La séance est ouverte ! - Situation internationale : audition de Jean-Noël Barrot - 05/11/2025 - Vidéo Dailymotion

LCP Assemblée nationale

Les députés de la commission des affaires étrangères auditionnent Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, sur la situation internationale. Cette audition intervient au lendemain de la sortie de prison de Cécile Kohler et Jacques Paris, deux Français accusés d'espionnage et incarcérés en Iran depuis mai 2022. Les sujets à aborder sont nombreux : les relations avec l'Iran, la situation au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine et la menace russe qui plane sur l'Europe, guerre civile au Soudan, situation à Madagascar, famine en République démocratique du Congo, relations commerciales avec la Chine... Retrouvez les échanges entre le ministre et les députés.<br><br>La rédaction de LCP vous propose les morceaux choisis des séances publiques dans l'hémicycle et des séances de travaux ou des auditions en commissions.

Transcript

00:00:00Bonjour et bienvenue sur LCP à la Une en ce début novembre, l'audition de Jean-Noël Barraud,

00:00:14le ministre des Affaires étrangères qui était devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée.

00:00:20Il est revenu sur les conditions de la libération des deux otages français,

00:00:24Cécile Coller et son compagnon Jacques Paris qui étaient détenus en Iran depuis plus de trois ans et demi.

00:00:31Ils sont sortis mardi 4 novembre de la sinistre prison d'Evine où ils étaient retenus pendant 1277 jours dans des conditions inhumaines.

00:00:43Jean-Noël Barraud a exposé les éléments en sa possession concernant cette libération.

00:00:48Rappelons que les deux français avaient été arrêtés le 7 mai 2022 au dernier jour d'un voyage touristique en Iran

00:00:56et qu'ils étaient accusés d'espionnage par Téhéran.

00:00:59On va écouter tout de suite le ministre lors de ses échanges avec les députés.

00:01:03Il est aussi revenu sur le conflit en Ukraine et la guerre tragique qui ravage le Darfour.

00:01:09A tout à l'heure.

00:01:09Je veux me réjouir avec vous, monsieur le président, de la libération de Cécile Coller et Jacques Paris

00:01:18qui sont désormais en sécurité à la résidence de France.

00:01:21Je me suis entretenu avec eux ce matin.

00:01:23Je les ai trouvés en bonne forme, même s'ils s'avancent vers une longue convalescence.

00:01:31Et je leur ai témoigné du soutien très important dont ils ont bénéficié de la part des Françaises et des Français

00:01:40et de la représentation nationale en particulier.

00:01:43Quant à eux, ils sont tenus à remercier pour leur mobilisation les agents du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères

00:01:53qui vont veiller pendant les jours et semaines qui viennent à ce qu'ils puissent se reconstruire progressivement

00:02:01et en tout cas disposer de tout ce dont ils ont besoin.

00:02:05C'est une bonne nouvelle mais c'est une étape vers la libération définitive, objectif qui va continuer à nous mobiliser pleinement.

00:02:17J'en profite pour saluer au-delà des agents du poste à Téhéran, des agents du centre de crise et de soutien,

00:02:25tous ceux qui se sont mobilisés depuis le début de l'année pour que nous puissions obtenir la libération d'Olivier Grondeau au mois de mars,

00:02:33de Lénard Monterlos au mois d'octobre, je n'oublie pas la libération de Théoclair il y a quelques mois en Azerbaïdjan

00:02:40et puis plus récemment de nos deux compatriotes dont le retour en France est tant attendu.

00:02:46Vous avez évoqué l'Ukraine où Vladimir Poutine est en échec militairement, politiquement comme économiquement.

00:02:56Il n'a pas réussi à conquérir plus d'un pour cent du territoire ukrainien depuis les mille derniers jours

00:03:04et c'est sans doute la raison pour laquelle il continue de pilonner les villes de l'arrière.

00:03:09C'est la raison pour laquelle par des manœuvres hybrides, par des incursions dans l'espace aérien de pays européens,

00:03:16il tente d'intimider ou de détourner l'attention des Européens mais tout cela produit le résultat inverse

00:03:22puisque la détermination des Européens continue à s'accroître pour soutenir l'Ukraine, dissuader la Russie de Vladimir Poutine et préparer la paix.

00:03:34Soutenir l'Ukraine avec les annonces récentes du président de la République que les livraisons de missiles Aster et de Mirage allaient se poursuivre

00:03:42et puis à l'échelle européenne avec ce prêt de réparation qui devrait pouvoir permettre,

00:03:49lorsque les pays européens se sont accordés sur ces termes, de prémunir l'Ukraine contre les difficultés financières pour au moins deux ou trois ans.

00:03:58Alors on espère qu'ils n'en auront pas besoin mais ce sera évidemment un point d'inflexion dans le conflit

00:04:04puisque vous voyez bien qu'on est toujours, depuis le début dans une situation, on a le sentiment que la Russie a un peu plus de réserve que l'Ukraine

00:04:12et que c'est au fond cela qui condamne l'Ukraine par avance à perdre la guerre.

00:04:18Avec ce prêt de réparation, la situation sera, si je puis dire, inversée.

00:04:22Pression sur la Russie avec les deux derniers paquets de sanctions, le 19e et le 20e,

00:04:26auquel nous, Quai d'Orsay, avons très largement contribué avec des désignations des principales entreprises russes

00:04:34et avec, c'était le 18e et le 19e, pour le 19e paquet, une adoption quasi simultanée avec l'annonce des sanctions américaines

00:04:44qui elles aussi visent des grandes entreprises pétrolières et en particulier Rosneft que nous visions

00:04:48et Lukoil qui ne fait pas partie du 19e paquet.

00:04:51Si vous prenez les entreprises pétrolières ciblées par les sanctions européennes et américaines,

00:04:55vous couvrez une immense majorité du pétrole russe.

00:05:00Mais évidemment, les paquets de sanctions ne s'arrêtent pas là.

00:05:02Et puis, comme vous le savez, on a monté d'un cran dans la lutte contre ce qu'on appelle la flotte fantôme,

00:05:09c'est-à-dire les navires que la Russie utilise pour contourner les sanctions,

00:05:13avec, je dirais, des manœuvres plus assertives et notamment un arraisonnement dans les eaux françaises

00:05:21d'un navire de la flotte fantôme.

00:05:23Évidemment, désigner au titre de régime de sanctions, c'est bien,

00:05:29arraisonner avec l'appui de moyens militaires, c'est encore mieux si l'on veut dissuader ces comportements.

00:05:36Et puis préparer la paix, puisque vous le savez, cette coalition des volontaires

00:05:40que la France, avec le Royaume-Uni, a rassemblée pour préparer les garanties de sécurité

00:05:46qui, le moment venu, viendront assurer que l'Ukraine ne sera plus agressée à l'avenir,

00:05:55eh bien cette coalition des volontaires, elle a une traduction très concrète,

00:05:58puisqu'elle a un quartier général qui se situe au Mont-Valérien,

00:06:01avec des représentants des pays de cette coalition.

00:06:05Alors pour l'instant, évidemment, elle n'agit pas, puisqu'on n'en est pas encore au cessez-le-feu,

00:06:10mais lorsque nous parviendrons au cessez-le-feu, ce à quoi nous voulons contraindre Vladimir Poutine,

00:06:14elle pourra, dans le cadre d'un traité de paix, se déployer pour que la paix soit durable.

00:06:21J'en viens aux Proches et au Moyen-Orient, à Gaza, l'initiative que nous avons portée avec l'Arabie saoudite

00:06:29a ouvert la voie au plan de paix du président Trump.

00:06:33Si vous n'en avez pas convaincu, je vous invite à le lire, le plan de paix du président Trump,

00:06:37et vous y retrouverez des références à cette initiative franco-saoudienne.

00:06:42Il faut reconnaître que les États-Unis ont joint les actes à la parole,

00:06:48puisque au lendemain de la signature de ce plan de paix présenté à Shermel-Cher,

00:06:54plusieurs centaines d'officiers américains ont été déployés en Israël,

00:06:58dans un bâtiment dédié à ce centre militaro-civil de coordination,

00:07:04au sein duquel se trouvent trois officiers français, d'autres les rejoindront prochainement,

00:07:09avec pour mission de mettre en œuvre ce plan de paix.

00:07:12Je ne veux pas réouvrir cette discussion.

00:07:14Chacun connaît ici les convictions qui sont celles de la France,

00:07:18pour garantir la réussite d'un tel plan de paix,

00:07:22et en particulier le lien avec l'autorité palestinienne,

00:07:30qui doit être réformée pour être en mesure d'exercer pleinement ses responsabilités à l'avenir.

00:07:35Bien sûr, les principes de non-annexion de la Cisjordanie comme de Gaza,

00:07:41le désarmement du Hamas, son exclusion de la gouvernance sous toute forme que ce soit.

00:07:47Puis vous avez évoqué l'Iran.

00:07:49Il est vrai que, j'en avais parlé lors de notre dernière audition,

00:07:54nous avons pendant tout l'été passé, consacré un temps important à cette question,

00:07:59puisque nous arrivions au 28 septembre à l'expiration, si l'on peut dire,

00:08:06de la dixième année de l'accord sur le nucléaire iranien

00:08:10qui avait été trouvé en 2015 entre l'Iran et ses partenaires,

00:08:16ou en tout cas dont la France faisait partie.

00:08:18Nous avons proposé à l'Iran de consentir à des gestes, à des mesures de confiance,

00:08:26pour que nous puissions de notre côté proposer un report de l'application des sanctions

00:08:31au terme ou en vertu du mécanisme de snapback, de réapplication des sanctions.

00:08:37Nous ne sommes pas parvenus à trouver un accord avec l'Iran,

00:08:40et donc à la fin du mois de septembre, nous avons, avec nos alliés britanniques et allemands,

00:08:46décidé de réappliquer ces sanctions.

00:08:47Ces sanctions, ce sont des embargos des Nations Unies

00:08:50qui avaient été levés il y a dix ans sur les armes, sur les banques et les assurances,

00:08:55et sur les équipements nucléaires.

00:08:58J'en viens au Soudan,

00:09:02où une guerre ravage le pays depuis deux ans et demi

00:09:06avec des conséquences humanitaires gravissimes.

00:09:10C'est la crise humanitaire la plus grave du monde,

00:09:13et les événements récents, avec la chute d'El Facher,

00:09:15ont aggravé la situation plus encore.

00:09:19On a entendu les chiffres, plusieurs questions d'actualité au gouvernement ont été posées sur ce sujet.

00:09:26Deux mille personnes auraient été exécutées.

00:09:27Froidement, 460 personnes auraient été tuées dans un assaut mené par les forces de soutien rapide

00:09:35contre la maternité de l'hôpital saoudien d'El Facher,

00:09:38et les forces de soutien rapide poursuivent leur offensive vers le nord du Darfur,

00:09:45ce qui fait craindre une extension de ces atrocités à caractère ethnique.

00:09:50Pour ce qui nous concerne, et contrairement à ce que j'ai pu entendre dans la tonalité de certaines questions,

00:09:56nous ne sommes pas restés les bras ballants,

00:09:57puisque dès le premier anniversaire, triste anniversaire de cette guerre,

00:10:01le 15 avril 2024,

00:10:02c'est la France qui a organisé la première conférence humanitaire sur le sujet.

00:10:06Nous avons co-organisé la deuxième,

00:10:08qui s'est tenue pour le deuxième triste anniversaire de ce conflit à Londres.

00:10:13Et à Londres, la déclaration politique qui accompagnait la levée de fonds n'a pas pu être signée,

00:10:22faute d'un accord, notamment entre les pays de la région,

00:10:25qui, comme vous le savez pour certains, soutiennent une partie ou l'autre dans le conflit.

00:10:33Ce qui s'est passé cet été, et qui est plutôt positif,

00:10:36c'est que, réunissant les parties tierces au conflit,

00:10:39les États-Unis sont parvenus à les accorder sur une position commune,

00:10:45sur une déclaration commune,

00:10:47ce que nous n'étions pas parvenus à faire à Londres.

00:10:51Donc sur le plan politique, nous avons un point de départ,

00:10:56qui est cette déclaration commune,

00:10:57sur lequel l'Égypte, les Émirats Arabes Unis,

00:11:02l'Arabie Saoudite et les États-Unis se sont accordés.

00:11:06Il faut accélérer ce travail politique pour ne plus laisser aucune justification,

00:11:14aucune excuse, ni aux belligérants, ni aux parties tierces au conflit.

00:11:18Et pour aller un peu plus loin dans la réponse aux questions

00:11:19qui ont pu m'être posées ces derniers jours,

00:11:21nous avons pris des sanctions par trois fois au niveau européen,

00:11:24et nous avons soutenu des sanctions prises contre certains officiers,

00:11:27notamment des forces de soutien rapide,

00:11:29celles qui ont mené l'assaut contre El Facher, aux Nations Unies.

00:11:32Au Sahel, sans rentrer dans le commentaire de la situation,

00:11:38ce que je suis bien obligé de constater,

00:11:40c'est que la Russie, qui nous annonçait qu'elle allait faire reculer le terrorisme au Sahel,

00:11:46est un échec complet,

00:11:47puisque le terrorisme n'a sans doute jamais été aussi prospère au Sahel

00:11:53qu'il ne l'est aujourd'hui, malgré l'investissement considérable de la Russie

00:11:57ou de forces de sécurité russes dans la région.

00:12:00Et puis à Madagascar, le président de la refondation de la République a été investi le 17 octobre,

00:12:07un nouveau Premier ministre a été nommé le 20 octobre,

00:12:09et un nouveau gouvernement a été annoncé la semaine dernière, le 28 octobre.

00:12:12La transition se poursuit, la France en a pris acte,

00:12:15en étant représentée lors de la prestation de serment du président de la refondation,

00:12:19par notre ambassadeur sur place.

00:12:22La pleine association de civils issus de différentes mouvances politiques,

00:12:25de la société civile dans le gouvernement,

00:12:27est un signal encourageant.

00:12:28Donc le dialogue va continuer à primer pour que la transition aboutisse à une solution durable

00:12:33et apaisée dans l'intérêt de la population.

00:12:35Et puis vous le savez, la sécurité de nos compatriotes,

00:12:37qui sont plusieurs dizaines de milliers à Madagascar,

00:12:39et la stabilité de la région demeure notre priorité.

00:12:42Et à ce titre, je remercie vivement les agentes de notre ambassade,

00:12:45de notre consulat général,

00:12:46pour leur mobilisation dans les temps récents,

00:12:49qui ont été, disons,

00:12:50pour certains d'entre eux particulièrement exigeants.

00:12:55J'en viens maintenant aux initiatives que nous avons portées depuis notre dernière audition.

00:13:00Notre dernière audition, elle s'est tenue juste après le sommet ou la conférence de Nice pour l'océan.

00:13:07Vous vous souvenez qu'on avait atteint plus de 5 ans de ratification sur le traité sur la haute mer,

00:13:14le traité BBNJ.

00:13:15On a obtenu la soixantième, celle du Maroc,

00:13:18à l'occasion de l'Assemblée Générale des Nations Unies,

00:13:22troisième semaine de septembre,

00:13:24ce qui, avec 60 ratifications,

00:13:26nous permet aux traités d'entrer en vigueur d'ici la fin de l'année

00:13:29et à la première conférence des partis,

00:13:31à la première COP Océan,

00:13:33de se tenir l'année prochaine, en 2026.

00:13:36Ensuite, je l'évoquais tout à l'heure,

00:13:38le 22 septembre, à l'occasion de l'Assemblée Générale des Nations Unies,

00:13:41nous avons coprésidé avec l'Arabie Saoudite

00:13:43une conférence sur la solution à deux États.

00:13:45qui a permis d'initier une dynamique inédite

00:13:47de reconnaissance de l'État de Palestine d'un côté,

00:13:51mais de dénonciation et de condamnation du Hamas

00:13:54par les pays arabes de l'autre,

00:13:55assortie d'une expression claire

00:13:58de l'aspiration des pays de la région

00:14:00à établir des relations normalisées avec Israël

00:14:03et à s'insérer aux côtés d'Israël

00:14:05et du futur État de Palestine

00:14:06dans une organisation régionale commune

00:14:11comme il en existe en Europe ou en Asie.

00:14:15La déclaration de New York, qui est le fruit de ce travail d'un an

00:14:17que nous avons mené avec l'Arabie Saoudite,

00:14:19d'abord avec un petit noyau qui s'est élargi ensuite,

00:14:22a été adoptée à l'écrasante majorité des pays des Nations Unies

00:14:25le 12 septembre dernier,

00:14:26avec 142 États,

00:14:28et a pesé dans la conception

00:14:30du plan de paix,

00:14:33qui en reprend un certain nombre de principes,

00:14:36et d'une certaine manière nous sommes très satisfaits

00:14:39que de toutes ces initiatives,

00:14:43le président Trump ait extrait,

00:14:45ou en tout cas ait consolidé un plan

00:14:47qui est aujourd'hui celui qui doit nous permettre

00:14:52d'oeuvrer collectivement au retour de la paix et de la stabilité dans la région.

00:14:55Je mentionne une initiative importante

00:14:57que nous avons prise en Afrique,

00:15:00puisque le président était avec moi au Nigeria,

00:15:06où nous sommes allés à Abuja,

00:15:08puis à Lagos,

00:15:09où nous avons organisé Création Africa,

00:15:11la deuxième édition de Création Africa.

