Le député LFI Thomas Portes soutient publiquement les activistes pro-palestiniens qui ont semé le chaos et provoqué un début d'incendie à la Philharmonie de Paris : "Il faut multiplier ces actions ! On est du bon côté !" dit-il dans une vidéo qui est diffusée sur les réseaux sociaux.
Et il ajoute : "Cet orchestre est fait pour faire oublier qu'Israël a organisé un génocide. C'est une provocation de dire. C'est une action pacifique. C'est une campagne légitime et nécessaire. Il faut pas s'étonner de ce type d'actions car la France ne fait rien. Nous sommes du bon côté de l'histoire"Plusieurs individus pro-palestiniens ont perturbé un concert de l'Orchestre d'Israël à la Philharmonie de Paris, ce jeudi soir. Quatre personnes ont été placées en garde à vue au lendemain des faits.
Des événements qui ont choqué les spectateurs mais aussi les musiciens. Ilya Konovalov violoniste au sein de l’Orchestre Philharmonique d’Israël s'est exprimé sur Europe 1. Il était présent sur scène jeudi soir quand, dès les premières minutes, le concert a été perturbé. L’orchestre a été contraint d’arrêter de jouer à plusieurs reprises:
"Nous avons commencé à jouer et il y a eu des gens qui ont commencé à crier et à utiliser des fumigènes.
C'était terrible au début du concert. Oui, bien sûr, on a eu peur", témoigne le musicien au micro d’Europe 1. Un manifestant présent dans le public a d'abord utilisé une sirène avant d'être rapidement évacué de la salle. Mais d'autres agitateurs allument des fumigènes et poussent des cris.
00:01Revenir sur ce qui s'est passé hier soir à la Philharmonie de Paris, ce n'est pas un orchestre neutre, c'est un orchestre qui est utilisé pour faire du soft power, pour essayer de blanchir aujourd'hui l'état israélien, qu'on oublie que cet état là, ces dirigeants là ont organisé un génocide dans la bande de Gaza.
00:19Donc évidemment, dans ce cadre là, il y a des mobilisations par l'appel de collectifs, par l'appel de syndicats qui s'organisent pour dénoncer ces opérations de blanchiment et c'est extrêmement important de les soutenir.
00:30C'est une provocation d'accueillir aujourd'hui en France un orchestre dont le secrétaire général dit qu'il est au service de la promotion de l'état israélien.
00:37Parce que j'ai entendu un peu tout et n'importe quoi depuis ce matin en disant, c'est un acte antisémite, Bruno Rotaio s'est même permis de faire un tweet pour dire, est-ce que vous voulez qu'on écrive interdit aux juifs sur toutes les salles ?
00:50Et dire que cette action, encore une fois, contrairement à ce que j'ai entendu, y compris certains ont dit, c'était un batacan blisk qui a été tenté, on est passé à côté d'un drame.
00:58Non, c'est une action pacifique, c'est la réalité. Et dire que la campagne BDS, boycott des investissements sanctions, qui a été lancée en 2005 par des centaines d'organisations palestiniennes,
01:10est une campagne légitime, nécessaire, qui s'inspire de ce qui a été fait par le passé pour faire céder l'Afrique du Sud et sa politique d'apartheid.
01:18Et c'est une campagne pacifique. Et le boycott, c'est un outil légal. Le boycott, quand il s'appuie sur des motifs politiques, il est totalement légitime.
01:28Face au fait qu'il n'y ait pas de sanctions contre l'État israélien, la France est un des rares pays qui n'a pris aucune sanction.
01:34Donc il ne faut pas s'étonner qu'il y ait des collectifs militants et citoyens qui s'organisent et qui se mobilisent en soutien et en défense du peuple palestinien.
01:40Et ces actions, elles vont se multiplier. Se multiplier. Et il faudra multiplier les actions dans les semaines à venir.
01:47Ne lâchez rien. Nous sommes du bon côté de l'histoire face à des gens qui, aujourd'hui, sont les promoteurs d'un génocide, sont les soutiens d'un génocide,
01:53passent leur journée à légitimer le massacre de femmes, d'enfants, de civils, de soignants et d'humanitaires.
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