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  • il y a 19 heures
Malgré les bons résultats de l'OM en Ligue 1, Daniel Riolo assume de ne pas aimer le jeu proposé actuellement par l'Olympique de Marseille. Le journaliste de l'After Foot n'est pas totalement convaincu, par la stratégie du seul contre tous de Medhi Benatia. 

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Transcription
00:00La stratégie du seul contre tous peut-elle fonctionner ? Pourquoi est-ce qu'on pose cette question ?
00:04Parce que Mehdi Benatia s'est exprimé hier soir, dans ce week-end, et écoutez ce qu'il a dit,
00:09quelque chose qu'on a déjà entendu ces derniers mois à Marseille.
00:13C'est parti.
00:13Parce que contrairement à ce que certains peuvent dire, l'équipe elle est forte.
00:16A la fin du Mercato, on avait fait déjà un point, j'avais dit que les joueurs étaient forts, que l'équipe était forte, le coach était fort.
00:21Les points disent que depuis Lorient, on est l'équipe qui a fait le plus de points.
00:24Et puis t'as la vie de l'extérieur, il faut tout jeter, tout est catastrophique, commencer par moi, le coach, le président, les joueurs, les jeunes, il n'y a rien qui va.
00:32A l'habitude, tous les jours, je leur dis, écoutez pas toutes ces conneries, ils veulent déstabiliser, mais ils ne vont pas réussir.
00:38Ils veulent déstabiliser, mais ils ne vont pas réussir.
00:40C'était un peu pareil en fin de saison dernière, quand ils font les ritireaux, c'est parce qu'il y a des mauvaises ondes,
00:45il y a des influences néfastes en interne, donc on s'en va, on se resserre sur soi-même, donc là, il refait la même chose.
00:51C'est presque plus en interne à l'époque, alors que là, c'est clairement identifié comme un des stratégies vieilles comme le football.
00:58Tout le monde nous en veut, regardez, on est seul contre tous.
01:01Est-ce que cette stratégie, ça peut marcher, Alain, toi qui es supporter de l'OM, ou bien ça te fatigue ?
01:06Moi, ça ne me fatigue pas du tout, c'est une stratégie, comme vous l'avez dit, qui est vieille comme le football.
01:11Si on revient un peu en arrière, José Mourinho faisait ça.
01:15René Girard faisait ça.
01:16René Girard faisait ça, avec les petits merdeux de l'after.
01:21Les petits merdeux de l'after, exact.
01:22Et ceux qui l'ont fait, José Mourinho aussi faisait ça, donc c'est habituel.
01:30Est-ce que Mourinho, jusqu'à une certaine limite, quand il est allé un petit peu trop loin, je ne crois pas que ça ait marché réellement.
01:39Est-ce que quand il est à Porto, où il le fait, il joue plus sur « bon, vous, vous êtes les forts, nous, on est les inconnus ».
01:46Est-ce que Chelsea continue ?
01:49Oui, oui, ça a toujours été un petit peu un fond chez lui, dans sa personnalité, c'est vrai.
01:53Mais quand tu pousses trop loin le curseur, je ne crois pas que ce soit réellement positif et que ça aide vraiment ton équipe.
01:57Si on reprend les déclarations, moi, j'entends le discours de Benathia sans problème, je me dis « bon, quoi, allez ».
02:03Non, mais est-ce que tu y adhères ? Moi, je n'ai pas l'impression qu'il y ait tant de forces négatives autour de l'OM.
02:07C'est pas méchant.
02:07On va regarder deux secondes.
02:10Si je bosse au club, je suis obligé de dire « deux points par match, c'est bien, c'est un parcours de champion ».
02:16Tu es dans la roue du PSG, tu n'es pas largué, alors qu'il y a…
02:20Là, aujourd'hui, on ne se dit pas que ça va finir à 15 ou 20 points.
02:23Tu es là, tu as plus de points que l'année dernière, à la même époque.
02:26Position du classement, ça va.
