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  • il y a 1 semaine

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Transcription
00:00Mais parce que c'est 40 ans de philosophie judiciaire, pénitentiaire,
00:05qui est en train d'être changé par un ministre qui essaie de se mobiliser.
00:09Et d'ailleurs, il le dit dans son message, et on l'a bien vu,
00:12il y a des menaces, mais il y a aussi des plaintes.
00:14Rappelez-vous la plainte cet été devant la Cour de justice de la République
00:17parce qu'il mettait en place cette prison de haute sécurité, Mathieu Hoque.
00:21Oui, et c'est là où notre débat est d'une certaine façon sidérant.
00:25C'est que Gérald Darmanin a hérité d'une situation où la philosophie de la justice est profondément néfaste.
00:32C'est de penser davantage aux conditions des détenus, à leur mode de vie, plutôt qu'aux victimes.
00:38Et ça, c'est une véritable blessure et un affront qu'on fait aux victimes.
00:42Je prends par exemple un autre exemple, c'est la mort du petit Elias,
00:46qui a été massacré par deux adolescents à Paris, qui a été surveillé par la justice.
00:51Tout avait été pensé pour que les agresseurs du petit Elias puissent se réinsérer dans la société
00:59ou puissent ne pas être isolés de la société.
01:01Donc c'est bien et bien une philosophie qui a été pratiquée là aussi vis-à-vis de Salah Abdel Salam.
01:08Or, le problème étant que les victimes ont pris d'une part perpétuité,
01:12les victimes évidemment déjà du 13 novembre, mais également leur famille Jocelyne et Nelly.
01:17Mais surtout, d'autre part, c'est que c'est toute une société qui a changé depuis 2015.
01:22On a moins de liberté parce qu'on a prolongé les dispositions de l'état d'urgence.
01:27Donc Abdel Salam nous a fait perdre des libertés.
01:29Et lui, il a des conditions de détention qui ne sont pas les conditions de détention
01:32qu'on devrait légitimement appliquer à ce type de détenus,
01:35à savoir, comme l'a dit Mathieu Vallée, du pain, de l'eau, de la lecture.
01:38Bref, le minimum, c'est ça aujourd'hui le véritable problème.
01:41Arnaud Benetti, en 30 secondes avant la pause.
01:43Oui, rapidement, je veux dire, c'est une question essentielle.
01:45C'est la question de la protection de la société, la question que la justice...
01:49La justice doit la protection à la société.
01:52Et c'est vrai que, finalement, toute l'évolution jurisprudentielle depuis 30 ans,
01:56c'est de protéger les minorités, c'est de protéger les individus.
02:02Et c'est ce qui nous amène évidemment au paradoxe dans lequel on se retrouve,
02:06c'est-à-dire une société qui n'est plus, je veux dire, en mesure d'être protégée par l'État.
02:09Merci.
02:10Merci.
02:11Merci.
02:12Merci.
02:13Merci.
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