00:15:13Création Africa,

00:15:15qui s'était tenue une première fois à la gaieté lyrique il y a deux ans,

00:15:18c'est tout simplement le plus grand forum

00:15:22consacré aux industries culturelles et créatives d'Afrique.

00:15:25Nous avons, avec le soutien de nos postes,

00:15:28permis à des talents de la bande dessinée numérique,

00:15:33des mini-séries,

00:15:35du design numérique,

00:15:37et d'autres industries culturelles et créatives émergents,

00:15:40issues de 42 pays d'Afrique,

00:15:42de se retrouver à Lagos,

00:15:43qui est une capitale,

00:15:45ou qui est sans doute la capitale

00:15:46des industries culturelles et créatives en Afrique,

00:15:48pour un forum où est rencontré les entreprises françaises,

00:15:51les créateurs français,

00:15:52mais aussi les collègues africains,

00:15:55pour un moment qui a, à mon sens,

00:15:57incarné pleinement l'agenda transformé

00:15:59de relations de la France avec les pays africains,

00:16:02qui repose sur des intérêts mutuels.

00:16:04Les entreprises françaises vont rencontrer

00:16:05les créateurs africains

00:16:07avec lesquels elles vont peut-être demain

00:16:11coopérer pour valoriser leurs marques.

00:16:13Les créateurs africains se rencontrent eux-mêmes,

00:16:15voient dans la France,

00:16:18avec ce forum,

00:16:19avec la maison des mondes africains

00:16:20que nous avons inauguré,

00:16:21une sorte d'incubateur accélérateur

00:16:24de leurs activités, de leurs talents.

00:16:25Tout le monde s'y retrouve.

00:16:27Partenariat d'égal à égal,

00:16:28c'est notre ambition.

00:16:30Un mot sur la conférence

00:16:31sur les diplomaties féministes,

00:16:33et je remercie à nouveau

00:16:34la participation des parlementaires

00:16:35à chacune de ces initiatives

00:16:36que nous avons portées,

00:16:38celle-là, mais les autres également.

00:16:40C'était la quatrième édition,

00:16:41c'était le 22 et le 23 octobre.

00:16:42On a eu une participation record,

00:16:44500 présents, 55 délégations,

00:16:4727 représentants des pays en développement.

00:16:49Donc la diplomatie féministe,

00:16:52ce n'est pas une marotte des pays du Nord.

00:16:55En fait, il y a autant de pays du Sud

00:16:56que de pays du Nord qui travaillent ensemble.

00:16:58Et surtout, c'est la première fois

00:17:00qu'on a obtenu une déclaration commune

00:17:03endossée par 31 pays

00:17:04qui est assez ambitieuse

00:17:09en matière de, je dirais,

00:17:11de langage diplomatique

00:17:13et qui a vocation à irriguer

00:17:15ensuite des textes

00:17:15à un moment où la question du genre

00:17:18fait l'objet d'offensives très fortes.

00:17:23Un mot sur le forum de Paris sur la paix

00:17:25qui a tenu sa huitième édition

00:17:27les 29 et 30 octobre

00:17:28et qui a montré la capacité de ce forum

00:17:31qui est assez singulier

00:17:33sur le circuit des conférences internationales

00:17:35que beaucoup d'entre vous fréquentent

00:17:37à attirer à la fois des figures

00:17:39des pays du Sud

00:17:39mais aussi à s'intéresser aux crises oubliées.

00:17:43Les crises que certaines grandes conférences

00:17:45ou que les Nations Unies

00:17:47peut-être traitent de manière un peu secondaire.

00:17:52On a vu notamment

00:17:53la présidence tripartite de la Bosnie

00:17:56se réunir à Paris

00:17:57autour du président de la République.

00:17:59On a vu certains des leaders africains

00:18:02de la région des Grands Lacs

00:18:02puisque en parallèle de ce forum de Paris sur la paix

00:18:05s'est tenue à Paris la conférence

00:18:08sur le soutien à la paix et la prospérité

00:18:13dans la région des Grands Lacs

00:18:13le 30 octobre

00:18:14que nous avons coprésidé avec le Togo

00:18:17avec 70 pays représentés

00:18:20avec trois objectifs.

00:18:21Faire entendre la voix

00:18:23des agences des Nations Unies

00:18:25des organisations non gouvernementales

00:18:27des travailleurs humanitaires

00:18:28pour qu'ils décrivent leur perception

00:18:30de la situation dans un moment où vous le savez

00:18:32chacune des parties au conflit

00:18:35tend à présenter la situation

00:18:38sous le prisme qui est le sien.

00:18:40Deuxième objectif

00:18:41mobiliser des financements.

00:18:42Plus d'un milliard d'euros d'aides

00:18:44ont été réunis à cette occasion.

00:18:46Troisième objectif

00:18:47ouvrir les corridors humanitaires

00:18:49et en particulier débloquer

00:18:51l'aéroport de Goma

00:18:52qui dans l'est de la République démocratique de Congo

00:18:56est aujourd'hui fermé

00:18:57et constitue aujourd'hui un verrou

00:18:59pour la distribution de l'aide humanitaire.

00:19:01Donc on a progressé sur tous ces champs

00:19:03et je dois vous dire que j'ai été sidéré

00:19:05voire choqué

00:19:06par, je l'ai dit tout à l'heure

00:19:08dans une réponse à une question au gouvernement

00:19:10par les critiques

00:19:12dont cette conférence a fait l'objet.

00:19:14Comme si la France devait avoir honte

00:19:16de se trouver face à l'une des crises majeures

00:19:18la deuxième crise humanitaire

00:19:19la plus grave du monde

00:19:20a se trouvé en situation

00:19:22de mobiliser la communauté internationale

00:19:24pour mobiliser des financements

00:19:25alors que les gens

00:19:27non seulement meurent

00:19:30dans l'est de la RDC

00:19:31mais la situation sanitaire

00:19:33est si dégradée

00:19:34qu'on voit le risque resurgir

00:19:37d'Ebola

00:19:38et du VIH.