02:27Ligue des champions, c'est là qu'il y a un problème, parce qu'il y a la crainte qui existe là maintenant
02:33de ne pas terminer dans les 24, et ça, Marseille le vivrait, je pense, comme un drame.
02:37Vraiment, parce qu'on leur claquerait à la tronche, que Lille et Brest l'ont fait, et pas eux.
02:42Donc ça, je pense que ça, c'est une vraie grosse inquiétude en termes d'image.
02:46Et même les supporters de l'OM, je pense, le vivraient mal.
02:49Pour ce qui est des forces extérieures, ouais, j'entends des commentaires un peu durs.
02:53Dugas dit tout à l'heure chez Jérôme « moi, je me fais chier quand je regarde l'OM ».
02:57Quel est le problème ? Quel est le problème ?
02:59Moi, je me suis fait chier, même contre Brest.
03:01Je trouve qu'il y a, je sais pas, j'aime pas réellement ce que dégage l'équipe pour l'instant.
03:09Mais c'est-à-dire ça, c'est pas…
03:10Mais attends, c'est une analyse sur le jeu, donc on n'est pas contre l'OM.
03:16Mais c'est pas exactement ce que dit Benatia.
03:18Voilà, exactement.
03:19Mais attendez, juste sur Benatia, j'allais avancer.
03:21Il répond à Jérôme Rotten, justement, parce qu'il reprend ses mots quasiment.
03:26Quand il dit « j'entends, tout est acheté », etc.
03:28C'est exactement une des prises de position de Jérôme dans Rotten en flamme.
03:31Tout est ajouté.
03:32Voilà.
03:32Pas tout est acheté.
03:34Ajouté, oui.
03:35Attention, attention.
03:36Moi, je trouve que ça, c'est un truc vieux comme le monde quand même.
03:38Les consultants ou les éditorialistes qui critiquent, les présidents ou les directeurs sportifs.
03:43Et surtout, on peut ne pas être d'accord.
03:45Moi, je trouve que le recrutement reste bon, mais que le rendu sur le terrain, je l'ai trouvé intéressant à un moment.
03:51J'ai senti que quelque chose était en train de se mettre en place.
03:54Là, le match contre l'Atalanta, je ne vais pas répéter, je l'ai dit mille fois, j'ai trouvé catastrophique.
03:59Et contre Brest, très faible.
04:01Et moi, c'est ça que je voulais dire.
04:03Je ne crois pas que...
04:03C'est pas après Brest.
04:04Jean-Louis Florent, on a pas encore le deux airs de bol.
04:06Moi, je trouve que c'est pas après Brest, on a pas encore arrivé et dire, bon, vous avez vu, on a donné tort à toutes les critiques.
04:12Voilà, il faut attendre un peu plus de matchs.
04:14C'est pas contre ce Brest-là que tu peux prendre un peu guillemets.
04:16Les débats sur le jeu, on les a avec des champs champions du monde.
04:18Oui, il y a rien à voir avec deux airs disposés.
04:20Moi, je pense que l'erreur, en fait, d'analyser cette intervention sous le prisme du jeu et de l'analyse des stats, du classement, c'est presque pas bon.
04:29Parce que là, tu l'as dit, personne ne critique l'OM sur ses stats.
04:33Je parle en Ligue 1.
04:33Personne n'est aussi critique que ce que dit Benatia.
04:39Là, je commence déjà à rentrer dans l'analyse.
04:40Si, il y a des critiques qui sont très dures.
04:42Il faut les reconnaître, si.
04:43Attends, attends, j'ai pas dit ça, j'ai dit personne n'est aussi critique que ce qu'en dit Benatia.
04:49Benatia dit dans son intervention, tout est acheté, l'entraîneur, le président, moi.
04:55Qui a dit ça ?
04:56Il parlait juste de l'après-match de l'Atalanta.
05:01Il disait pas, il faut y jeter Benatia.
05:02Qui a dit, Benatia, lui, tout est acheté, moi le premier.
05:07J'en viens maintenant au point qui est le débat de ce soir, qui est de se dire cette stratégie-là.
05:11Et la stratégie, c'est sur cette partie de son intervention à Benatia.
