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  • il y a 9 heures
Martin Garagnon : «Si vous n’êtes pas capable de prouver la culpabilité à 100% d’un accusé, le bénéfice du doute lui revient», à propos des accusations qui pèsent contre Nicolas Sarkozy

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Transcription
00:00Sur le fond, donc le jugement qui sera rendu au mois de mars, Joseph l'a rappelé, 10 ans d'instruction, le premier prononcé montre que finalement il a été dédouané,
00:12le président Sarkozy, d'un certain nombre de qualifications qui avaient été retenues à son encontre et finalement que sur, je crois qu'il en avait 4, seulement une a été maintenue et a justifié justement sa mise en détention.
00:24Donc ça veut dire que déjà en première instance, 3 des 4 motifs de poursuite avaient été abandonnés ou en tout cas il avait été relaxé pour cela.
00:34Il semble visiblement, de ce que moi j'en ai compris à l'époque, c'est qu'il y a plutôt une présomption, c'est-à-dire une espèce de faisceau d'indices laissant entendre qu'il avait été informé de malversations,
00:46c'est-à-dire d'une forme de financement illégal avec des valises de cash qui avaient été circulées par certains de ses proches.
00:52Mais enfin bon, on ne rend pas à la justice sur des suppositions, sur des présomptions.
00:56En France, la règle de droit est très claire, c'est-à-dire que le bénéfice du doute doit s'imposer lorsque vous n'avez pas de preuves matérielles qui permettent...
01:06Le doute, en justice, c'est ce qu'on dit toujours, on dit que le doute bénéficie à l'accusé.
01:10Exactement. Si vous n'êtes pas capable de prouver la culpabilité à 100% d'un accusé, eh bien le bénéfice du doute lui revient.
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