00:19:39Alors vous pouvez

00:19:40vous dire que tout ça

00:19:42c'est pas à la France de le faire

00:19:44mais il ne faudra pas s'étonner

00:19:46quand vous assisterez

00:19:47à d'immenses vagues migratoires

00:19:49qui déferleront

00:19:50parce que des populations entières

00:19:52fuiront les exactions

00:19:53et les persécutions

00:19:54et surtout quand des pandémies

00:19:55les pandémies ne connaissent pas

00:19:56les frontières

00:19:57il n'y a pas de visa

00:19:58pour les pandémies

00:19:59et donc il ne faudra pas s'étonner

00:20:00si un jour la France

00:20:02devait renoncer

00:20:02à cette responsabilité

00:20:04que lui a confiée

00:20:05la communauté internationale

00:20:06lors de la fondation

00:20:07des Nations Unies

00:20:08une responsabilité particulière

00:20:09vis-à-vis de la paix

00:20:10et de la sécurité du monde

00:20:11si elle renonçait à l'exercer

00:20:12non seulement

00:20:13elle trahirait

00:20:15cette responsabilité

00:20:16que lui a confiée

00:20:16la communauté internationale

00:20:17mais en plus

00:20:18elle trahirait

00:20:18ses propres intérêts

00:20:20parce que l'insécurité

00:20:22en Afrique

00:20:23finit d'une manière

00:20:23ou d'une autre

00:20:24par se répercuter

00:20:25dans notre pays

00:20:27voilà

00:20:28et puis trois mots

00:20:29sur les trois sujets

00:20:30sur lesquels je souhaite

00:20:31mettre l'accent

00:20:32ces prochaines semaines

00:20:33et prochains mois

00:20:33toujours avec à l'esprit

00:20:35de rapprocher

00:20:35les Français

00:20:36de leur diplomatie

00:20:37et de montrer

00:20:38l'impact de l'action internationale

00:20:39sur le quotidien

00:20:40de nos compatriotes

00:20:41premier élément

00:20:43la lutte contre

00:20:46le narcotrafic

00:20:47et la criminalité organisée

00:20:48j'aurai l'occasion

00:20:49dans les prochaines heures

00:20:50et jours

00:20:50de présenter

00:20:52un plan d'action

00:20:54très ambitieux

00:20:54pour que

00:20:55le quai d'Orsay

00:20:56qui est en première ligne

00:20:58de par la coopération

00:21:01que nous entretenons

00:21:02avec les pays

00:21:02de production

00:21:03de transit

00:21:03et de rebond

00:21:04vienne traiter

00:21:06ce fléau

00:21:07à la racine

00:21:08autre sujet

00:21:10qui va nous mobiliser

00:21:12c'est celui

00:21:12des mobilités

00:21:13et de la lutte

00:21:14contre l'immigration

00:21:14irrégulière

00:21:15en coordination étroite

00:21:16avec le ministère

00:21:18de l'Intérieur

00:21:18et avec lequel

00:21:19nous voulons

00:21:20faire avancer

00:21:21un certain nombre

00:21:22de sujets

00:21:22dont vous savez

00:21:23certains d'entre vous

00:21:24pour connaître

00:21:25parfaitement ces sujets

00:21:26qu'ils sont perfectibles

00:21:27je pense en particulier

00:21:28à la question des visas

00:21:29qui fait l'objet

00:21:31d'une tutelle

00:21:33d'une partagée

00:21:33entre nos deux ministères

00:21:34et qui suppose donc

00:21:35une coordination

00:21:36d'autant plus forte

00:21:37et puis troisième sujet

00:21:38c'est celui

00:21:39de la sécurité économique

00:21:40qui fait écho

00:21:42au propos du président

00:21:43qui évoquait

00:21:45les décisions récentes

00:21:47de la Chine

00:21:48avec des licences

00:21:49d'exportation

00:21:50sur ces terres rares

00:21:51dont elles maîtrisent

00:21:52non seulement

00:21:52une grande partie

00:21:53des réserves

00:21:54mais l'essentiel

00:21:5690%

00:21:57des capacités

00:21:57de raffinage

00:21:59c'est un réveil

00:22:01ou en tout cas

00:22:02c'est un réveil

00:22:03européen

00:22:04dont nous avons besoin

00:22:05pour préserver

00:22:07nos intérêts

00:22:07éviter

00:22:09ou dissuader

00:22:11les tentatives

00:22:13de coercition

00:22:14et puis accompagner

00:22:15nos entreprises

00:22:16comme nous le faisons

00:22:17depuis 10 ans

00:22:18avec la diplomatie économique

00:22:19dans la conquête

00:22:20de nouveaux marchés

00:22:21bien sûr

00:22:21mais désormais

00:22:22dans la conquête

00:22:23de nouveaux approvisionnements

00:22:24ou en tout cas

00:22:24d'approvisionnements plus sûrs

00:22:25donc sur ces trois sujets

00:22:26lutte contre le narcotrafic

00:22:28la question de l'immigration

00:22:30en lien avec le ministère

00:22:32de l'Intérieur

00:22:32et puis

00:22:33le sujet

00:22:34de la sécurité économique

00:22:35nous allons

00:22:37être force de proposition

00:22:38et au-delà de ça

00:22:40être force d'action

00:22:41parce que c'est en partie

00:22:43à l'international

00:22:44que se joue la réponse

00:22:45à ces grands enjeux

00:22:46Merci beaucoup

00:22:48Monsieur le Ministre

00:22:49pour avoir

00:22:49non seulement fait

00:22:51un tour d'horizon

00:22:52des différents

00:22:53conflits

00:22:54et sujets

00:22:55sur lesquels

00:22:56vous-même

00:22:57et votre ministère

00:22:58se mobiliser

00:22:59mais également

00:22:59avoir

00:23:00pointé

00:23:02les priorités

00:23:03qui sont les vôtres

00:23:03dans les prochains mois

00:23:04qui constatent complètement

00:23:05l'influence

00:23:06et la sécurité

00:23:08de la France

00:23:09je vais tout de suite

00:23:10donner la parole

00:23:11aux membres

00:23:13des groupes

00:23:14aux porte-parole

00:23:15des groupes

00:23:15le premier

00:23:16pour le rassemblement national

00:23:18Monsieur Michel Guignot

00:23:20se prépare

00:23:21Madame Marie-Ange

00:23:22Rousselot

00:23:22et Madame Nadej

00:23:24Amamongoli

00:23:25je m'envoie de rester

00:23:25quand même dans un format

00:23:26de 2 minutes 30

00:23:27je serai assez vigilant

00:23:28aujourd'hui

00:23:29sur ce sujet

00:23:30oui merci

00:23:32Monsieur le Président

00:23:33Monsieur le Ministre

00:23:34Mesdames Messieurs

00:23:35nous saluons bien sûr

00:23:36la libération

00:23:38des otages français

00:23:39en Iran

00:23:40et nous remercions

00:23:40le travail

00:23:41de la diplomatie française

00:23:42on espère que tout ça

00:23:44se terminera très bien

00:23:45et très rapidement

00:23:46le 29 octobre

00:23:48au Royaume-Uni

00:23:49un mort et deux blessés

00:23:50dans une attaque

00:23:51au couteau près de l'ongue

00:23:52le suspect

00:23:53inculpé

00:23:54le 30 octobre

00:23:54en Allemagne

00:23:55un afghan

00:23:55qui a poignardé

00:23:56des enfants

00:23:57internés en psychiatrie

00:23:58le 1er novembre

00:23:59à Paris

00:24:00un afghan de 20 ans

00:24:01mis en examen

00:24:01et écroué

00:24:02pour association

00:24:03de malfaiteurs terroristes

00:24:05c'est une semaine

00:24:06ordinaire en Europe

00:24:07j'ai eu l'occasion

00:24:08pas plus tard qu'hier

00:24:09de participer

00:24:10à l'audition

00:24:11du directeur général

00:24:12de l'Office français

00:24:13d'immigration et de l'intégration

00:24:14audition extrêmement intéressante

00:24:16et dans ce plan

00:24:17je souhaitais vous interroger

00:24:18sur la politique

00:24:19du gouvernement

00:24:20à l'encontre

00:24:21des afghans

00:24:22je sais que le sujet

00:24:23est complexe

00:24:24car demander

00:24:25les visas consulaires

00:24:26pour envoyer

00:24:27des afghans

00:24:27chez eux

00:24:28reviendrait

00:24:28à donner

00:24:29une légitimité étatique

00:24:30au régime

00:24:31des talibans

00:24:31mais les garder

00:24:33chez nous

00:24:33c'est prendre le risque

00:24:34que même 1%

00:24:35des 120 000

00:24:36afghans

00:24:37présents

00:24:37sur notre

00:24:38notre sol

00:24:39soit

00:24:41hors de contrôle

00:24:43et parfois

00:24:43dangereux

00:24:44monsieur le ministre

00:24:46dans le respect

00:24:47de la ligne

00:24:48diplomatique française

00:24:49quel protocole

00:24:50peut-on

00:24:50développer

00:24:51pour procéder

00:24:51à des retours

00:24:52groupés

00:24:52avec nos partenaires

00:24:54européens

00:24:54afin d'éloigner

00:24:56de notre société

00:24:56des individus

00:24:57radicalisés

00:24:58et dangereux

00:24:58dans ces cas précis

00:24:59de même

00:25:00le régime taliban

00:25:01lutte activement

00:25:02et concrètement

00:25:03contre l'état islamique

00:25:04dans l'Afghanistan

00:25:05ce qui fait

00:25:06qu'une fracture

00:25:07une fraction

00:25:08des afghans

00:25:09qui demandent

00:25:10l'asile

00:25:10dans notre pays

00:25:11sont issus

00:25:12de ces rangs

00:25:12de ces troupes

00:25:14et viennent

00:25:14avec un esprit

00:25:15plein de haine

00:25:16envers notre

00:25:16civilisation

00:25:17chrétienne occidentale

00:25:18monsieur le ministre

00:25:19quels sont les moyens

00:25:20mis en place

00:25:20pour s'assurer

00:25:21que les individus

00:25:22qui demandent

00:25:23l'asile

00:25:23sur notre sol

00:25:24ne sont pas

00:25:25de dangereux fugitifs

00:25:26ou de radicaux

00:25:26sous couverture

00:25:27enfin monsieur le ministre

00:25:28par extension

00:25:29du problème

00:25:30épineux

00:25:31de l'Afghanistan

00:25:32pourriez-vous

00:25:33nous indiquer

00:25:34quels sont les pays

00:25:35avec lesquels

00:25:35des négociations

00:25:37actives

00:25:37sont engagées

00:25:38pour reprendre

00:25:39leurs ressortissants

00:25:40dont la justice

00:25:41française a estimé

00:25:42qu'ils ne devaient

00:25:43pas être

00:25:44sur notre sol

00:25:46ou ne pu y rester

00:25:47en tout cas

00:25:47en particulier

00:25:48la Guinée

00:25:49la république

00:25:50démocratique

00:25:50du Congo

00:25:51l'Erythrée

00:25:52l'Iran

00:25:53et bien évidemment

00:25:54l'Algérie

00:25:56je vous remercie

00:25:56monsieur le ministre

00:25:57merci monsieur le député

00:25:59monsieur le ministre

00:26:00merci monsieur le président

00:26:02monsieur le député

00:26:03vous soulevez

00:26:04une question importante

00:26:05qui est celle

00:26:06de la réadmission

00:26:08des ressortissants afghans

00:26:11qui n'ont pas vocation

00:26:13à rester sur le territoire

00:26:14français

00:26:14et qui est rendue difficile

00:26:16par l'absence

00:26:19de relations

00:26:20avec les talibans

00:26:21comme vous l'avez

00:26:22justement

00:26:22souligné

00:26:24entrer dans une

00:26:27coopération ouverte

00:26:29avec l'Afghanistan

00:26:31à ce sujet

00:26:31reviendrait

00:26:32à reconnaître

00:26:33le régime

00:26:35des talibans

00:26:36ce qui n'est pas

00:26:36sans conséquence

00:26:37d'autant que

00:26:38vous connaissez

00:26:40la situation

00:26:41des femmes

00:26:42et des filles

00:26:42dans ce pays

00:26:43qui

00:26:44nous indignent

00:26:46collectivement

00:26:47qui mobilisent

00:26:48un certain nombre

00:26:49de parlementaires

00:26:51et que nous

00:26:52condamnons

00:26:53comme une politique

00:26:54de ségrégation

00:26:55fondée sur le genre

00:26:56bien que nous

00:26:57poursuivions

00:26:58évidemment

00:26:58notre soutien

00:26:59humanitaire

00:27:00ou soutien

00:27:01aux organisations

00:27:05non gouvernementales

00:27:06qui leur apportent

00:27:08un soutien

00:27:10donc

00:27:12c'est un sujet

00:27:14auquel

00:27:15nous réfléchissons

00:27:17et ça fait partie

00:27:18des questions

00:27:19que nous allons

00:27:20aborder très directement

00:27:21avec le ministre

00:27:22de l'Intérieur

00:27:23dans ce dialogue

00:27:25que j'évoquais à l'instant

00:27:26et qui doit nous conduire

00:27:27dans les prochaines semaines

00:27:28et je l'espère vivement

00:27:29avant la fin de l'année

00:27:31à tenir un conseil stratégique

00:27:32des migrations

00:27:33qui va justement

00:27:34porter sur

00:27:35les deux volets

00:27:35de votre question

00:27:36l'Afghanistan

00:27:37et puis ensuite

00:27:38les autres pays

00:27:38avec lesquels

00:27:40nous gagnerions

00:27:41à renforcer

00:27:42notre coopération

00:27:43je tiens à souligner

00:27:44que s'agissant

00:27:45des accords

00:27:45de réadmission

00:27:46nous en avons

00:27:48dans les douze

00:27:49derniers mois

00:27:50signé trois

00:27:51il y a le Kazakhstan

00:27:53il y a l'Ouzbékistan

00:27:54il y en a un troisième

00:27:55je ne l'ai plus à l'esprit

00:27:56mais je pourrais

00:27:58vous le retrouver

00:27:58ce qui est

00:27:59un record de vitesse

00:28:01par rapport

00:28:02à des temps

00:28:03plus anciens

00:28:04ensuite

00:28:05la méthode

00:28:06que nous avons

00:28:08adoptée

00:28:08quant à nous

00:28:09c'est que

00:28:10au début

00:28:12d'année dernière

00:28:12on a interrogé

00:28:14le ministère

00:28:14de l'Intérieur

00:28:14sur les pays

00:28:15avec lesquels

00:28:17les difficultés

00:28:17de réadmission

00:28:18sont les plus importantes

00:28:19nous avons

00:28:20retenu

00:28:21les 20 principaux

00:28:22nous avons sollicité

00:28:24les postes

00:28:24les ambassades

00:28:25pour qu'elles

00:28:26identifient

00:28:26l'ensemble

00:28:27des moyens

00:28:29et des leviers

00:28:31dans la coopération

00:28:32que nous pourrions

00:28:33activer

00:28:34et nous allons faire

00:28:35le point

00:28:36dans certains cas

00:28:37des accords

00:28:38de réadmission

00:28:39seront nécessaires

00:28:39dans d'autres

00:28:40nous activerons

00:28:41d'autres moyens

00:28:42mais nous allons

00:28:43avancer dans ce sens

00:28:43et puis

00:28:44au fur et à mesure

00:28:45la coopération

00:28:48la coordination

00:28:49entre le ministère

00:28:50de l'Intérieur

00:28:50et le ministère

00:28:50des affaires étrangères

00:28:51se resserrant

00:28:54et bien j'espère

00:28:56que nous pourrons

00:28:57obtenir des résultats

00:28:57et faire évoluer

00:28:58la liste

00:28:59des pays

00:28:59sur lesquels

00:29:00nous souhaitons

00:29:01obtenir des résultats

00:29:02la parole à présent

00:29:04pour Ensemble

00:29:04pour la République

00:29:05à madame

00:29:06Marie-Ange

00:29:07Rousselot

00:29:07merci monsieur le président

00:29:10monsieur le ministre

00:29:11permettez-moi également

00:29:12de saluer

00:29:13l'excellente nouvelle

00:29:13de la libération

00:29:14de Cécile Collère

00:29:15et Jacques Paris

00:29:15je tiens à souligner

00:29:17ici le travail remarquable

00:29:18de l'ensemble des acteurs

00:29:19et agents de la diplomatie

00:29:20française

00:29:20exprimer tout mon soutien

00:29:22aux efforts menés

00:29:23pour que nos compatriotes

00:29:23rentrent le plus rapidement

00:29:24possible en France

00:29:25auprès de leur famille

00:29:26à travers votre propos

00:29:28vous êtes revenu avec justesse

00:29:29sur les conflits

00:29:29et tensions géopolitiques

00:29:30qui traversent le monde

00:29:31la guerre commerciale

00:29:32et plus généralement

00:29:33la crise profonde

00:29:34de la coopération internationale

00:29:35que l'on mesure

00:29:36particulièrement à Genève

00:29:37berceau historique

00:29:38du multilatéralisme

00:29:39qui se trouve

00:29:40dans ma circonscription

00:29:40ces tensions gagnent

00:29:42désormais des domaines

00:29:43particulièrement sensibles

00:29:44tels que la coopération

00:29:45sanitaire mondiale

00:29:46qui est devenue

00:29:46un champ d'influence

00:29:47et de confrontation idéologique

00:29:48depuis deux ans

00:29:50les Etats-Unis

00:29:51connaissent une véritable

00:29:52dérive anti-scientifique

00:29:53sans précédent

00:29:54sous l'impulsion

00:29:55du président Trump

00:29:56et de son ministre

00:29:57de la Santé

00:29:57la désinformation

00:29:58est devenue

00:29:59un instrument de pouvoir

00:30:00utilisé à des fins

00:30:01politiques et idéologiques

00:30:02en septembre dernier

00:30:03Trump affirmait par exemple

00:30:04que la prise de paracétomole

00:30:06pendant la grossesse

00:30:06provoquerait l'autisme

00:30:07chez l'enfant

00:30:08une déclaration

00:30:09totalement affondée

00:30:10immédiatement démentie

00:30:11par l'OMS

00:30:12et l'Alliance européenne

00:30:13mais incessamment relayée

00:30:14sur les réseaux sociaux

00:30:15ce type de discours

00:30:16institutionnel répété

00:30:17joue sur la peur

00:30:18la confusion

00:30:19et alimente la défiance

00:30:20envers les vaccins

00:30:20la médecine

00:30:21et la science

00:30:22ce phénomène

00:30:23que l'OMS qualifie

00:30:24d'infodémie

00:30:24a des conséquences

00:30:25sanitaires très concrètes

00:30:26aux Etats-Unis

00:30:27la couverture vaccinale

00:30:28des plus jeunes

00:30:28est tombée en dessous

00:30:29du seuil nécessaire

00:30:29pour prévenir les pandémies

00:30:31la rougeole

00:30:32y fait son grand retour

00:30:33et avec plusieurs décès

