Alors que des appels au boycott avaient été lancés, le concert de l’orchestre philharmonique d’Israël, dirigé par le chef Lahav Shani, a été perturbé jeudi soir à la Philharmonie de Paris par des militants pro-palestiniens. Ils ont allumé des fumigènes et semé la panique dans la salle. Pour le journaliste Paul Amar, «LFI attend un affrontement entre les communautés en France».
00:00Amir est né dans le 12e arrondissement de Paris. Amir s'appelle Laurent. Son prénom c'est Laurent. Il est français. Il a représenté la France à l'Eurovision.
00:11Mais LFI, moi je dis LFI, ne retient que le versant israélien. Enrico Macias est né français. Il est resté français. Il est lassé.
00:20Vous n'imaginez pas à quel point il souffre en ce moment, Enrico Macias. J'ai été au Dôme de Paris et il y avait eu des boules puantes
00:26qui avaient été entrées dans le Dôme grâce à des complicités intérieures et placées dans les conduits d'aération.
00:33Les 4000 personnes présentes dans ce concert-là ont senti ces boules puantes.
00:38Voilà le travail que fait aujourd'hui LFI qui stigmatise les Juifs, qui n'attend qu'une chose.
00:43Quand on parle de l'importation du conflit israélo-palestinien en France, je vais vous dire ce qu'attend LFI.
00:49C'est un affrontement entre les communautés en France. Voilà ce qu'ils attendent.
00:54Et je dois noter le remarquable sang-froid de la communauté juive de France, de la communauté chrétienne,
01:00qui est aussi impactée par ce terrorisme, et de la communauté musulmane.
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