communication, les entourages ne voudront jamais, par exemple, que, dirons-moi Deschamps, ça va te desservir, en plus, avant la Coupe du Monde.
05:59Effectivement, comme dit Daniel, Zidane prend la lumière.
06:01Mais si, ça va le desservir, parce que l'image de Zidane, qui est déjà là, qui est déjà dans ta place, elle n'est pas faite, médiatiquement.
06:08Médiatiquement, elle n'est pas faite. Donc, je suis d'accord, moi, avec son idée.
06:11Encore avant-hier, pour le match de Pascal Olmetta, Zidane a dit, je vais réentraîner bientôt.
06:17Zidane, le gars, quand il va acheter le pote, lui dit, alors, alors, c'est quand ?
06:20Non, mais il y a zéro suspense. Ce n'est pas le sujet. Le sujet, c'est de la communication.
06:25Flo répond à, est-ce que cette idée serait acceptée par les acteurs ?
06:27Moi, je te dis que si Diallo, par exemple, a cette idée, qui est effectivement une bonne idée, je pense qu'ils vont travailler des semaines dessus,
06:34et qu'ils vont arriver en disant, en fait, je t'explique l'histoire, machin m'a dit qu'ils ne voulaient pas faire ça.
06:38Lui, il dit qu'il va faire une interview à tel moment-là, il ne veut pas.
06:42L'autre, il m'a dit en plus que machin, et en fait, à la fin, tu n'y arrives pas.
06:45Et c'est quand même assez révélateur d'un truc, et puis c'est comme ça.
06:49En tout cas, ce qu'il ne peut pas faire, c'est donner une interview, Zidane.
06:51Parce que là, forcément, les gens vont lui dire, est-ce que l'équipe jouera différemment, ceci, cela ?
06:55Bien sûr, en fait, tu ne peux pas prendre la parole.
06:57C'est pour ça que tu règle tous les problèmes.
06:59Grande conférence de presse, Zidane, écoutez, on est au mois de mars.
07:04À partir d'aujourd'hui, je suis le plus grand supporter de l'équipe de France.
07:08D'ailleurs, j'adresse un message aux joueurs.
07:09Les gars, je vous regarde.
07:11Moi, je pense qu'à partir du mi-juillet...
07:14Les questions qu'ils vont se poser, c'est une conférence de presse.
07:16Là, je serai à votre disposition pour parler de mon projet de vieux, etc.
07:20Elle va plus loin dans ton triple.
07:21Allez, Deschamps, adjoint Zidane, adjoint Deschamps à la Coupe du monde.
07:25Zidane, adjoint Deschamps à la Coupe du monde.
07:27Je vais aller plus loin que ça.
07:29Je pense que Deschamps, pour lui, c'est hors de question.
07:30Il veut contrôler sa communication jusqu'au bout.
07:33Deschamps, il est tout puissant en équipe de France,
07:34de par ses résultats, de par son parcours en bleu.
07:37Et je pense qu'il refuserait catégoriquement,
07:40encore plus même, je pense, que Zidane,
07:43de se prêter à un tel exercice.
07:44Parce qu'il veut maîtriser sa com' jusqu'au bout.
07:46Il veut sortir lui seul.
07:48Ce qu'il a fait sur sa dernière grosse décision,
07:50c'est-à-dire d'annoncer qu'il arrêtait après la Coupe du monde,
07:53il a pris tout le monde de vitesse, malgré tout.
07:56Alors qu'il sentait que tout le monde lui met la pression de partout,
07:59sur la qualité de son jeu, sur tout ça.
08:01Et c'est lui qui a décidé, comme dit Jimmy,
08:05de régler l'horaire, de dire, voilà, moi je prends la parole,
08:10c'est moi qui décide.
08:11Et d'ailleurs, ça donne un poids aussi important par rapport à la fédée même.
08:14Parce que c'est vrai que par rapport aux joueurs,
08:16les joueurs ont vu que c'est Deschamps qui a annoncé
08:18qu'il était là jusqu'à telle date.
08:20Et après, je pars.
08:22C'est quand même fort, d'ailleurs, dans le monde du sport aujourd'hui,
08:24d'arriver à faire ça.
08:25Il a dicté son calendrier.
08:26Donc on ne va pas lui dicter, lui mettre Zidane dans les pattes sur une estrade.
08:30Mais il l'a déjà.
08:30C'est 12 ans en bleu, on permet ça.
08:31Oui, il l'a déjà.
08:32Il l'a déjà.
08:33Il l'a déjà, mais lui, il y a un truc,
08:35là, il y a une dimension perso, intime, d'ego,
08:38qu'il faut prendre en compte, qu'il faut mesurer.
08:41Et sachant que Deschamps et Zidane ne sont pas les meilleurs amis du monde,
08:46c'est encore plus compréhensible.
08:47Peut-être que, effectivement,
08:48s'il y avait eu un lien très fort entre les deux hommes,
08:52le successeur et l'actuel,
08:54peut-être que tu aurais pu imaginer un truc un peu symbolique.
08:57Mais dans ce cas-là,
08:59c'est si Deschamps l'avait décidé.
09:01Ce n'est pas si on décide pour lui.