00:30:34d'enfants

00:30:35d'autres maladies

00:30:36qu'on croyait disparu

00:30:37depuis des décennies

00:30:38de progrès médicaux

00:30:39et scientifiques

00:30:39réapparaissent également

00:30:40dans un monde interconnecté

00:30:43vous l'avez souligné

00:30:43les virus

00:30:44comme la désinformation

00:30:45circulent sans frontières

00:30:46en Europe

00:30:48les mouvements antivax

00:30:49et obscurantistes

00:30:49dont l'emprise a explosé

00:30:50depuis la pandémie de Covid

00:30:51et inspirée du discours américain

00:30:53ne cessent de fragiliser

00:30:54nos campagnes de prévention

00:30:55et la confiance des français

00:30:56dans les pouvoirs publics

00:30:58cette dérive informationnelle

00:30:59s'accompagne également

00:31:00d'un désengagement profond

00:31:02en janvier 2025

00:31:03les Etats-Unis

00:31:04ont annoncé quitter l'OMS

00:31:05à cela s'ajoute

00:31:06le gel des financements

00:31:08de l'UCED

00:31:08et de manière plus générale

00:31:09une forte réduction

00:31:10des contributions américaines

00:31:11à plusieurs organisations

00:31:13de santé globale

00:31:13telles que Gavi

00:31:14l'avance du vaccin

00:31:15ou encore le Global Fund

00:31:16qui luttent contre

00:31:17le sida, la tuberculose

00:31:18et le paludisme

00:31:19ces décisions fragilisent

00:31:20les systèmes de santé

00:31:21les plus vulnérables

00:31:22et affaiblissent aussi

00:31:23la coopération scientifique mondiale

00:31:24partout les conséquences

00:31:26de ces dérives

00:31:26se comptent en vie humaine

00:31:27Monsieur le ministre

00:31:29face au désengagement américain

00:31:30de la gouvernance mondiale

00:31:31de la santé

00:31:31et face à la désinformation

00:31:33comment la France agit-elle

00:31:34pour défendre la vérité

00:31:35scientifique et la santé

00:31:36comme bien commun

00:31:37de l'humanité

00:31:38Jean, merci

00:31:39Merci

00:31:40Monsieur le ministre

00:31:41comme bien commun

00:31:42de l'humanité

00:31:42et puis comme capacité

00:31:44à vivre ici

00:31:45aussi chez nous

00:31:46on est aussi menacé

00:31:47ici directement

00:31:47en France

00:31:48Merci

00:31:49Monsieur le Président

00:31:50Madame la députée

00:31:51je suis très honoré

00:31:52d'avoir à répondre

00:31:53à une question

00:31:55au moment où

00:31:56vous vous apprêtez

00:31:58temporairement

00:31:59je l'espère

00:31:59à quitter

00:32:02l'Assemblée nationale

00:32:03pour s'aider

00:32:04place à Marc Ferracci

00:32:06je vous remercie

00:32:07pour votre question

00:32:08qui est évidemment

00:32:09très pertinente

00:32:09et qui va être au cœur

00:32:10des priorités

00:32:12de la France

00:32:13l'année prochaine

00:32:14lorsqu'elle présidera

00:32:16le G7

00:32:17pendant 12 mois

00:32:19avant que les Etats-Unis

00:32:20ne prennent à leur tour

00:32:21la présidence du G7

00:32:22l'ambition portée

00:32:24par le Président

00:32:24de la République

00:32:25c'est de placer

00:32:26au cœur des discussions

00:32:28les grands déséquilibres

00:32:29et d'y inclure

00:32:31la question

00:32:31des partenariats internationaux

00:32:33et de la solidarité internationale

00:32:35notamment en matière

00:32:35de santé

00:32:36nous avons bon espoir

00:32:37en quelque sorte

00:32:38de faire

00:32:38après des décisions

00:32:39très brutales

00:32:40et qui ont impacté

00:32:41je le sais

00:32:41un certain nombre

00:32:43de personnels

00:32:45dans les agences

00:32:46notamment celles

00:32:46qui sont à Genève

00:32:47ou à Lyon

00:32:48mais nous sentons

00:32:51de la part des Etats-Unis

00:32:52une ouverture

00:32:53à ce que

00:32:54ou en tout cas

00:32:55une compréhension

00:32:56que le sujet

00:32:59de la santé mondiale

00:32:59ne peut être traité

00:33:00que sous l'angle multilatéral

00:33:02ensuite sur la désinformation

00:33:04on continuera d'agir

00:33:06mais vous comprendrez

00:33:08que la priorité

00:33:08du Quai d'Orsay

00:33:09en tout cas

00:33:09dans ce moment

00:33:10de raréfaction des moyens

00:33:12va être plus généralement

00:33:13de développer

00:33:14une force de frappe

00:33:14dans le champ des perceptions

00:33:16dans le champ informationnel

00:33:17et depuis ces derniers mois

00:33:20ça fait plusieurs fois

00:33:21que j'en parle ici

00:33:22devant la commission

00:33:22nous commençons à voir

00:33:24les choses évoluer

00:33:27et se transformer

00:33:27au sein du ministère

00:33:29avec d'abord

00:33:30des capacités de veille

00:33:32puisque nous avons

00:33:34nous nous sommes dotés

00:33:36de capacités d'analyse

00:33:38en temps réel

00:33:39des réseaux sociaux

00:33:39et en 2026

00:33:40si nous disposons

00:33:41des crédits nécessaires

00:33:42nous prévoyons

00:33:43d'équiper entre 20 et 30

00:33:44postes diplomatiques

00:33:45d'outils d'analyse

00:33:46pour analyser

00:33:47leur environnement

00:33:48ce que vous le savez

00:33:49quand une attaque

00:33:50vise la France

00:33:52pour la dévitaliser

00:33:53le plus rapidement

00:33:55vous agissez

00:33:55le plus de chances

00:33:56vous avez d'y parvenir

00:33:58ensuite la riposte

00:34:00nous avons changé

00:34:01notre posture

00:34:02vous avez peut-être

00:34:03vu apparaître

00:34:03le compte

00:34:05French Response

00:34:06que nous utilisons

00:34:07pour répondre

00:34:09en quelque sorte

00:34:10à des attaques

00:34:11lorsque

00:34:12elles interviennent

00:34:14ce compte

00:34:15qui n'est que le début

00:34:17qui pour l'instant

00:34:18est géré de manière

00:34:19manuelle

00:34:19mais tout ça va évoluer

00:34:20au fil des semaines

00:34:21ce compte a d'ores et déjà

00:34:23produit des résultats

00:34:24puisque lorsqu'une fausse nouvelle

00:34:25est diffusée sur un réseau social

00:34:26mais que French Response

00:34:28qui n'est pas le compte

00:34:29du ministère

00:34:30mais qui est un compte

00:34:30affilié au ministère

00:34:31la décrédibilise

00:34:33vous avez beaucoup moins

00:34:35de grands comptes

00:34:36qui reprennent la nouvelle

00:34:38considérant qu'elle est fausse

00:34:39ou qu'il y a un risque élevé

00:34:40qu'elle soit fausse

00:34:41et puis enfin

00:34:42il y a les campagnes

00:34:43que nous menons

00:34:44et s'agissant

00:34:45des sujets

00:34:46que vous évoquiez en creux

00:34:47qui sont ceux

00:34:47de la liberté d'expression

00:34:48nous avons lancé en juillet

00:34:50une campagne

00:34:51sur la liberté d'expression

00:34:54et la liberté telle

00:34:54que nous la portait en Europe

00:34:55adossée à une régulation

00:34:57des réseaux sociaux

00:34:58pour protéger

00:34:58notre débat démocratique

00:35:00et donc

00:35:00nous voulons

00:35:01que le Quai d'Orsay

00:35:02chef de file

00:35:03de la politique

00:35:04d'influence

00:35:05et de communication

00:35:06de portage

00:35:07de la voix de la France

00:35:07se donne les moyens

00:35:08de ses ambitions

00:35:09Merci Monsieur le Ministre

00:35:10nous allons entendre

00:35:11maintenant

00:35:12pour la France Insoumise

00:35:13Monsieur Orléans Taché

00:35:14et puis nous entendrons

00:35:15Monsieur Stéphane Nableau

00:35:17Monsieur Michel Barnier

00:35:18et Madame Sabrina Sebailly

00:35:20Monsieur Taché

00:35:21Merci

00:35:22Monsieur le Ministre

00:35:23le Président Fuchs l'a dit

00:35:24le sommet UE Chine

00:35:26n'a rien donné

00:35:27sans doute

00:35:28parce que Madame von der Leyen

00:35:29considère la relation

00:35:30avec la Chine

00:35:30comme une variable

00:35:31d'ajustement

00:35:32dans la relation

00:35:32avec les Etats-Unis

00:35:33j'espère que ce n'est pas

00:35:34votre cas

00:35:34mais lundi

00:35:35se tenait un autre sommet

00:35:36celui de la coopération

00:35:37économique

00:35:38pour l'Asie Pacifique

00:35:39où le Président chinois

00:35:40Xi Jinping

00:35:41a proposé la création

00:35:42d'une organisation mondiale

00:35:43de coopération

00:35:43sur l'intelligence artificielle

00:35:45afin de fixer les règles

00:35:46et cadres mondiaux

00:35:47dans ce domaine

00:35:48l'anosphère

00:35:49qui correspond en réalité

00:35:50aujourd'hui

00:35:50à l'ensemble du savoir

00:35:51humain numérique

00:35:53numérisé

00:35:54pardon

00:35:54et à son maniement intelligent

00:35:55est à bien commun

00:35:56de l'humanité

00:35:57qu'il faut préserver

00:35:58des monopoles privés nationaux

00:35:59les droits d'auteur

00:36:00sont d'ailleurs déjà

00:36:01massivement violés

00:36:02par les géants du numérique

00:36:03en particulier américains

00:36:04et l'IA acte

00:36:05adoptée au niveau européen

00:36:06ne les protège en rien

00:36:07c'est d'ailleurs bientôt

00:36:08l'ensemble des activités

00:36:09culturelles et éducatives

00:36:10qui seront affectées par l'IA

00:36:11et pourtant le sommet de Paris

00:36:12qui s'est tenu en début d'année

00:36:13s'est bien gardé

00:36:14d'aborder cette question

00:36:14alors monsieur le ministre

00:36:15ma question est simple

00:36:16quelle est la position de la France

00:36:17sur cette proposition

00:36:18faite par la Chine

00:36:19d'une organisation mondiale

00:36:20de coopération

00:36:21sur l'intelligence artificielle

00:36:22soutiendra-t-elle

00:36:23soutiendra-t-elle

00:36:23une gouvernance mondiale partagée

00:36:25ou s'inscrira-t-elle

00:36:26dans une stratégie

00:36:26exclusivement occidentale

00:36:28au bénéfice d'acteurs privés

00:36:29qui pillent déjà nos données

00:36:29je voudrais aussi vous parler

00:36:31des élections présidentielles

00:36:32qui viennent de se tenir

00:36:32en Côte d'Ivoire

00:36:33et au Cameroun

00:36:33au Cameroun d'abord

00:36:35l'élection du 12 octobre

00:36:36de Maurice Quattemot

00:36:37seul opposant réel

00:36:38à Paul Biya

00:36:38qui je le rappelle

00:36:39a 92 ans

00:36:40et est au pouvoir

00:36:40depuis 1984

00:36:41a été écarté

00:36:42devait mécaniquement

00:36:43conduire à sa 8ème réélection

00:36:45mais la candidature

00:36:46d'Issa Chiroma Bakari

00:36:47ancien pilier du régime

00:36:48qui revendique aujourd'hui

00:36:49la victoire

00:36:49a constitué une première rupture

00:36:51et un signe évident

00:36:53d'effritement du régime

00:36:54des troubles ont éclaté depuis

00:36:55une dizaine de morts

00:36:56une centaine de blessés

00:36:57quelle est la position

00:36:58monsieur le ministre

00:36:59de la France

00:36:59sur cette situation

00:37:00reconnaît-elle d'abord

00:37:01le résultat de ces élections

00:37:02nous considérons pour notre part

00:37:03que son devoir

00:37:04est d'exprimer sa solidarité

00:37:05envers le peuple camerounais

00:37:06et de faire tout ce qu'elle peut

00:37:07pour empêcher sa répression

00:37:08en Côte d'Ivoire

00:37:09l'élection là aussi

00:37:10gagnée d'avance

00:37:10d'Adassane Ouattara

00:37:11puisque tous ses principaux

00:37:12aux opposants avaient été écartés

00:37:14fait craindre un cycle de violence

00:37:15alors que le conseil constitutionnel

00:37:17ivoirien proclamait hier

00:37:18sa victoire

00:37:18et qu'Emmanuel Macron

00:37:19s'empressait de le féliciter

00:37:20une vague de répression

00:37:21s'abatte déjà sur l'opposition

00:37:23tout l'état-major du PPACI

00:37:25parti de Laurent Gbagbo

00:37:26a été convoqué devant la police

00:37:27et on parle déjà

00:37:28de centaines d'arrestations

00:37:29depuis hier

00:37:30monsieur le ministre

00:37:31vous le savez

00:37:31la responsabilité de la France

00:37:32dans l'accession

00:37:33et le maintien au pouvoir

00:37:34d'Adassane Ouattara

00:37:35est énorme

00:37:35faut-il que je rappelle

00:37:36que c'est Nicolas Sarkozy

00:37:37qui en 2011

00:37:38a fait bombarder le palais présidentiel

00:37:40au prétexte d'exaction

00:37:41de Laurent Gbagbo

00:37:41que la Cour pénale internationale

00:37:43a totalement innocenté depuis

00:37:44qu'après ce coup de force

00:37:45de l'ancien président

00:37:46de la République française

00:37:47pour porter Ouattara au pouvoir

00:37:48Emmanuel Macron

00:37:49n'a pas eu un mot

00:37:50quand il a violé la constitution

00:37:51pour s'octroyer

00:37:51un troisième mandat

00:37:52et un quatrième aujourd'hui

00:37:54alors monsieur le ministre

00:37:55condamnez-vous clairement

00:37:55ces agissements

00:37:56et cette répression

00:37:56merci monsieur le député

00:37:58monsieur le ministre

00:37:59merci monsieur le président

00:38:00monsieur le député

00:38:01le sommet sur l'intelligence artificielle

00:38:04n'était pas

00:38:05qui s'est tenu à Paris

00:38:06le deuxième sommet mondial

00:38:08sur la question

00:38:09n'était pas

00:38:10un sommet occidental

00:38:11d'ailleurs la Chine

00:38:12a été invitée

00:38:13et était représentée

00:38:14au plus haut niveau

00:38:15les participants

00:38:19à ce sommet

00:38:21venaient du nord

00:38:22du sud

00:38:22de l'est

00:38:23de l'ouest

00:38:23et c'est précisément

00:38:24la manière

00:38:25dont la France

00:38:27conçoit

00:38:28je parlais du forum

00:38:28de Paris sur la paix

00:38:29tout à l'heure

00:38:29mais les initiatives

00:38:30qu'elle porte

00:38:31c'est à dire

00:38:32de faire levier

00:38:34de sa capacité

00:38:35à être

00:38:36à la jonction

00:38:37au carrefour

00:38:37des pays du nord

00:38:40et des pays du sud

00:38:41c'est d'ailleurs

00:38:41dans cet esprit là

00:38:42que nous préparons aussi

00:38:43la présidence

00:38:44du G7

00:38:46et donc

00:38:47sur l'intelligence artificielle

00:38:50parce que nous avons porté

00:38:52d'abord

00:38:53le partenariat mondial

00:38:55sur l'intelligence artificielle

00:38:56pareil

00:38:56initiative nord-sud

00:38:57ensuite le sommet mondial

00:38:58sur l'IA

00:38:59initiative nord-sud

00:39:00je m'étonne un peu

00:39:01que vous me présentiez

00:39:02comme si c'était

00:39:04je dirais

00:39:06la solution

00:39:09la plus évidente

00:39:11la plus naturelle

00:39:11cette initiative chinoise

00:39:13alors même que

00:39:14la Chine a été invitée

00:39:16à participer

00:39:17à certaines des initiatives

00:39:18que nous avons portées

00:39:19et qui

00:39:20étaient

00:39:21évidemment

00:39:22empreintes

00:39:24de notre

00:39:25vision des choses

00:39:26et s'agissant

00:39:26des grandes plateformes

00:39:27de réseaux sociaux

00:39:28je vous rappelle

00:39:28que c'est vrai

00:39:30elles ont des règles

00:39:31qui sont fixées

00:39:33par des milliardaires

00:39:34des milliardaires

00:39:35américains

00:39:37mais aussi

00:39:37des milliardaires chinois

00:39:38et dans le cas récent

00:39:40où une élection

00:39:40présidentielle

00:39:41dans l'Union Européenne

00:39:42a dû être annulée

00:39:43c'est parce que

00:39:44l'élection

00:39:46ou la campagne

00:39:46avait été manipulée

00:39:47à grande échelle

00:39:48par des agents russes

00:39:49mais s'appuyant

00:39:50sur une plateforme

00:39:52de réseaux sociaux

00:39:54qui n'est pas américaine

00:39:55mais chinoise

00:39:56s'agissant

00:39:58du Cameroun

00:39:59vous l'avez rappelé

00:40:00l'élection présidentielle

00:40:02s'est tenue

00:40:02le 12 octobre

00:40:03le scrutin

00:40:05a vu s'opposer

00:40:05le président sortant

00:40:06Paul Biya

00:40:06et 11 autres candidats

00:40:07les résultats officiels

00:40:09ont été proclamés

00:40:09le 27 octobre

00:40:10par le conseil constitutionnel

00:40:12vous avez rappelé

00:40:13ces résultats

00:40:14le président sortant

00:40:17a été réélu

00:40:18pour un 8ème mandat

00:40:19avec 53,7%

00:40:20des voix

00:40:21il devance

00:40:21le principal opposant

00:40:23Issa Chiroma Bakari

00:40:24qui a obtenu

00:40:2435,2% des voix

00:40:26M. Bakari

00:40:27et ses soutiens

00:40:28continuent de revendiquer

00:40:29la victoire

00:40:29dénonce des fraudes

00:40:30électorales massives

00:40:31nous avons exprimé

00:40:32notre préoccupation

00:40:34vis-à-vis des tensions

00:40:35post-électorales

00:40:36et la repression

00:40:37violente des manifestations

00:40:38qui ont eu lieu

00:40:39ces derniers jours

00:40:40et qui ont conduit

00:40:40à plusieurs décès

00:40:41nous appelons

00:40:41les autorités camerounaises

00:40:43à garantir

00:40:44la sécurité

00:40:44l'intégrité physique

00:40:45de tous les citoyens

00:40:46camerounais

00:40:47nous appelons

00:40:48tous les acteurs

00:40:49à la retenue

00:40:49et à un dialogue

00:40:50constructif