05:14Quand il dit très fortement sur la fin de son intervention, je sais qu'il y en a qui disent qu'il faut virer tout le monde, le président, l'entraîneur.
05:22Alors moi, je dis aux joueurs, n'écoutez pas toutes ces conneries.
05:25Ça, personne le dit.
05:26Les gens veulent nous déstabiliser.
05:27Moi, je dis là, on est dans le cinéma.
05:29Là, c'est stratégie.
05:30Là, on est, oui, oui.
05:31Là, c'est très stratégie.
05:32Mais la stratégie, la ficelle est tellement grosse que je dis cinéma.
05:35Je ne sais pas si ça aide les joueurs.
05:36Je ne sais pas si les joueurs, ça les aide de les motiver en leur disant, regardez, ils disent plus que vous êtes nuls, machin.
05:42Je ne suis pas sûr que ça les aide.
05:44Pas forcément, mais là, sur les derniers matchs, victoire, trois points.
05:49Donc, on peut dire que pour l'instant, ça ne joue pas contre les joueurs.
05:53Je pense quand même que Benatia, Benatia, dans la forme, le faire maintenant, après un match de Ligue 1 contre un Brest qui est faible cette année,
06:05dire en mode, on a claqué le Bénia tout le monde et tout le monde veut notre mort.
06:10Tu as envie de dire, non, mais attendez, un, personne ne veut votre mort, personne ne veut te virer.
06:13On a dit ici dans l'after, puisque tout le monde dit que parfois, je suis trop critique avec l'OM,
06:17que Benatia est l'une des meilleures choses qui soit arrivée à l'OM ces dernières années.
06:21J'ai même dit sur un tweet, il m'a répondu lui-même qu'il serait le président un jour de l'OM.
06:25Il a dit jamais, évidemment, par loyauté envers Pablo Longoria.
06:28Donc, personne dans le microcosme médiatique, il faut le dire, une fois pour toutes,
06:33personne ne souhaite du mal à l'OM.
06:35Après, oui, tu regardes leurs résultats en Ligue des Champions,
06:38tu regardes, comme tu dis, la qualité du jeu, tu as le droit de dire, attendez, là, il y a un problème.
06:42Et donc, dans le débat, c'est un peu le même qu'on a eu tout à l'heure sur l'arbitrage.
06:47Effectivement, quand tu sors de match et que tu n'analyses pas les bonnes choses
06:50et qu'en deux airs, il se perd en allant provoquer les supporters adverses, etc.,
06:53tu t'es dit, oui, effectivement, il y a des choses à analyser sur ce point de vue-là,
06:58mais pas sur le thème, vous voulez tous nous dégager, vous voulez tous nous virer,
07:01mais c'est les forces extérieures, c'est ce que je dis aux joueurs.
07:04J'ai envie de dire à Benathia, si tu penses que c'est la bonne stratégie,
07:07comme l'an dernier, vous pensiez que la bonne stratégie, c'était l'arbitrage,
07:10je pense que ce n'est pas la bonne stratégie.
07:11Après, il y a un truc qu'il faut reconnaître.
07:12Il y a un truc qu'il faut reconnaître.
07:13Cette stratégie, Alain, est-ce que ce n'est pas une façon aussi pour Benathia
07:16de ne pas aborder des vrais problèmes, comme, effectivement,
07:19les coachings de Dezerbi qu'on critique dans l'after à juste titre,
07:22comme, effectivement, le comportement après match, parfois, du coach,
07:25qui est un peu limite, les performances de certains joueurs qui sont décevantes,
07:28parce que là, en gros, il allume une sorte de feu qui fait qu'on ne voit plus les vrais problèmes.
07:32Tout à fait.
07:33Mais, en fait, quand on utilise cette stratégie du seul contre tous,
07:37c'est toujours pour masquer d'autres problèmes derrière
07:41et pour resserrer les liens de l'équipe, du staff contre tout le monde.
07:48Mais c'est pour masquer d'autres problèmes derrière.
07:50C'est vrai que le jeu, il n'est pas alléchant, il n'est pas terrible, terrible.