00:40:51permettant de ramener

00:40:51paix, sécurité

00:40:52et sérénité

00:40:53au peuple camerounais

00:40:54nous paraît essentiel

00:40:56que la démocratie

00:40:57les libertés fondamentales

00:40:58et l'état de droit

00:40:59soient scrupuleusement respectées

00:41:00et que toute personne détenue

00:41:02arbitrairement

00:41:03depuis le début

00:41:03du processus électoral

00:41:04soit libérée

00:41:05puis enfin

00:41:05comme toujours

00:41:07la sécurité

00:41:08de nos compatriotes

00:41:09est au cœur

00:41:09de nos préoccupations

00:41:10l'ambassade de France

00:41:11à Yaoundé

00:41:12consulat général

00:41:13à Douala

00:41:13sont pleinement mobilisés

00:41:14et suivent avec la plus grande attention

00:41:15la situation

00:41:16de nos concitoyens

00:41:17s'agissant de la Côte d'Ivoire

00:41:19la France

00:41:19qui entretient

00:41:20avec ce pays

00:41:20une relation de qualité

00:41:21structurée autour

00:41:22d'une coopération dense

00:41:23a suivi avec attention

00:41:25ses élections

00:41:25et maintenu un dialogue suivi

00:41:27avec l'ensemble

00:41:27des forces politiques

00:41:28ivoiriennes

00:41:29ainsi qu'avec la société civile

00:41:30de ce pays ami

00:41:31elle a rappelé son attachement

00:41:32au principe d'élection libre

00:41:34apaisée et inclusive

00:41:35sans ingérence

00:41:36ni indifférence

00:41:37nous attendons

00:41:38la publication

00:41:38des résultats définitifs

00:41:40par les institutions

00:41:41ivoiriennes compétentes

00:41:42la France sera à l'écoute

00:41:43des priorités

00:41:43des autorités élues

00:41:44et travaillera à maintenir

00:41:45un partenariat dynamique

00:41:46avec la Côte d'Ivoire

00:41:47conforme aux intérêts

00:41:48des deux pays

00:41:49la France félicite

00:41:51le président

00:41:52Alassane Ouattara

00:41:53pour sa réélection

00:41:54et lui adresse

00:41:54ses meilleurs voeux

00:41:55de succès

00:41:55dans sa mission

00:41:56merci beaucoup

00:41:59monsieur le ministre

00:42:00à la parole

00:42:00à présent

00:42:01monsieur Stéphane Ablo

00:42:02prenez la main

00:42:05je vous la donne

00:42:05vas-y

00:42:06monsieur le ministre

00:42:06vous l'avez dit

00:42:08tout à l'heure

00:42:08en parlant du Soudan

00:42:10ce pays traverse

00:42:11la pire crise humanitaire

00:42:12au monde

00:42:13avec 30 millions

00:42:14d'individus

00:42:15qui ont besoin

00:42:15d'une aide

00:42:16d'urgence

00:42:17il s'agit

00:42:19des deux tiers

00:42:19de la population

00:42:20il y a également

00:42:2213 millions de personnes

00:42:23dans ce pays

00:42:24qui ont été déplacées

00:42:24de force

00:42:25en l'espace de deux ans

00:42:26depuis 2023

00:42:27qui plus est

00:42:28le pays connaît

00:42:29une guerre fraticide

00:42:30donc sans rentrer

00:42:31dans les détails

00:42:31vous maîtrisez

00:42:32le sujet mieux que nous

00:42:34et vous savez

00:42:34que ce contexte

00:42:35est particulier

00:42:36donc notamment

00:42:37pour faire respecter

00:42:38l'embargo sur les armes

00:42:39vous en avez parlé

00:42:40pour tenir les engagements

00:42:41en matière d'aide humanitaire

00:42:43parce que ce pays

00:42:43en a réellement besoin

00:42:44les organisations

00:42:46internationales

00:42:47parlent de 2 milliards

00:42:48d'euros

00:42:48dont la moitié

00:42:49proviendrait

00:42:49des aides européennes

00:42:50mais quelle enveloppe

00:42:51prévoir aussi

00:42:52au niveau français

00:42:53pour aider les organisations

00:42:54de l'ONU

00:42:56ou pour les organisations

00:42:57non gouvernementales

00:42:57puisqu'on sait

00:42:58que le contexte budgétaire

00:42:59en France

00:43:00est contraint

00:43:00ici on a évoqué

00:43:02donc ce budget

00:43:03avec des amputations

00:43:04sur l'aide internationale

00:43:06donc comment

00:43:06nous rassurer

00:43:08pour être efficace

00:43:10dans ces engagements

00:43:11et les tenir

00:43:11Merci

00:43:13Merci Monsieur le Président

00:43:14Monsieur le Député

00:43:15Merci de soulever

00:43:19à votre tour

00:43:19la question du Soudan

00:43:21crise humanitaire

00:43:22la plus grave du monde

00:43:23vous avez rappelé

00:43:24quelques-uns des chiffres

00:43:25j'évoquais tout à l'heure

00:43:26la chute d'El Facher

00:43:28les atrocités

00:43:28à caractère ethnique

00:43:29que l'on constate

00:43:31depuis le début

00:43:33de la guerre

00:43:33la France a consacré

00:43:35au Soudan

00:43:35une partie importante

00:43:37de ses crédits humanitaires

00:43:38200 millions d'euros

00:43:39au total

00:43:40et pour cette année

00:43:4141 millions d'euros

00:43:42on l'a fait

00:43:43pour les raisons

00:43:45que j'évoquais tout à l'heure

00:43:45on l'a fait aussi

00:43:46puisqu'on a voulu mobiliser

00:43:47la communauté internationale

00:43:49mais il est vrai

00:43:50que les efforts budgétaires

00:43:52qui nous ont été demandés

00:43:53évidemment

00:43:55vont

00:43:56contraindre

00:43:59notre

00:43:59au sens large

00:44:01notre capacité

00:44:03à nous déployer

00:44:04sur le plan humanitaire

00:44:05dans les années qui viennent

00:44:07j'appelle d'ailleurs

00:44:08les

00:44:09les uns et les autres

00:44:11alors que les

00:44:12les crédits

00:44:13de la mission

00:44:14aide publique au développement

00:44:16vont

00:44:17et

00:44:17action extérieure de l'état

00:44:19puisqu'il y a plusieurs

00:44:19enveloppes qui sont concernés

00:44:21mais

00:44:21à veiller

00:44:23dans les propositions

00:44:25qu'ils font

00:44:25à tenir compte

00:44:26du fait que

00:44:27l'humanitaire

00:44:28est

00:44:29est un levier très important

00:44:30de l'action extérieure

00:44:31de la France

00:44:32et que si nous voulons

00:44:33les crises n'allant pas

00:44:34décrescendo

00:44:35mais plutôt crescendo

00:44:36continuer à

00:44:38à être à la hauteur

00:44:39au Proche-Orient

00:44:40en Afrique

00:44:41ou ailleurs

00:44:41il nous faut pouvoir

00:44:43disposer des moyens

00:44:44nécessaires

00:44:45merci

00:44:46la parole à présent

00:44:47j'ajoute

00:44:48si vous parlez

00:44:48le président

00:44:49que

00:44:49nous devons aussi

00:44:54pouvoir rendre

00:44:55des comptes

00:44:56sur

00:44:57les engagements

00:44:58qui sont pris

00:44:58dans ces conférences

00:44:59internationales

00:45:00celles que nous accueillons

00:45:01ou celles auxquelles

00:45:02nous participons

00:45:03à l'étranger

00:45:03celle que nous avons organisée

00:45:05avec le Soudan

00:45:05nous a fait franchir

00:45:07une étape

00:45:07qui me semble importante

00:45:08en matière de

00:45:09redevabilité

00:45:10de traçabilité

00:45:11et donc

00:45:11s'agissant

00:45:12des sommes levées

00:45:14au Soudan

00:45:14on a mis en place

00:45:15un mécanisme

00:45:15de suivi

00:45:16du décaissement

00:45:16en quelque sorte

00:45:17des sommes engagées

00:45:19ou promises

00:45:19par les pays concernés

00:45:21et on se tient désormais

00:45:22à cette discipline

00:45:23s'agissant en tout cas

00:45:24des conférences

00:45:27qu'on organise

00:45:27pour s'assurer

00:45:29que ce ne soit pas

00:45:29uniquement des paroles

00:45:30mais que ce soit

00:45:30bien suivi des faits

00:45:31Merci Monsieur le Ministre

00:45:33merci pour la concision

00:45:34de votre question

00:45:35également

00:45:36ça merci collectif

00:45:37la parole

00:45:39à Monsieur Michel Barnier

00:45:40Merci Monsieur le Président

00:45:42et bienvenue

00:45:43naturellement

00:45:44au Ministre

00:45:45des Affaires étrangères

00:45:46et de l'Europe

00:45:46je suis assez impressionné

00:45:48comme nouveau membre

00:45:49de cette commission

00:45:50par

00:45:50je ne sais pas

00:45:51si je suis impressionné

00:45:52ou frustré

00:45:53de la manière

00:45:53dont le Président

00:45:54et le Ministre

00:45:55font le tour du monde

00:45:55comme ça

00:45:56en quelques minutes

00:45:56je le dis

00:45:58entre la frustration

00:45:59et l'admiration

00:46:00je ne sais pas

00:46:00je vais essayer

00:46:02de concentrer

00:46:03mon propos

00:46:04sur quelques points

00:46:04vous allez contribuer

00:46:05Monsieur le Président

00:46:06je dis ça

00:46:08avec beaucoup

00:46:08d'humilité

00:46:09d'ailleurs

00:46:09donc naturellement

00:46:11notre groupe

00:46:12comme tous les groupes

00:46:13ici

00:46:14est extrêmement

00:46:14reconnaissant

00:46:17au Ministre

00:46:19au Président

00:46:19de la République

00:46:19et pour les efforts

00:46:21qu'ils ont fait

00:46:22je voudrais associer

00:46:23à ces remerciements

00:46:24tous les agents

00:46:25des services français

00:46:26qui ont agi

00:46:27comme toujours

00:46:27avec discrétion

00:46:28et avec professionnalisme

00:46:30sur ce point

00:46:31à la suite

00:46:33de cette prochaine

00:46:34libération totale

00:46:35j'espère

00:46:35je voudrais juste

00:46:37vous demander

00:46:37votre appréciation

00:46:38personnelle

00:46:38sur ce que

00:46:39cette libération

00:46:41première étape

00:46:42dans votre esprit

00:46:44signifie une évolution

00:46:46du régime de Téhéran

00:46:48vers davantage d'ouverture

00:46:49ou un changement

00:46:50de position

00:46:50sur certains sujets

00:46:52ou ça correspond

00:46:53à benchmarking

00:46:56ou à des échanges

00:46:57est-ce que

00:46:58votre appréciation

00:46:59personnelle

00:46:59m'intéresserait

00:47:00de savoir

00:47:00ce que vous ressentez

00:47:01de l'état d'esprit

00:47:03à Téhéran

00:47:03même l'appréciation

00:47:04personnelle

00:47:05que je souhaiterais

00:47:06avoir d'autre part

00:47:06Monsieur le Ministre

00:47:07sur l'état d'esprit

00:47:09de Monsieur Netanyahou

00:47:09quelques semaines

00:47:12après

00:47:12tout début

00:47:14de la mise en oeuvre

00:47:14du plan de paix

00:47:15auquel la France

00:47:16a contribué

00:47:17avec la conférence

00:47:18de New York

00:47:18j'avais moins qualifié

00:47:21ce plan de paix

00:47:21de fragile

00:47:22dans une question

00:47:24d'actualité

00:47:25est-ce que

00:47:25vous avez

00:47:26une indication

00:47:27sur l'état d'esprit

00:47:28du Premier ministre israélien

00:47:29sur ce qu'il veut

00:47:30vraiment changer

00:47:31ce qu'il a compris

00:47:31sur le Sahel

00:47:34nous observons

00:47:35depuis quelques années

00:47:36un recul généralisé

00:47:37de la France

00:47:37est-ce qu'il vous paraît

00:47:39réaliste Monsieur le Ministre

00:47:40d'imaginer

00:47:41d'intéresser

00:47:42nos partenaires européens

00:47:44au maintien

00:47:44de la stabilité

00:47:45de la PO

00:47:46dans cette région

00:47:48puisque tout ce qui s'y passe

00:47:49nous concerne directement

00:47:50ou indirectement

00:47:51voilà

00:47:52je voudrais

00:47:53non non je n'ai pas terminé

00:47:55j'ai encore 20 secondes

00:47:57je

00:47:58non non pas 20 minutes

00:48:02je voudrais juste demander

00:48:05au ministre des affaires étrangères

00:48:06on était nombreux

00:48:08à exprimer notre inquiétude

00:48:09au moment de la réforme

00:48:10de la haute fonction publique

00:48:11qui a touché

00:48:12le métier

00:48:13ou la mission

00:48:14d'ambassadeur

00:48:15ou de diplomate

00:48:16savoir si vous avez

00:48:16l'occasion de faire

00:48:18une évaluation

00:48:18de cette réforme

00:48:19qui nous a inquiétés

00:48:20qui continue

00:48:21de nous inquiéter

00:48:21sur le degré

00:48:23de professionnalisation

00:48:24des diplomates

00:48:25dont on a besoin

00:48:26pour faire face

00:48:26à toutes ces crises

00:48:27aux côtés des ministres

00:48:28merci beaucoup

00:48:30pour ces différents sujets

00:48:32monsieur le ministre

00:48:33je vous laisse répondre

00:48:34merci monsieur le président

00:48:35monsieur le premier ministre

00:48:37d'abord

00:48:37merci pour les mots

00:48:39que vous avez eus

00:48:39à l'égard

00:48:41des agents

00:48:42du ministère de l'Europe

00:48:43et des affaires étrangères

00:48:44il n'y a pas que

00:48:47les ambassadeurs

00:48:48même si les ambassadeurs

00:48:49ont beaucoup de mérite

00:48:49qui sont impliqués

00:48:51dans ces opérations

00:48:53contribuant à la sécurité

00:48:54ou à la libération

00:48:56de nos compatriotes

00:48:57à l'étranger

00:48:59beaucoup de compétences

00:49:01sont mobilisées

00:49:01et vous voyez

00:49:02aujourd'hui

00:49:03c'est une équipe

00:49:05de renfort

00:49:06comportant notamment

00:49:08un médecin du centre

00:49:08de crise

00:49:09qui a été dépêché

00:49:09sur place

00:49:10puisque le centre

00:49:12de crise est de soutien

00:49:12pendant toute la phase

00:49:14de détention

00:49:14est au contact

00:49:15des familles

00:49:16et bon

00:49:17ça suppose

00:49:17quelques compétences

00:49:20particulières

00:49:20pour accompagner

00:49:21une famille

00:49:21dont un proche

00:49:22est détenu arbitraire

00:49:23ou otage à l'étranger

00:49:24et puis ensuite

00:49:25au moment de la libération

00:49:26il y a évidemment

00:49:27des protocoles

00:49:28d'accueil

00:49:29des personnes

00:49:30qui rentrent de captivité

00:49:31et qui ont besoin

00:49:32d'un véritable accompagnement

00:49:33je vous disais tout à l'heure

00:49:34ma joie d'avoir

00:49:35perçu une forme

00:49:37de soulagement

00:49:38chez nos deux compatriotes

00:49:40lorsque je me suis entretenu

00:49:41avec eux ce matin

00:49:42mais lorsque j'ai accueilli

00:49:43d'autres personnes

00:49:46de retour de captivité

00:49:48j'ai trouvé

00:49:49un moral

00:49:51beaucoup plus bas

00:49:51beaucoup très miné

00:49:53avec le souhait

00:49:55d'avoir tout de suite

00:49:56un accompagnement

00:49:57d'ordre médical

00:49:58pour pouvoir s'en sortir

00:49:59donc c'est aussi

00:49:59tous ces métiers

00:50:00qui font la diversité

00:50:01du carrosser

00:50:02et donc j'en viens

00:50:02à la réponse

00:50:03à votre dernière question

00:50:05dans leur immense majorité

00:50:08celles et ceux

00:50:11qui avaient le choix

00:50:12ont fait le choix

00:50:13de rentrer dans le nouveau corps

00:50:14le corps des administrateurs

00:50:15de l'état

00:50:16et la réforme nous a permis

00:50:17ou en tout cas

00:50:18nous avons accompagné

00:50:19la réforme

00:50:20d'un certain nombre

00:50:20de mesures internes

00:50:22pour valoriser

00:50:23les métiers du ministère

00:50:25je pense en particulier

00:50:26à cette

00:50:27académie diplomatique

00:50:29et consulaire

00:50:29que nous avons consolidée

00:50:31et qui disposera prochainement

00:50:32de ses propres locaux

00:50:34parce qu'au fond

00:50:36ce qui a été

00:50:37peut-être

00:50:38perçu

00:50:39lors de cette réforme

00:50:41par le corps diplomatique

00:50:42c'est

00:50:43l'idée

00:50:47qu'on puisse considérer

00:50:48que la diplomatie

00:50:49ou que le consulaire

00:50:51n'était pas

00:50:51un métier

00:50:52à part entière

00:50:53or

00:50:54les métiers

00:50:55de la diplomatie

00:50:56les métiers du consulaire

00:50:57sont des métiers

00:50:58à part entière

00:50:59qui supposent

00:51:00d'avoir acquis

00:51:01une forme d'expérience

00:51:02et un certain nombre

00:51:03de compétences

00:51:05et donc nous veillons

00:51:06à ce que

00:51:07cette académie diplomatique

00:51:08et consulaire

00:51:08elle puisse accompagner

00:51:09les agents

00:51:10tout au long

00:51:11de leur carrière

00:51:12m'interroger

00:51:13sur l'état d'esprit

00:51:14à Téhéran

00:51:16je ne crois pas

00:51:17qu'il faille lire

00:51:18dans cette décision

00:51:20d'hier

00:51:20une évolution particulière

00:51:22dans la mesure

00:51:23où nous avons

00:51:23depuis le début

00:51:24de l'année

00:51:24déjà obtenu

00:51:26des libérations

00:51:29sans qu'on sache

00:51:30toujours

00:51:31il y a une part

00:51:31d'arbitraire

00:51:32les raisons

00:51:33qui ont pu conduire

00:51:34les autorités iraniennes

00:51:35à consentir

00:51:36à ces gestes

00:51:38ou en tout cas

00:51:39à ces décisions

00:51:41de libération

00:51:41ce que nous constatons

00:51:43c'est qu'après

00:51:44la réapplication

00:51:44des sanctions

00:51:45de l'ONU

00:51:47à notre initiative

00:51:48celle de l'Allemagne

00:51:49et du Royaume-Uni

00:51:50nous n'avons pas

00:51:51perçu

00:51:52de course

00:51:53ou en tout cas

00:51:55de la part de l'Iran

00:51:56de volonté

00:51:57de sortir

00:51:58du traité

00:51:58de non-prolifération

00:51:59ce que certains craignaient

00:52:01et ce qui était

00:52:03brandi comme une menace

00:52:04avant que nous prenions

00:52:05cette décision-là

00:52:06ceci étant dit

00:52:07la question

00:52:09le problème

00:52:09la question

00:52:10du nucléaire iranien

00:52:11n'est pas traité

00:52:12et les menaces

00:52:15qu'il représente

00:52:17pour la région

00:52:17pour Israël

00:52:18mais aussi pour nous

00:52:19doivent pouvoir être

00:52:20encadrés strictement

00:52:21par une négociation

00:52:23dont nous souhaitons

00:52:23qu'elle puisse s'engager

00:52:25et nous avons marqué

00:52:27notre disposition

00:52:27à le faire

00:52:29jusqu'à présent

00:52:30sur ce dossier-là

00:52:32la main

00:52:33n'a pas été tendue

00:52:34n'a pas été

00:52:36la main tendue

00:52:36n'a pas été prise

00:52:37plus après

00:52:38l'application

00:52:40des sanctions

00:52:40ou

00:52:41qu'avant

00:52:43sur l'état

00:52:44d'esprit

00:52:44du premier ministre

00:52:46israélien

00:52:48il faut relever

00:52:49que le plan

00:52:50de paix

00:52:50des Etats-Unis

00:52:52présenté le 29 septembre

00:52:53a été ratifié

00:52:54par Israël

00:52:55et bon

00:52:57il ne m'appartient pas

00:52:58de juger

00:53:00les intentions

00:53:00de ce gouvernement

00:53:02mais les actes

00:53:03à ce stade

00:53:04ce que l'on peut constater

00:53:05c'est que malgré

00:53:05quelques violations

00:53:06le cessez-le-feu

00:53:08tient

00:53:08et

00:53:10l'aide humanitaire

00:53:12entre à Gaza

00:53:13quoi qu'en quantité

00:53:14insuffisante

00:53:15et donc

00:53:16nous allons

00:53:17mesurer

00:53:18l'état d'esprit

00:53:19et les intentions

00:53:20du gouvernement israélien

00:53:21aux actes

00:53:22qui vont suivre

00:53:23puisque

00:53:23vous l'avez vu

00:53:24après

00:53:25la signature

00:53:26du traité de paix

00:53:27si l'on peut dire

00:53:28ou plutôt du plan de paix

00:53:29à Charmelsher

00:53:30il y a quelques jours

00:53:31beaucoup craignait

00:53:33que les Etats-Unis

00:53:34n'aillent pas

00:53:37jusqu'au bout

00:53:38de l'effort

00:53:39et que

00:53:40et que peut-être

00:53:41le cessez-le-feu

00:53:42soit brutalement

00:53:43interrompu

00:53:44ça n'est pas tout à fait

00:53:45ce qu'on a vu

00:53:45puisque au contraire

00:53:46les autorités

00:53:47américaines

00:53:48se sont succédées

00:53:49en Israël

00:53:50pour témoigner

00:53:52de la volonté

00:53:53politique

00:53:54de l'administration

00:53:54américaine

00:53:55de voir

00:53:56la mise en oeuvre

00:53:57du plan de paix

00:53:58progresser sur le terrain

00:54:00mais c'est un sujet

00:54:01complexe

00:54:02c'est une situation

00:54:02complexe

00:54:03et donc il faudra

00:54:04juger chacun

00:54:05sur ses actes

00:54:06au Sahel

00:54:07vous avez raison

00:54:09c'est sans doute

00:54:11avec nos partenaires

00:54:11européens

00:54:12qu'il nous faut

00:54:13travailler

00:54:15pour nous projeter

00:54:17dans une relation

00:54:19avec ces pays

00:54:20à l'avenir

00:54:20je veux signaler

00:54:21que nous avons

00:54:22appelé leur soutien

00:54:25et leur appui

00:54:26dans le cadre

00:54:27d'une situation

00:54:28qui est inacceptable

00:54:31puisque depuis

00:54:32le mois d'août

00:54:32l'un de nos compatriotes

00:54:36sous statut diplomatique

00:54:38est détenu

00:54:40arbitrairement

00:54:41par les autorités

00:54:43maliennes

00:54:43ce qui constitue

00:54:44une violation grave

00:54:45de la Convention de Vienne

00:54:46sur les relations diplomatiques

00:54:47et évidemment

00:54:49à ce stade

00:54:49ne nous permet pas

00:54:50d'envisager

00:54:50une évolution positive

00:54:51de nos relations

00:54:52nous avons appelé

00:54:53nos partenaires européens

00:54:54à plaider

00:54:55eux aussi

00:54:56pour la libération

00:54:58de notre compatriote

00:55:00en exigeant

00:55:02des autorités maliennes

00:55:04qu'elles se conforment

00:55:05aux droits internationaux

00:55:07et leurs obligations

00:55:07au titre

00:55:08de la Convention de Vienne

00:55:09Merci

00:55:11il nous reste

00:55:12six orateurs

00:55:14inscrits

00:55:15et ensuite

00:55:15un grand nombre

00:55:16d'autres parlementaires

00:55:17qui prendront la parole

00:55:18pour les écologistes

00:55:22et sociales

00:55:23je donne la parole

00:55:24madame Sabrina Cepailly

00:55:25et puis ensuite

00:55:25madame Maude Petit

00:55:26et monsieur Bertrand Bouix

00:55:28Merci monsieur le Président

00:55:31monsieur le Ministre

00:55:32je veux tout d'abord

00:55:33m'associer à la joie

00:55:34de la première étape

00:55:34de la libération

00:55:35de nos compatriotes

00:55:36Jacques Paris

00:55:36et Cécile Collère

00:55:37c'est un réel soulagement

00:55:39après leurs interminables

00:55:40journées en prison

00:55:41je tiens bien évidemment

00:55:42à saluer le travail

00:55:43de notre diplomatie

00:55:44dans son ensemble

00:55:45mais aussi

00:55:46à saluer la dignité

00:55:47de leur famille

00:55:48et de leur soutien

00:55:50tout au long

00:55:50du calvaire

00:55:51qu'ils ont vécu

00:55:52monsieur le Ministre

00:55:53le Front International

00:55:54lui nous dresse

00:55:55de sombres perspectives

00:55:56au moment où

00:55:56plusieurs pays s'enfoncent

00:55:57dans la famine

00:55:58et les crises humanitaires

00:55:59je pense notamment

00:55:59au Soudan

00:56:00la France fait le choix

00:56:01de baisser drastiquement

00:56:02le budget de l'aide publique

00:56:03au développement

00:56:04quatrième baisse

00:56:05la plus conséquente

00:56:06en volume

00:56:06de toute l'émission

00:56:07du budget 2026

00:56:08comment justifier

00:56:10une telle décision

00:56:11alors que l'ensemble

00:56:11des ONG

00:56:12et de nos partenaires

00:56:13humanitaires

00:56:13tirent la sonnette d'alarme

00:56:15et que les financements

00:56:16s'effondrent sur le terrain

00:56:17pendant ce temps

00:56:18en Israël

00:56:19la résolution

00:56:19de la Knesset

00:56:20enterrinant l'annexion

00:56:21de la Cisjordanie

00:56:22reste un défi majeur

00:56:23pour le droit international

00:56:24allons-nous encore

00:56:25simplement constater

00:56:26avec regret

00:56:27ou allons-nous enfin

00:56:28agir pour des sanctions

00:56:29à l'égard du gouvernement

00:56:30de Netanyahou

00:56:31accaparement et domination

00:56:33sont les deux phases

00:56:33d'une même guerre

00:56:34dans les nouveaux rapports mondiaux

00:56:35celle de l'extractivisme global

00:56:37car derrière

00:56:38les conflits au Soudan

00:56:39ou en RDC

00:56:40ou ailleurs

00:56:41il y a une même logique

00:56:42celle de la convoitise

00:56:43des ressources

00:56:44où les puissances

00:56:45particulièrement occidentales

00:56:46continuent d'alimenter

00:56:47un modèle de développement

00:56:48fondé sur la prédation

00:56:49la France engagée

00:56:51dans la transition écologique

00:56:52ne peut prétendre

00:56:52défendre un modèle soutenable

00:56:54tout en restant associée

00:56:55à des projets miniers

00:56:56ou pétroliers

00:56:57qui détruisent

00:56:57les écosystèmes

00:56:58exploitent les populations

00:56:59et consolident

00:57:00des régimes violents

00:57:01ou corrompus

00:57:01Monsieur le ministre

00:57:02ma troisième question

00:57:03est donc la suivante

00:57:04comment la France

00:57:05peut-elle défendre

00:57:05la transition écologique

00:57:07tout en fermant les yeux

00:57:08sur l'origine des métaux

00:57:09des énergies

00:57:10et des profits

00:57:10qui la financent

00:57:11il faut en finir

00:57:12avec la diplomatie

00:57:13du commentaire

00:57:14celle des indignations sélectives

00:57:15et renouer avec une diplomatie

00:57:17de la cohérence

00:57:18et du droit international

00:57:19ainsi

00:57:19le 12 octobre dernier

00:57:21le président malgache

00:57:22André Rajolina

00:57:23a quitté le territoire

00:57:24à bord d'un avion

00:57:25militaire français

00:57:26et quelques jours plus tard

00:57:28votre ministère

00:57:28a affirmé soutenir

00:57:30les aspirations profondes

00:57:31du peuple malgache

00:57:32à une vie plus juste

00:57:33et plus digne

00:57:34la France entend-elle

00:57:35faire toute la lumière

00:57:36sur son rôle

00:57:37de ces dernières années

00:57:38à Madagascar

00:57:38y compris sur les conditions

00:57:39de l'exploitation

00:57:40du président

00:57:41et sur le financement

00:57:43de projets contestés

00:57:44tels que le téléphérique

00:57:45d'Antanana Rivo

00:57:47pardon

00:57:47et ouvrir la voie

00:57:48à une relation bilatérale

00:57:50fondée sur la transparence

00:57:51et le respect des peuples

00:57:52je vous remercie

00:57:53merci pour vos différentes questions

00:57:55monsieur le ministre

00:57:56merci monsieur le président

00:57:58madame la députée

00:57:59je vais essayer

00:58:00d'être bref

00:58:02sur la première question

00:58:04qui est l'aide publique

00:58:04au développement

00:58:05la réponse

00:58:09est que oui

00:58:10nous atteignons

00:58:11ou nous revenons

00:58:12à des niveaux

00:58:13qui sont inférieurs

00:58:15ou au niveau

00:58:16qui me semble

00:58:17être nécessaire

00:58:18pour mener

00:58:19à bien

00:58:20notre

00:58:21et défendre

00:58:23notre action internationale

00:58:25et défendre

00:58:25les intérêts

00:58:26de la France

00:58:26et des Français

00:58:26on a eu

00:58:29lors de

00:58:30ma dernière audition

00:58:32sur les questions budgétaires

00:58:33une discussion

00:58:34sur la loi de programmation

00:58:35la loi de 2021

00:58:37un débat

00:58:39sur sa mise en oeuvre

00:58:40ce que nous avions réussi

00:58:41ce que nous n'avions pas réussi

00:58:42peut-être je le ferai

00:58:45avant la fin de l'audition

00:58:46pour pouvoir répondre

00:58:47à vos questions

00:58:47dans un temps contraint

00:58:48mais j'aimerais revenir

00:58:50sur ce sujet

00:58:50un peu plus tard

00:58:51sur les relations économiques

00:58:55avec les pays

00:58:58disposant de ressources

00:58:59je veux dire

00:59:02j'entends vos propos

00:59:04et on peut toujours mieux faire

00:59:06et d'ailleurs

00:59:06ce que vous suggérez

00:59:08est exactement

00:59:09l'intuition

00:59:10la philosophie

00:59:11du pacte

00:59:12pour la prospérité

00:59:14les peuples et la planète

00:59:15le 4P

00:59:16qui a été conçu

00:59:18en 2023

00:59:19au forum de Paris sur la paix

00:59:21et qui veut résoudre

00:59:23ou en tout cas

00:59:24qui veut

00:59:24supprimer

00:59:26le dilemme

00:59:27que certains pays

00:59:27peuvent avoir

00:59:28entre lutter

00:59:28contre le dérèglement climatique

00:59:30et lutter

00:59:32contre la pauvreté

00:59:33pour que les deux

00:59:33puissent

00:59:34à les deux pairs

00:59:34en responsabiliser

00:59:35les pays les plus avancés

00:59:37mais aussi

00:59:37les grandes puissances émergentes

00:59:38mais

00:59:39quand vous dites

00:59:41que la France

00:59:44a des comportements

00:59:45prédateurs

00:59:45en Afrique

00:59:46alors qu'on a une attitude

00:59:48vis-à-vis de nos partenaires

00:59:49beaucoup plus respectueuse

00:59:50de leur souveraineté

00:59:50que nos grands rivaux

00:59:52il ne faut pas s'étonner

00:59:53que nos grands rivaux

00:59:53disent partout en Afrique

00:59:54que la France

00:59:55est une puissance

00:59:56prédatrice et coloniale

00:59:58alors qu'en réalité

00:59:59ce sont d'autres que nous

01:00:01qui adoptent

01:00:02des postures

01:00:03prédatrices

01:00:04et coloniales

01:00:06s'agissant

01:00:08enfin de

01:00:09Madagascar

01:00:10je disais tout à l'heure

01:00:11la transition

01:00:12se poursuit

01:00:13la France

01:00:13en a pris acte

01:00:14en étant représentée

01:00:15lors de la prestation

01:00:16de serment

01:00:17du président

01:00:17de la refondation

01:00:18par notre

01:00:20ambassadeur

01:00:21Atanan Arif

01:00:21nos échanges

01:00:22se poursuivront

01:00:23on aura l'occasion

01:00:24de proposer

01:00:25de nouveaux projets

01:00:26aux autorités

01:00:26de la transition

01:00:27dans une logique

01:00:27d'intérêt mutuel

01:00:28et en lien

01:00:29avec nos partenaires

01:00:31internationaux

01:00:32vous évoquez

01:00:35l'ancien président

01:00:37il a quitté le territoire

01:00:38une transition

01:00:39engagée

01:00:39la France

01:00:40se tient disponible

01:00:41pour faciliter

01:00:42la sortie de crise

01:00:42dans le respect

01:00:43des aspirations

01:00:44du peuple

01:00:44malgache

01:00:47et de l'état

01:00:48de droit

01:00:48et des libertés

01:00:49fondamentales

01:00:51et puis enfin

01:00:52pour la suite

01:00:53de la transition

01:00:54nous prenons à note

01:00:55des engagements

01:00:56des autorités

01:00:56quant à l'organisation

01:00:58d'un référendum

01:00:58et d'élection

01:00:59nous continuons

01:01:00d'appeler à la tenue

01:01:01d'élection

01:01:01libre et transparente

01:01:02et à la prise en compte

01:01:03des aspirations légitimes

01:01:04et démocratiques

01:01:05exprimées notamment

01:01:06par la jeunesse

01:01:07malgache

01:01:08ces dernières semaines

01:01:09avec beaucoup de force

01:01:10le texte

01:01:15que la Knesset

01:01:16a en fait

01:01:18rejeté

01:01:19il n'y a pas eu

01:01:19d'adoption

01:01:19par la Knesset

01:01:20dans la mesure

01:01:21où en réalité

01:01:22le plus grand parti

01:01:24de la minorité

01:01:25c'est à dire

01:01:26l'ICUD

01:01:27n'a pas soutenu

01:01:28cette mesure

01:01:29par ailleurs

01:01:30les autorités américaines

01:01:31le président

01:01:32ainsi que le vice-président

01:01:34ont exprimé

01:01:35très clairement

01:01:35que l'annexion

01:01:39de la Cisjordanie

01:01:40était inacceptable

01:01:41pour les Etats-Unis

01:01:42c'est d'ailleurs

01:01:44à mon avis

01:01:44ce qui a permis

01:01:45ça l'est évidemment

01:01:47ça l'est évidemment

01:01:52pour nous

01:01:52mais le jour

01:01:53du débat

01:01:54à la Knesset

01:01:55sur ce texte

01:01:56qui en fait

01:01:57a été repoussé

01:01:58ou qui va l'être

01:01:59faute

01:02:00d'accord

01:02:01avec le plus grand parti

01:02:02de la minorité

01:02:02le vice-président américain

01:02:04était présent sur place

01:02:05et a fait part

01:02:07de son mécontentement

01:02:09et a protesté

01:02:10en considérant

01:02:12ou en dénonçant

01:02:13ce vote

01:02:16ou cette tentative

01:02:16de vote

01:02:17comme une insulte

01:02:19qu'ils prenaient

01:02:19personnellement

01:02:20donc

01:02:20ce que je veux dire

01:02:21par là

01:02:21c'est que

01:02:22les Etats-Unis

01:02:23dont chacun sait ici

01:02:24qu'ils disposent

01:02:25d'un certain nombre

01:02:26de leviers d'influence

01:02:27sur le gouvernement

01:02:29israélien

01:02:29ont dit avec force

01:02:31que l'annexion

01:02:33de la Cisjordanie

01:02:34n'était pas une option

01:02:35Merci

01:02:37La parole à présent

01:02:38pour les démocrates

01:02:39Madame Maude Petit

01:02:40Je vous remercie

01:02:42Monsieur le Président

01:02:43Monsieur le Ministre

01:02:44Forcément je passe

01:02:46en septième position

01:02:47donc vous avez déjà répondu

01:02:48en tout cas partiellement

01:02:50à quelques-unes

01:02:51des interventions

01:02:51que je voulais vous faire

01:02:53je vais quand même

01:02:54poser mes questions

01:02:55peut-être que vous pourrez

01:02:55compléter un peu

01:02:56Le premier point

01:02:58trois points d'actualité

01:02:59le premier concerne

01:03:00bien évidemment

01:03:01la situation dramatique

01:03:02au Soudan

01:03:03le 26 octobre dernier

01:03:04les milices paramilitaires

01:03:06des forces de soutien rapide

01:03:07FSR

01:03:08ont annoncé

01:03:09avoir pris le contrôle

01:03:10d'El Fasher

01:03:10la dernière grande ville

01:03:12du Darfour

01:03:13qui échappait encore

01:03:13à leur contrôle

01:03:14cette prise

01:03:15marque une étape décisive

01:03:17dans la guerre civile

01:03:18qui oppose les forces

01:03:19armées soudanaises

01:03:20à celles des FSR

01:03:21et qui déchire

01:03:21cruellement le Soudan

01:03:23depuis maintenant

01:03:242023

01:03:24Depuis cette lutte

01:03:26pour le pouvoir

01:03:27a plongé le pays

01:03:28dans le chaos

01:03:28plus de 150 000 personnes

01:03:31ont été tuées

01:03:32massacrées

01:03:32exécutées

01:03:33plus de 13 millions

01:03:35de Soudanais

01:03:35ont été déplacés

01:03:36et la moitié

01:03:37de la population

01:03:37souffrirait de famines

01:03:39pourtant