07:55On ne voit pas le Dezerbi Bowl.
07:58C'est vraiment... Ça n'a jamais été vraiment réellement vu.
08:02Donc, c'est vraiment pour masquer quelque chose.
08:04À chaque fois qu'on utilise cette stratégie, c'est pour ça.
08:07Après, il y a quelque chose qui est inhérent à l'OM
08:09et, on va dire, à l'analyse globale qu'on fait des équipes dont on parle.
08:15Les critiques, elles dépendent beaucoup de l'attente que tu as au début.
08:20L'OM, tu as toujours une exigence qui est supérieure
08:23parce que l'attente, elle est toujours plus grande.
08:25Et notamment quand on t'offre un mercato comme celui qui a été fait 30-31 août,
08:30plus la Ligue des champions,
08:32ce qui s'est passé l'année dernière, il y a une attente.
08:35Il y a une attente qui est automatique
08:36et qui va être différente de celle qu'on va avoir par rapport à Lille,
08:41par rapport à...
08:43Même Monaco, par exemple.
08:47C'est comme ça.
08:48Il y a des équipes qui vivent avec ce genre de choses.
08:50Le PSG vit avec ça normalement, moins cette année.
08:54Parce qu'il y a le crédit, le bonus,
08:58tu as été champion d'Europe, tu attendais ça depuis tellement longtemps,
09:00ça a tellement été une extase populaire
09:04que c'est pour ça qu'on a les débats.
09:07Ouais, qu'est-ce que tu attends là ?
09:08Est-ce qu'il y a vraiment besoin d'analyser ?
09:09Attendons le mois de mars et puis là, on verra s'il faut découper du monde ou pas.
09:12Mais le contexte global influe beaucoup sur les critiques que tu vas émettre.
09:18Et à l'OM, ils doivent le savoir.
09:20Je pense qu'ils le savent, qu'ils doivent vivre avec ce contexte très, très lourd à porter,
09:25qui est que oui, tu attends tellement que quand ils te disent
09:28« Eh, on est quand même à deux points par match, on est deuxième »,
09:32tu as envie de dire « Ah, ouais, ouais, c'est vrai ».
09:35Mais c'est comme si ça ne suffit pas.
09:37Et c'est presque injuste, à quelque part.
09:38Je reconnais qu'il y a une petite forme d'injustice là-dedans.
09:41Mais c'est l'OM qui vit avec ce truc-là.
09:44Et oui, Dugas, quand il dit « Je me fais chier quand je regarde l'OM »,
09:47je rappelle quand même que Dugas disait exactement la même chose
09:49et je disais la même chose quand je regardais le PSG même époque l'année dernière.
09:53Je m'emmerdais quand on regardait le PSG.
09:55Et cette année, ouais, très souvent, autant il y a quelques semaines,
09:58j'aimais bien regarder l'OM.
10:00Là, je trouve qu'il ne se passe pas grand-chose.
10:02Je trouve qu'il ne se passe pas grand-chose sur ce que je vois des attaquants.
10:04J'ai encore vu un Aubameyang moyen.
10:07J'ai vu un Greenwood impliqué quand ça l'intéressait.
10:12OK, je pense qu'on est à peu près tous d'accord maintenant
10:14pour le milieu de terrain et la composition du milieu de terrain.
10:16Il y a des gens qui ont marqué des points maintenant.
10:18Très bien.
10:18Donc, il y a une hiérarchie qui est peut-être en train de se mettre en place.
10:21OK, soyons patients si ce mot existe à l'OM.
10:25Alain, tu écoutes l'after depuis combien de temps ?
10:27Depuis la première émission, il y a 20 ans.
10:29Donc, tu connais les punchlines, même celles de René Girard ?
10:32Oui, oui, oui, oui.
10:33On l'a d'ailleurs, est-ce que Paul peut nous l'envoyer ?
10:34Je veux bien l'écouter, réécouter les petits merdés de l'after foot.
10:37C'est tout.
10:39Sous-titrage Société Radio-Canada
10:41...
10:43...

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