01:03:40c'est un bilan provisoire

01:03:41en fait

01:03:41puisque l'horreur

01:03:42qui se déroule

01:03:43dans ce pays

01:03:43semble n'avoir

01:03:44aucune limite

01:03:45les ONG alertent

01:03:46sur le risque

01:03:47de génocide

01:03:48à grande échelle

01:03:49au Darfour

01:03:50l'ONU qualifie

01:03:51cette tragédie

01:03:52de pire crise

01:03:53sanitaire au monde

01:03:53surpassant celle

01:03:54de Gaza

01:03:55ou du Yémen

01:03:56tout ceci

01:03:57se déroule

01:03:57dans une quasi indifférence

01:03:59même si on en parle

01:04:00un petit peu

01:04:01ces jours-ci

01:04:01malgré l'ampleur

01:04:02de cette crise

01:04:03la guerre au Soudan

01:04:04passe sous les radars

01:04:05de la communauté internationale

01:04:06et des médias

01:04:07depuis deux ans et demi maintenant

01:04:09éclipsés par des conflits

01:04:10qui sont beaucoup plus médiatisés

01:04:12la France et l'Union Européenne

01:04:13ont condamné

01:04:14les exactions

01:04:15commises par les deux camps

01:04:16mais cela paraît bien dérisoire

01:04:18par rapport

01:04:19à l'ampleur du drame

01:04:20alors monsieur le ministre

01:04:21est-ce que vous pouvez nous dire

01:04:22comment notre pays

01:04:24s'implique

01:04:24pour trouver des solutions

01:04:25politiques et humanitaires

01:04:27au Soudan

01:04:28mon deuxième point

01:04:29je reviens bien évidemment

01:04:30sur la journée d'hier

01:04:31qui a été marquée

01:04:32par l'annonce

01:04:33de la libération

01:04:34de Cécile Collère

01:04:34et Jacques Paris

01:04:35un immense soulagement

01:04:37pour eux

01:04:37pour leur famille

01:04:38et leurs proches

01:04:39pour la France tout entière

01:04:40et à travers vous

01:04:41monsieur le ministre

01:04:42c'est l'ensemble

01:04:42de la diplomatie française

01:04:44que je veux saluer

01:04:45il reste cependant

01:04:47deux de nos compatriotes

01:04:48qui sont toujours

01:04:49incarcérés

01:04:50de façon arbitraire

01:04:52en Algérie

01:04:52je parle de Boalem

01:04:53sans sale

01:04:54malade

01:04:55âgé

01:04:55qui est détenu

01:04:56si mes calculs sont exacts

01:04:58depuis bientôt

01:04:59presque un an

01:05:00et Christophe Gleize

01:05:02avez-vous des nouvelles

01:05:03à nous donner

01:05:04les concernant

01:05:04est-ce qu'une issue positive

01:05:06à court terme

01:05:07peut être envisagée

01:05:08puis dernier point

01:05:09rapidement

01:05:10sur le Sahara occidental

01:05:12le conseil national

01:05:13le conseil de sécurité

01:05:14des Nations Unies

01:05:15a adopté vendredi dernier

01:05:16une résolution

01:05:17parrainée par les Etats-Unis

01:05:19soutenue par la France

01:05:20qui valide le plan

01:05:21d'autonomie de Rabat

01:05:22sur le territoire

01:05:23juste une question

01:05:24savoir comment

01:05:26quelles sont les conséquences

01:05:27de ce vote

01:05:28localement

01:05:29voilà je vous remercie

01:05:30monsieur le ministre

01:05:30merci

01:05:31trois grands sujets

01:05:33le Soudan peut-être

01:05:34a été bien traité

01:05:35de questions

01:05:36j'irai

01:05:37plus rapidement

01:05:38monsieur le président

01:05:39madame la députée

01:05:40sur le Soudan

01:05:42pour réévoquer

01:05:44ces conférences humanitaires

01:05:45que nous avons organisées

01:05:46ou co-organisées

01:05:47chaque année

01:05:48le 15 avril

01:05:49date du triste anniversaire

01:05:51du début de la guerre

01:05:52et sur le plan politique

01:05:55l'échec

01:05:55lors de la conférence

01:05:57qui s'est tenue à Londres

01:05:58cette année

01:05:58de la tentative

01:06:00d'avoir une déclaration commune

01:06:02c'est à dire

01:06:02de s'entendre

01:06:03sur la définition

01:06:04de ce qui est en train

01:06:04de se passer

01:06:05entre pays

01:06:07notamment

01:06:08pays de la région

01:06:09et obstacles

01:06:12qui a été surmonté

01:06:13mais désormais

01:06:15qu'on a un accord

01:06:16entre

01:06:16en tout cas

01:06:17sur la définition

01:06:18des principes

01:06:19entre les pays

01:06:20de la région

01:06:20maintenant il faut que

01:06:22les deux parties

01:06:24les deux belligérants

01:06:25acceptent de cesser le feu

01:06:27et puis acceptent aussi

01:06:28les compromis nécessaires

01:06:30pour éviter

01:06:30ce qui pourrait sinon

01:06:32être la partition

01:06:33la division en deux

01:06:35du pays

01:06:36S'agissant de

01:06:37de nos deux compatriotes

01:06:40Boilem Sansal

01:06:41et Christophe Gleize

01:06:42nous appelons

01:06:44les autorités algériennes

01:06:46à trouver une issue rapide

01:06:48humanitaire

01:06:48et digne

01:06:49à leur situation

01:06:51compte tenu

01:06:52de l'état de santé

01:06:53de Boilem Sansal

01:06:53et compte tenu

01:06:56des motifs

01:07:01qui ont été évoqués

01:07:02pour la condamnation

01:07:03très lourde

01:07:04dont Christophe Gleize

01:07:05a fait l'objet

01:07:06c'est le message

01:07:07que nous avons passé

01:07:09à plusieurs reprises

01:07:09aux autorités algériennes

01:07:11y compris grâce

01:07:12à nos partenaires

01:07:12européens et internationaux

01:07:13sur le plan

01:07:15le plus personnel

01:07:16ce que je peux vous dire

01:07:17c'est que

01:07:18leurs familles

01:07:20ont pu

01:07:20ces dernières semaines

01:07:21leur rendre visite

01:07:22à l'un comme à l'autre

01:07:23bien qu'ils soient

01:07:25privés de liberté

01:07:27en situation

01:07:29de détention

01:07:30leurs familles

01:07:33ont fait état

01:07:35d'un

01:07:37je dirais

01:07:38d'une forme

01:07:41de stabilité

01:07:43plutôt que

01:07:44de dégradation

01:07:45de leur état

01:07:45ce qui

01:07:45ce qui est évidemment

01:07:48une forme

01:07:49de réconfort

01:07:51pour nous

01:07:51mais qui ne doit pas

01:07:53nous

01:07:53qui ne doit pas

01:07:55nous amener

01:07:56à relâcher nos efforts

01:07:57pour obtenir

01:07:58leur libération

01:07:58inconditionnelle

01:08:00et immédiate

01:08:00quant au SARA occidental

01:08:01une résolution

01:08:03a été adoptée

01:08:04vendredi

01:08:06dernier

01:08:08c'était vendredi

01:08:09dernier

01:08:10ou vendredi

01:08:11il y a deux semaines

01:08:11vendredi dernier

01:08:12qui en quelque sorte

01:08:15renouvelle

01:08:17le mandat

01:08:18de la force

01:08:19des Nations Unies

01:08:20Minurso

01:08:21chargée

01:08:22de la mise en oeuvre

01:08:25des résolutions

01:08:26précédentes

01:08:26du conseil

01:08:27de sécurité

01:08:27et qui cette année

01:08:29appelle

01:08:31le Maroc

01:08:33à présenter

01:08:33et négocier

01:08:34son plan

01:08:37d'autonomie

01:08:37de façon

01:08:38à faire

01:08:39à cheminer

01:08:40vers un règlement

01:08:41négocié

01:08:42du conflit

01:08:43dans la région

01:08:44merci

01:08:46la parole

01:08:47à monsieur

01:08:48Bertrand Bouix

01:08:49pour Horizon

01:08:50et Indépendant

01:08:51merci monsieur le président

01:08:54monsieur le ministre

01:08:55permettez-moi tout d'abord

01:08:56au nom du groupe Horizon

01:08:57et Indépendant

01:08:59de saluer

01:08:59l'action déterminante

01:09:00du ministère

01:09:01de l'Europe

01:09:02et des affaires étrangères

01:09:03ainsi que celle

01:09:04de nos services

01:09:05diplomatiques

01:09:06et de renseignement

01:09:07qui a permis

01:09:07la libération

01:09:08de Cécile Colleur

01:09:09et Jacques Paris

01:09:10après plus de trois ans

01:09:12de détention

01:09:13en Iran

01:09:13dans des conditions

01:09:14particulièrement dures

01:09:16leur sortie

01:09:17de prison

01:09:17constitue un immense

01:09:18soulagement

01:09:19pour leurs familles

01:09:20et pour l'ensemble

01:09:21de nos concitoyens

01:09:22nous savons

01:09:23que cette issue

01:09:23est le fruit

01:09:24d'un travail

01:09:25de l'ombre conduit

01:09:26avec constance

01:09:27et sans froid

01:09:28et nous tenions

01:09:29à vous en remercier

01:09:30publiquement

01:09:31cet épisode heureux

01:09:33par ailleurs

01:09:33intervient au moment

01:09:35où nous célébrons

01:09:36le 75e anniversaire

01:09:38de la convention

01:09:39européenne des droits

01:09:40de l'homme

01:09:40texte du 4 novembre 1950

01:09:43texte fondateur

01:09:45dont la France

01:09:47fut l'un des premiers

01:09:48signataires

01:09:49et qui demeure

01:09:50au coeur

01:09:50de notre identité

01:09:51diplomatique

01:09:52grâce au conseil

01:09:54de l'Europe

01:09:54à travers cette convention

01:09:56notre continent

01:09:57a affirmé

01:09:58la primauté du droit

01:09:59la dignité

01:10:00de la personne

01:10:01et la liberté

01:10:02individuelle

01:10:03face à l'arbitraire

01:10:04ces principes

01:10:05prennent aujourd'hui

01:10:06une résonance particulière

01:10:08dans un monde

01:10:09traversé par tant

01:10:10de tensions

01:10:11et de violations

01:10:12non seulement

01:10:13du droit international

01:10:14mais surtout

01:10:15et principalement

01:10:16de l'état de droit

01:10:17et des droits de l'homme

01:10:18justement

01:10:19à l'est

01:10:21de notre continent

01:10:22l'agression russe

01:10:23contre l'Ukraine

01:10:24continue de frapper

01:10:25les civils

01:10:26notamment par des frappes

01:10:28massives

01:10:28contre les infrastructures

01:10:29énergétiques

01:10:30et les zones habitées

01:10:32une proposition

01:10:33émergée du débat public

01:10:34portée notamment

01:10:36par notre collègue

01:10:37imminent collègue

01:10:38Frédéric Petit

01:10:39et de nombreux députés

01:10:41au niveau européen

01:10:42pour la création

01:10:43d'une zone

01:10:43de protection aérienne

01:10:45intégrée en Ukraine

01:10:46ce dispositif

01:10:48pourrait jouer

01:10:48un rôle déterminant

01:10:49dans la protection

01:10:50de son espace aérien

01:10:51face aux missiles

01:10:52et aux drones russes

01:10:54ma question est donc

01:10:54la suivante

01:10:55le groupe Horizon

01:10:57et indépendant

01:10:58souhaite connaître

01:10:59la position de la France

01:11:01à l'égard de cette initiative

01:11:02et dans quelle mesure

01:11:03notre pays

01:11:04envisage-t-il

01:11:05de s'y associer

01:11:06ou de compléter

01:11:06par d'autres dispositifs

01:11:08notamment dans le cadre

01:11:09du soutien militaire

01:11:11et diplomatique

01:11:11que nous apportons

01:11:12à l'Ukraine

01:11:13pour assurer

01:11:14la défense

01:11:14de son ciel

01:11:15et de sa population

01:11:16Merci

01:11:18Monsieur le Ministre

01:11:19Monsieur le Président

01:11:22Monsieur le Député

01:11:23merci

01:11:25de votre question

01:11:27qui permet

01:11:29de souligner

01:11:29la gravité

01:11:30des frappes

01:11:31incessantes

01:11:31de la Russie

01:11:32sur les infrastructures

01:11:34civiles ukrainiennes

01:11:35les zones résidentielles

01:11:37et la nécessité

01:11:38de protéger

01:11:38le ciel ukrainien

01:11:39la France

01:11:40condamne vivement

01:11:42ces frappes

01:11:42qui chaque jour

01:11:43ciblent de manière

01:11:44non discriminée

01:11:45de manière délibérée

01:11:46aussi bien des militaires

01:11:47que des civils

01:11:48et de ce point de vue là

01:11:50je voudrais

01:11:51condamner

01:11:53la frappe

01:11:54qui

01:11:54plus spécifiquement

01:11:56le 3 octobre dernier

01:11:57portée par un drone russe

01:12:00a tué

01:12:01Anthony Laliquan

01:12:02journaliste français

01:12:03qui portait

01:12:04un gilet

01:12:05marqué

01:12:05des lettres

01:12:06presse

01:12:07dans l'exercice

01:12:08de sa profession

01:12:09à l'est

01:12:12de l'Ukraine

01:12:13j'ai reçu

01:12:14ce jour

01:12:14sa compagne

01:12:15à qui j'ai exprimé

01:12:16tout notre soutien

01:12:17et

01:12:18à qui j'ai redit

01:12:20la condamnation

01:12:22par la France

01:12:23des frappants

01:12:24général

01:12:25et plus particulièrement

01:12:26de celles

01:12:26qui

01:12:27dans le courant

01:12:28de la guerre

01:12:28ont ciblé

01:12:29particulièrement

01:12:30des journalistes

01:12:31dans l'exercice

01:12:32de leur mission

01:12:33pour revenir

01:12:35à la question

01:12:36particulière

01:12:37que vous avez posée

01:12:38avec nos partenaires

01:12:40de la coalition

01:12:41des volontaires

01:12:41nous sommes

01:12:42déterminés

01:12:43à continuer

01:12:44d'apporter

01:12:44dans la durée

01:12:45un soutien

01:12:46sans faille

01:12:46à l'armée ukrainienne

01:12:47ce soutien

01:12:48allie la formation

01:12:49les cessions

01:12:50de matériel

01:12:50ou encore

01:12:51le maintien

01:12:52en condition opérationnelle

01:12:53afin de renforcer

01:12:54les capacités

01:12:55des forces armées

01:12:56de Kiev

01:12:56sur le long terme

01:12:57car une armée

01:12:58ukrainienne forte

01:12:59est la première

01:12:59des garanties

01:13:01de sécurité

01:13:02de l'Ukraine

01:13:02je le disais

01:13:03le président de la république

01:13:04a annoncé

01:13:04il y a quelques jours

01:13:05le 24 octobre

01:13:06de nouvelles livraisons

01:13:08à l'Ukraine

01:13:09de missiles Aster

01:13:10et de chasseurs Mirage

01:13:11qui concourront

01:13:12à la défense

01:13:13antiaérienne

01:13:14du pays

01:13:15et je veux saluer

01:13:17moi aussi

01:13:17l'initiative

01:13:19qui est portée

01:13:20par Frédéric Petit

01:13:22qui a rassemblé

01:13:24un grand nombre

01:13:25de soutiens

01:13:26une pétition

01:13:28qui a recueilli

01:13:29plusieurs dizaines

01:13:30de milliers de signatures

01:13:30dont des responsables

01:13:32politiques français

01:13:33qui a donné lieu

01:13:35à un événement

01:13:35qui s'est tenu

01:13:36ce lundi

01:13:36à la salle

01:13:38Gavo

01:13:38autour d'un projet

01:13:39qui est celui

01:13:40de la protection

01:13:40de l'ouest

01:13:42de l'Ukraine

01:13:43qui est une idée

01:13:45que le président

01:13:46Zelensky

01:13:47a appelé

01:13:51ses partenaires

01:13:52européens

01:13:53à

01:13:54je dirais

01:13:56à s'approprier

01:13:57et

01:13:58auquel

01:14:01les travaux

01:14:03menés par Frédéric Petit

01:14:04et toutes celles

01:14:04et ceux

01:14:05qui contribuent

01:14:07à cette

01:14:07initiative

01:14:09vont

01:14:10apporter

01:14:11un éclairage

01:14:12particulier

01:14:13et c'est

01:14:14à ce stade

01:14:15la réponse

01:14:16que je peux vous faire

01:14:17nous avons regardé

01:14:18avec beaucoup d'attention

01:14:19les travaux

01:14:19qui ont été menés

01:14:20par cette initiative

01:14:21SkyShield

01:14:22Merci

01:14:23Il nous reste

01:14:25à entendre

01:14:26M. Laurent Mazory

01:14:26pour Liberté indépendant

01:14:28Outre-mer et territoire

01:14:29et puis M. Jean-Paul Lecoq

01:14:30et M. Lionel Viver

01:14:32Merci M. le Président

01:14:34Évidemment je joins ma voix

01:14:35à toutes les félicitations

01:14:36qui ont été adressées

01:14:37à la fois

01:14:37à notre ministre

01:14:38mais également

01:14:39à l'ensemble

01:14:40du personnel diplomatique

01:14:41qui a permis la libération

01:14:42pour l'instant

01:14:43sur le territoire

01:14:43encore iranien

01:14:44de nos compatriotes

01:14:46Deux questions

01:14:47M. le ministre

01:14:48Nous le savons

01:14:49l'unification de Taïwan

01:14:50à la Chine

01:14:50est l'un des grands projets

01:14:51de Xi Jinping

01:14:52La menace est continue

01:14:53La Chine accroît toujours

01:14:55sa pression militaire

01:14:56De plus

01:14:57nous ne savons pas

01:14:58comment appréhender

01:14:58le soutien américain

01:15:00à Taïwan

01:15:00qui le moins qu'on puisse dire

01:15:02est à géométrie variable

01:15:03Suite à la rencontre

01:15:04entre les présidents chinois

01:15:05et américains

01:15:06le soutien de ce dernier

01:15:07en cas d'invasion

01:15:08de l'île

01:15:08n'a

01:15:09et ce n'est peu de le dire

01:15:10pas été clairement réaffirmé

01:15:12Dans le même temps

01:15:13la livraison de 66 avions

01:15:14de chasse F-16 américains

01:15:16a plusieurs fois été reportée

01:15:17et ne devrait commencer

01:15:18qu'en 2027

01:15:19au lieu de 2024

01:15:20Pourtant dans ce contexte

01:15:22particulièrement incertain

01:15:23Taïwan a toujours besoin

01:15:25de soutien

01:15:26et surtout de moderniser

01:15:27son armée

01:15:28Il est donc à nos yeux

01:15:29nécessaire que la France

01:15:30soutienne pleinement Taïwan

01:15:31Première question

01:15:32Monsieur le ministre

01:15:34selon vous

01:15:34peut-on davantage

01:15:35entretenir

01:15:36nos relations de coopération

01:15:37avec Taïwan ?

01:15:39Si la Chine continue

01:15:40de mener une guerre d'influence

01:15:41autour d'elle

01:15:42elle le fait également

01:15:42au niveau mondial

01:15:43et elle n'est pas seule

01:15:44Il est donc nécessaire

01:15:45que la France puisse

01:15:46continuer à mener

01:15:47ses missions dans le monde

01:15:48Le budget alloué à votre ministère

01:15:50avec les nombreuses restrictions

01:15:51qui vont avec pour 2026

01:15:53ne pourra pas permettre

01:15:54de rivaliser avec

01:15:55les politiques ambitieuses

01:15:56et extrêmement financées

01:15:57d'autres pays

01:15:58Vous y avez d'ailleurs

01:15:59à nouveau fait référence

01:16:00tout à l'heure

01:16:00Nous le voyons par ailleurs

01:16:02au Groenland

01:16:02où Donald Trump

01:16:03a mis une pression accrue

01:16:04dès le début de son deuxième mandat

01:16:06et où la France

01:16:07a annoncé ouvrir

01:16:08à juste titre

01:16:09un consulant

01:16:10Néanmoins

01:16:11il semble qu'il soit même

01:16:12difficile parfois

01:16:12de trouver le budget nécessaire

01:16:13ne serait-ce que

01:16:14pour financer un ETP

01:16:16Vous avez donc ici

01:16:17renouvelé à travers nos propos

01:16:19à nouveau

01:16:20notre soutien

01:16:21pour une meilleure prise en compte

01:16:22budgétaire

01:16:22de notre diplomatie

01:16:23essentielle

01:16:24on vient de le voir

01:16:25pour tous les français

01:16:26Dans ce contexte

01:16:28comment votre ministère

01:16:29pourra-t-il défendre

01:16:30nos valeurs

01:16:31nos concitoyens

01:16:32et nos intérêts

01:16:32dans le monde

01:16:33avec ce PLF 2026

01:16:35alors qu'on le voit

01:16:36elles sont tous les jours

01:16:37bafouées et agressées

01:16:38Je vous remercie

01:16:39Merci monsieur le député

01:16:41monsieur le ministre

01:16:42Merci monsieur le président

01:16:45Monsieur le député

01:16:46à votre deuxième question

01:16:48la réponse est simple

01:16:49Il faut tout faire

01:16:51à minima

01:16:52pour ne pas dégrader

01:16:54la copie

01:16:54plus encore

01:16:55Comme on a eu l'occasion

01:16:57d'en discuter

01:16:59lors de la toute précédente

01:17:01audition consacrée

01:17:02au projet de loi de finances

01:17:042026

01:17:05sur les 5,9 milliards d'euros

01:17:09en loi de finances initiale 2025

01:17:12Nous en rendons 434 millions

01:17:16pour aboutir

01:17:18au crédit prévu

01:17:20au projet de loi de finances 2026

01:17:22ce qui a demandé

01:17:23ou sollicité des efforts

01:17:24importants de notre part

01:17:26J'entends ça et là

01:17:28des intentions

01:17:32d'aller solliciter

01:17:34plus d'économies encore

01:17:36Il va de soi que des projets

01:17:37tels que ceux que vous avez cités

01:17:38par exemple

01:17:38un consulat

01:17:40au Groenland

01:17:41qui ne représente pas

01:17:42une somme

01:17:43très significative

01:17:44mais qui a une vocation

01:17:47d'influence majeure

01:17:48nous devrions alors

01:17:50y renoncer

01:17:51ainsi qu'à d'autres projets

01:17:53qui touchent

01:17:53à la sécurité

01:17:54de nos compatriotes

01:17:55Donc je dirais

01:17:55priorité des priorités

01:17:56ne pas dégrader

01:17:58la copie

01:17:59S'agissant ensuite

01:18:01de Taïwan

01:18:02la France s'en tient

01:18:03à sa politique constante

01:18:05d'une seule Chine

01:18:05et n'a pas de relation

01:18:07diplomatique avec Taïwan

01:18:08La France est opposée

01:18:09à toute modification

01:18:10unilatérale

01:18:11du statu quo

01:18:12dans le détroit de Taïwan

01:18:14par l'usage de la force

01:18:15ou de la coercition

01:18:16et ceci est compatible

01:18:17avec le développement

01:18:18d'un dialogue régulier

01:18:20et de coopération riche

01:18:21et diversifiée

01:18:22avec l'île

01:18:23coopération dans des secteurs

01:18:25clés

01:18:25énergie, batterie

01:18:27semi-conducteurs

01:18:28intelligence artificielle

01:18:29s'inscrivent

01:18:30dans notre stratégie

01:18:30de réindustrialisation

01:18:32au service

01:18:32de notre compétitivité

01:18:33et de notre souveraineté

01:18:34c'est par exemple

01:18:35le cas du projet

01:18:36d'investissement

01:18:36de 250 millions d'euros

01:18:38entre Thalès

01:18:39Foxconn

01:18:40et Radial

01:18:41dans le domaine

01:18:42des semi-conducteurs

01:18:43qui a été annoncé

01:18:44lors du dernier sommet

01:18:45Choose France

01:18:46C'est vrai monsieur le député

01:18:50très bien

01:18:51merci

01:18:52je passe la parole

01:18:53à présent

01:18:53à monsieur Jean-Paul Lecoq

01:18:54pour la gauche démocrate

01:18:56et républicaine

01:18:57je vous donne le micro

01:18:59c'est à vous de prendre la parole

01:19:01merci monsieur le président

01:19:02monsieur le ministre

01:19:03vous avez été interrogé

01:19:04plusieurs fois dans la journée

01:19:05sur la question du Soudan

01:19:06dans bien des questions

01:19:08il y avait

01:19:09sous-jacente

01:19:11le fait que des

01:19:12des pays alliés

01:19:15aux forces de soutien rapide

01:19:16sont des clients de la France

01:19:18en termes d'armement

01:19:19et donc je vais être très précis

01:19:20sur la question

01:19:21est-ce que des armes françaises

01:19:23ont contribué à assassiner

01:19:24des Soudanais

01:19:26dans le cadre

01:19:27de Khartoum

01:19:28et si c'est le cas

01:19:29et ça peut être le cas

01:19:30et on ne responsabilisera pas

01:19:32forcément la France

01:19:33qui a vendu des armes

01:19:34à leurs alliés

01:19:37est-ce qu'il est

01:19:38envisagé

01:19:39d'interpeller

01:19:41sur l'usage

01:19:42de ces armes

01:19:42etc.

01:19:43puisque ça met la France

01:19:44en situation

01:19:45de complicité

01:19:46de crime

01:19:46contre l'humanité

01:19:47tel que le prévoit

01:19:49le droit international

01:19:50deuxième question

01:19:52concernant

01:19:53ce que moi je qualifie

01:19:54de coup d'état

01:19:55civil

01:19:56en Côte d'Ivoire

01:19:58vous avez annoncé

01:20:01que la France

01:20:01reconnaissait le résultat

01:20:02des élections

01:20:03quand vous reconnaissez

01:20:05le résultat

01:20:06des élections

01:20:06est-ce que vous considérez

01:20:08que l'ensemble

01:20:08du processus

01:20:09puisque c'est le principe

01:20:10de reconnaissance

01:20:11d'un résultat

01:20:12était démocratique

01:20:13est-ce que vous reconnaissez

01:20:15que le changement

01:20:16de constitution

01:20:17puis la façon

01:20:18de déposer

01:20:19les candidatures

01:20:19puis la façon

01:20:20de faire campagne électorale

01:20:21enfin tout le dispositif

01:20:23que tous les observateurs

01:20:24internationaux

01:20:25sont chargés

01:20:25de surveiller

01:20:26pour valider

01:20:27une élection

01:20:28libre et impartiale

01:20:29est-ce que vous considérez

01:20:30que vous avez tout

01:20:32analysé

01:20:33et c'est ce qui fait

01:20:33que vous reconnaissez

01:20:34l'élection

01:20:35de Ouattara

01:20:36ou est-ce que c'est

01:20:37par entre guillemets

01:20:39amitié

01:20:39avec l'ancien président

01:20:40devenu le nouveau président

01:20:41contesté

01:20:42de Côte d'Ivoire

01:20:43que vous avez

01:20:44que la France

01:20:45a prise

01:20:45ces positions là

01:20:46évidemment

01:20:48j'ai par votre regard

01:20:50été interpellé

01:20:51sur la question

01:20:51du Sahara occidental

01:20:52ma question

01:20:55elle est simple

01:20:55moi j'ai

01:20:56beaucoup

01:20:56étudié

01:20:57la résolution

01:20:58cette résolution

01:21:00elle prévoit

01:21:01que l'on

01:21:01pose

01:21:02sur la table

01:21:03le plan

01:21:04de paix marocain

01:21:05la France

01:21:06a toujours

01:21:07une position

01:21:08de respect

01:21:09du droit international

01:21:10le droit international

01:21:12en matière

01:21:12de colonisation

01:21:14et de décolonisation

01:21:15prévoit

01:21:16l'autodétermination

01:21:18du peuple

01:21:18sahraoui

01:21:19du peuple

01:21:20sahraoui

01:21:20et pas des habitants

01:21:21du Sahara occidental

01:21:22est-ce que ça reste

01:21:24la position

01:21:24de la France

01:21:25et

01:21:26est-ce que

01:21:28vous porterez

01:21:30ce processus

01:21:34onusien

01:21:35jusqu'au bout

01:21:36puisqu'il y a aussi

01:21:37un plan de paix

01:21:37qui a été signé

01:21:38sous l'égide

01:21:38de l'ONU

01:21:39et donc

01:21:39à ce plan de paix

01:21:41s'ajoute

01:21:41la proposition

01:21:42d'autonomie marocaine

01:21:43mais dans le cadre

01:21:44des résolutions

01:21:45des Nations Unies

01:21:46monsieur le ministre

01:21:47des affaires étrangères

01:21:48merci monsieur le président

01:21:48pour les quelques secondes

01:21:49supplémentaires

01:21:50que vous m'avez donné

01:21:51merci monsieur le coq

01:21:53pour l'intérêt

01:21:54de vos questions

01:21:54merci monsieur le président

01:21:57sur le Sahara occidental

01:21:59on a toujours dit

01:22:00qu'il s'agirait

01:22:02d'un processus

01:22:03onusien

01:22:04et on a participé

01:22:05à la négociation

01:22:07du texte

01:22:07que j'ai sous les yeux

01:22:08et que vous avez consulté

01:22:09et qui dit

01:22:11les choses suivantes

01:22:11le conseil de sécurité

01:22:13appuie les efforts

01:22:14que font le secrétaire général

01:22:15et son envoyé personnel

01:22:16pour faciliter

01:22:17et conduire les négociations

01:22:18en se fondant

01:22:19sur le plan d'autonomie

01:22:20proposé par le Maroc

01:22:21parvenir à un règlement

01:22:22juste, durable

01:22:22et mutuellement acceptable

01:22:23du différent

01:22:24conformément à la charte

01:22:26et attend avec intérêt

01:22:27de recevoir

01:22:27les propositions constructives

01:22:28que lui feront les partis

01:22:29au regard du plan d'autonomie

01:22:30et puis demande au parti

01:22:31de participer aux discussions

01:22:33sans condition préalable

01:22:34et sur la base

01:22:35du plan d'autonomie

01:22:36proposé par le Maroc

01:22:37afin de parvenir

01:22:38à une solution politique

01:22:39définitive

01:22:39et mutuellement acceptable

01:22:40qui assure l'autodétermination

01:22:42du peuple

01:22:43du Sahara occidental

01:22:44considère

01:22:45qu'une autonomie

01:22:46véritable

01:22:46pourrait représenter

01:22:48une solution

01:22:48des plus réalistes

01:22:49et encourage

01:22:50les partis

01:22:51à faire part

01:22:51de leurs idées

01:22:51à l'appui

01:22:52d'une solution définitive

01:22:53mutuellement acceptable

01:22:55je crois qu'on a trouvé

01:22:56un bon équilibre

01:22:58pour que les négociations

01:22:59qui vont s'engager

01:23:00sur la base

01:23:01du plan d'autonomie marocain

01:23:05que le Maroc va présenter

01:23:06désormais

01:23:07s'engagent

01:23:08sur de bonnes bases

01:23:10s'agissant du Soudan

01:23:11la France respecte

01:23:13scrupuleusement

01:23:14l'embargo

01:23:14sur les ventes d'armes

01:23:15de l'Union Européenne

01:23:16et des Nations Unies

01:23:17et nous ne délivrons

01:23:19aucune licence

01:23:20d'exportation

01:23:21vers le Soudan

01:23:22et puis s'agissant

01:23:23de la Côte d'Ivoire

01:23:24s'agissant de la Côte d'Ivoire

01:23:26je vous ai rappelé

01:23:27notre principe

01:23:28le principe

01:23:31c'est

01:23:32aucune ingérence

01:23:33aucune indifférence

01:23:34merci

01:23:37dernier intervenant

01:23:39ou speaker

01:23:39ou orateur

01:23:40pour les noms d'inscrits

01:23:41M. Le Nel Vubert

01:23:42et puis après il y aura

01:23:43d'autres interventions

01:23:44possibles

01:23:45merci M. le Président

01:23:50M. le Ministre

01:23:50une question

01:23:52à caractère

01:23:53plus économique

01:23:54en ce qui me concerne

01:23:55nos entreprises

01:23:56industrielles

01:23:57participent activement

01:23:59à la réindustrialisation

01:24:00et donc

01:24:01on y trouve

01:24:04bien sûr

01:24:05des savoir-faire

01:24:06très variés

01:24:07et ces PME

01:24:08et ces ETI

01:24:09exportent une part

01:24:10importante

01:24:11de leur production

01:24:12ou en tout cas

01:24:13elles cherchent

01:24:13à le faire

01:24:14mais elles n'ont pas

01:24:15toujours les moyens

01:24:16d'accéder à de nouveaux

01:24:17marchés

01:24:17ni de bénéficier

01:24:18pleinement de l'accompagnement

01:24:19public à l'export

01:24:20la diplomatie économique

01:24:22est pourtant

01:24:23un levier essentiel

01:24:24pour leur ouvrir

01:24:24des débouchés

01:24:25attirer des partenaires

01:24:27et renforcer

01:24:28leur visibilité

01:24:29à l'international

01:24:30sur le terrain

01:24:31les chefs d'entreprise

01:24:33expriment souvent

01:24:33le besoin

01:24:34d'une coordination

01:24:35plus étroite

01:24:36entre Business France

01:24:37les chambres consulaires

01:24:39les collectivités régionales

01:24:41et le réseau diplomatique

01:24:42français

01:24:43afin d'avoir

01:24:44un accompagnement

01:24:45plus lisible

01:24:46et plus réactif

01:24:47pouvez-vous nous dire

01:24:48comment le Quai d'Orsay

01:24:50compte renforcer

01:24:51cette coordination

01:24:52pour que la diplomatie

01:24:53économique

01:24:54contribue pleinement

01:24:55à la compétitivité

01:24:56à l'emploi

01:24:57et à la vitalité économique

01:24:59de nos territoires

01:25:00c'est aussi bien évidemment

01:25:01une question

01:25:02de souveraineté

01:25:03essentielle pour le pays

01:25:05je vous remercie

01:25:06merci monsieur le député

01:25:07et monsieur le ministre

01:25:08absolument

01:25:09merci monsieur le président

01:25:11merci monsieur le député

01:25:13on n'est pas devenu

01:25:16le premier pays

01:25:18le pays le plus attractif

01:25:21en Europe

01:25:21pour les investissements

01:25:22étrangers

01:25:23par hasard

01:25:24c'est une mobilisation

01:25:25collective

01:25:25à laquelle

01:25:26le Quai d'Orsay

01:25:28le ministère des affaires

01:25:28étrangères

01:25:29au travers de sa direction

01:25:30de la diplomatie économique

01:25:31et de son opérateur

01:25:32l'opérateur dont il a

01:25:33la tutelle partagée

01:25:34Business France

01:25:35a pris toute sa part

01:25:39et

01:25:40comme je le disais

01:25:42tout à l'heure

01:25:42la mission traditionnelle

01:25:45d'accompagnement

01:25:47du Quai d'Orsay

01:25:49c'est accompagnement

01:25:50des entreprises

01:25:50les ETI

01:25:51les PME

01:25:52vers l'export

01:25:52l'attraction

01:25:56des investisseurs

01:25:57étrangers

01:25:58en France

01:25:59pour qu'ils

01:26:00bâtissent

01:26:01des usines

01:26:02et on s'aperçoit

01:26:04d'ailleurs

01:26:04que cette politique

01:26:05a bénéficié

01:26:06en premier lieu

01:26:07au territoire

01:26:08qui avait été laminé

01:26:09par la désindustrialisation

01:26:10puisque

01:26:10les deux tiers

01:26:13voire les trois quarts

01:26:16des investissements

01:26:17industriels

01:26:19dont la France

01:26:19a bénéficié

01:26:20ces sept ou huit

01:26:21dernières années

01:26:21ont ciblé

01:26:25les villes

01:26:26de moins de 20 000 habitants

01:26:27là non

01:26:28le troisième

01:26:29élément

01:26:30dont il va falloir

01:26:31qu'on tienne compte

01:26:32c'est la sécurité

01:26:33des approvisionnements

01:26:34pour un certain nombre

01:26:34de nos filières

01:26:35puisque

01:26:35je le disais

01:26:36les restrictions

01:26:39d'exportation

01:26:39sur les terres rares

01:26:40par exemple

01:26:40ou sur les

01:26:41produits industriels

01:26:44comportant des terres rares

01:26:45exposent

01:26:47une partie importante

01:26:48de l'industrie

01:26:49et des emplois français

01:26:50à des ruptures

01:26:51d'approvisionnement

01:26:52et donc

01:26:52à des ruptures

01:26:53de cycles

01:26:54et de production

01:26:55pour appréhender

01:26:57tous ces nouveaux défis

01:26:58dans un monde

01:26:59où les guerres

01:27:00commerciales

01:27:02se multiplient

01:27:03nous avons

01:27:05avec Nicolas

01:27:07Faurissier

01:27:08engagé un travail

01:27:10pour réformer

01:27:13la direction

01:27:14de la diplomatie économique

01:27:15qui contribuera

01:27:17lorsque ce travail

01:27:18sera achevé

01:27:18j'en suis convaincu

01:27:20à une coordination

01:27:21plus étroite

01:27:22celle à laquelle

01:27:23vous appelez

01:27:23entre Business France

01:27:25un certain nombre

01:27:26d'acteurs

01:27:27de cette team

01:27:28France Export

01:27:28pour une plus grande

01:27:30efficacité

01:27:30au service

01:27:31de nos entreprises

01:27:32de nos territoires

01:27:33et donc

01:27:33de nos concitoyens

01:27:34Voilà pour les temps forts

01:27:35de cette audition

01:27:36de Jean-Noël Barraud

01:27:38le ministre des Affaires étrangères

01:27:39qui est longuement revenu

01:27:41sur la libération

01:27:42attendue

01:27:43depuis 1277 jours

01:27:46des deux français

01:27:47Cécile Collère

01:27:48et Jacques Paris

01:27:49qui étaient détenus en Iran

01:27:49dans des conditions

01:27:50inhumaines

01:27:51à la prison d'Evignes

01:27:53il a aussi évoqué

01:27:54la situation tragique

01:27:56au Soudan

01:27:57et encore

01:27:58la menace russe

01:28:00qui pèse sur nous

01:28:01c'est la fin

01:28:02de cet épisode

01:28:02à très bientôt

01:28:03sur LCP

01:28:04Sous-titrage Société Radio-Canada

01:28:06Sous-titrage Société Radio-Canada

01:28:08Sous-titrage Société Radio-Canada

01:28:10C'est parti

La séance est ouverte ! - Situation internationale : audition de Jean-Noël Barrot - 05/11/2025

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